Direct terminé le 4 mars 2024 à 21H30
Direct démarré le 4 mars 2024 à 5H45

DIRECT : selon un rapport de l'ONU il y aurait des "informations convaincantes" que des otages ont été violées à Gaza

Israël annonce le rappel de son ambassadeur auprès de l'ONU, Gilad Erdan, accusant les Nations unies de passer sous silence les violences sexuelles commises par le Hamas. Le porte-parole de l'armée israélienne accuse l'Unrwa d'employer "plus de 450 terroristes" à Gaza.

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Soldats israéliens sur la bande de Gaza dans le sud d'Israël ce 4 mars 2024. 

Soldats israéliens sur la bande de Gaza dans le sud d'Israël ce 4 mars 2024. 

© AP Photo/Ohad Zwigenberg
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21H25
Sacrifier des enfants

Démanteler l'UNRWA sacrifierait "une génération entière d'enfants

"Démanteler l'UNRWA est irréfléchi. En le faisant, nous sacrifierons une génération entière d'enfants, semant les graines de la haine, du ressentiment et d'un futur conflit", a déclaré Philippe Lazzarini, estimant "naïf" de penser que la disparition de

Il a dénoncé une "campagne délibérée et concertée pour saper" les opérations de l'UNRWA, dans le but ultime d'y "mettre un terme"."Une partie de cette campagne inclut d'inonder les donateurs avec de la mésinformation destinée à nourrir la méfiance et ternir la réputation de l'Agence".

L'UNRWA est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé fin janvier 12 de ses employés d'implication dans l'attaque du 7 octobre menée par le groupe islamiste palestinien Hamas. Celle-ci a entraîné la mort de 1.160 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

Une quinzaine de pays ont suspendu leurs financements à l'Agence déjà chroniquement sous-financée. Ces accusations sont "non confirmées", a assuré Philippe Lazzarini, qui a déjà indiqué qu'Israël n'avait jamais partagé les preuves des accusations contre les 12 employés en question.

"Laissez-moi vous dire ce qui est en jeu si aucune mesure significative n'est prise pour corriger (ce) cap catastrophique (...) A court terme, la réponse humanitaire à Gaza s'effondrera totalement", a prévenu Philippe Lazzarini.

20H24
"tortures"

Israël et l'UNRWA s'accusent respectivement d'employer des "terroristes" et de "tortures"

Les tensions sont encore montées entre Israël, qui a accusé l'UNRWA d'employer "plus de 450 terroristes" à Gaza, et l'agence onusienne qui a rapporté des "tortures" subies par ses employés arrêtés dans le territoire palestinien.

L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé fin janvier 12 de ses employés d'implication dans l'attaque du Hamas le 7 octobre qui a entraîné la mort de 1.160 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP.

Disant se baser sur les informations des services de renseignement, l'armée israélienne affirme que "plus de 450 terroristes appartenant à des organisations terroristes dans la bande de Gaza, principalement le Hamas, sont aussi employés par l'UNRWA".

De son côté, l'agence onusienne a accusé les autorités israéliennes d'avoir commis des actes de "torture" contre certains de ses employés arrêtés dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
"Nos employés nous ont rapporté des choses atroces lors de leur détention et de leurs interrogatoires par les autorités israéliennes" comme des "tortures, des mauvais traitements, des abus et de l'exploitation sexuelle", a dit l'agence dans un communiqué transmis à l'AFP.
"Certains de nos employés ont rapporté aux équipes de l'UNRWA qu'ils avaient été forcés à faire des aveux sous la torture" lorsqu'ils étaient "interrogés au sujet des relations entre l'UNRWA et le Hamas et sur une implication dans l'attaque du 7 octobre contre Israël", a-t-elle ajouté.
Des aveux qui servent, selon l'agence, une campagne de "désinformation" menée "par les autorités israéliennes".

L'AFP n'a pas été en mesure de confirmer de manière indépendante les accusations de l'armée israélienne et de l'UNRWA.

19H47
Viols sur des otages

Le chef de l'ONU dément avoir tenté d'étouffer un rapport sur les viols du Hamas

Le secrétaire général de l'ONU n'a "en aucun cas" fait quoi que ce soit pour étouffer un rapport sur les accusations de violences sexuelles lors des attaques du Hamas du 7 octobre, a assuré son porte-parole à l'AFP.

Le travail de la représentante spéciale de l'ONU sur les violences sexuelles lors des conflits Pramila Patten, dont le rapport a été publié lundi, "a été fait minutieusement et avec diligence. En aucun cas le secrétaire général n'a fait quoi que ce soit pour garder ce rapport sous silence", a indiqué Stéphane Dujarric, répondant à des accusations du ministre israélien des Affaires étrangères.

19H09
"450 terroristes"

Israël accuse l'UNRWA d'employer "plus de 450 terroristes" à Gaza

L'armée israélienne accuse l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) d'employer "plus de 450 terroristes" du mouvement islamiste Hamas et d'autres organisations dans la bande de Gaza.

"Selon les services de renseignement, plus de 450 terroristes appartenant à des organisations terroristes dans la bande de Gaza, principalement le Hamas, sont aussi employés par l'UNRWA", a affirmé l'armée dans un communiqué.

L'armée israélienne a aussi publié ce qu'elle dit être un enregistrement "d'un terroriste travaillant comme professeur d'arabe dans une école de l'UNRWA" qui "décrit son entrée en territoire israélien et dit qu'il détient en otage des femmes israéliennes" lors de l'attaque du 7 octobre.

L'AFP n'a pas pu vérifier de façon indépendante ces accusations.

18H32
Otages violées

Israël annonce le rappel de son ambassadeur auprès de l'ONU

Israël annonce le rappel de son ambassadeur auprès de l'ONU pour consultations, accusant les Nations unies de passivité face au Hamas juste avant la publication d'un rapport sur les violences sexuelles commises par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

"J'ai ordonné à notre ambassadeur auprès de l'ONU, Gilad Erdan, de retourner en Israël pour des consultations immédiates suite à la tentative de passer sous silence le rapport sérieux de l'ONU sur les viols massifs commis par le Hamas et ses alliés le 7 octobre", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Israël Katz dans un message publié sur X.

Il existe de "bonnes raisons de croire" que des violences sexuelles, dont des viols, ont été commises lors des attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre, selon un rapport de l'ONU publié lundi qui ne peut préciser leur nombre.

Concernant les otages, la mission menée par la représentante spéciale de l'ONU sur les violences sexuelles lors des conflits Pramila Patten a recueilli "des informations claires et convaincantes" selon lesquelles certains ont été violés, et "il existe de bonnes raisons de croire que de telles violences sont toujours en cours".

18H14
hôpitaux en rade

Dix enfants morts de malnutrition dans un hôpital de Gaza, selon le chef de l'OMS

Une équipe de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui s'est rendue ce week-end dans deux hôpitaux du nord de la bande de Gaza, a décrit une situation "sinistre", avec dix enfants morts de faim dans un des deux établissements, déclare ce lundi le chef de l'OMS.

L'équipe de l'OMS a visité les hôpitaux Kamal Adwane à Beit Lahia et al-Awda à Jabaliya. "Il s'agit de la première visite depuis le début du mois d'octobre 2023, en dépit de nos efforts pour avoir un accès régulier au nord de la bande de Gaza", écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur X.

Les conclusions de cette visite sont "sinistres", a-t-il poursuivi, décrivant "une situation particulièrement épouvantable à al-Awda, dont l'un des bâtiments a été détruit".

L'hôpital Kamal Adwane, le seul hôpital pédiatrique du nord de l'enclave palestinienne, "déborde de patients". "Le manque de nourriture a entraîné la mort de dix enfants", poursuit-il.

Au total, le ministère de la Santé du Hamas fait état d'au moins 16 enfants morts de malnutrition dans le nord de la bande de Gaza.

Selon l'ONU, 2,2 millions de personnes, soit l'immense majorité de la population, sont menacées de famine dans le territoire assiégé par Israël, en particulier dans le nord où les destructions, les combats et les pillages rendent presque impossible l'acheminement de l'aide humanitaire.

Une famine "est quasiment inévitable, si rien ne change", a de nouveau averti le 1er mars le porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), Jens Laerke.

16H46
Hôpitaux sans électricité

Dans la bande de Gaza, les hôpitaux face au manque cruel d'énergie

Les couveuses de l'hôpital Kamal Adwane à Beit Lahia ne fonctionnent que grâce à des panneaux solaires, symbole du manque d'énergie dans la bande de Gaza près de cinq mois après le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

"Ce département peut cesser de fonctionner à tout moment, en fonction de la météo", explique à l'AFP Ahmad al-Kahlout, le chef du service de pédiatrie de cet établissement du nord de Gaza, l'un des 12 sur 36 hôpitaux fonctionnant, partiellement, dans le territoire palestinien.

Selon le docteur al-Kahlout, le service de néonatologie de Kamal Adwane, qui est le seul hôpital pour enfants du nord de Gaza, est sous une intense pression en raison de l'effondrement du système de santé.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a effectué une visite ce week-end dans cet établissement, a dénoncé dans un message publié sur X par son patron Tedros Adhanom Ghebreyesus, "le manque d'électricité" qui "représente une grave menace" pour les patients de l'hôpital en particulier en "néonatologie".

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Les pénuries d'électricité sont un problème central de la crise humanitaire en cours dans la bande de Gaza, en particulier pour les hôpitaux.

Israël, qui a décrété un "siège complet" du territoire après l'attaque du Hamas le 7 octobre, a coupé l'approvisionnement en électricité de la bande de Gaza qui a donc depuis principalement recours à des générateurs, lesquels nécessitent du carburant qui n'entre que très difficilement.

Selon une étude d'images satellites, publiée le 29 février par l'ONG Care, 70% des hôpitaux de Gaza n'ont que "peu ou pas de lumière" allumée la nuit, ce qui "impacte gravement" les soins.

16H15
Hommage aux personnels de l'institut français

Hommage de Paris aux agents palestiniens de l'Institut français de Gaza

Le ministre français des Affaires étrangères Stéphane Séjourné a rendu hommage aux agents palestiniens de l'Institut français de Gaza décédés dans la bande de Gaza, pilonnée par l'armée israélienne en représailles aux attaques du Hamas.

"Grande émotion ce matin alors que nous rendions hommage à nos collègues, agents de l'Institut français, morts à #Gaza, aux côtés de leurs familles et de leurs amis", a-t-il annoncé dans un message posté sur le réseau X (ex-Twitter).
"La France restera engagée auprès de ceux qui l'ont servie et de leurs proches", a-t-il ajouté.

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La France est parvenue à faire évacuer de la bande de Gaza plus de 200 personnes (des Français, leurs ayants droit et des agents de l'Institut français), mais des agents palestiniens n'ont pu quitter la bande de Gaza depuis les attaques sanglantes du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

L'un de ces agents est mort en décembre "des suites de ses blessures lors d'un bombardement israélien à Rafah", avait indiqué le Quai d'Orsay, qui avait "condamné" ce bombardement et "exigé que toute la lumière soit faite" sur ses circonstances.

Une agente avait également péri en octobre, dans des circonstances qui n'ont pas été dévoilées.

Puis, en février, des sources diplomatiques avaient annoncé qu'un professeur de français travaillant depuis vingt ans à l'Institut français de Gaza était décédé à la suite d'une maladie, faute de traitement, du fait des "conditions sanitaires catastrophiques" sur place.

Ce lundi, les familles des agents étaient présentes ainsi que des représentants du ministère et des élus. Le ministre a d'abord reçu les familles "dans l'intimité" avant de rendre hommage aux défunts, a expliqué à l'AFP une source syndicale.

L'intersyndicale du ministère des Affaires Etrangères avait organisé un temps de recueillement, le 27 février dernier, à la mémoire de leurs trois collègues de l'Institut français "tragiquement disparus" à Gaza.

15H38
UNRWA

L'agence de l'ONU à Gaza va se défendre devant l'Assemblée générale

Le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) vient plaider sa cause devant l'Assemblée générale de l'ONU, alors que la survie de la "colonne vertébrale" de l'aide humanitaire à Gaza est menacée après des accusations israéliennes visant plusieurs de ses employés.

Dans une lettre adressée fin février au président de l'Assemblée générale, Philippe Lazzarini a appelé au secours : "l'Agence a atteint un point de rupture, avec les appels répétés d'Israël à son démantèlement et le gel des financements de donateurs face à des besoins humanitaires à Gaza sans précédent".

Sa capacité à remplir son mandat, issu d'une résolution de l'Assemblée générale de 1949, "est désormais gravement menacée", a-t-il insisté, réclamant le "soutien politique" des États membres.

L'UNRWA est au centre d'une controverse depuis qu'Israël a accusé fin janvier 12 de ses employés d'implication dans l'attaque du 7 octobre menée par le groupe islamiste palestinien Hamas qui a entraîné la mort de 1.160 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP.

L'ONU s'est immédiatement séparée des employés accusés encore vivants et une enquête interne a été lancée. En parallèle, le secrétaire général Antonio Guterres a confié à un groupe indépendant une mission d'évaluation de l'UNRWA et de sa "neutralité".

15H18
politique

Kamala Harris reçoit Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien

Après des propos d'une fermeté inédite sur la responsabilité d'Israël dans la crise humanitaire à Gaza, la vice-présidente américaine Kamala Harris reçoit Benny Gantz, membre du cabinet de guerre israélien, et grand rival politique du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

L'influent centriste sera aussi reçu par le conseiller à la sécurité nationale américain, Jake Sullivan, et s'entretiendra par ailleurs avec le chef de la diplomatie Antony Blinken, lors d'une visite qui fait grincer des dents au sein de l'exécutif israélien.

Doudi Amsellem, ministre israélien à la coopération régionale, a reproché à Benny Gantz, dont le parti jouit d'une solide popularité, de jouer le "cheval de Troie" au détriment de "l'unité" gouvernementale.

La Maison Blanche a pour sa part fait savoir que la rencontre avec Kamala Harris, en campagne avec le président Joe Biden pour un second mandat, devait porter sur "un cessez-le-feu temporaire" et "la nécessité d'accroître considérablement" l'aide humanitaire à Gaza.

14H47
houthis

Un navire pris pour cible au large du Yémen

Un porte-conteneur battant pavillon libérien a été pris pour cible au large du Yémen, indique la société britannique de sécurité maritime Ambrey, précisant que le navire était listé comme étant exploité par une société israélienne.

L'attaque n'a pas été revendiquée dans l'immédiat mais la zone est le théâtre depuis novembre d'attaques des rebelles yéménites houthis.

Le navire a "été touché et émis un signal de détresse" alors qu'il se trouvait à environ 88 milles nautiques (163 km) au sud-est d'Aden, a ajouté Ambrey sans être en mesure d'affirmer s'il avait été directement atteint ou endommagé par des explosions à proximité.

Parti de Singapour et qui se dirigeait vers Djibouti, il est "listé comme étant exploité par la compagnie israélienne ZIM Integrated Shipping Services", a indiqué la société britannique. Mais il "pourrait s'agir d'une affiliation obsolète, le navire n'étant pas répertorié par d'autres sources publiques", a-t-elle souligné.

L'agence britannique de sécurité maritime, UKMTO, avait fait état plus tôt d'un "incident" à 91 milles (168 km) d'Aden.

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Les rebelles houthis, proches de l'Iran, affirment viser les navires marchands en mer Rouge et dans le golfe d'Aden qu'ils estiment liés à Israël, en "solidarité" avec les Palestiniens de la bande de Gaza, en proie à la guerre entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

12H32
Liban

Un émissaire américain tente de désamorcer la tension entre Israël et le Liban

Un émissaire américain tente à Beyrouth de désamorcer la tension entre Israël et le Liban, où le puissant mouvement Hezbollah a averti qu'il n'arrêterait pas ses attaques en direction du pays voisin avant la fin de "l'agression" dans la bande de Gaza.

Amos Hochstein à Beyrouth ce 4 mars 2024 après son entrevue avec des officiels loibanais. 

Amos Hochstein à Beyrouth ce 4 mars 2024 après son entrevue avec des officiels loibanais. 

© AP Photo/Bilal Hussein

La visite d'Amos Hochstein, coordinateur spécial du président Joe Biden pour la sécurité de l'énergie, intervient alors qu'une personne a été tuée et au moins sept autres blessés ce lundi dans le nord d'Israël par des tirs en provenance du Liban.

"Les États-Unis sont convaincus qu'une solution diplomatique est la seule issue pour mettre fin aux hostilités (...)", a déclaré Amos Hochstein aux journalistes. Il a par ailleurs estimé qu'un "cessez-le-feu temporaire ne suffisait pas".

"Ceux qui se posent en médiateurs doivent arrêter l'agression sur Gaza, et non l'aide" du Hezbollah au Hamas dans sa guerre, a affirmé le numéro deux du Hezbollah pro-iranien, Naim Qassem, dans un discours. "Arrêtez l'agression sur Gaza, et la guerre dans la région s'arrêtera", a ajouté le responsable de la formation islamiste.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, avait averti récemment qu'une éventuelle trêve à Gaza n'entamerait pas "l'objectif" d'Israël de repousser le Hezbollah de sa frontière nord, par la force ou la diplomatie.

Amos Hochstein s'est réuni lundi avec le président du Parlement libanais Nabih Berri, allié du Hezbollah, et devait rencontrer notamment le Premier ministre Najib Mikati.

L'émissaire avait déjà mené une médiation entre Israël et le Liban qui a abouti en octobre 2022 à la signature d'un accord délimitant la frontière maritime entre les deux pays et avait assuré la répartition de gisements gaziers offshore en Méditerranée orientale.

Lors de sa dernière visite à Beyrouth en janvier, il avait déclaré que les deux pays préféraient "une solution diplomatique" pour mettre fin aux hostilités.

11H46
Frappes israéliennes

L'offensive israélienne se pousuit

Ces dernières heures, les bombardements israéliens ont visé surtout Rafah et Khan Younès dans le sud, Jabaliya, Nousseirat dans le centre et la ville de Gaza dans le nord, selon le gouvernement du Hamas et des témoins.

L'armée israélienne a affirmé que ses soldats, avec un appui aérien, cherchaient à encercler la partie ouest de Khan Younès où "se trouvent de nombreuses infrastructures terroristes et où se cachent des terroristes en fuite".

"Arrêtez ce sang! Arrêtez-le! Pourquoi ce sang? Pourquoi?! Pourquoi nous exterminent-ils?", s'emporte une femme déplacée de Gaza devant une morgue à l'hôpital Najjar de Rafah où des Palestiniens pleurent la mort de leurs proches tués dans un bombardement israélien. "Chaque jour, des bombardements, des bombardements, des bombardements. Il n'y a pas d'endroit sûr."

10H56
Un travailleur étranger tué

Missile dans le nord d'Israël, près du Liban

Les secouristes israéliens ont fait état lundi de la mort d'un travailleur étranger, tué par un missile, dans le nord d'Israël, près de la frontière avec le Liban.

Un missile antichar a touché "des travailleurs étrangers dans une plantation", tuant l'un d'entre eux et en blessant au moins sept autres, a indiqué dans un communiqué le Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge. L'origine du tir n'était pas connue dans l'immédiat.

10H05
Opération à Naplouse

L'armée israélienne démolit le domicile d'un combattant du Hamas

L'armée israélienne annonce avoir détruit le domicile d'un membre du mouvement islamiste palestinien Hamas accusé d'avoir tué l'an dernier une Israélo-britannique et ses deux filles en Cisjordanie occupée.

L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir "lancé une opération dans la ville de Naplouse afin de démolir le domicile du terroriste" Moaz Masri.

Selon un témoin, l'armée israélienne a bouclé le quartier d'al-Makhfiya et encerclé l'immeuble de ce membre du Hamas, avant de faire exploser son appartement familial vers deux heures du matin (00h00 TU ).

Avant la destruction de l'appartement, le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) a indiqué avoir évacué de nombreux résidents de l'immeuble, dont des enfants, et pris en charge 15 personnes après des tirs de gaz lacrymogène par les forces israéliennes.

Moaz Masri est accusé d'avoir tué par balles le 7 avril 2023 dans le nord-est de la Cisjordanie trois Israélo-britanniques, Lucy Dee, 48 ans et ses filles Rina et Maia, âgées de 16 et 20 ans, qui habitaient dans la colonie israélienne d'Efrat, près de Bethléem.

Il avait été abattu en mai à Naplouse par les forces israéliennes avec deux autres Palestiniens. Le Hamas avait alors indiqué que les trois hommes étaient membres de sa branche armée.

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AFP
Les faits

Le patron de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) vient plaider sa cause ce lundi devant l'Assemblée générale de l'ONU.

Le porte-parole de l'armée israélienne accuse l'Unrwa d'employer plus de "450 terroristes".

Israël rappelle son ambassadeur auprès de l'ONU accusant les Nations unies de passivité face au Hamas juste avant la publication d'un rapport sur les violences sexuelles commises par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.

Un porte-conteneur battant pavillon libérien a été pris pour cible au large du Yémen.

Amos Hochstein, coordinateur spécial de Joe Biden, est à Beyrouth pour tenter de mettre en place une solution diplomatique pour mettre fin aux accrochages transfrontaliers qui opposent le Hezbollah libanais à Israël.

Dans le nord d'Israël, un missile tiré selon l'armée israélienne du Liban a tué un ouvrier agricole étranger d'après les secouristes.

Les négociations sur une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas palestinien reprennent ce lundi au Caire après un "progrès significatif" malgré l'absence de représentants israéliens.

Le ministère de la Santé du Hamas décompte 100 nouveaux morts, dont des femmes et des enfants dans les dernières 24 heures.

Des bombardements israéliens ont visé Rafah et Khan Younès dans le sud, Jabaliya, Nousseirat dans le centre et la ville de Gaza dans le nord.