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DIRECT - Selon Moscou, Emmanuel Macron accroît "l'implication" de la France dans le conflit en Ukraine

Près de 30 pays vont être représentés cet après-midi à une réunion de suivi consacrée au soutien à l'Ukraine organisée par la France, selon l'entourage du ministre français des Affaires étrangères. Cette réunion se déroulera de 16h à 18h locales en visio-conférence. Les horaires sont affichés en temps universel.

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zelensky et macron à villacoublay 09022023

Photo d'archives. Le président français Emmanuel Macron, à droite, marche à côté du président ukrainien Volodymyr Zelenskyy. Aéroport militaire de Villacoublay, à Vélizy-Villacoublay, France -  jeudi 9 février 2023.

AP/Mohammed Badra
13
nouvelle(s) publication(s)
20h21
armée ukrainienne

L'Ukraine va démobiliser certains conscrits de l'armée.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé jeudi un décret autorisant la démobilisation de conscrits qui avaient rejoint l'armée avant l'invasion russe de février 2022 et ont déjà terminé leur service, à un moment où le recrutement est une question particulièrement sensible.

Cela concerne les conscrits dont le service militaire a été prolongé alors qu'il aurait dû s'achever entre le 24 février 2022, date à laquelle la loi martiale a été proclamée en réaction à l'offensive de la Russie, et aujourd'hui, selon un décret publié par la présidence.

Les autorités n'ont pas précisé combien de personnes étaient concernées.
Volodymyr Zelensky, dans son message à la nation quotidien, a souligné que ce processus demanderait "quelques semaines de procédures de préparation".
Les conscrits devraient être démobilisés "à partir d'avril", a-t-il dit.

Les personnes concernées rejoindront la réserve mais pourront aussi, si elles le souhaitent, rester dans l'armée.

19h41
l'atout mer noire

Volodymyr Zelensky va rencontrer Erdogan à Istanbul.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu vendredi à Istanbul où il sera reçu par son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, ont annoncé jeudi la présidence turque et le ministère des Affaires étrangères.

"La situation entre l'Ukraine et la Russie et les derniers contacts concernant la relance d'un corridor sécurisé en mer Noire" seront au centre de la rencontre, selon un message de la présidence posté sur le réseau X.
 

08072023 zelensky erdogan istanbul

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, à droite, serre la main du président ukrainien Volodymyr Zelensky. Istanbul, Turquie - samedi 8 juillet 2023.
 

AP/Francisco Seco
19h09
"moment décisif"

Le ministre allemand de l'Economie plaide à Washington pour aider l'Ukraine.

Les pays occidentaux doivent apporter à l'Ukraine le soutien promis, sans quoi "les pertes seraient vaines", a plaidé jeudi le ministre allemand de l'Économie, Robert Habeck, lors d'une rencontre à Washington avec son homologue américaine, Janet Yellen. "Le soutien à l'Ukraine ne peut pas, ne doit pas faiblir. C'est un moment décisif", a-t-il souligné avant un entretien bilatéral.

Les autorités ukrainiennes insistent sur le fait qu'elles ont désespérément besoin d'une aide militaire et financière supplémentaires. L'Union Européenne, après des tergiversations, a finalement réussi à débloquer une aide de 50 milliards d'euros début février.

Mais côté américain, une enveloppe de 60 milliards de dollars reste bloquée depuis des mois au Congrès américain, où les républicains proches de Donald Trump s'y opposent. Janet Yellen a de nouveau exhorté jeudi les élus à adopter cette aide "afin de fournir à l'Ukraine une assistance militaire et économique vitale", soulignant que pendant ce temps, "la Russie gagne du terrain et l'Ukraine est contrainte de rationner ses munitions et ses fournitures".

Les deux ministres ont par ailleurs insisté sur la nécessité d'un contrôle strict des sanctions imposées depuis le début de la guerre par les pays occidentaux contre la Russie. Robert Habeck a ainsi jugé nécessaire d'"être plus fermes sur le contrôle des sections", tandis que Janet Yellen a souligné l'importance d'"appliquer nos sanctions et nos contrôles à l'exportation sur notre territoire tout en mettant fin aux transbordements via des pays tiers permissifs".

18h42
élargissement de l'OTAN

Zelensky juge la Suède "mieux protégée contre le mal russe" en rejoignant l'Otan.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé jeudi que la Suède était "mieux protégée contre le mal russe"? maintenant qu'elle a officiellement rejoint l'Otan, ce que l'Ukraine espère faire un jour. "Il est important de noter aujourd'hui qu'un nouvel Etat européen est devenu mieux protégé contre le mal russe", a-t-il déclaré, réagissant à l'adhésion de ce pays scandinave à l'Alliance atlantique.

Depuis l'invasion russe de février 2022, "tout le monde comprend à quel point il est important de maintenir des alliances et des partenariats", a ajouté Volodymyr Zelensky. "Un jour, la Suède félicitera également l'Ukraine pour son adhésion à l'Alliance" atlantique, a-t-il espéré, même si cette perspective semble lointaine pour son pays en guerre.

La Suède est officiellement depuis jeudi le 32e membre de l'Otan. Elle avait annoncé, en même temps que la Finlande, en 2022, sa candidature en vue de rejoindre l'Otan, en réaction à l'attaque de l'Ukraine par la Russie.

Moscou, de son côté, a promis la semaine dernière de prendre en réaction à cette adhésion des "contre-mesures", qui dépendront "des conditions et de l'ampleur de l'intégration de la Suède à l'Otan".

18h11
défense ukrainienne

Le Royaume-Uni va livrer plus de 10.000 drones à l'Ukraine.

Londres va livrer "plus de 10.000 drones" à l'Ukraine en 2024, dont des drones d'attaque, a annoncé jeudi le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, lors d'un déplacement à Kiev.

Le Royaume-Uni a ainsi annoncé qu'il allait débloquer 125 millions de livres (146 millions d'euros) supplémentaires pour la fourniture de ces drones "de pointe", portant à 325 millions de livres (380 millions d'euros) son aide militaire pour ces équipements qu'il juge "très efficaces" dans la lutte des forces ukrainiennes contre l'invasion russe.

"Nous poursuivons notre engagement à armer l'Ukraine avec de nouveaux drones de pointe, provenant directement d'industriels britanniques de la défense, des leaders mondiaux" du secteur, a déclaré Grant Shapps, encourageant les alliés de Kiev à faire de même.

Parmi eux, des drones FPV ("First person view" en anglais, soit "pilotage en immersion"), grâce auxquels leur pilote, muni d'un casque de réalité virtuelle, peut voir les images du terrain en direct comme s'il était à bord.

17h50
nomination

L'ex-commandant en chef ukrainien Zaloujny nommé ambassadeur au Royaume-Uni.

L'ex-commandant en chef ukrainien, le général Valery Zaloujny, remplacé début février, a été nommé ambassadeur au Royaume-Uni, allié clé de Kiev dans sa guerre contre la Russie, a annoncé jeudi le ministère ukrainien des Affaires étrangères. "Le président a approuvé la candidature de Valery Zaloujny au poste d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l'Ukraine auprès du Royaume-Uni", a indiqué le ministère dans un communiqué, un mois après ce changement majeur à la tête de l'armée ukrainienne.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait nommé en remplacement Oleksandre Syrsky, un général moins connu. Sa décision, objet de rumeurs persistantes, faisait suite à l'échec de la contre-offensive de Kiev en 2023 et sur fond de tensions entre MM. Zelensky et Zaloujny, chef militaire très populaire.

Valery Zaloujny, 50 ans, avait été nommé commandant en chef en juillet 2021, quelques mois avant le début de l'invasion russe lancée en février 2022. Dans un communiqué après son limogeage, il avait assuré que la stratégie de l'armée ukrainienne devait "changer et s'adapter" après deux ans de guerre intense, marquée ces derniers mois par un manque de munitions et d'hommes pour les forces de Kiev.

Au Royaume-Uni, Valery Zaloujny devra continuer de convaincre Londres de soutenir Kiev financièrement et militairement pour faire face à l'armée russe, plus nombreuse et qui a grignoté du terrain sur le front ces dernières semaines.
Jeudi, Volodymyr Zelensky a accueilli à Kiev le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, notamment pour "renforcer la défense aérienne et les capacités à longue portée de l'Ukraine, ainsi qu'à répondre à d'autres besoins urgents en matière d'armes et de munitions", selon les termes du président ukrainien.

17h13
aider l'ukraine

La République tchèque va livrer 800.000 obus à l'Ukraine d'ici "quelques semaines".

Le président tchèque Petr Pavel a annoncé jeudi que l'Ukraine pourrait recevoir d'ici "quelques semaines" les 800.000 obus d'artillerie achetés à des pays tiers dans le cadre de son initiative financée par une coalition de 18 pays. "Nous avons réuni la somme complète pour acheter l'ensemble" des munitions, a dit Petr Pavel à la presse jeudi, sans préciser le montant. "S'il n'y a pas de problèmes fondamentaux, les munitions pourraient être livrées à l'Ukraine dans quelques semaines", a-t-il ajouté.

Petr Pavel, un ancien général de l'Otan, avait détaillé sa proposition lors la conférence sur la sécurité à Munich à la mi-février. Avec d'autres partenaires de l'Otan, dont le Danemark et le Canada, la République tchèque avait identifié "un demi-million de munitions de calibre 155 et 300.000 munitions de calibre 122" disponible dans des pays tiers. Il fallait d'abord rassembler 1,5 milliard de dollars (1,38 milliard d'euros), selon le journal Financial Times, pour financer cet achat.

L'initiative devait permettre de pallier les carences de l'industrie européenne de défense, qui peine à répondre à la demande d'obus d'artillerie de Kiev face aux avancées russes.

La Belgique, la Grande-Bretagne, le Danemark, la France, l'Allemagne, la Lituanie, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède font partie des pays contributeurs. L'UE s'était engagée à livrer à Kiev un million d'obus d'ici avant mars. Mais seuls 30% d'entre eux ont été livrés, selon les autorités ukrainiennes.

14h40
"faire autrement"

Près de 30 pays à une nouvelle réunion de soutien à Kiev organisée par Paris.

Près de 30 pays vont être représentés jeudi après-midi à une réunion de suivi consacrée au soutien à l'Ukraine organisée par la France, ont annoncé les ministères français des Affaires étrangères et des Armées.

Au total, 28 pays dont l'Ukraine, des pays de l'Union européenne et les États-Unis sont représentés, dont 21 au niveau ministériel par leur ministre des Affaires étrangères et/ou leur ministre de la Défense.

Il y a un "sursaut collectif et un sentiment d'urgence qu'il faut faire plus, faire mieux, faire autrement pour l'Ukraine", a déclaré une source diplomatique française à quelques journalistes. Lors de cette réunion, sera également discuté quels pays souhaitent copiloter chacun des chantiers.

Une autre source diplomatique française a indiqué qu'il y avait aussi un travail d'explication à faire auprès des opinions publiques. "Il y a un travail d'explication très important sur les conséquences que cela provoque en termes de sécurité, de conséquences en termes de marché agricole, de conséquences migratoires et autres", a-t-elle ajouté, observant que l'opinion publique était "à un moment de bascule".

Cette réunion se déroulera de 16h à 18h locales en visio-conférence (15h à 17h GMT), a précisé l'entourage de Stéphane Séjourné, le chef de la diplomatie française Elle fait suite à la réunion internationale de soutien à l'Ukraine, qui s'est tenue à Paris le 26 février, à l'initiative du président français Emmanuel Macron. "C'est une réunion de travail qui s'inscrit dans la dynamique créée par la conférence du 26 février pour opérationnaliser ces sujets", a déclaré la source diplomatique française.

Ce que l'on sait des sujets évoqués ce jeudi.
 

Les pays participant à cette réunion vont plancher jeudi sur huit chantiers. Il s'agit de :
- stock de munitions ; 
- principes de déstockage ; 
- cyberdéfense ; 
- protection de la frontière ;
- protection des États vulnérables ;
- déminage ;
- production industrielle sur place en Ukraine ; 
- "9e coalition" sur les missiles.

14h40
réaction du kremlin

Moscou estime que Macron accroît "l'implication" de la France dans le conflit en Ukraine.

Le Kremlin a estimé jeudi que le président Emmanuel Macron augmentait "l'implication" de la France dans le conflit en Ukraine, depuis ses propos n'excluant pas d'envoyer des troupes occidentales sur place, une éventualité rejetée par la plupart de ses alliés.

"Monsieur Macron est convaincu de sa politique consistant à vouloir infliger une défaite stratégique à notre pays et il continue d'augmenter le niveau d'implication directe de la France" dans le conflit en Ukraine, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une vidéo diffusée sur Telegram par un journaliste russe. Il a néanmoins souligné le caractère "contradictoire" des déclarations faites à Paris à ce sujet depuis les premiers propos d'Emmanuel Macron le 26 février, lorsque le président français avait dit "ne pas exclure" l'envoi de troupes occidentales en Ukraine à l'avenir.

13h43
tentatives d'ingérences

Paris affirme son "soutien indéfectible" à la Moldavie face à la menace russe.

La France a affirmé jeudi son "soutien indéfectible" à "l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale" de la Moldavie, dont la présidente a été reçue à l’Élysée pour y conclure un accord de défense entre les deux pays.
Une semaine après l'appel des séparatistes de Transnistrie à la "protection" de Moscou, qui maintient 1.500 militaires dans cette région frontalière de l'Ukraine, Emmanuel Macron et son homologue Maia Sandu ont appelé dans un communiqué commun la Russie à "retirer ses forces illégalement stationnées sur le territoire moldave".

Paris s'est dit prêt à "apporter sa contribution, le moment venu, à un règlement durable et pacifique de ce conflit", gelé depuis 1992, à l'époque de la dislocation de l'Union soviétique. L'invasion de l'Ukraine par la Russie a ravivé les tensions dans cette bande de terre d'un peu plus de 4.000 km2, de même qu'en Moldavie, "confrontée à une intensification des attaques hybrides", selon le communiqué.

Chisinau craint notamment une poussée de désinformations à l'approche du scrutin présidentiel et du référendum sur l'adhésion à l'UE prévus à l'automne.
"Le régime de Moscou tente de contrôler mon pays au moyen de chantage à l'énergie, en organisant des manifestations, en menant des cyberattaques (...) et même en fomentant un coup d’État", a déclaré Mme Sandu lors d'une conférence de presse avec M. Macron.

Face à ces "tentatives d'ingérence qui visent à diviser très clairement la société moldave (...) la France et l'Union européenne se tiennent à vos côtés", a répondu le président français. "Le peuple moldave peut être fier de son combat pacifique pour la liberté" qui "représente un défi pour la Russie de Vladimir Poutine", a-t-il insisté.

L'accord signé dans la foulée par les ministres de la Défense des deux États prévoit en particulier "l'ouverture dans les prochains mois d'une mission de défense permanente à Chisinau", a-t-il précisé, ajoutant qu'"il ne s'agit là que d'une première étape". Dans le domaine économique, les deux pays ont également paraphé "une feuille de route bilatérale identifiant des projets d'avenir à développer ensemble".

10H31
Propos "irresponsables"

Reçues par Macron, les oppositions dénoncent sa position sur l'Ukraine

Emmanuel Macron a accueilli jeudi les responsables de parti pour évoquer le conflit en Ukraine en amont d'un vote parlementaire qui s'annonce tumultueux, les oppositions ayant unanimement dénoncé les propos "irresponsables" du président sur la possibilité d'envoyer des militaires sur le terrain.

soldats ukrainiens

Des soldats ukrainiens sur la ligne de front, près de Bakhmout, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le mardi 5 mars 2024. @AP Photo/ Efrem Loukatski.

"Je l'invite à un peu plus de mesure", a déclaré le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard devant la presse à son arrivée à l'Élysée, déplorant un discours qui a "décrédiblisé", "isolé" et "affaibli" la France.

Le patron des socialistes Olivier Faure a accusé le chef de l'État d'avoir réalisé "l'unité de tous" les Occidentaux "contre la France" et offert "une clarté inédite" au président russe Vladimir Poutine sur le fait "qu'aucun de ces pays n'a envie d'engager de troupes au sol".

Les autres opposants avaient aussi fait connaître leur désaccord, à l'instar du président du Rassemblement national Jordan Bardella qui avait estimé qu'Emmanuel Macron avait fait "le jeu du Kremlin" en "étalant au grand jour les divisions de l'Europe".

9H36
Communiqué de l'Inde

L'Inde confirme la mort d'un de ses citoyens combattant pour l'armée russe

L'ambassade de l'Inde à Moscou a annoncé mercredi la mort d'un de ses citoyens qui avait été recruté par l'armée russe, quelques jours après qu'un de ses proches eut déclaré à l'AFP qu'il avait été envoyé combattre en Ukraine.

Deux ans après le début de l'invasion russe en Ukraine, des dizaines de milliers de soldats ont été tués et Moscou cherche à enrôler des soldats dans le monde entier.

Le décès de Mohammed Asfan est le premier a être confirmé par les autorités indiennes parmi les citoyens indiens enrôlés par Moscou pour les besoins de l'armée russe.

L'ambassade n'a pas précisé les circonstances de la mort de Mohammed Asfan mais a dit être en contact avec sa famille et les autorités russes.
 

2H52
"Clarifier les positions"

L'Ukraine à nouveau au coeur des clivages

Emmanuel Macron reçoit jeudi les chefs de parti pour évoquer le conflit en Ukraine en amont d'un vote parlementaire. 

"Je pense que ça clarifiera" les positions, a dit le chef de l'État à quelques journalistes mardi en marge d'un déplacement à Prague. "C'est un moment de vérité", abonde son entourage, évoquant des fissures dans "l'unanimité" constatée encore l'été dernier sur le soutien à Kiev.

macron

Le président français Emmanuel Macron s'exprime lors d'une déclaration conjointe avec le Premier ministre tchèque à Prague, en République tchèque, le mardi 5 mars 2024. @Photo AP/Petr David Josek.

La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a même jugé mercredi "assez évident que le Rassemblement national" n'était pas aligné sur la position de l'exécutif qui est de "refuser que Vladimir Poutine gagne".

Qui anime ce direct ?

AFP