Direct terminé le 18 juin 2024 à 20H30 TU
Direct démarré le 18 juin 2024 à 6H00 TU

DIRECT - Selon la télévision israélienne KAN le renseignement israélien était au courant d'un projet d'attaque du Hamas

Aurait-on pu éviter un massacre ? Les services de renseignement israéliens étaient au courant d'un projet d'attaque du Hamas peu avant le 7 octobre révèle la radio télévision israélienne KAN. Une enquête vient d'être diligentée mais le Premier ministre Netanyahu refuse l'ouverture d'une commission d'enquête officielle sur le 7 octobre avant la fin de la guerre en cours à Gaza. Les horaires sont affichés en temps universel.

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Des soldats israéliens inspectent le site du festival de musique Nova après l'attaque du Hamas. 13 octobre 2023.

Des soldats israéliens inspectent le site du festival de musique Nova après l'attaque du Hamas. 13 octobre 2023.

© AP Photo/Ariel Schalit, File
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20H15
cessez-le-feu

Malgré les multiples efforts des pays médiateurs, États-Unis, Qatar et Égypte, la perspective d'un cessez-le-feu semble lointaine.

Malgré les multiples efforts des pays médiateurs, États-Unis, Qatar et Égypte, la perspective d'un cessez-le-feu semble lointaine.

Le plan annoncé le 31 mai par le président américain Joe Biden, prévoyant dans un premier temps un cessez-le-feu de six semaines associé à un échange d'otages et de Palestiniens détenus par Israël, est resté lettre morte.

Dans un message aux musulmans pour l'Aïd al-Adha, Joe Biden avait plaidé pour la mise en oeuvre de ce plan, soulignant qu'il s'agissait du "meilleur moyen" d'aider les victimes des "horreurs" de la guerre.

À Beyrouth, l'envoyé spécial d'Antony Blinken, Amos Hochstein affirme que ce plan représente aussi "une chance pour mettre fin au conflit" à la frontière israélo-libanaise.
Mais le ministre israélien des Affaires étrangères a averti que "dans une guerre totale, le Hezbollah sera détruit et le Liban sera touché durement". "Nous sommes très proches du moment où nous déciderons de changer les règles du jeu contre le Hezbollah et le Liban", a ajouté le ministre Katz.

Un peu plus tôt, le Hezbollah avait diffusé des images présentées comme prises par un de ses drones au-dessus de Haïfa, grand port du nord Israël. La vidéo, que l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier de manière indépendante, identifie certains endroits comme étant, selon le Hezbollah, des infrastructures militaires et énergétiques, d'autres comme des installations civiles.

Cette escalade à la frontière libanaise intervient au moment où Benjamin Netanyahu fait face à des critiques grandissantes pour sa conduite de la guerre à Gaza. Ce soir, comme la veille, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés devant le Parlement à Jérusalem, pour réclamer des élections anticipées et un accord qui permettrait la libération des otages.

"On est pris en otage par un gouvernement d'extrême droite et nous voulons que cela cesse", a déclaré à l'AFP une jeune kinésithérapeute, prénommée Marva, qui manifeste depuis "plus d'un an contre Netanyahu".

17H15
menace

Un ministre israélien menace le Hezbollah de destruction à l'issue d'une "guerre totale"

Le ministre des Affaires étrangères israélien Israël Katz menace le Hezbollah de destruction à l'issue d'une "guerre totale".
"Nous sommes très proches du moment où nous déciderons de changer les règles du jeu contre le Hezbollah et le Liban. Dans une guerre totale, le Hezbollah sera détruit et le Liban sera touché durement", a affirmé M. Katz dans un communiqué officiel et sur X.

Le chef du Hezbollah Hassan "Nasrallah se vante aujourd'hui d'avoir photographié les ports de Haïfa, exploités par de grandes sociétés internationales chinoises et indiennes, et de menacer de les endommager", accuse le ministre israélien pour appuyer son propos.

Un peu plus tôt, alors qu'Amos Hochstein, envoyé spécial du président américain Joe Biden se trouvait à Beyrouth en vue de faire baisser les violences à la frontière israélo-libanaise, le Hezbollah avait publié des images présentées comme prises par un drone du mouvement au-dessus de Haïfa, grand port du nord Israël.

La vidéo, que l'AFP n'a pas été en mesure de vérifier immédiatement de manière indépendante, identifie certains endroits comme étant, selon le Hezbollah, des infrastructures militaires et énergétiques, d'autres comme des installations civiles.

Hochstein a rencontré hier le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem avant de se rendre au Liban. "Le conflit entre Israël et le Hezbollah a assez duré", a-t-il affirmé à Beyrouth. La situation est "grave" et les États-Unis veulent éviter "une guerre à grande échelle", a dit l'envoyé américain.

Les affrontements transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas, sont quasi quotidiens depuis l'attaque du mouvement islamiste palestinien contre Israël le 7 octobre ayant déclenché la guerre dans la bande de Gaza.

Cet après-midi, les sirènes d'alertes ont de nouveau retenti à plusieurs reprises jusqu'en début de soirée en divers endroits du nord d'Israël.

16H55
livraison d'armes

Israël aura ce dont il a besoin, répond Blinken à Netanyahu

Les États-Unis "poursuivent l'examen" d'une livraison de bombes à Israël qu'ils ont suspendue par crainte qu'elles ne soient utilisées à Rafah, mais s'assurent qu'Israël a "ce dont il a besoin pour se défendre", déclare le secrétaire d'État Antony Blinken.

"Nous poursuivons l'examen d'un envoi (concernant) des bombes de 2.000 livres (907 kg, ndlr) en raison de nos préoccupations quant à leur utilisation dans une zone densément peuplée comme Rafah, mais tout le reste se déroule normalement dans le but de s'assurer qu'Israël dispose de ce dont il a besoin pour se défendre", a affirmé le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait affirmé qu'Antony Blinken lui avait promis lors de sa récente visite en Israël que "l'administration (américaine) travaillait jour et nuit pour faciliter la réduction du goulot d'étranglement".
"Comment est-il possible que les armes et les munitions que nous avons achetées avec notre argent tardent à arriver des Etats-Unis?", a dit Netanyahu dans un discours à Tel Aviv.

Antony Blinken s'est refusé à commenter directement le contenu de leurs conversations en Israël mais assuré qu'il n'y avait pas de changement dans la position des États-Unis.
"Nous continuons à travailler sur cette question, mais il n'y a pas eu de changement dans notre position, qui est encore une fois de s'assurer qu'Israël a ce dont il a besoin pour se défendre", a-t-il dit.
Les États-Unis, premier soutien militaire et politique à Israël, ont suspendu en mai la livraison d'une cargaison de bombes, craignant qu'elles ne soient utilisées dans l'offensive sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Cette cargaison était composée de 1.800 bombes de 2.000 livres et 1.700 bombes de 500 livres (226 kg).

15H12
invitation tardive

Netanyahu va rencontrer des familles d'otages morts dans Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a invité des proches d'otages tués à Gaza à une réunion à sa résidence, indiquent plusieurs familles à l'AFP.

"J'ai été invité à rencontrer le Premier ministre" confirme à l'AFP Sharon Sharabi, dont deux frères, Yossi et Eli Sharabi, ont été enlevés le 7 octobre du kibboutz Beeri, où ils vivaient.
Sharon Sharabi a précisé avoir l'intention de se rendre à cette invitation, le 23 juin. En février, l'armée lui avait annoncé que son frère Yossi avait été tué et que son corps était aux mains du Hamas. 

Netanyahu, contre qui manifestent chaque semaine des milliers d'Israéliens demandant un accord avec le Hamas en vue d'une libération des otages, a été critiqué par des familles d'otages tués qui lui reprochent un manque d'empathie à leur égard.
Le Premier ministre israélien recevra une partie des familles ce jeudi et l'autre dimanche, selon des informations recueillies auprès de quatre familles.
Une membre de la famille d'un otage mort en captivité a déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat qu'elle avait décliné l'invitation. "Il s'est souvenu un peu tard de nous inviter", a-t-elle commenté.

Lors d'un point presse, David Mencer, porte-parole du bureau du Premier ministre, a refusé de confirmer l'invitation.

12H43
Hezbollah-Israël

L'envoyé de Biden juge "urgente" une désescalade entre le Hezbollah et Israël

L'envoyé spécial américain Amos Hochstein a appelé mardi à une désescalade d'"urgence" du conflit entre le mouvement islamiste libanais Hezbollah et Israël à la frontière entre les deux pays, sur fond de guerre à Gaza.
 

Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre, le puissant Hezbollah pro-iranien échange régulièrement des tirs avec l'armée israélienne, en soutien à son allié palestinien.
 

Re(voir) aussi : Proche-Orient : les tensions entre le Hezbollah et Israël s'intensifient

Sud Liban : Israël dit avoir frappé des milliers de cibles du Hezbollah

"Le conflit entre Israël et le Hezbollah a assez duré", a affirmé l'envoyé du président Joe Biden lors d'une visite à Beyrouth, après un déplacement à Jérusalem. "Il est dans l'intérêt de tous de le résoudre rapidement et par la diplomatie, c'est à la fois réalisable et urgent."
"La situation est "grave" et les Etats-Unis veulent éviter "une guerre à grande échelle", a dit Amos Hochstein, qui a discuté à Beyrouth avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri.
 

Le Hezbollah, qui a affirmé avoir mené plus de 2.100 opérations militaires contre Israël depuis le 8 octobre, a intensifié ses attaques contre des cibles militaires dans le nord de ce pays la semaine dernière, après la mort d'un de ses plus hauts commandants dans une frappe israélienne.

liban

Un pompier israélien s'efforce d'éteindre un incendie dans une zone proche de la frontière avec le Liban, à Safed, dans le nord d'Israël, le mercredi 12 juin 2024. 

@AP Photo/Leo Correa


 

12H32
37.372 morts (Hamas)

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, territoire dirigé par le Hamas, a annoncé mardi un nouveau bilan de 37.372 morts depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien il y a plus de huit mois.
 

Gaza

Des Palestiniens pleurent leurs proches tués dans un bombardement israélien dans la bande de Gaza sur un hôpital de Deir al Balah, le mardi 18 juin 2024. 

@AP Photo/Abdel Kareem Hana

Au moins 25 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 85.452 personnes avaient été blessées dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre le 7 octobre déclenchée par l'attaque du Hamas en Israël.
 

12H06
Israël, marchand d'armes

La justice juge illicite l'exclusion des exposants israéliens du salon Eurosatory

Le tribunal de commerce de Paris a ordonné ce mardi à l'organisateur du salon de défense Eurosatory de "suspendre" l'interdiction faite aux industriels israéliens d'y exposer.
Saisi en référé, c'est-à-dire en urgence, le tribunal a considéré que la décision de Coges Events d'exclure les 74 exposants israéliens était "discriminatoire" et créait un "trouble manifestement illicite", affirme à l'AFP Maître Patrick Klugman.

En prenant cette décision le 31 mai, Coges Events a expliqué agir sur "décision des autorités gouvernementales" dans le contexte des opérations militaires israéliennes meurtrières à Gaza. Mais devant le tribunal de commerce, l'organisateur du salon "n'a jamais pu prouver une décision administrative de la tutelle", a expliqué Maître Klugman.
Sollicité par l'AFP, Coges Events n'avait pas réagi dans l'immédiat.

Le salon, qui a ouvert ses portes lundi, se tient jusqu'à vendredi à Villepinte au nord de Paris. En droit, les industriels israéliens peuvent donc à nouveau exposer leurs matériels, ce qui semble peu réalisable d'ici la fin du salon. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a salué sur X une "victoire contre l'exclusion d'Israël à Eurosatory". "La raison reprend ses droits", affirme-t-il.

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Lundi, le Crif avait réagit à l'obligation imposée par Coges aux visiteurs du salon de signer un formulaire assurant qu'ils n'agissent pas pour le compte de sociétés israéliennes ou comme intermédiaires. "Il ne s'agit plus seulement d'interdire un stand aux entreprises israéliennes, décision de boycott déjà scandaleuse, mais bien de stigmatiser et mettre à l'index les Israéliens eux-mêmes", avait dénoncé Jonathan Arfi, le président du Crif.
"Une initiative très malheureuse, décidée dans l'urgence du fait de la décision de justice du 14 juin", a regretté le Coges qui a présenté "ses excuses".

Vendredi, le tribunal judiciaire de Bobigny, saisi par des ONG, a en effet interdit à tout représentant ou intermédiaire de société israélienne d'être présent au salon. L'appel de cette décision doit être examiné cet après-midi.

Réagissant lundi au jugement du tribunal de Bobigny, le ministre des Armées Sébastien Lecornu a indiqué que "l'exécutif n'a pas à commenter une décision de justice, mais force est de constater que cette dernière va bien au-delà de la demande initiale du gouvernement, qui n'a jamais formulé une telle interdiction".
"L'appel des organisateurs de cette décision de justice est donc une bonne chose", a-t-il affirmé.

Pour Bertrand Heilbronn, le président de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS), partie prenante de l'action en justice, "le plus important c'est de voir que la justice française se saisit du contexte de la guerre de génocide à Gaza et, finalement, se saisit de ce grand désordre que constitue la présence d'entreprises israéliennes sur le salon Eurosatory".

11H57
ils savaient

Le renseignement israélien avait connaissance d'un plan visant à faire des otages

Le renseignement militaire israélien avait connaissance peu avant le 7 octobre d'un projet d'attaque du Hamas dont le but était de prendre plusieurs centaines d'otages en Israël, selon la radio-télévision publique israélienne Kan.

L'unité 8200, chargée des écoutes, a rédigé le 19 septembre un rapport détaillant des entraînements d'unités d'élite du mouvement islamiste palestinien en vue de raids contre des positions militaires et des kibboutz dans le sud d'Israël, soit moins de trois semaines avant que le Hamas ne lance son attaque dévastatrice du 7 octobre, rapporte la chaîne KAN.

Des responsables du renseignement au sein du commandement militaire sud, chargé de la bande de Gaza, étaient au courant de ce rapport, ajoute KAN en citant des responsables anonymes de services de sécurité. D'après la radio-télévision, le mémo notait que le mouvement islamiste visait "200 à 250 otages".

Selon KAN, le mémo de l'unité 8200 mentionne que les entraînements des combattants du Hamas portaient sur l'attaque de bases militaires et le "transfert des soldats captifs aux commandants de compagnie". 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu refuse obstinément l'ouverture d'une commission d'enquête officielle sur le 7 octobre avant la fin de la guerre en cours à Gaza, désormais dans son neuvième mois. 

Interrogé par l'AFP sur les révélations de KAN, un porte-parole militaire israélien a indiqué que l'armée "enquêtait sur les événements survenus le 7 octobre et sur ce qui les a précédés". "Le but de cette enquête est d'apprendre et de tirer les leçons qui s'imposent", a ajouté le porte-parole, selon qui "les conclusions seront présentées (...) au public en toute transparence".
 

08H48
pression

Le maire adjoint de Jérusalem veut priver le consulat de France de collecte des ordures

Le maire adjoint de Jérusalem, Arié King, un ultra-nationaliste juif, a annoncé hier avoir demandé aux services municipaux de cesser de collecter les ordures du consulat général de France dans la Ville sainte pour protester contre l'interdiction d'entreprises israéliennes à un salon de l'armement près de Paris.

"La municipalité de Jérusalem ramasse les déchets partout dans la ville de façon professionnelle et fournit le meilleur service à tous les habitants", a néanmoins déclaré à l'AFP un porte-parole de la mairie, interrogé sur cette annonce. Une source à la municipalité laisse entendre qu'Arié King n'avait pas l'autorité pour faire appliquer sa demande.

Sur X, celui-ci a publié une lettre adressée au chef des services sanitaires de la ville lui demandant "d'ordonner aux agents d'entretien de la ville de cesser immédiatement le service d'enlèvement des ordures du bâtiment" du consulat général de France.
Dans cette lettre, dont les Affaires étrangères apparaissent en copie, le maire King affirme demander cette mesure "à la lumière de l'attitude perfide et anti-israélienne d'Emmanuel Jean-Michel Frédéric Macron, président de la France, et dont le gouvernement a pris des décisions dont la nature et le but sont de nuire à l'industrie israélienne".

Sur fond d'indignation internationale sur la conduite des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza, la France avait annulé le 31 mai la participation des industriels israéliens de l'armement au salon de défense Eurosatory, qui s'est ouvert lundi près de Paris.

08H40
Frappes israéliennes

Bombardements israéliens meurtriers à Gaza

L'armée israélienne a mené des bombardements meurtriers sur plusieurs secteurs de la bande de Gaza, les plus violents ayant touché la ville de Rafah dans le sud du territoire palestinien dévasté par plus de huit mois de guerre.

Même si les frappes israéliennes et les combats contre le Hamas palestinien ont baissé d'intensité depuis l'annonce dimanche d'une pause humanitaire dans une zone de Gaza, la défense civile locale a annoncé la mort de 13 Palestiniens dans des bombardements israéliens sur le camp de Nousseirat (centre).

Toute la nuit, le bruit d'explosions a été entendu à Rafah, cible d'intenses tirs d'artillerie, selon un correspondant de l'AFP sur place. Des affrontements ont opposé combattants palestiniens et soldats dans plusieurs quartiers.

Dans le centre du territoire palestinien, où les quelque 2,4 millions d'habitants sont assiégés par l'armée israélienne, 13 Palestiniens ont été retirés des décombres de deux habitations touchées par des frappes israéliennes dans le camp de Nousseirat, a indiqué la Défense civile.

Des obus et des raids aériens ont également visé le camp de réfugiés d'al-Bureij, Deir al-Balah (centre) et Gaza-Ville (nord), d'après des témoins.

6H07
Fait rare

Des milliers d'Israéliens ont manifesté pour demander la tenue d'élections anticipées

Fait rare en plus de huit mois de guerre, des milliers d'Israéliens ont manifesté lundi soir à Jérusalem à proximité de la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu et de la Knesset.

Jerusalem

Des gens participent à une manifestation contre le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, exigeant de nouvelles élections et la libération des otages détenus dans la bande de Gaza par le Hamas, à Jérusalem, le lundi 17 juin 2024. 

@AP Photo/Ohad Zwigenberg


 Pendant ce temps, dans le territoire palestinien, des témoins ont fait état dans la nuit de frappes israéliennes dans un contexte toutefois plus calme depuis le début d'une pause humanitaire observée par l'armée dans un secteur du sud.
 

Re(voir) aussi : À Gaza, un Aïd al-Adha sans joieIsraël : manifestation contre Netanyahu à Jérusalem

Cette pause, dont l'annonce a coïncidé dimanche avec le premier jour de l'Aïd al-Adha, la fête musulmane du sacrifice, a en théorie pour but de faciliter l'acheminement de l'aide dont les Gazaouis ont cruellement besoin.
 

Guerre à Gaza

Des Palestiniens dans la bande de Gaza au camp de réfugiés de Nuseirat après un bombardement de l'armée israélienne le 19 mai 2024.

AP


 

Qui anime ce direct ?

AFP