Des milliers d'Israéliens manifestent aujourd'hui contre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu au sujet de sa conduite de la guerre à Gaza et son incapacité à négocier la libération des dizaines d'otages toujours retenus dans le territoire palestinien.
Des manifestations similaires ont réuni ces dernières semaines des dizaines de milliers de personnes à Tel-Aviv, la plus grande ville d'Israël. Lundi, les manifestants se sont rendus à Jérusalem devant le parlement et la résidence du Premier ministre, appelant notamment à des élections anticipées.
Manifestation à Jerusalem contre le gouvernement du Premier ministre Netanyahu, réclamant des élections anticipées et la libération des otages, ce 17 juin 2024.
"Chacune des actions (de M. Netanyahu) va dans le sens de la destruction d'Israël. Il est responsable de ce qui s'est passé le 7 octobre", accuse Moshe Sandarovich, 73 ans, ingénieur à la retraite.
Portant pour certains des tambours ou des pancartes réclamant de nouvelles élections, les manifestants ont appelé à un cessez-le-feu pour que les derniers otages puissent rentrer chez eux. "Tous ! Maintenant !", ont-ils scandé, avant d'observer une minute de silence pour ceux encore retenus dans le territoire. Certains manifestants portaient des t-shirts arborant des slogans tels que "Arrêtez la guerre" et "Nous sommes tous égaux".
"Après 75 ans d'existence de ce pays et huit mois de guerre, le fossé n'est pas égal. Il faut que cela change", a estimé Kfir Roffe, un manifestant de 50 ans. "Nous devons être égaux, les musulmans, les chrétiens, tous les habitants d'Israël doivent se rassembler".