Direct terminé à 21h30
Direct démarré à 06H40

DIRECT - Déchargement de l'aide humanitaire acheminée par bateau à Gaza

Des "tirs israéliens" sur une foule attendant de l'aide humanitaire dans le nord de la bande de Gaza ont fait 20 morts et plus d'une centaine de blessés, selon le ministère de la santé du Hamas. Dans un communiqué, l'armée israélienne nie avoir attaqué une foule dans cette zone. 

Partager
Image
14032024 gaza bâtiments détruits

Les bâtiments détruits sont visibles à travers le hublot d'un avion en provenance des États-Unis. L'armée de l'air survole la bande de Gaza, le jeudi 14 mars 2024. 

AP/Leo Correa
19
nouvelle(s) publication(s)
19h53
"crise de l'humanité"

A Gaza, il n'y a plus "de bébés de taille normale", s'insurge un responsable de l'ONU.

"Les médecins ne voient plus de bébés de taille normale" à Gaza, s'est insurgé vendredi un responsable de l'ONU. Il s'est dit "terrifié" pour les 180 femmes, affamées et déshydratées, qui accouchent chaque jour dans le territoire palestinien. "Personnellement, j'ai quitté Gaza cette semaine, terrifié pour le million de femmes et de filles de Gaza, pour les 650.000 en âge d'avoir des enfants, et surtout pour les 180 femmes qui accouchent chaque jour", a déclaré Dominic Allen. Il est responsable pour les territoires palestiniens du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), lors d'une conférence de presse par vidéo depuis Jérusalem.


Ces mères devraient envelopper leurs enfants dans leurs bras, pas dans des sacs mortuaires.

Dominic Allen, responsable pour les territoires palestiniens du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA)


Dominic Allen a notamment pu se rendre dans des hôpitaux assurant encore un service de maternité dans le nord de la bande de Gaza. Sur place, plus de 31.000 personnes ont été tuées depuis le début de l'offensive israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas. "Les médecins racontent qu'ils ne voient plus de bébés de taille normale (...). Par contre, tragiquement, ils voient plus de bébés morts-nés, plus de décès néonataux", a-t-il déploré. L'humanitaire décrit des femmes enceintes "épuisées par la peur, par le fait d'avoir été déplacées plusieurs fois, par la faim" et la déshydratation. "Ces mères devraient envelopper leurs enfants dans leurs bras, pas dans des sacs mortuaires".

Il a également souligné le manque de produits d'anesthésie pour les césariennes.  Il a dénoncé le refus par les autorités israéliennes de certaines cargaisons d'aide de l'UNFPA, évoquant par exemple des "kits pour sages-femmes" dont les lampes torches ont été retirées, ou le rejet de panneaux solaires. "Si je peux peindre un tableau de ce que j'ai vu, ressenti, entendu pendant que j'étais à Gaza (...) c'est un cauchemar plus grand qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité", a-t-il lancé. "Pire que ce je peux décrire, que ce que montrent les photos, que ce que vous pouvez imaginer".


C'est un cauchemar plus grand qu'une crise humanitaire, c'est une crise de l'humanité.

Dominic Allen, responsable pour les territoires palestiniens du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA)


Lors du trajet vers le nord de la bande de Gaza, "ce que j'ai vu m'a brisé le cœur", a-t-il insisté, évoquant l'"émotion indescriptible" dans les yeux de la population. "Tous les gens qu'on a vus, à qui on a parlé étaient décharnés, émaciés, ils avaient faim, ils faisaient tous ce signe pour demander à manger", a-t-il décrit en portant ses mains vers sa bouche. Il a également raconté le passage à un point de contrôle militaire, où "un petit garçon qui avait l'air d'avoir 5 ans, marchait apeuré, les mains en l'air, avec sa sœur derrière lui, peut-être deux ans plus âgée, portant un drapeau blanc".

19h31
réaction virulente

Le Hamas critique la nomination d'un nouveau Premier ministre palestinien.

La nomination d'un fidèle de Mahmoud Abbas au poste de Premier ministre palestinien va "renforcer les divisions" et prouve la "déconnexion de l'Autorité palestinienne de la réalité", ont dénoncé vendredi le Hamas, le Jihad islamique et d'autres formations.

"Former un nouveau gouvernement sans consensus national va aggraver les divisions" interpalestiniennes, met en garde le mouvement islamiste Hamas dans un communiqué publié sur son site. Le djihad islamique et le FPLP (Front populaire de libération de la Palestine, marxiste), deux formations également considérées comme terroristes par Israël, sont aussi signataires du communiqué.

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a nommé jeudi un de ses fidèles, l'économiste Mohammad Mustafa comme nouveau Premier ministre, pour tenter de renforcer son leadership affaibli et retrouver de la crédibilité. La nomination du nouveau Premier ministre prouve "la profonde crise au sein de l'Autorité palestinienne et sa déconnexion de la réalité", selon le communiqué qui dénonce le "fossé entre l'Autorité et le peuple" palestinien.

17h47
diplomatie

Le Liban répond à l'initiative française de désescalade du conflit avec Israël.

Le chef de la diplomatie libanaise a remis vendredi à l'ambassadeur de France au Liban sa réponse à une initiative de Paris visant à désamorcer le conflit entre le Hezbollah libanais et Israël. "Le ministre des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a reçu l'ambassadeur de France, Hervé Magro (...) et lui a remis la réponse officielle libanaise à l'initiative française", a indiqué l'agence nationale d'information (Ani, officiel).

"La réponse libanaise a été que l'initiative française constituait une étape importante pour instaurer la paix et la sécurité dans le sud du Liban", selon l'Ani. "(La France) a une initiative qui comporte de nombreux points positifs et acceptables, d'autres points nécessitent des recherches plus approfondies", a affirmé M. Bou Habib, d'après la même source.

17h24
offensive

Netanyahu a approuvé "les plans" de l'armée israélienne en vue d'une offensive à Rafah.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a approuvé "les plans d'action" de l'armée en vue d'une offensive à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, selon un communiqué transmis vendredi à la presse.

"L'armée israélienne est prête pour le côté opérationnel et pour l'évacuation de la population", selon le communiqué qui ne donne aucune autre précision sur cette opération annoncée de longue date, contre laquelle les États-Unis et l'ONU ne cessent de mettre en garde.

28102023 Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse avec le ministre de la Défense Yoav Gallant et le ministre Benny Gantz. Base militaire de Kirya à Tel Aviv, Israël, samedi 28 octobre 2023.

AP/Abir Sultan
17h07
audience

"Génocide" à Gaza : la CIJ examinera la requête du Nicaragua contre l'Allemagne en avril.

La plus haute juridiction de l'ONU, la CIJ, va entendre en avril les arguments de Managua et de Berlin suite à une requête du Nicaragua accusant l'Allemagne de faciliter un "génocide" dans la bande de Gaza en soutenant Israël. Basée à La Haye, la CIJ tiendra des audiences les 8 et 9 avril pour que les deux pays puissent présenter leurs arguments, a-t-elle annoncé dans un communiqué. Selon la Cour, les audiences seront consacrées à la demande de "mesures provisoires" demandées par le Nicaragua avant que l'affaire "ne soit étudiée en profondeur par les juges".

Pour Managua, l'Allemagne, en fournissant un appui politique, financier et militaire à Israël et en cessant de financer l'Unrwa, l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens, "facilite ce génocide et, en tout état de cause, a manqué à son obligation de faire tout son possible pour l'empêcher".

Le Nicaragua a déposé début mars une requête contre l'Allemagne devant la CIJ, emboîtant le pays à l'Afrique du Sud. Le pays avait déjà saisi l'institution en décembre en arguant que les opérations d'Israël à Gaza s'apparentaient à une violation de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Cette requête fait suite à la déclaration de la CIJ du 26 janvier selon laquelle Israël doit tout faire pour prévenir les actes de génocide. Cette décision provisoire a été rendue alors que le tribunal s'apprête à examiner dans son intégralité la requête de l'Afrique du Sud rejetée par Israël comme "grossièrement déformée".

15h52
aide humanitaire

L'aide humanitaire s'achemine à Gaza.

L'aide humanitaire arrivée par bateau à Gaza a commencé à être déchargée, indique une ONG.

15h37
Otages à Gaza

Pourparlers en vue de la libération des otages israéliens.

Les pays médiateurs travaillent "d'arrache-pied pour combler le fossé" en vue d'un accord pour la libération des otages israéliens aux mains du Hamas, a fait savoir le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. 

15h28
empathie

Mobilisées à Gaza, les équipes de Médecins du Monde sont "traumatisées".

De retour d'une mission dans la bande de Gaza, la responsable du pôle Moyen-Orient de Médecins du monde, Louise Bichet, décrit la vingtaine de collaborateurs de l'ONG "traumatisés" après plus de cinq mois de guerre.

Il faut qu'ils soient protégés comme l'ordonne le droit international humanitaire, en tant que personnel de santé et en tant que population civile, ce qui n'est absolument pas le cas aujourd'hui. Ils doivent pouvoir travailler dans des structures protégées, ce n'est pas le cas aujourd'hui.
Louise Bichet, responsable du pôle Moyen-Orient de Médecins du Monde

15h15
délégation

Israël va envoyer une délégation au Qatar pour négocier la libération des otages.

Israël va envoyer une délégation à Doha, au Qatar, dans le cadre des négociations autour d'un échange d'otages retenus à Gaza contre des prisonniers palestinien. C'est ce qu'a annoncé vendredi le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu dans un communiqué. "Une délégation israélienne va partir pour Doha après (une réunion vendredi) du cabinet de sécurité destinée à discuter de la position d'Israël", indique le communiqué. Il ne précise pas quand cette délégation s'envolera pour Doha.

Israël n'avait pas envoyé de représentants la semaine dernière au Caire où les pays médiateurs - États-Unis, Qatar, Égypte - se sont réunis avec une délégation du Hamas.
Cette annonce intervient alors que le Hamas vient d'infléchir sa position.

13h30

le Hamas prêt à une trêve de six semaines avec échange d'otages contre des prisonniers (responsable à l'AFP)

Le Hamas, qui exigeait jusqu'ici un cessez-le-feu définitif à Gaza avant tout échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, est désormais prêt à une trêve de six semaines, a indiqué à l'AFP un responsable du mouvement islamiste palestinien.

Dans le cadre de cette trêve, 42 otages -- femmes, enfants, personnes âgées et malades -- pourraient être libérés en échange de 20 à 50 prisonniers palestiniens selon les cas, soit beaucoup moins que ce qu'exigeait jusqu'ici le Hamas. Selon Israël, 130 otages sont encore détenus à Gaza, dont 32 seraient morts.

12h45

le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 31.490 morts à Gaza

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un nouveau bilan de 31.490 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.

Parmi elles, 149 ont été tuées au cours des dernières 24 heures, a précisé le ministère dans un communiqué, en faisant état d'un total de 73.439 blessés depuis le début de la guerre le 7 octobre.

12h30

L'armée israélienne dit que des "Palestiniens armés" ont tiré jeudi sur une foule attendant de l'aide à Gaza-Ville

L'armée israélienne a indiqué vendredi que des "Palestiniens armés" avaient tiré jeudi soir sur une foule attendant une distribution d'aide alimentaire à Gaza-Ville, rejetant les accusations du Hamas.

Dans la nuit, l'armée avait déjà réfuté avoir tiré sur cette foule mais sans détailler sa version des faits, alors que le ministère de la Santé du Hamas avait affirmé que des "tirs israéliens" sur cette foule avaient fait 20 morts et plus d'une centaine de blessés. 

Sur place, à l'hôpital al-Chifa de Gaza-Ville, un collaborateur de l'AFP a vu de nombreuses ambulances transporter des dépouilles et des blessés par balles. 

"Environ une heure avant l'arrivée du convoi", dont le passage était sécurisé par l'armée, "des Palestiniens armés ont ouvert le feu alors que des civils gazaouis attendaient l'arrivée du convoi d'aide", a indiqué, dans un communiqué, l'armée israélienne. 

Lorsque les camions sont arrivés, "les Palestiniens armés ont continué à tirer alors que la foule de Gazaouis commençait à piller les camions", a ajouté l'armée, en précisant qu'"un certain nombre de civils" avaient été "écrasés par les camions"

"Aucun tir de char, frappe aérienne ou coup de feu n'a été effectué en direction des civils", a assuré l'armée qui indique avoir mené un "examen de (ses) systèmes opérationnels".

"Les terroristes du Hamas continuent de s'en prendre aux civils gazaouis qui cherchent de la nourriture et le Hamas accuse Israël d'en être responsable", a encore dit l'armée.

Le 29 février, une distribution d'aide avait tourné au drame dans l'ouest de Gaza-Ville, faisant 120 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Un examen préliminaire de ce drame par l'armée israélienne avait montré que des soldats israéliens n'avaient "pas tiré sur le convoi humanitaire, mais (...) tiré sur un certain nombre de suspects qui s'approchaient [de soldats israéliens] et présentaient une menace", avait indiqué l'armée le 8 mars.

Un témoin interrogé par l'AFP ce jour-là avait assuré que "des milliers de personnes" avaient "pris d'assaut les camions" et que "les soldats (israéliens présents) avaient tiré sur la foule car les gens s'approchaient trop près des chars".

10h30

Un premier bateau chargé de vivres au large de Gaza

Un premier bateau chargé de vivres pour la population affamée par plus de cinq mois de guerre est attendu vendredi dans la bande de Gaza, au moment où les Palestiniens célèbrent sous tension la première grande prière depuis le début du ramadan.

Le bateau de l'ONG espagnole Open Arms, remorquant une barge chargée de 200 tonnes de vivres, était visible vendredi matin au large de la ville de Gaza, dans le nord du territoire. 

Ce bateau ouvre une voie maritime depuis Chypre vers le territoire assiégé depuis le début de la guerre, le 7 octobre, entre Israël et le Hamas.

L'ONU redoute une famine généralisée dans la bande de Gaza, notamment dans le nord, difficilement accessible, où vivent actuellement plus de 300.000 personnes. 

Vendredi, le Hamas a accusé l'armée d'avoir une nouvelle fois ouvert le feu avec des "chars et des hélicoptères" dans cette région, sur une foule qui attendait une distribution de farine à l'entrée de la ville de Gaza.

Ces tirs ont fait au moins 20 morts et 155 blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas. 

L'armée israélienne a affirmé ne pas avoir "attaqué" des Palestiniens "à un point de distribution d'aide" et précisé "analyser l'incident avec sérieux", mais sans détailler sa version des faits.

"Il y a eu des tirs directs des forces d'occupation sur des gens rassemblés au rond-point +Koweït+ pour attendre l'arrivée de camions avec de la nourriture", a raconté le docteur Mohammed Ghurab, directeur des services d'urgence de l'hôpital al-Chifa.

Sur place, un correspondant de l'AFP a vu de nombreuses ambulances avec des dépouilles et des blessés. 

06h00

L'Australie va reprendre son financement de l'Unrwa

L'Australie a annoncé vendredi reprendre son financement de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), après l'avoir suspendu comme une quinzaine de pays.

L'organisation est au centre d'une controverse depuis que, fin janvier, Israël a accusé 12 de ses employés d'implication dans l'attaque meurtrière du 7 octobre perpétrée par le mouvement palestinien Hamas.

"La nature de ces allégations justifiait une réponse immédiate et appropriée", a déclaré vendredi la ministre australienne des Affaires étrangères Penny Wong, dont le pays finance l'Unrwa à hauteur de quelque 3,7 millions d'euros.

"L'avis actuel des agences et des avocats du gouvernement australien est que l'Unrwa n'est pas une organisation terroriste (...) Après examen par le comité sur la sécurité nationale cette semaine, l'Australie reprend (sa) contribution" à l'organisation, a annoncé la ministre.

"Je sais que des gens meurent de faim à Gaza" et "que l'Unrwa est essentielle pour fournir (une) aide aux personnes qui sont au bord du gouffre", a ajouté Mme Wong.

Une quinzaine de pays, notamment les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne et le Japon, ont suspendu leur financement fin janvier pour un total de 450 millions de dollars - l'équivalent de plus de la moitié des fonds reçus en 2023.

L'ONU s'est séparée des employés accusés encore vivants et une enquête interne a été lancée. En parallèle, son secrétaire général Antonio Guterres a confié à un groupe indépendant une mission d'évaluation de l'Unrwa et de sa "neutralité".

Avant l'Australie, le Canada et la Suède ont également annoncé la reprise de leur financement de l'Unrwa, provoquant la colère du gouvernement israélien.

L'agence onusienne emploie environ 13.000 personnes dans la bande de Gaza.

04h00

Des drones houthis abattus après des tirs en mer Rouge (armée américaine)

Les forces américaines ont annoncé tôt vendredi avoir détruit neuf missiles balistiques antinavires et deux drones houthis après des tirs des rebelles yéménites en mer Rouge et dans le golfe d'Aden n'ayant causé "aucun dommage"

Le commandement américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a "détruit, dans les territoires sous contrôle des Houthis, neuf missiles balistiques antinavires et deux drones qui présentaient une menace imminente pour la marine marchande et les navires de guerre américains dans la région", a-t-il indiqué dans un bref communiqué.

L'armée américaine a fait cette annonce après, selon elle, des tirs de missiles par les Houthis en direction du golfe d'Aden et de la mer Rouge, qui n'ont causé "aucun dommage, ni aucun blessé".

Une explosion a été signalée jeudi à proximité d'un navire au sud-est de la ville portuaire yéménite d'Aden, selon l'agence britannique de sécurité maritime UKMTO.

L'explosion s'est produite "à une certaine distance" du navire qui "n'a subi aucun dommage". Et "l'équipage est sain et sauf", a ajouté la même source qui n'identifie pas le navire.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Le premier bateau amenant de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza via un couloir maritime ouvert depuis Chypre a commencé vendredi à décharger sa cargaison. Il transporte 200 tonnes de vivres, qui vont être acheminés sur la côte du territoire palestinien.