L'ONU annonce avoir classé ou suspendu cinq dossiers sur 19 visant des employés de son agence pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) accusés par Israël d'être impliqués dans les attaques sanglantes du Hamas le 7 octobre. Ces accusations ont plongé l'UNRWA dans la tourmente et provoqué une baisse de ses financements, au moment où la bande de Gaza, assiégée et bombardée par Israël, est confrontée à un désastre humanitaire, notamment un risque de famine à grande échelle.
Le Bureau des services de contrôle interne (BSCI) a "enquêté sur 19 membres du personnel de l'UNRWA", les 12 premiers accusés par Israël en janvier et dont les contrats ont été "résiliés" ainsi que sept autres ayant été signalés par la suite, a annoncé le bureau du porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Sur les 12 premiers, "un dossier a été classé, Israël n'ayant fourni aucune preuve à l'appui des accusations formulées à l'encontre de l'employé", et trois autres ont été "suspendus, les informations fournies par Israël n'étant pas suffisantes pour permettre au BSCI de procéder à une enquête", a-t-il précisé dans un communiqué.