Direct terminé le 14 juin à 20h30 TU
Direct commencé le 14 juin à 07h00 TU

DIRECT - Poutine exige la capitulation de l'Ukraine, Zelensky dénonce un ultimatum à la "Hitler"

Le président russe Vladimir Poutine exige une capitulation de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers. Son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky rejette aussitôt un "ultimatum" à la "Hitler", à la veille d'un sommet en Suisse consacré aux moyens d'arriver à la paix et dont la Russie est exclue.

Les horaires sont affichés en temps universel (TU).

Partager
Image
Volodymyr Zelensky lors d'un point presse le 13 juin au G7, en Italie.

Volodymyr Zelensky lors d'un point presse le 13 juin au G7, en Italie.

© AP Photo/Andrew Medichini
17
nouvelle(s) publication(s)
20H37
Union européenne

"Accord de principe" des 27 à l'ouverture des négociations d'adhésion pour l'Ukraine et la Moldavie

Les ambassadeurs des 27 pays de l'Union européenne ont donné leur "accord de principe" à l'ouverture de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, qui débuteront le 25 juin, a annoncé la présidence belge du Conseil de l'UE.

"Les ambassadeurs ont donné leur accord de principe sur le cadre pour les négociations d'adhésion de l'Ukraine et de la Moldavie. La présidence belge convoquera les premières conférences intergouvernementales le 25 juin", a indiqué cette source. Cette décision doit être validée formellement lors d'une réunion ministérielle le 21 juin.

18H00
armée russe

Poutine annonce que 700.000 soldats russes combattent en Ukraine

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré ce soir à la télévision que près de 700.000 militaires participaient actuellement à l'offensive en Ukraine.

Le président Poutine lors d'une rénion au ministère des Affaires étrangères ce 14 juin 2024 à Moscou.

Le président Poutine lors d'une rénion au ministère des Affaires étrangères ce 14 juin 2024 à Moscou.

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko


"Nous avons près de 700.000 hommes dans la zone de l'opération militaire spéciale", a déclaré Poutine, employant le terme officiel pour l'opération armée lancée en février 2022, lors d'une rencontre télévisée avec des soldats décorés pour leurs faits d'armes.

Le président russe a donné en décembre le nombre de 617.000 hommes impliqués dans l'opération. Cette annonce intervient alors que la Russie a lancé une vaste offensive en mai dans la région de Kharkiv, dans le nord-est de l'Ukraine.

La Russie n'évoque pas ses pertes humaines dans son opération en Ukraine.
Le dernier chiffre en date, en septembre 2022, était de 5.937 soldats tués au combat.
Mais nombre d'analyses indépendantes, et celles des services de renseignement occidentaux, estiment que ces pertes se chiffrent au moins en dizaines de milliers de morts.

La Russie a cependant l'avantage du nombre sur le front, face à l'Ukraine qui peine désormais à mobiliser après plus de deux ans de combats meurtriers et dévastateurs.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté chiffré les pertes militaires de son pays en février à 31.000 morts.

17H12
Cuba

Après les navires russes et américains, un bateau de guerre canadien à Cuba

Un navire de guerre canadien, le "HMCS Margaret Brooke", a accosté vendredi à Cuba, où deux sous-marins nucléaires, l'un russe et l'autre américain, sont également arrivés cette semaine.


Le vaisseau canadien est arrivé dans la matinée au port de La Havane, ont constaté des journalistes de l'AFP. Il s'agit de "la première visite de la Marine royale canadienne à La Havane depuis 2016", a indiqué le Commandement des opérations interarmées du Canada sur sa page Facebook.

Cette visite, qui doit se poursuivre jusqu'à lundi, marque la "reconnaissance de la relation bilatérale de longue date" entre les deux pays, a ajouté le commandement canadien.

Mercredi, le sous-marin russe à propulsion nucléaire "Kazan" est arrivé dans le port de la capitale cubaine, accompagné de la frégate Amiral Gorshkov, ainsi que d'un pétrolier et d'un remorqueur. "Aucun des navires n'est porteur d'armes nucléaires" et ils ne représentent pas "une menace pour la région", avait indiqué la semaine dernière le ministère cubain des Forces armées révolutionnaires (Minfar).

L'arrivée de ce bataillon naval à quelque 150 km des côtes de Floride intervient sur fond de tensions croissantes entre les États-Unis et la Russie en raison de la guerre en Ukraine.
Un sous-marins nucléaire américain se trouve également à Cuba, a annoncé jeudi le Pentagone.

Le sous-marin nucléaire d'attaque USS Helena se trouve dans la baie de Guantanamo, la base américaine navale sur l'île, "dans le cadre d'une visite de routine", a déclaré le commandement Sud des États-Unis.
 

15H14
déclarations

Zelensky rejette l'"ultimatum" à la "Hitler" de Poutine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky rejette l'"ultimatum" à la "Hitler" du président russe Vladimir Poutine qui exige de Kiev l'abandon de territoires en échange de pourparlers de paix, dans un entretien à la chaîne d'information italienne SkyTG24.

Poutine "veut que nous cédions une partie de notre territoire occupé mais il veut aussi ceux qui ne sont pas occupés", a déclaré Volodomyr Zelensky en marge du sommet du G7 en Italie. "Ces messages sont des messages d'ultimatum (...) Hitler faisait la même chose, quand il disait "Donnez-moi une partie de la Tchécoslovaquie et on en reste là", mais non, ce sont des mensonges".

14H36
"Trump-proof"

L'Otan prend en main le soutien à l'Ukraine avant les élections américaines

L'Otan a décidé aujourd'hui de prendre en main le soutien militaire occidental à l'Ukraine jusqu'à présent piloté par Washington, pour l'ancrer dans la durée à moins de cinq mois des élections américaines et d'une victoire éventuelle de Donald Trump. 

Cela permettra "de donner à notre soutien à l'Ukraine une base plus forte dans les années à venir", a déclaré le secrétaire général de l'Alliance, Jens Stoltenberg.

Réunis à Bruxelles, les ministres de la Défense de l'Alliance atlantique ont de leur côté décidé vendredi de confier à l'Otan la responsabilité de la coordination et de la fourniture de l'aide militaire occidentale à Kiev. Cette tâche était jusqu'à présent assurée par les Etats-Unis. Ces opérations seront toujours sous le commandement d'un général américain, mais il portera désormais une casquette Otan.

Il s'agit de mettre en place un système "à l'épreuve de Trump (Trump-proof en anglais)", a affirmé un diplomate de l'Otan. "Il y a environ 500 militaires américains" actuellement en charge de la coordination des livraisons d'aide militaire à l'Ukraine, a-t-il expliqué. "N'importe quel président peut retirer la prise demain s'il le veut". Le but est de mettre ce soutien militaire à l'Ukraine "à l'abri de n'importe quelle situation" à l'avenir, a confirmé la ministre néerlandaise de la Défense, Kajsa Ollongren, interrogée sur le danger posé par un éventuel retour du milliardaire américain à la Maison Blanche.

Cette nouvelle responsabilité de l'Otan "donnera à notre soutien une base plus ferme, sera davantage prévisible pour Kiev et répondra aux besoins à court terme et à long terme de l'Ukraine", a assuré de son côté Jens Stoltenberg.

13H22
OTAN

L'offre de négociations de Poutine n'est pas "de bonne foi" déclare Stoltenberg

L'offre de négociations faite à l'Ukraine par le président russe Vladimir Poutine n'est "pas de bonne foi", dénonce le secrétaire général de l'Otan.

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg lors d'un point presse ce 14 juin 2024.

Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg lors d'un point presse ce 14 juin 2024.

© AP Photo/Virginia Mayo

"Ce n'est pas une proposition faite de bonne foi", affirme Jens Stoltenberg à Bruxelles, après que Moscou a proposé à l'Ukraine de retirer ses troupes des régions revendiquées par la Russie et de renoncer à entrer dans l'Otan. "C'est une proposition qui signifie en fait que la Russie pourrait atteindre ses buts de guerre, en s'attendant à ce que l'Ukraine abandonne de façon significative davantage de territoire que la Russie a été capable d'occuper jusqu'à présent", a-t-il ajouté devant la presse, à l'issue d'une réunion des ministres de la Défense de l'Otan.

Le secrétaire d'Etat américain à la Défense Lloyd Austin estime que Vladimir Poutine n'est "pas en position de dicter à l'Ukraine ce qu'elle doit faire pour parvenir à la paix"."C'est exactement le genre de comportement que nous ne voulons pas voir", a-t-il assuré devant la presse.

 Vladimir Poutine a de facto fixé ce vendredi la reddition de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers, à la veille d'un sommet en Suisse consacré aux moyens d'arriver à la paix et dont la Russie est exclue. "Dès que Kiev (...) commencera le retrait effectif des troupes et qu'elle notifiera l'abandon de son projet d'adhésion à l'Otan, nous donnerons immédiatement, à la minute même, l'ordre de cesser le feu et d'entamer des négociations", a dit le président russe à Moscou face aux cadres de sa diplomatie. Et il a une fois encore martelé vouloir une Ukraine "neutre, non alignée, sans armes nucléaires, démilitarisée et dénazifiée".

"Il ne s'agit pas d'une proposition de paix. C'est une proposition pour plus d'agression, plus d'occupation et elle démontre, en un certain sens, que le but de la Russie est bien de contrôler l'Ukraine, ce qui est l'objectif de la Russie depuis le début de la guerre", a encore réagi Jens Stoltenberg.

12H36
offensive dans l'est

Intensification des combats près de Pokrovsk, dans l'est de l'Ukraine

L'Ukraine indique que les forces russes avaient intensifié leurs attaques sur le front près de Pokrovsk, dans la région orientale de Donetsk, où des frappes nocturnes ont blessé au moins six personnes. 

La Russie a revendiqué en septembre 2022 l'annexion de cette région minière qu'elle occupe partiellement et a continué ces derniers mois d'y avancer face à une armée ukrainienne en manque d'hommes et de munitions. 

"Le secteur de Pokrovsk est le plus intense en termes d'attaques ennemies", a indiqué l'état-major ukrainien, expliquant que "plus de 60% du nombre total des 48 engagements de combat sur l'ensemble de la ligne de front" ont eu lieu dans cette zone. Dans la ville de Selydové, à une vingtaine de kilomètres de Pokrovsk, six personnes ont été blessées et une dizaine de bâtiments endommagés lors d'un bombardement russe, a indiqué le gouverneur Vadym Filachkine.

Un supermarché a été touché, ne laissant qu'un amas de ferraille et de verre, selon des journalistes de l'AFP sur place. L'explosion était "si forte que j'ai cru que ce qui est au-dessus allait me tomber sur la tête", explique encore sonnée Lioudmyla, 68 ans, habitante de la localité. "Tout a été soufflé", poursuit-elle. Un autre habitant, Oleg, 57 ans, raconte qu'il s'agit de la troisième frappe en une semaine. Il a vu "une explosion", dont l'onde de choc l'a "un peu retourné". 

Selydové, proche des combats, est régulièrement ciblée. Aux alentours, plusieurs autres bâtiments ont été sévèrement endommagés par des bombardements plus anciens.
Les deux pays ont aussi mené au cours de la nuit des frappes croisées de missiles et de drones. Côté russe, la défense antiaérienne a abattu dans la nuit 87 drones ukrainiens, dont 70 ont visé la région méridionale de Rostov, qui abrite notamment le QG de l'opération russe en Ukraine.

Selon le gouverneur de la région Vassili Goloubev, l'attaque n'a pas fait de victimes, mais a provoqué des coupures d'électricité dans plusieurs localités.
Dans la région de Voronej, frontalière de l'Ukraine, "un dépôt de pétrole a été légèrement endommagé" par la chute de débris de drones abattus, a indiqué le gouverneur Alexandre Goussev.

L'armée de l'air ukrainienne a elle annoncé avoir détruit 14 missiles et 17 drones russes au cours de la nuit.

11h55
"Illusions"

Il faut "cesser de prendre au sérieux" les "propositions de paix" de Vladimir Poutine, réagit Kiev

"Il n'y a pas de nouvelles 'propositions de paix' de la part de la Russie", a commenté Mykhailo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne. Ce dernier a réagi sur X aux conditions dictées par le président russe, Vladimir Poutine, pour négocier la paix. "Son contenu est très spécifique, très offensant pour le droit international et très éloquent quant à l'incapacité des dirigeants russes actuels à évaluer correctement les réalités."

"Il faut se débarrasser de ces illusions et cesser de prendre au sérieux les 'propositions de la Russie' qui se heurtent au bon sens", a-t-il ajouté.

11h25
Soutien

Le G7 soutiendra Kiev "aussi longtemps que nécessaire"

Le G7, réuni en Italie, promet de "soutenir" l'Ukraine "aussi longtemps que nécessaire", selon le projet de déclaration finale. Le document réaffirme aussi ses "efforts collectifs pour désarmer et assécher les financements du complexe militaro-industriel russe."

"Nous sommes solidaires pour soutenir le combat de l'Ukraine pour sa liberté et sa reconstruction aussi longtemps que nécessaire", affirment les dirigeants et chefs de gouvernement.

11h04
Frontières roumaine et moldave

Une quarantaine d'hommes arrêtés à la frontière ukrainienne, sur fond de mobilisation

Les gardes-frontières ukrainiens ont annoncé l'arrestation d'une quarantaine d'hommes tentant de quitter clandestinement le pays dans un camion de transport de céréales, sur fond de vaste campagne de mobilisation destinée à regarnir les rangs de l'armée.

L'Ukraine a adopté en mai une loi controversée facilitant l'enrôlement militaire. De nombreux jeunes Ukrainiens craignent d'être mobilisés au moment où les avancées russes, le manque de munitions et les pertes nourrissent la défiance de la population.

(Re)voir Ukraine : une loi de mobilisation controversée

"Les gardes-frontières de la région d'Odessa ont arrêté un camion transportant 41 'passagers' près de la frontière ukrainienne qui borde la Moldavie et la Roumanie, ont-ils indiqué sur Telegram. Le chauffeur du camion ne transportait pas des céréales", mais un groupe de "touristes", ont-ils.

Ils n'ont pas précisé si ces hommes tentaient spécifiquement de fuir la mobilisation.

En février, les gardes-frontières ont déjà rapporté l'arrestation de 38 Ukrainiens qui tentaient de passer illégalement en Hongrie après avoir payé chacun entre 4.500 et 8.500 dollars aux passeurs.

Ces dernières semaines, les réseaux sociaux regorgent d'images amateurs montrant des hommes ukrainiens embarqués de force en pleine rue par des officiers de recrutement, des tentatives qui en viennent parfois aux mains.

D'autres Ukrainiens choisissent de fuir, risquant parfois leur vie pour passer la frontière, à travers montagnes et rivières.

Les gardes-frontières ukrainiens ont notamment découvert depuis 2022 les corps de 35 personnes mortes en tentant de traverser la rivière Tysa, à la frontière avec la Hongrie et la Roumanie.

10h45
Conditions

L'Ukraine doit renoncer à l'OTAN si elle espère la paix, avertit Vladimir Poutine

"Dès que Kiev [...] commencera le retrait effectif des troupes (des régions de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijjia), et qu'elle notifiera l'abandon de son projet d'adhésion à l'OTAN, nous donnerons immédiatement, à la minute même, l'ordre de cesser le feu et d'entamer des négociations", a déclaré le président russe, Vladimir Poutine, face aux cadres du ministère russe des Affaires étrangères.

Ces revendications constituent de facto une demande de reddition de l'Ukraine, dont l'objectif est de maintenir son intégrité territoriale et sa souveraineté.

Vladimir Poutine a proclamé, en septembre 2022, l'annexion des quatre régions de l'est et du sud de l'Ukraine, en plus de celle de la Crimée en 2014. Il a précisé que l'Ukraine devait remettre à la Russie tout ces territoires, alors même que Moscou ne les occupe que partiellement. 

Il a aussi dénigré le sommet pour la paix, dont la Russie a été exclu, prévu en Suisse les 15 et 16 juin à l'initiative de l'Ukraine. Il y voit un "stratagème pour détourner l'attention de tout le monde" des vrais responsables du conflit qui sont, selon lui, les Occidentaux et les autorités de Kiev.

"À cet égard, je veux souligner que sans la participation de la Russie et sans un dialogue honnête et responsable avec nous, il est impossible de parvenir à une solution pacifique en Ukraine et à la sécurité de l'Europe en général", a-t-il insisté.

(Re)voir Sommet de la paix : au chevet de l'Ukraine

10h28
Trahison

Le SBU arrête un responsable ukrainien pour motif d'"espionnage"

"Le SBU a arrêté le responsable d'un des départements du Conseil municipal de Khmelnytsky, qui travaillait pour le Service fédéral de sécurité russe" (FSB), ont indiqué les services de sécurité ukrainiens (SBU) sur Telegram.

Ce responsable est notamment accusé d'avoir "recueilli des informations sur les points de déploiement et les lieux de résidence des militaires ukrainiens" et de "haute trahison commise sous la loi martiale." Il encourt la prison à perpétuité.

La Russie "prévoyait d'utiliser ces informations pour préparer des frappes de missiles, ainsi que d'éventuels sabotages et attaques", selon le SBU, qui précise que cet homme a "attiré l'attention du FSB" au cours de ses "études à Moscou" dans les années 1990.

Les Nations unies ont rapporté l'année dernière que l'Ukraine a ouvert plus de 6.600 procédures pénales "contre des individus pour collaboration et autres crimes liés au conflit" depuis le début de la guerre.

(Re)voir Ukraine : la traque aux espions

09h56
Aide à l'Ukraine

Vladimir Poutine estime que le gel des actifs russes s'apparente à du "vol"

Le président russe, Vladimir Poutine, a qualifié vendredi de "vol" le gel des actifs russes en Occident et leur utilisation pour aider l'Ukraine à résister à la Russie, et a promis d'y répliquer.

"Même si on enjolive les choses, le vol ça reste du vol et ça ne restera pas impuni", a-t-il déclaré devant les cadres du ministère russe des Affaires étrangères. 

(Re)voir Ukraine : "accord politique" du G7 sur les avoirs russes gelés

09h10
Accord de sécurité

L'accord Kiev-Washington est un "simple bout de papier" pour Moscou

La Russie estime que l'accord de sécurité signé la veille entre les États-Unis et l'Ukraine est un simple "bout de papier" sans valeur.

"Le fait est que (ces accords) ne sont que des bouts de papier [...] Ces accords ne sont rien, ils n'ont aucune valeur juridique", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, citée par les agences de presse russes. Selon elle, ces documents visent avant tout à "démontrer aux citoyens restés en Ukraine [...] que la communauté mondiale semble toujours avec eux. En réalité, ils se déchargent légalement de toute responsabilité pour l'avenir de l'Ukraine."

L'Ukraine a signé, hier, des accords de sécurité avec Washington et le Japon, après en avoir fait de même avec plusieurs autres pays occidentaux ces derniers mois dont la France et le Royaume-Uni.

Ces documents sont essentiellement des promesses de ces pays de continuer à fournir un soutien militaire et financier à long terme pour faire face à l'offensive russe.

(Re)voir Ukraine : les dirigeants du G7 affichent leur union

09h00
Kinjal

Nouvelle vague de frappes en Ukraine dans la matinée

Une nouvelle vague de frappes était en cours dans la matinée, avec des missiles Kinjal survolant la région de Kiev et se dirigeant vers celle de Khmelnytsky, plus à l'ouest. La région de Khmelnytsky comporte un aérodrome militaire visé à de multiples reprises par la Russie.

À Solyodvé, près de la ligne de front dans la région orientale de Donetsk, "six personnes ont été blessées" et une dizaine de bâtiments endommagés lors d'un bombardement russe, a indiqué le gouverneur, Vadym Filachkine.

Trois personnes ont aussi été blessées dans une attaque de drone dans la région de Soumy et plusieurs bâtiments ont été touchés par un incendie dans la région voisine de Kharkiv, cible d'une offensive terrestre russe depuis le 10 mai.

Qui anime ce direct ?

Avec AFP