Direct terminé le 17 juin à 20H30 TU
Direct démarré le 17 juin à 5H45

DIRECT - Plusieurs dizaines d'otages sont en vie "de façon certaine" déclare un négociateur israélien

"Des dizaines (d'otages) sont en vie de façon certaine", a déclaré un négociateur israélien. Il justifie également le refus d'israël d'accepter d'emblée un cessez-le-feu permanent. Ce soir des milliers d'Israéliens sont dans la rue réclamant la démission du gouvernement de Netanyahu et la libération des otages. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Manifestants devant la Knesset, le parlement israélien, à Jérusalem, ce 17 juin 2024.

Manifestants devant la Knesset, le parlement israélien, à Jérusalem, ce 17 juin 2024.

© AP Photo/Ohad Zwigenberg
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19H46
Protestations

Des milliers d'Israéliens manifestent contre le gouvernement Netanyahu

Des milliers d'Israéliens manifestent aujourd'hui contre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu au sujet de sa conduite de la guerre à Gaza et son incapacité à négocier la libération des dizaines d'otages toujours retenus dans le territoire palestinien.

Des manifestations similaires ont réuni ces dernières semaines des dizaines de milliers de personnes à Tel-Aviv, la plus grande ville d'Israël. Lundi, les manifestants se sont rendus à Jérusalem devant le parlement et la résidence du Premier ministre, appelant notamment à des élections anticipées.

Manifestation à Jerusalem contre le gouvernement du Premier ministre Netanyahu, réclamant des élections anticipées et la libération des otages, ce 17 juin 2024.

Manifestation à Jerusalem contre le gouvernement du Premier ministre Netanyahu, réclamant des élections anticipées et la libération des otages, ce 17 juin 2024. 

© AP Photo/Ohad Zwigenberg

"Chacune des actions (de M. Netanyahu) va dans le sens de la destruction d'Israël. Il est responsable de ce qui s'est passé le 7 octobre", accuse Moshe Sandarovich, 73 ans, ingénieur à la retraite.

Portant pour certains des tambours ou des pancartes réclamant de nouvelles élections, les manifestants ont appelé à un cessez-le-feu pour que les derniers otages puissent rentrer chez eux. "Tous ! Maintenant !", ont-ils scandé, avant d'observer une minute de silence pour ceux encore retenus dans le territoire. Certains manifestants portaient des t-shirts arborant des slogans tels que "Arrêtez la guerre" et "Nous sommes tous égaux".
"Après 75 ans d'existence de ce pays et huit mois de guerre, le fossé n'est pas égal. Il faut que cela change", a estimé Kfir Roffe, un manifestant de 50 ans. "Nous devons être égaux, les musulmans, les chrétiens, tous les habitants d'Israël doivent se rassembler".

19H27
Otages

Un négociateur israélien affirme que plusieurs dizaines d'otages sont en vie, "de façon certaine"

Un haut responsable israélien impliqué dans les négociations pour la libération des otages déclare ce lundi à l'AFP qu'Israël sait avec certitude que plusieurs dizaines d'otages retenus à Gaza sont en vie. 

"Des dizaines (d'otages) sont en vie de façon certaine", a déclaré ce responsable sous couvert d'anonymat car n'étant pas autorisé à s'exprimer publiquement sur la question. "Nous ne pouvons pas les laisser là-bas longtemps, ils vont mourir", a-t-il ajouté.

Alors que les négociations semblent piétiner, le négociateur israélien a réitéré le refus d'Israël d'accepter d'emblée un cessez-le-feu permanent.
"Nous ne pouvons pas, à ce stade - avant de signer un accord - nous engager à mettre fin à la guerre", a déclaré ce responsable. "Parce que pendant la première phase, il y a une clause selon laquelle nous tenons des négociations sur la deuxième phase. La deuxième phase est la libération des hommes et des soldats otages", a-t-il expliqué.

Ce responsable a déclaré que l'équipe des négociateurs israéliens avait donné son feu vert au plan Biden, mais que le gouvernement israélien ne l'avait pas encore fait.
"Nous espérons et attendons que le Hamas dise oui", a-t-il affirmé alors que le mouvement islamiste palestinien continue à demander l'instauration d'un cesse-le-feu permanent avant tout accord sur la libération des otages (en échanges de prisonniers palestiniens détenus par Israël).

"Dans le cas où nous ne parviendrions pas à un accord avec le Hamas, Tsahal [l'armée israélienne, NDLR] continuera de se battre dans la bande de Gaza avec pas moins de force qu'actuellement", a ajouté le responsable : "D'une manière différente, mais d'une manière intense."

14H55
Apaisement

L'émissaire de Biden en Israël tente de calmer les tensions avec le Liban

Un envoyé américain est arrivé en Israël pour faire pression en faveur d'une désescalade avec le Liban. 

L'envoyé spécial du président américain, Amos Hochstein, a rencontré aujourd'hui le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem quelques jours après que le secrétaire d'Etat Antony Blinken a affirmé, lors d'une tournée au Moyen-Orient, qu'un cessez-le-feu à Gaza était le meilleur moyen de mettre fin aux violences entre le Hezbollah et Israël. "Je peux confirmer que l'envoyé du président américain Joe Biden (...) a rencontré notre Premier ministre", a déclaré le porte-parole du gouvernement, David Mencer, lors d'un point de presse.

David Mencer a indiqué que le Hezbollah avait tiré plus de 5.000 roquettes, missiles antichars et drones explosifs sur le territoire israélien depuis le début du conflit à Gaza.
"Nous nous défendons contre l'agression du Hezbollah. Il n'y a pas de différend territorial entre le Liban et Israël", a-t-il ajouté.

Hochstein a également rencontré le président israélien Isaac Herzog, évoquant avec lui "les attaques incessantes et les tirs de roquettes du Hezbollah, soutenu par l'Iran, vers les villes du nord d'Israël", selon la présidence israélienne.

 

13H40
Politique

Netanyahu dissout le cabinet de guerre

Un porte-parole du bureau du Premier ministre israélien a confirmé la dissolution du cabinet de guerre, créé après l'attaque sans précédent du 7 octobre menée par le mouvement palestinien Hamas en Israël, après la démission la semaine dernière du centriste Benny Gantz.

Les médias israéliens avaient rapporté plus tôt dans la journée que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait annoncé la dissolution de ce groupe restreint lors d'une réunion du cabinet de sécurité dimanche.

David Mencer, un des porte-parole du bureau du Premier ministre a confirmé la dissolution du cabinet de guerre, précisant que le cabinet de sécurité prendrait "les décisions sur les questions relatives à la guerre".
"Le cabinet de guerre était une condition préalable à la création de ce gouvernement d'unité nationale (...) Avec le départ de M. Gantz du gouvernement, le cabinet n'est plus nécessaire, ses fonctions seront reprises par le cabinet de sécurité", a déclaré Mencer lors d'un point de presse.

Le cabinet de sécurité, qui comprend neuf ministres en plus de M. Netanyahu est maintenant le principal organe à prendre les décisions relatives à la guerre avec le Hamas. Benny Gantz, chef du parti de l'Union nationale (centre), avait quitté la coalition gouvernementale plus tôt en juin, entraînant avec lui Gadi Eisenkot, qui est comme lui un ancien chef de l'armée.

Selon des commentateurs, cette dissolution est également destinée à couper l'herbe sous le pied des ministres d'extrême droite Ben Gvir et Bezalel Smotrich qui voulaient participer au cabinet de guerre depuis le début du conflit.

12H47
Dissolution

Selon un responsable israélien, Netanyahu a dissous le cabinet de guerre

Un responsable israélien a confirmé lundi la dissolution du cabinet de guerre, créé après les attaques sans précédent du 7 octobre menée par le mouvement palestinien Hamas en Israël, après la démission la semaine dernière du centriste Benny Gantz.

Les médias israéliens avaient rapporté plus tôt lundi que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait annoncé la dissolution de ce groupe restreint lors d'une réunion du cabinet de sécurité dimanche.

netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'exprime lors d'une conférence de presse à l'hôpital Sheba Tel HaShomer de Ramat Gan, en Israël, le samedi 8 juin 2024. 

@Jack Guez/ via AP
12H46
Fête morose

"Ce n'est pas l'Aïd"

"On n'est pas dans un état d'esprit de l'Aïd, l'Aïd c'est quand on retournera chez nous, quand la guerre prendre fin (...). Quand chaque jour il y a un martyr, ce n'est pas l'Aïd", déclare Amer Ajour, un habitant de Rafah déplacé à Deir el-Balah (centre).

Voir À Gaza, un Aïd al-Adha sans joie

La pause "tactique" et "locale" devra permettre une "augmentation du volume d'aide humanitaire entrant dans Gaza", a annoncé hier l'armée, au lendemain de la mort dans le territoire de 11 soldats, dont huit dans l'explosion d'une bombe. Ce bilan est l'un des plus lourds pour l'armée israélienne dans le territoire palestinien en une seule journée depuis le début de la guerre.

L'ONU a salué l'annonce israélienne de "pause" mais demandé que cela "conduise à d'autres mesures concrètes" pour faciliter les livraisons d'aide humanitaire.
Kerem Shalom est devenu l'unique point de passage pour l'aide humanitaire dans le sud de la bande de Gaza depuis que l'armée a lancé son offensive terrestre sur Rafah, frontalière avec l'Égypte, et a pris le contrôle du poste-frontière.

11H28
37.347 morts (Hamas)

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, territoire dirigé par le Hamas, a annoncé lundi un nouveau bilan de 37.347 morts depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a plus de huit mois.

Au moins 10 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 85.372 personnes avaient été blessées dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre le 7 octobre déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël.  

gaza

Funérailles à l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al Balah, dans la bande de Gaza, le vendredi 14 juin 2024. 

@Photo AP/Mohammad Hajjar
10H40
Frappes sur le nord de Gaza

Calme relatif dans la bande de Gaza pour le deuxième jour consécutif

Israël a mené lundi des frappes sur le nord de la bande de Gaza, et des témoins ont fait état d'explosions dans le sud, mais la situation y est relativement plus calme comme la veille au premier jour de la grande fête musulmane du sacrifice.

Israël : une pause tactique, mais pas de cessez-le-feu

Dans un message aux musulmans pour l'Aïd al-Adha, le président américain, Joe Biden, a défendu dimanche un plan de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, y voyant le meilleur moyen de venir en aide aux victimes des "horreurs" de plus de huit mois de guerre.

08H31
Aïd al-Adha

Deuxième jour de pause dans les combats

Israël a mené des frappes sur le nord de la bande de Gaza, et des témoins ont fait état d'explosions dans le sud, mais la situation y est relativement plus calme comme la veille au premier jour de la grande fête musulmane du sacrifice.

Dans un message aux musulmans pour l'Aïd al-Adha, le président américain, Joe Biden, a défendu hier un plan de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, y voyant le meilleur moyen de venir en aide aux victimes des "horreurs" de plus de huit mois de guerre.

Le premier jour de la fête musulmane a coïncidé avec l'annonce par l'armée israélienne d'une pause de ses opérations dans une zone du sud du territoire palestinien pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire, dont les Gazaouis ont désespérément besoin.

L'armée israélienne a fait état d'une pause "de 08H00 à 19H00 (05H00 à 16H00 TU) tous les jours et jusqu'à nouvel ordre", sur un tronçon routier d'une dizaine de kilomètres qui s'étend depuis le point de passage israélien de Kerem Shalom, à l'extrémité sud de la bande de Gaza, jusqu'à l'hôpital européen de Rafah, plus au nord.

Un responsable israélien a cependant rappelé à l'AFP qu'il n'y avait "pas de changement dans la politique de l'armée israélienne", notamment à Rafah (sud) où elle a lancé début mai une opération terrestre, faisant fuir des centaines de milliers de personnes. Dans un communiqué, l'armée a indiqué qu'elle continuait d'opérer à Rafah et dans le centre de la bande de Gaza, et était engagée dans des "combats rapprochés" avec des combattants palestiniens, dont plusieurs ont été tués.

Des médecins de l'hôpital baptiste dans la ville de Gaza, dans le nord, ont fait état de cinq morts et plusieurs blessés dans deux frappes aériennes. Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Basal, a indiqué à l'AFP que l'armée israélienne avait mené deux frappes nocturnes sur un appartement et une maison, "causant des martyrs dont un enfant et un homme âgé", transféré dans l'hôpital Baptiste.

"Le reste de la bande de Gaza est relativement calme", a-t-il ajouté.
Des chars ont tiré sur des secteurs est et sud de Rafah, selon des responsables locaux. Des témoins ont fait état d'explosions dans la ville.
Le centre du territoire palestinien a par ailleurs été visé par une frappe aérienne dans le camp de Boureij, selon des habitants.

5H57
Communiqué du président américain

Fête du sacrifice, la plus grande du calendrier musulman

"Trop de personnes innocentes ont été tuées, parmi lesquelles des milliers d'enfants. Des familles ont fui leurs foyers et vu leurs communautés détruites. Leur peine est immense", a écrit Joe Biden dans un communiqué publié à l'occasion de la fête du sacrifice, la plus grande du calendrier musulman, aussi appelée Aïd el-Kébir, qui commémore le sacrifice que Dieu réclama à Abraham en lui réclamant la vie de son fils, finalement épargné.

biden

Le président Joe Biden est assis lors d'un événement de campagne avec l'ancien président Barack Obama animé par Jimmy Kimmel au Peacock Theatre, le samedi 15 juin 2024, à Los Angeles. 

@Photo AP/Alex Brandon

Je crois fermement que la proposition de cessez-le-feu en trois phases formulée par Israël au Hamas et que soutient le Conseil de sécurité de l'ONU est le meilleur moyen de mettre un terme à la violence à Gaza et au bout du compte de faire cesser la guerre.

Joe Biden, président américain

Joe Biden a annoncé le 31 mai un plan qui prévoit, dans une première phase, un cessez-le-feu de six semaines accompagné d'un retrait israélien des zones densément peuplées de la bande de Gaza, de la libération de certains otages et de la libération de Palestiniens emprisonnés par Israël.

Re(voir) aussi : Guerre à Gaza : vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur un texte américain

03H00
Angoisse et défiance

Des soldats israéliens épuisés par la guerre à Gaza

"Il est en ce moment en route pour Rafah" : quand Sharon et David reçoivent l'AFP dans leur maison du nord d'Israël, leur fils de 22 ans retourne combattre dans le sud de Gaza. Eux vont tenter de tromper l'anxiété avec d'autres parents de soldats.

Funérailles du sergent de l'armée israélienne Almog Shalom, mort au combat à Gaza, au cimetière militaire du Mont Herzl à Jerusalem, le 11 juin 2024.

Funérailles du sergent de l'armée israélienne Almog Shalom, mort au combat à Gaza, au cimetière militaire du Mont Herzl à Jerusalem, le 11 juin 2024. 

© AP Photo/Ohad Zwigenberg

Depuis le 7 octobre, plusieurs centaines de milliers de soldats et de réservistes ont été mobilisés. Quand le Hamas islamiste palestinien a lancé une attaque sanglante dans le sud d'Israël, le fils de Sharon et David, Yonatan faisait son service militaire, obligatoire.
"En tant que père, je suis toujours nerveux", confie David, 61 ans, à l'idée de savoir son fils sur le front.

"C'est presque la roulette russe", ajoute, kippa sur la tête, cet homme d'affaires et ancien soldat de la guerre du Liban dans les années 1980 qui, comme son épouse, préfère taire son nom pour éviter d'identifier son enfant. "Il y a des jours vraiment difficiles où je pleure tout le temps", complète Sharon, 53 ans, puis de "bons jours", plus nombreux, assure cette mère de six enfants.

À chaque fin de shabbat, lorsqu'ils rallument leurs téléphones après s'être déconnectés pendant 24 heures, Sharon et David ont la boule au ventre. Ce samedi, l'armée a annoncé la mort de huit soldats près de Rafah dans l'explosion de leur véhicule. Yonatan n'en fait pas partie.

Pour se soutenir, le couple invite presque chaque semaine des amis, également séparés de leurs enfants par la guerre. "Lehaïm à tous les soldats, leurs familles et leurs parents": verres de whisky à la main, pastèque et autres apéritifs sur la table, cinq couples trinquent "à la vie" en hébreu. David l'assure, son fils lui a dit qu'il fallait "éliminer le Hamas" et "finir cette guerre", sinon ses "enfants le feront".

 D'après une étude du Pew Research Center de mars-avril, près de deux tiers des Israéliens interrogés pensent que leur pays réussira "vraisemblablement" (27%) ou "certainement" (40%) à remplir ses objectifs face au Hamas.
Mais certains parents de soldats sont remontés. 

"Huit mois d'enfer", souffle Julie, 55 ans, qui préfère être identifiée par son seul prénom. "L'enfer, l'enfer, l'enfer". Le vendredi 7 juin, huit mois pile après les attaques, une trentaine de personnes manifestent devant la maison de Yoav Gallant, ministre de la Défense, à Amikam (nord de Tel-Aviv). Sur leurs t-shirts et pancartes se lisent les mêmes mots : "Les parents de soldats crient : Assez"

Depuis le début de l'opération terrestre à Gaza le 27 octobre, 309 soldats ont été tués, selon l'armée. "Au début, cette guerre était juste. Plus maintenant", lance Ruth (prénom modifié), 58 ans, pour qui l'unique objectif des opérations devrait être de ramener les otages puis les soldats "à la maison", plutôt que la destruction du Hamas. 

"Le Hamas est un mouvement idéologique. On ne peut pas supprimer un mouvement idéologique", pense, à rebours de beaucoup d'Israéliens, Alon Shirizly, 78 ans, qui a deux petits-enfants dans l'armée, dont un à Gaza. Dans le rassemblement, comme partout, les drapeaux israéliens sont légion. "Nous sommes très patriotes, nous aimons ce pays", explique Lital. "Les soldats aussi sont épuisés", s'alarme-t-elle. "Mon fils est revenu deux fois à la maison très très malade". 

"À chaque fois qu'on frappe à la porte, nous avons peur que ce soit l'armée venue nous annoncer que notre fils a été tué", confie Yifat Gadot, 48 ans. "Je ne serais pas capable de continuer à vivre en Israël si mon fils meurt ou est blessé pour rien".

Qui anime ce direct ?

AFP