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DIRECT - Trois morts et douze blessés dans des attaques à Kherson

L'Ukraine dit se "préparer" aux frappes russes sur les infrastructures cet hiver. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky évoque même une possible augmentation des attaques. Kiev interpelle ses alliés pour renforcer sa défense aérienne. Ce lundi, des frappes russes sur Kherson ont fait trois morts et douze blessés dont un bébé de deux mois.

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Images amateur vérifiées par Associated Press d'immeubles détruits par les frappes russes ce 13 novembre à Kherson.

Images amateur vérifiées par Associated Press d'immeubles détruits par les frappes russes ce 13 novembre à Kherson.

© AP
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19H43
Droits de l'homme

La Russie critiquée par certains pays au Conseil des droits de l'homme de l'Onu

La Russie a été confrontée à de sévères critiques, ce lundi à Genève au cours d'une réunion du Conseil des droits de l'homme de l'Onu. Mais un certain nombre de pays n'ont pas voulu s'exprimer.

Au cours d'un examen périodique de la situation des droits de l'homme en Russie, les pays occidentaux ont dénoncé de nouveau l'invasion de l'Ukraine par les forces russes, ainsi que la répression exercée à l'encontre de la société civile et l'emprisonnement de journalistes et d'opposants à l'intérieur du pays.

Mais d'autres pays n'ont même pas mentionné l'Ukraine, les soutiens habituels de la Russie, comme Cuba, le Venezuela et la Chine, allant même jusqu'à féliciter Moscou pour des progrès concernant les conditions de vie de "ses citoyens".

"Nous condamnons la guerre brutale d'agression du gouvernement russe contre l'Ukraine et sa répression presque totale à l'intérieur contre les dissidents", a déclaré l'ambassadrice américaine Michele Taylor. "L'impunité pour les violations des droits de l'homme par le Kremlin et les abus à l'intérieur ont directement permis l'agression et les atrocités (commises) à l'étranger", a-t-elle ajouté.

L'ambassadeur britannique Simon Manley a appelé la Russie à "cesser le transfert forcé et la déportation d'enfants ukrainiens ... à libérer tous qui sont détenus pour des raisons politiques, et à abroger les lois qui permettent la répression féroce (exercée) contre les manifestations anti-guerre, les médias indépendants et la société civile".

L'experte de l'Onu sur la situation des droits de l'homme en Russie, Mariana Katzarova, avait récemment lancé un cri d'alarme contre une détérioration notable des droits humains et civiques depuis l'invasion de l'Ukaine en février 2022.

Selon elle, le nombre de personnes poursuivies pour des motifs politiques était croissant, les accusations d'espionnage et de trahison étant de plus en plus utilisées pour réduire au silence les journalistes.

Des journalistes russes indépendants qui se sont rendus à Genève pour cette réunion du Conseil des droits de l'homme ont dit espérer qu'elle contribuerait à maintenir l'attention internationale sur les abus commis en Russie.
"Je ne peux pas rentrer" en Russie, a déclaré à l'AFP Regina Gimalova, journaliste de Verstka Media qui vit en exil. "De nombreux collègues sont poursuivis en Russie. Pour moi, ce n'est pas (un pays) sûr".

Au cours de cette réunion périodique, à laquelle tous les pays membres des Nations unies participent tous les quatre ans, la délégation russe a rejeté ces critiques, affirmant que Moscou ne reconnaissait pas le mandat de Marian Katzarova en tant qu'experte et que la guerre en Ukraine était hors sujet par rapport à la situation des droits de l'homme à l'intérieur du pays.

Le vice-ministre de la Justice russe Andreï Loginov, chef de la délégation, a appelé les pays participants à ne pas "utiliser la question des droits de l'homme comme prétexte pour l'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays".
Moscou a reçu le soutien de Cuba, du Venezuela, de l'Erythrée, de la Corée du Nord et de la Chine, qui ont fait l'éloge de son engagement à "améliorer les conditions de vie de ses citoyens".

L'ambassadrice ukrainienne Yevheniia Filipenko a déclaré qu'il était vital que la Russie rende des comptes pour "ses nombreux crimes de guerre et crimes contre l'humanité". "Ce message clair doit être transmis à Moscou par la délégation du pays agresseur", a-t-elle ajouté.

18H00
Guerre longue

Le président de la Lettonie affirme que la Russie se prépare à une guerre longue

Le président letton Edgars Rinkevics affirme dans une interview pour Associated Press, que la Russie se prépare à une guerre longue.

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Edgars Rinkevics, président de la Lettonie, à New York le 9 novembre 2023. Vidéo publiée ce 13 novembre

"Je crois que la Russie se prépare à une guerre longue. Elle s'est rendue compte qu'ils ne sont pas en mesure de gagner cette guerre. Les Russes ont essayé et n'ont pas réussi. Désormais ils veulent tout simplement étrangler l'Ukraine. Je n'écarte pas la possibilité que pendant l'hiver nous n'allons pas revivre les mêmes sortes d'attaques que sur les infrastructures énergétiques d'Ukraine comme l'hiver dernier. Bien sûr ils vont chercher d'autres ressources. En ce moment ils mobilisent toute leur économie pour une longue guerre. "

Le président Rinkevics a aussi ajouté que si on voulait voir une réelle avancée dans la contre-offensive que les Ukrainiens sont en train de mener, il faut donner plus d'armes à l'Ukraine. Il a constaté que l'UE se mettait plus facilement d'accord quand il s'agissait de l'Ukraine.

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"C'est plutôt intéressant de constater que l'Union européenne est plus divisée sur la question du Proche-Orient que sur l'Ukraine."

 

 

17H31
blocage à la frontière

Échec des discussions entre les routiers polonais et l'Ukraine

Les discussions entre la partie ukrainienne et les routiers polonais qui bloquent depuis une semaine les trois principaux passages frontaliers entre les deux pays n'ont pas abouti à un accord, ont déclaré les camionneurs polonais.

Ces derniers dénoncent "une concurrence déloyale" de la part des entreprises ukrainiennes, estimant que la libéralisation des règles européennes a conduit à une nette augmentation du nombre de concurrents ukrainiens dans le secteur, affectant durement leur revenus.

La quasi-totalité du trafic routier entre les deux pays a été bloquée par ce mouvement de protestation. "Nous n'avons pas trouvé d'accord. Les Ukrainiens ne prennent pas en compte nos revendications", a déclaré Rafal Mekler, l'un des leader du mouvement de protestation polonais, sur X (ex-Twitter), à l'issue des discussions avec les représentants des gouvernements polonais et ukrainien.

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Les compagnies de transport polonaises demandent le retour du système de permis européen pour les camions ukrainiens, qui avait été supprimé au lendemain de l'agression russe de l'Ukraine.

Elles critiquent également le système électronique d'enregistrement des files d'attente pour quitter l'Ukraine, une fois les livraisons terminées, et qui entraîne de longues attentes côté ukrainien.

Selon Mekler, cette attente peut durer 11 à 12 jours.
Les douanes polonaises ont annoncé lundi que, du côté polonais de la frontière, environ 1.300 camions étaient bloqués au passage frontalier de Dorohusk et 500 à celui de Hrebenne.

17H18
Sanctions

Bruxelles va proposer de nouvelles sanctions contre la Russie cette semaine

La Commission européenne espère annoncer mercredi un nouveau paquet de sanctions contre la Russie, qui devrait mettre un terme aux exportations russes de diamants vers l'UE.

"Nous sommes en train de finaliser les derniers détails de ce paquet" de sanctions, le 12e depuis l'invasion russe de l'Ukraine, a déclaré devant la presse  Borrell. Une fois décidé, ces sanctions devront encore être approuvées à l'unanimité par les 27 pays de l'UE.

Josep Borrell ce 13 novembre à Bruxelles.

Josep Borrell ce 13 novembre à Bruxelles.

© AP Photo/Virginia Mayo

Moscou est accusé de financer une partie de sa guerre contre l'Ukraine grâce au commerce lucratif de diamants, qui représentent un chiffre d'affaires d'environ quatre à cinq milliards de dollars par an.

La Belgique a levé ses réticences sur ces sanctions, décidées par les pays du G7, et proposé des solutions, notamment par le biais d'un système de traçage pour les rendre efficaces, sans pénaliser sa propre industrie, florissante à Anvers (nord-ouest).

Ce nouveau paquet de sanctions intervient alors que l'UE cherche aussi à consolider son soutien militaire à l'Ukraine. Josep Borrell a proposé aux États membres de consacrer 20 milliards d'euros sur quatre ans pour financer l'achat d'armes à l'Ukraine, mais certains pays européens, dont l'Allemagne, rechignent à s'engager sur ce montant. Josep Borrell a précisé qu'il espérait néanmoins présenter un compromis avant un sommet des 27 à la mi-décembre à Bruxelles.

16H17
Frappes

Trois morts et douze blessés dans une attaque "massive" à Kherson

Trois personnes sont mortes et douze autres ont été blessées lundi lors d'une attaque russe sur le centre de Kherson, grande ville du sud de l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.

Le pays célébrait samedi le premier anniversaire de la libération de Kherson par son armée, qui avait mis fin à huit mois d'occupation russe.

Une militaire ukrainienne se receuille à Kherson devant le monument aux morts, le 11 novembre 2023.

Une militaire ukrainienne se receuille à Kherson devant le monument aux morts, le 11 novembre 2023.

© AP Photo/Efrem Lukatsky

Mais l'armée de Moscou reste tout près. Seul le fleuve Dniepr les sépare de la ville, qui est bombardée presque quotidiennement.

Deux personnes, une femme de 62 ans et un homme de 45 ans, ont été tués et dix autres blessées lors d'une attaque d'artillerie sur le centre de la ville, a indiqué le gouverneur de la région, Oleksandre Prokoudine, sur Telegram.

Elles ont également "détruit ou endommagé" un hôpital, un bâtiment administratif, une quinzaine de maisons et une ambulance, a-t-il ajouté.

Cette "attaque massive" a visé le centre-ville, a affirmé le chef de l'administration militaire de Kherson, Roman Mrotchko.

Plus tôt dans la journée, une frappe d'artillerie russe a aussi touché une voiture dans une banlieue de la ville, tuant un homme et blessant une enfant de deux mois, a rapporté  Roman Mrotchko. Selon lui, ce bébé et sa famille revenaient d'un "examen médical" quand leur véhicule a été atteint par les tirs. En tout, selon le dernier bilan, les frappes ont donc fait 3 morts et douze blessés pendant la journée.

Les habitants de cette capitale régionale ne seraient plus que 60.000 selon les autorités, contre 300.000 avant le début de l'invasion russe, lancée en février 2022.

15H49

Une opposante proche de Navalny incarcérée en Russie

La justice russe a placé en détention l'opposante Ksenia Fadeeva, l'une des rares personnalités proches d'Alexeï Navalny à avoir pu se faire élire et qui risque désormais douze ans de prison pour "extrémisme".

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Un tribunal de Tomsk, en Sibérie, a décidé d'écrouer Ksenia Fadeeva, qui était jusque-là assignée à résidence, a rapporté sur Telegram l'organisation d'Alexeï Navalny, l'opposant lui-même incarcéré et condamné en août dernier à 19 ans de détention pour "extrémisme".

La jeune femme de 31 ans avait été élue en septembre 2020 au conseil municipal de Tomsk, un rare succès pour l'opposition russe à l'époque. "Ksenia est une prisonnière politique, députée de la Douma municipale (de Tomsk) qui a obtenu son mandat après un combat honnête", a écrit sur Telegram, Andreï Fateev, autre allié de Navalny élu aux côtés de Xsenia Fadeeva en 2020. "Le gouvernement la punit pour des activités politiques légales et franches, pour sa lutte contre la corruption et son exigence de changer le pouvoir dans ce pays", a poursuivi Fateev, qui pour sa part a choisi de quitter la Russie.

C'est à Tomsk qu'Alexeï Navalny avait été empoisonné quelques jours avant cette élection.

Gravement malade, l'opposant avait été transféré pour des soins en Allemagne puis arrêté et condamné à la prison à son retour en Russie, en janvier 2021.
Son mouvement a ensuite été déclaré "extrémiste" et interdit, poussant nombre de ses collaborateurs à fuir le pays pour éviter des poursuites.

Ksenia Fadeeva avait, elle, choisie de rester. Elle avait été arrêtée en décembre 2021, accusée d'avoir organisé un groupe "extrémiste". Elle était assignée à résidence dans l'attente de son procès, qui a commencé mi-août, dans un contexte de répression sans précédent en Russie.

Selon l'ONG spécialisée OVD-Info, près de 20.000 Russes ont été arrêtés depuis le début du conflit en Ukraine pour avoir protesté contre la politique du Kremlin. Plus de 670 affaires pénales ont été lancées contre les dissidents, selon l'organisation.
La quasi-totalité des opposants d'envergure sont soit derrière les barreaux, tels qu'Alexei Navalny, Vladimir Kara-Mourza et Ilia Iachine, ou en exil à l'étranger.

10h41
dniepr, axe stratégique

Le Kremlin muet sur l'ancrage de positions ukrainiennes sur la rive occupée du Dniepr

Selon des blogueurs russes et ukrainiens et des experts ayant analysé des renseignements de sources ouvertes, l'armée ukrainienne a réussi à ancrer depuis fin octobre des forces sur la rive occupée du Dniepr, en particulier dans le village de Krynky, dans la région méridionale de Kherson.

Ces blogueurs russes, spécialistes des opérations militaires en Ukraine, font état de violents combats sur la rive gauche du Dniepr et de la présence de plusieurs têtes de pont ukrainiennes, en particulier dans le village de Krynky.

"Les forces armées russes tentent de déloger les forces armées ukrainiennes de leur tête de pont bien réelle à Krynky. L'artillerie (russe) travaille sur les positions ukrainiennes. Mais les forces armées ukrainiennes sont ancrées et n'ont pas l'intention de partir", relève ainsi lundi la chaîne Telegram russe WarGonzo, qui compte plus d'un million d'abonnés.

Le compte Rybar, autre canal pro-Kremlin, a noté lundi auprès de ses 1,2 million de lecteurs que "les forces armées ukrainiennes ont pu élargir leur zone de contrôle" à Krynky, mais aussi qu'elles étaient tombées dans une "embuscade" russe.

Des soldats russes, interrogés sous couvert de l'anonymat par l'antenne en russe de la BBC, ont aussi fait état de combats violents à Krynky, et ont évoqué l'arrivée d'équipements plus lourds en vue d'une offensive plus importante.

Le Kremlin a refusé lundi de commenter les informations selon lesquelles l'Ukraine serait en train de consolider des positions sur la rive gauche du fleuve Dniepr, occupée par la Russie, dans l'espoir de percer les lignes russes. Interrogé sur le sujet, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov n'a pas souhaité se prononcer. Il a estimé que l'armée russe devait commenter la situation. "Dans ce cas précis nous considérons que nos spécialistes de l'armée peuvent et doivent commenter", a dit M. Peskov.

Une stratégie secrète
Kiev a multiplié en octobre les efforts pour traverser le Dniepr, après que sa vaste contre-offensive, lancée en juin, n'a pas permis de percer les solides défenses russes en d'autres endroits, laissant craindre que le front ne soit durablement figé.

 

Les autorités ukrainiennes, qui tiennent à protéger le secret de leurs opérations, n'ont pas répondu à l'AFP quant aux efforts en cours sur le Dniepr.

10h00
Top Gun

Des pilotes ukrainiens vont s'entrainer sur des F-16 en Roumanie

L'OTAN vient d'ouvrir son premier centre d'entraînement au pilotage de chasseurs F-16 à Fetesti en Roumanie. Pour l'instant, sept pilotes roumains ont la chance de bénéficier de cette formation mais ils devraient être rejoints par des pilotes Ukrainiens à partir de 2024 selon le colonel néérlandais Olivier Bok. 

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Colonel Olivier Bok, de l'armée de l'air néérlandaise, sur la base de Fetesti en Roumanie, le 13 novembre 2023.

Les États-Unis ont accepté en août d'envoyer des F-16 se trouvant au Danemark et aux Pays-Bas vers l'Ukraine dès que les pilotes ont fini leur entraînement.

La ministre de la Défense des Pays-Bas Kasja Ollongren a dit que l'envoi de ces avions de combats depéndait "du niveau de préparation du côté ukrainien."

09H30
Diplomatie

Réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères européens

Les ministres européens des Affaires étrangères se réunissent ce lundi à Bruxelles pour parler de la situation à gaza mais également sur les moyens de garder le bloc européen concentré sur l'Ukraine malgré la crise au Moyen-Orient.

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Les ministres européens des Affaires étangèrs réunis ce 13 novembre à Bruxelles.

 

07h00
détermination

Des soldats ukrainiens s'entraînent en France avant de repartir sur le front.

À plat ventre, les soldats ukrainiens progressent lentement à l'orée de la forêt en appui d'un groupe d'assaut qui s'empare de la tranchée ennemie. Dans un camp militaire en France, ils sont formés au combat avant leur départ pour le front.

La formation est l'un des volets du soutien français à Kiev avec la cession d'équipements, la maintenance et le soutien financier. Au total, l'aide française s'élevait à 1,69 milliard d'euros en septembre 2023, plaçant Paris au 12e rang des nations soutenant l'Ukraine, selon l'Institut d'économie mondiale de Kiel (IfW).

"Il y a toujours ce mélange entre l'appréhension de rejoindre la ligne de front et la motivation et l'envie de défendre leur terre: c'est cette dualité que l'on sent au quotidien", explique le lieutenant-colonel Even, qui insiste sur la détermination des Ukrainiens.

"Ils sont très volontaires pour apprendre, très demandeurs d'apprentissage de nouveaux procédés. C'est un plaisir de travailler avec des recrues qui ont une telle motivation", souligne-t-il.

05h41
contrer les frappes

Selon Zelensky, la Russie va intensifier les frappes sur des sites stratégiques cet hiver.

"Nous devons nous préparer à la possibilité que l'ennemi augmente le nombre de frappes de drones ou de missiles sur nos infrastructures", a déclaré le chef d’État ukrainien lors de son allocution quotidienne publiée sur les réseaux sociaux dans la nuit de dimanche à lundi. 

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Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

La guerre du ciel aura-t-elle lieu cet hiver ? À l'approche de la fin de l'année, l'Ukraine entend muscler sa sécurité aérienne.

L'année dernière à la même période, les bombardements systématiques de l'armée russe sur le réseau énergétique ukrainien avait privé des milliers de personnes de chauffage ou d'électricité.

La situation avait durée pendant de longues périodes et avait été dramatique par des températures glaciales.