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DIRECT - Poursuite des combats à Gaza et des pourparlers pour libérer les otages

La guerre entre Israël et le Hamas entre dans son 45e jour. Les forces israéliennes "étendent" leurs opérations contre le mouvement islamiste au nord de Gaza.  Les négociations pour la libération d'otages parmi les 240 personnes enlevées et ramenées à Gaza le 7 octobre dernier se poursuivent.

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19112023 soldats israéliens

Des soldats israéliens marchent dans une zone proche de la frontière avec la bande de Gaza, vue depuis le sud d'Israël, dimanche 19 novembre 2023. 

AP/Leo Correa
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Discussions

Questions humanitaires

La Croix-Rouge a annoncé lundi soir que sa présidente avait fait le voyage du Qatar pour y rencontrer le chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh afin d'"avancer sur les questions humanitaires liées au conflit armé en Israël et à Gaza", territoire palestinien gouverné par ce mouvement.

"La présidente Mirjana Spoljaric a rencontré Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, et séparément les autorités du Qatar", a indiqué le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un communiqué.

Cette visite survient alors que le Qatar, qui mène une médiation pour tenter d'obtenir la libération des otages israéliens détenus dans la bande de Gaza, a assuré dimanche qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs" en vue d'un accord.

ça grince

Tensions diplomatiques

Israël a rappelé son ambassadeur en Afrique du Sud, a annoncé lundi son ministère des Affaires étrangères, après le rappel par Pretoria de tous ses diplomates en poste en Israël et à la veille d'un sommet virtuel des Brics sur la guerre à Gaza.

"Suite aux dernières déclarations sud-africaines, l'ambassadeur d'Israël à Pretoria a été rappelé à Jérusalem pour consultations", a indiqué sur X (ex-Twitter) le porte-parole du ministère Lior Haiat, sans préciser la nature de ces déclarations. 

L'Afrique du Sud, traditionnel soutien de la cause palestinienne, n'a pas dissimulé ses critiques à l'encontre d'Israël ces dernières semaines. Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a notamment demandé vendredi dernier une enquête à la Cour pénale internationale (CPI) sur la guerre actuelle entre Israël et la bande de Gaza.

Bilan

Frappes israéliennes

Le gouvernement du Hamas palestinien a annoncé lundi que 13.300 personnes avaient été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre. 

Parmi les morts recensés à ce jour figurent plus de 5.600 enfants et 3.550 femmes, a détaillé le gouvernement du mouvement islamiste. En outre, 31.000 personnes ont été blessées.

otages

Joe Biden optimiste

Joe Biden a dit lundi "croire" qu'un accord était proche pour libérer des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, en marge d'une cérémonie à la Maison Blanche. Un journaliste lui a lancé la question suivante: "Est-ce qu'un accord de libération des otages est proche?", et le président américain a répondu: "Je crois".

BRICS

Diplomatie en ligne

Le président russe Vladimir Poutine participera mardi à un sommet virtuel des pays des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) consacré au "conflit israélo-palestinien" en pleine guerre de Gaza, a indiqué le Kremlin lundi. La présidence russe n'a donné aucune précision quant à l'agenda de cette rencontre en ligne des dirigeants de ce bloc de pays émergents en quête d'un équilibre mondial moins américano-centré. Le lendemain, M. Poutine participera à un sommet du G20, en ligne également.

Vladimir Poutine avait dû renoncer à participer aux dernières rencontres annuelles du Brics et du G20, respectivement en Afrique du Sud et en Inde, le président russe étant visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale pour son rôle dans la déportation d'enfants ukrainiens.

Union africaine

"Pas excusable"

Le président de l'Union africaine a condamné ce lundi la riposte israélienne à Gaza suite aux attaques sanglantes du Hamas du 7 octobre, jugeant qu'elle n'était "pas excusable" au vu des victimes civiles et qu'elle conduirait à nourrir "l'extrémisme".

Les actes du Hamas sont "condamnables (...) mais la riposte n'est pas excusable", a déclaré Azali Assoumani lors d'une conférence de presse à Berlin. "Imaginez un enfant qui a vu sa maman, qui a vu son père tué (...), ça crée l'extrémisme", a-t-il ajouté.

11h00
pour la paix

L'Afrique du Sud veut un "avenir pacifique" pour Israël et la Palestine.

Lundi, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a indiqué qu'il souhaitait favoriser "le dialogue" et mener "un engagement significatif" pour tenter de résoudre le conflit au Porche-Orien.  Deux conditions qui permettraient, "En tant que Sud-Africains", de "travailler ensemble pour soutenir la réalisation d’un avenir juste, pacifique et sûr pour les peuples de Palestine et d’Israël", a aussi écrit le dirigeant.

Le chef de l’État a rappelé que son pays avait été marqué par une "douloureuse histoire de discrimination, de racisme et de préjugés", faisant référence au régime politique raciste d'apartheid en vigueur en Afrique du Sud de 1948 à 1991.

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07h37
hôpitaux bombardés

Le ministère de la Santé du Hamas annonce 12 morts dans des frappes sur un hôpital de Gaza.

Au moins "12 patients et leurs proches" ont été tués et "des dizaines blessés" dans une frappe israélienne sur l'hôpital indonésien au nord de la ville de Gaza, a indiqué lundi Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas.
"L'armée israélienne assiège l'hôpital indonésien et nous redoutons qu'il s'y passe la même chose qu'à al-Chifa", un autre hôpital récemment évacué et désormais aux mains de l'armée israélienne, a ajouté le docteur Qidreh.

"Il y a environ 700 malades et soignants dans l'hôpital indonésien" situé en bordure du camp de réfugiés de Jabaliya, a-t-il poursuivi. Et "les équipes soignantes sont décidées à rester aux côtés de leurs patients".

Le Hamas ne cesse de répéter que l'armée israélienne mène "une guerre contre les hôpitaux" alors qu'Israël accuse le mouvement islamiste de se servir de ces établissements à des fins militaires. Le Hamas dément depuis des années utiliser les hôpitaux à des fins militaires et a répondu que les images d'otages à al-Chifa prouvaient que le Hamas les y avaient amenés "pour qu'ils reçoivent des soins".

05h15
Jabaliya sous les bombes

41 membres d'une même famille palestiniennes tués dans un bombardement.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, 41 membres d'une même famille sont morts dans une frappe israélienne sur leur maison à Jabaliya. L'agence palestinienne Wafa a fait état d'une frappe dans la nuit sur l'hôpital indonésien, au nord de Gaza-ville, alors que le Hamas faisait état de bombardements par des tanks israéliens.
 

05h00
pourparlers

Trêve contre libération ?

Ce lundi marque le 45e jour de la guerre Israël/Hamas. Des pourparlers visant à libérer des otages entre les mains du mouvement islamiste sont en cours, en échange d'une trêve dans les combats.

Dimanche, le Qatar, qui mène une médiation, a affirmé qu'il ne restait que des obstacles "très mineurs", notamment "logistiques" et "pratiques" en vue d'un accord, sans toutefois fournir de calendrier.

04h00
négociations

Vers un accord pour la libération des otages ?

En Israël, la pression s'accentue sur le gouvernement, qui refuse jusqu'ici tout cessez-le-feu sans libération des otages. Leurs proches vont rencontrer lundi soir "l'ensemble du cabinet de guerre" israélien.

À Londres, un rassemblement s'est tenu pour demander la libération des otages, dont celle d'Emily, une fillette qui a célébré vendredi son 9e anniversaire en captivité. "Elle n'a que 9 ans, sa place est à la maison avec nous", a lancé sur place son père, Thomas Hand.

L'adjoint au conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, Jon Finer, a estimé sur NBC que l'accord était "plus proche que jamais" et incluait la libération de "plusieurs dizaines" d'otages contre une "période prolongée de pause, plusieurs jours" dans les combats.

05h43
diplomatie chinoise

Pékin assure que le monde doit agir d'urgence pour mettre fin à "la catastrophe humanitaire"

La communauté internationale doit agir d'urgence pour mettre fin à la "catastrophe humanitaire" qui se déroule à Gaza, a déclaré lundi le ministre chinois des affaires étrangères, Wang Yi. Il s'exprimait à Pékin face à des diplomates de pays arabes et à majorité musulmane ; à savoir les ministres des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne, de l'Indonésie, de l'Égypte, de l'Arabie saoudite et de la Jordanie.

20112023 pékin chine diplomatie pays arabes

Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, à l'extrême droite, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan Al Saud, troisième à gauche, et le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Shoukry, deuxième à gauche, écoutent un discours du ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki, au premier plan, au centre, pendant une table ronde à la maison d'hôtes d'État Diaoyutai. Pékin, Chine - lundi 20 novembre 2023.

AP/Andy Wong

Wang Yi a fait valoir lundi auprès des diplomates que Pékin était "un bon ami et un frère des pays arabes et musulmans". "Nous avons toujours fermement défendu les droits et les intérêts légitimes des pays arabes et musulmans, et nous avons toujours fermement soutenu les efforts du peuple palestinien pour restaurer ses droits et ses intérêts nationaux légitimes", a-t-il ajouté. "Nous sommes prêts à collaborer avec nos frères et soeurs des pays arabes et islamiques pour déployer des efforts acharnés afin de résoudre la guerre à Gaza le plus rapidement possible", a-t-il dit.

"Oeuvrons ensemble pour calmer rapidement la situation à Gaza et rétablir la paix au Moyen-Orient dès que possible", a-t-il déclaré. "La situation à Gaza affecte tous les pays du monde, remettant en question la notion du bien et du mal et les principes fondamentaux de l'humanité", a-t-il ajouté. "La communauté internationale doit agir de toute urgence et prendre des mesures efficaces pour empêcher que cette tragédie ne s'étende", a souligné M. Wang.

La position de la Chine dans la guerre au Proche-Orient

Historiquement, la Chine a toujours été favorable aux Palestiniens et soutenu une solution à deux États dans le conflit israélo-palestinien.
Depuis le début de la guerre, des responsables chinois, dont M. Wang, appellent à un cessez-le-feu immédiat et au "retour au calme".

Depuis que la guerre a éclaté, Pékin "a non seulement contacté toutes les parties par des voies bilatérales pour promouvoir la paix et les pourparlers, mais a également eu recours aux plateformes multilatérales pour trouver un consensus et restaurer la paix", a récemment rappelé la diplomatie chinoise.

La Chine a annoncé dimanche dernier la visite de la délégation de ministres, qui comprend également le secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique Hissein Brahim Taha.

Pékin a déclaré que les discussions visait à "promouvoir une désescalade de l'actuel conflit israélo-palestinien, à protéger les civils et de résoudre équitablement la question palestinienne".
02h00
tunnels et munitions

al-chifa sous le contrôle d’Israël.

Au cours des derniers jours, la tension s'est concentrée sur l'hôpital al-Chifa, le plus grand de la bande de Gaza. Il est désormais sous le contrôle de l'armée israélienne. E

Elle dit avoir découvert un tunnel long de 55 mètres et creusé à 10 mètres de profondeur contenant des "lance-grenades, des explosifs et des Kalachnikov".

L'armée israélienne a diffusé dimanche soir des images présentées comme venant des caméras de surveillance de l'hôpital al-Chifa de Gaza et montrant selon elle des otages enlevés le 7 octobre, jour de l'attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien.

05h39
tensions en mer rouge

Les Houthis affirment s'être emparés du cargo d'un homme d'affaires israélien.

Les rebelles Houthis au Yémen ont affirmé dimanche s'être emparés en mer Rouge d'un navire commercial propriété d'un homme d'affaires israélien en représailles à la guerre menée par Israël contre leurs alliés palestiniens du Hamas dans la bande de Gaza.

Cette annonce intervient quelques jours après la menace des rebelles soutenus par l'Iran de prendre pour cible des navires israéliens dans cette mer stratégique située entre le nord-est de l'Afrique et la péninsule arabique, en raison de la guerre menée par Israël contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza.
"Les forces navales des forces armées yéménites ont mené une opération militaire en mer Rouge, dont le résultat est la saisie d'un navire israélien et son transfert vers la côte yéménite", a indiqué le porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree, sur le réseau social X.

Cette saisie se fonde "sur la responsabilité religieuse, humanitaire et morale envers le peuple palestinien opprimé, soumis à un siège injuste et à la poursuite des massacres horribles et odieux perpétrés par l'ennemi israélien".

Les Houthis, qui contrôlent une bonne partie du Yémen en guerre, ne menacent "que les navires de l'entité israélienne et ceux appartenant à des Israéliens", a fait valoir leur porte-parole militaire, soulignant que l'équipage était traité "conformément aux enseignements et aux valeurs de notre religion islamique".

01h00
révélations

Qui était Noa Marciano, soldate israélienne retrouvée morte au sein de l’hôpital al-Chifa ?

La dépouille de la caporale Noa Marciano, 19 ans, a été retrouvée la semaine dernière. Selon l'armée israélienne, Noa Marciano a été "transportée vivante" à Gaza et était détenue près de l'hôpital al-Chifa. Or, lors de combats son ravisseur "a été tué et Noa blessée", a indiqué dimanche soir le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari.

"Selon un rapport d'autopsie indépendant, les blessures de Noa ne menaçaient pas sa vie (...) mais selon les renseignements que nous avons en notre possession, des renseignements concrets: des terroristes du Hamas l'ont transportée à l'hôpital al-Chifa et l'ont rapidement assassinée", a-t-il ajouté.

Qui anime ce direct ?

avec AFP
Les faits

De violents combats ont eu lieu dimanche dans le centre de Gaza-Ville avec des tirs de chars israéliens répondant à ceux des lance-roquettes des combattants palestiniens, et les frappes aériennes se sont intensifiées en soirée.

Samedi, le chef de l'OMS avait décrit l'hôpital al-Chifa comme une "zone de mort" où la situation était "désespérée" en raison du manque d'eau, d'électricité, de médicaments, de nourriture et de matériel médical.

La guerre a été déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas, le 7 octobre, d'une ampleur inédite dans l'histoire du pays. Selon les autorités, 1.200 personnes ont été tuées ce jour-là, en grande majorité des civils.

En représailles, Israël a juré d'"anéantir" le Hamas, son armée pilonnant sans relâche le petit territoire. Mais l'ampleur des destructions et le bilan des victimes suscitent les réprobations d'une partie de la communauté internationale.