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Direct DIRECT- Zelensky s'attend à une offensive plus large, les troupes russes continuent d'avancer

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit s'attendre, dans un entretien exclusif avec l'AFP ce samedi 18 mai, à une offensive plus large de l'armée russe dans le nord et dans l'est. Elle poursuit son assaut d'ampleur pour prendre la ville de Kharkiv. Les horaires sont affichés en temps universel TU.

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Volodymyr Zelensky

Image d'illustration du président Volodymyr Zelensky, en Ukraine, le 14 mai 2024.

Bureau de presse de la présidence ukrainienne via AP
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17H06

Zelensky se prépare à une offensive plus large, les troupes russes continuent d'avancer

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit s'attendre, dans un entretien exclusif avec l'AFP, à une offensive plus large de l'armée russe dans le nord et dans l'est, où elle poursuit son assaut d'ampleur déclenché le 10 mai qui viserait à prendre la grande ville de Kharkiv.

Les Russes "ont lancé leur opération, elle peut être constituée de plusieurs vagues. Et ça, c'est leur première vague", a affirmé vendredi Volodymyr Zelensky à un moment où la Russie vient d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Il a néanmoins assuré que, malgré les avancées russes des derniers jours dans la région de Kharkiv, dans le nord-est, la situation était meilleure pour les forces ukrainiennes qu'il y a une semaine, lorsque les troupes ennemies ont franchi par surprise la frontière.

Pour lui, la Russie veut attaquer Kharkiv, la deuxième plus importante cité de son pays, à seulement quelques dizaines de kilomètres du front. Les soldats russes avaient déjà échoué dans leur tentative de la prendre en 2022 et Vladimir Poutine a déclaré vendredi ne pas avoir l'intention de vouloir y donner l'assaut "pour l'instant".

12H20

La Russie accuse Kiev de l'avoir attaquée avec des bombes guidées françaises

La Russie a accusé samedi le régime de Kiev de l'avoir attaquée avec des bombes guidées françaises Hammer et avec des missiles anti-radar américains HARM dans la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine.

"Une tentative du régime de Kiev de perpétrer des attaques terroristes avec utilisation des bombes guidées de fabrication française Hammer et des missiles anti-radar HARM de fabrication américaine contre des cibles sur le territoire russe a été empêchée", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Entre 09H20 et 09H30 GMT samedi, "les systèmes de défense anti-aérienne russes ont détruit quatre bombes guidées et deux missiles anti-radar au-dessus de la région de Belgorod", a-t-il précisé.

L'Ukraine, confrontée à l'offensive russe depuis deux ans, réplique régulièrement en attaquant des régions russes et en visant notamment des sites énergétiques.

Kiev avait promis de porter les combats sur le sol russe en représailles aux nombreux bombardements sur son territoire.

10H40

Ukraine: la Russie affirme avoir saisi un village dans la région de Kharkiv

La Russie a affirmé samedi avoir saisi un village près de Vovtchansk, dans la région ukrainienne de Kharkiv, où l'armée russe a lancé une nouvelle offensive la semaine dernière.

"Les unités du groupement du nord ont libéré le village de Staritsa dans la région de Kharkiv et poursuivent leur avancée en profondeur des positions défensives de l'ennemi", a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

08H45

Zelensky se prépare à une offensive plus large, les troupes russes continuent d'avancer

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit s'attendre à une offensive russe plus large dans le Nord et dans l'Est qui viserait à prendre Kharkiv, régions où Moscou poursuit son assaut d'ampleur lancé le 10 mai.

"Ils ont lancé leur opération, elle peut être constituée de plusieurs vagues. Et ça c'est leur première vague", a assuré vendredi M. Zelensky alors que la Russie vient d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022.

Il a néanmoins assuré que, malgré les avancées russes des derniers jours dans la région de Kharkiv, la situation était meilleure pour ses forces qu'il y a une semaine, lorsque les troupes du Kremlin ont franchi par surprise la frontière.

Pour lui, la Russie veut attaquer la ville de Kharkiv, deuxième ville du pays, à seulement quelques dizaines de kilomètres du front. Moscou avait déjà échoué à la prendre en 2022 et Vladimir Poutine a affirmé vendredi ne pas avoir l'intention de l'attaquer "pour l'instant".

L'offensive russe vise officiellement, selon M. Poutine, à répliquer aux frappes ukrainiennes des derniers mois en territoire russe et créer une zone tampon censée empêcher ces frappes.

Les forces de Moscou essayent de profiter du manque d'hommes et d'armes auquel est confronté l'Ukraine après deux ans de guerre.

07H20

L'Ukraine a évacué près de 10.000 personnes dans la région de Kharkiv

Près de dix mille personnes ont été contraintes de quitter leur habitation dans la région de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine, à la suite d'une attaque terrestre des forces russes.

"Au total, 9.907 personnes ont été évacuées", a déclaré le gouverneur Oleg Synegoubov, plus d'une semaine après le lancement de l'assaut russe, dont le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prévenu qu'il pourrait n'être que la première vague d'une offensive plus vaste. 

Elles ont fui les soldats russes qui ont réussi à avancer de cinq à dix kilomètres le long de la frontière nord-est avant d'être stoppés par les forces ukrainiennes.

M. Synegoubov a déclaré que les forces armées ukrainiennes avaient repoussé deux tentatives de percer les défenses au cours de la nuit.

Mais la situation est "sous contrôle", les "défenseurs menant des assauts et des opérations de ratissage dans certaines zones", a-t-il précisé.

Moscou a attaqué plusieurs localités, dont Vovchansk, à seulement cinq kilomètres de la frontière.

"Dans la zone de la ville de Vovchansk, les troupes ukrainiennes renforcent leur défense", a ajouté M. Synegoubov.

Un jour plus tôt, il avait déclaré que les forces russes avaient pris Vovchansk et que tous les habitants, à l'exception de 200 d'entre eux, avaient fui à cause des combats.

Les forces russes ont pris 278 kilomètres carrés entre le 9 et le 15 mai, leurs gains les plus importants depuis la fin de l'année 2022, selon un calcul de l'AFP à partir des données de l'ISW (Institute for the Study of War).

"Ils ont lancé leur opération, elle peut être constituée de plusieurs vagues. Et ça c'est leur première vague", avait assuré le président ukrainiendans un entretien à l'AFP.

00H15

Zelensky : L'Ukraine n'a qu'un quart des moyens antiaériens dont elle a besoin

L'Ukraine n'a qu'un quart des systèmes de défense antiaérienne dont elle a besoin et nécessite également 120 à 130 avions de combat F-16 pour pouvoir prétendre mettre fin à la domination de la Russie dans les airs, a estimé vendredi le président Volodymyr Zelensky.

"Aujourd'hui, nous avons 25% de ce dont on a besoin pour défendre l'Ukraine, je parle de systèmes de défense aérienne" en particulier les puissants systèmes américains Patriots, a estimé M. Zelensky, ajoutant que son pays avait besoin de "120 à 130" avions de combat F-16 ou autres appareils modernes, "pour que la Russie n'ait pas la supériorité dans les airs".

La Russie pilonne depuis les airs l'Ukraine depuis deux ans, mettant en difficulté ses troupes sur la ligne de front, frappant des villes et des infrastructures.

Faute d'un nombre suffisant de systèmes de défense, les infrastructures énergétiques ukrainiennes ont été considérablement endommagées cette année par les centaines de missiles, de drones et de bombes lancés par l'armée russe. 

L'Ukraine a en outre été affaiblie, face à un ennemi mieux armé, par l'arrêt quasi-total pendant plusieurs mois de l'aide militaire américaine et les lenteurs de l'européenne. Mais maintenant que les Etats-Unis ont voté 60 milliards de dollars d'assistance M. Zelensky veut voir des livraisons. 

"Peut-on avoir trois milliards pour acquérir deux (Patriots) pour la région de Kharkiv (cible d'assauts continus), comme ça les bombes ne tomberont plus sur nos soldats?", a-t-il dit.

S'agissant des avions de combats F-16, dont quelques-uns doivent arriver cet été en Ukraine une fois les pilotes formés, M. Zelensky en réclame beaucoup plus, d'autant que son pays s'est fixé pour objectif de reprendre le contrôle de ses cieux cette année. 

Les 120-130 appareils réclamés sont "pour défendre le ciel contre 300 appareils, c'est le nombre d'avions que la Russie utilise en Ukraine", dit-il. 

"On a besoin de cette flotte composée d'un tel nombre de F16 pour avoir la parité", a-t-il ajouté.

00H02

Zelensky souhaite que la Chine participe au Sommet sur la paix

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky souhaite voir la Chine "impliquée" dans la conférence sur la paix en Ukraine, que la Suisse doit organiser en juin, sans la Russie, a-t-il déclaré.

"J'aimerais voir la Chine impliquée dans le sommet de la paix", a-t-il dit. "Des acteurs mondiaux" comme la Chine "ont une influence sur la Russie. Et plus nous aurons de pays de ce type de notre côté, du côté de la fin de la guerre, je dirais, plus la Russie devra compter avec cela", a ajouté M. Zelensky.

Les dirigeants Chinois "vivent un peu avec le sentiment que si la Russie perd la guerre, ce n'est pas une perte pour la Russie, c'est une victoire pour les Etats-Unis. Pour eux, ce n'est donc ni une victoire pour l'Ukraine ni une perte pour la Russie (...) C'est une victoire de l'Occident. Et ils veulent trouver un équilibre entre les deux", a-t-il dit.

Selon M. Zelensky, d'un côté "la Chine a une influence sur la Russie parce qu'il existe une économie entre ces pays", et de l'autre "la Chine est très intéressée par le marché de l'Union européenne, le marché européen est pour eux une priorité. Mais ils ne veulent pas perdre la Russie", a-t-il dit.

23H57

Zelensky rejette la trêve olympique voulue par le président français

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué avoir rejeté l'idée de "trêve" dans la guerre avec la Russie pendant la durée des Jeux olympiques de Paris que souhaitait le président français Emmanuel Macron.

"J'ai dit: Emmanuel, nous n'y croyons pas. Imaginons une seconde qu'il y ait un cessez-le-feu. D'abord, on ne fait pas confiance à (Vladimir) Poutine. Deuxièmement, il ne va pas retirer ses troupes. Troisièmement, (...) dis-moi Emmanuel, ai-je dit, qui garantit que la Russie ne va pas en profiter pour faire venir ses troupes sur notre territoire", a raconté M. Zelensky, rejetant une "trêve qui ferait le jeu de l'ennemi".

"Nous ne sommes pas contre une trêve, nous ne sommes pas contre la fin de la guerre. Mais nous voulons une fin juste à cette guerre. Et nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l'ennemi", a-t-il ajouté. 

Quelques heures plus tôt, le président russe, en déplacement en Chine avait sous-entendu qu'il était opposé à une trêve olympique car son pays était interdit de JO à cause de son invasion de l'Ukraine. 

"Les fonctionnaires sportifs internationaux violent aujourd'hui les principes de la Charte olympique (...) à l'égard de la Russie en empêchant nos sportifs de participer aux JO sous leur drapeau, avec leur hymne national, mais ils veulent que nous nous pliions aux règles qu'ils nous imposent", a-t-il déclaré. 

"Pour exiger quelque chose des autres, il faut soi-même respecter les règles", a-t-il conclu.

23H50

Ukraine: l'attaque contre la région de Kharkiv pourrait être la première vague d'une offensive russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé vendredi, dans un entretien exclusif à l'AFP, que l'assaut lancé par la Russie contre la région de Kharkiv, pourrait n'être que la première vague d'une offensive plus large, et que Moscou voulait "attaquer" la capitale régionale éponyme.

"Ils ont lancé leur opération, elle peut être constituée de plusieurs vagues. Et ça c'est leur première vague", a assuré le président ukrainien, alors que la Russie vient d'engranger ses plus grands gains territoriaux depuis fin 2022. 

Il a néanmoins assuré que, malgré les avancées russes des derniers jours dans cette région du nord-est, la situation était meilleure pour ses forces qu'il y a une semaine, lorsque les troupes du Kremlin ont franchi par surprise la frontière le 10 mai.

"Ils sont à 5-10 km maximum de la frontière, on les a stoppés (...) je ne dirai pas que c'est un grand succès (russe), mais on doit être sobre et admettre que ce sont eux, pas nous, qui s'enfoncent dans notre territoire. C'est leur avantage", a-t-il constaté. 

Selon lui, la situation n'est pas encore "stabilisée". "Néanmoins, la situation est sous contrôle, et meilleure que le premier jour" de l'offensive grâce aux renforts déployés, a-t-il dit. 

Pour lui, la Russie veut attaquer la ville de Kharkiv, deuxième ville du pays, à seulement quelques dizaines de kilomètres du front. Moscou avait déjà échoué à la prendre en 2022 et Vladimir Poutine a affirmé vendredi ne pas avoir l'intention de l'attaquer "pour l'instant".

Le président ukrainien a assuré que la bataille pour la cité, s'il y avait, serait rude pour l'armée russe.

"Ils le veulent, ils veulent attaquer", a-t-il dit, mais "ils comprennent que c'est une bataille difficile. C'est une grande ville et ils comprennent qu'on a des forces et qu'elles combattront longtemps".

Il s'agit désormais pour l'Ukraine et ses alliés occidentaux de ne pas montrer de faiblesse, réclamant donc deux systèmes antiaériens Patriot pour défendre le ciel de la région et les soldats qui la défendent, a estimé le président.

"Ils sont comme une bête (....) S'ils sentent une faiblesse dans cette direction, ils pousseront", a mis en garde M. Zelensky, mais si les troupes ukrainiennes arrivent à arrêter celles de la Russie, elle renoncera. "Ils ne vont pas mourir par millions, selon moi, pour avoir Kharkiv".

L'offensive russe vise officiellement, selon M. Poutine, à créer une zone tampon censée empêcher les frappes ukrainiennes en territoire russe.

Les forces de Moscou essayent de profiter du manque d'hommes et d'armes auquel est confronté l'Ukraine après deux ans de guerre.

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