Direct terminé le 12 octobre 2023 à 20H00 TU
Direct démarré le 12 octobre 2023 à 05H45 TU

DIRECT - Ukraine : 28 drones russes détruits, des entrepôts portuaires endommagés à Odessa

L'Ukraine a abattu 28 drones russes dans la nuit, affirme l'armée de l'air ukrainienne, et une frappe de Moscou a endommagé des entrepôts portuaires de la région méridionale d'Odessa, selon les forces armées du Sud de l'Ukraine.

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Silos grains Odessa

Des silos à grain au port d'Odessa en Ukraine, le 19 août 2022. 

AP
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19H53
Holodomor

Le Conseil de l'Europe qualifie à son tour de génocide la famine ukrainienne des années 1930

L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) a reconnu comme génocide l'Holodomor, la famine en Ukraine provoquée par les Soviétiques il y a 90 ans qui a entraîné la mort de plusieurs millions de personnes.

Le musée national du génocide d'Holodomor. Kiev, le 1er décembre 2022. 

Le musée national du génocide d'Holodomor. Kiev, le 1er décembre 2022. 

© AP Photo/Bernat Armangue


Dans un texte voté à la quasi-unanimité (73 voix pour, 1 contre), les parlementaires du Conseil de l'Europe réunis à Strasbourg ont suivi les pas du Parlement européen, qui avait déjà qualifié cet épisode de génocide en décembre 2022.

Surnommée "le grenier à blé de l'Europe" pour la fertilité de ses terres noires, l'Ukraine a perdu quatre à huit millions d'habitants dans la grande famine de 1932-1933, sur fond de collectivisation des terres, orchestrée selon des historiens par Staline pour réprimer toute velléité nationaliste et indépendantiste de ce pays, alors république soviétique.

Par le vote de ce texte, l'Assemblée "décide de reconnaître la Grande Famine comme un acte de génocide visant à briser l'épine dorsale de la nation, de la langue et de la culture ukrainiennes, et commémore ses victimes", est-il indiqué dans l'une des résolutions du texte adopté ce soir.

Évoquant le conflit actuel, l'Assemblée a estimé que "les violences qui sont perpétrées, le caractère abominable de certains crimes (...) et la rhétorique des autorités indiquent que la Fédération de Russie tente d'anéantir la nation ukrainienne en menant une guerre génocidaire. Cette politique délibérée rappelle tragiquement une précédente tentative d'extermination de la nation ukrainienne", l'Holodomor.

Elle "poursuivra son action (...) afin d'établir la vérité historique et d'exposer les arguments juridiques qui conduisent à la conclusion que l'Holodomor constituait un génocide".

"La reconnaissance de l'Holodomor comme génocide par l'Assemblée parlementaire et par les parlements qui ne l'ont pas encore fait constituerait un hommage légitime au peuple ukrainien et en particulier aux victimes", est-il encore indiqué dans les conclusions de ce texte adopté dans la soirée.

Seul un représentant de la Bosnie-Herzégovine a voté contre.

Sur X (ex-Twitter), le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié les parlementaires pour ce vote. "Restaurer la justice historique et rendre hommage aux victimes de l'Holodomor envoie le message que la justice est inévitable pour tous les crimes passés et actuels de Moscou", a-t-il ajouté.

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Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a pour sa part estimé dans une publication sur X qu'il s'agissait de "la bonne chose à faire sur le plan moral, historique, et politique".

La Russie refuse pour sa part catégoriquement cette classification, invoquant le fait que la grande famine des années 1930 n'avait pas seulement fait des victimes ukrainiennes, mais aussi russes, kazakhes et parmi d'autres peuples.
Moscou avait ainsi par exemple accusé l'Allemagne de "diaboliser" la Russie quand elle avait reconnu l'Holomodor comme génocide l'année passée.
 

16H57
empoisonnement

Enquête à Paris "pour suspicion d'empoisonnement" d'une journaliste russe hostile à la guerre en Ukraine

Une enquête a été ouverte à Paris pour "suspicion d'empoisonnement" de la journaliste russe Marina Ovsiannikova, réfugiée dans la capitale, connue pour avoir brandi à la télévision d'Etat russe une pancarte dénonçant l'invasion de l'Ukraine, a-t-on appris de source proche du dossier, ce qu'a confirmé le parquet de Paris.

Marina Ovsiannikova lors de son procès à Moscou le 22 août 2022.

Marina Ovsiannikova lors de son procès à Moscou le 22 août 2022.

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko

La journaliste a eu un malaise à proximité de son domicile, dans le centre de la capitale.

Elle affirme avoir été empoisonnée par les Russes, selon une autre source proche du dossier. Une enquête a été ouverte et des prélèvements étaient en cours à son domicile.

Une troisième source proche du dossier a souligné qu'"à ce stade, aucun élément" ne permettait d'accréditer un empoisonnement.
"Je crains pour ma vie. Quand je parle à mes amis en Russie, ils me demandent ce que je préfère: le novitchok, le polonium (des substances mortelles, NDLR) ou un accident de voiture", avait-elle dit en février dernier lors d'une conférence de presse à Paris.

Après son malaise, une équipe de l'ONG de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières s'est rendue auprès de la "journaliste à la pancarte", a indiqué sur X (ex-Twitter) le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire.

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Marina Ovsiannikova avait fui la Russie en octobre 2022.

Elle a été condamnée la semaine dernière par contumace à huit ans et demi de prison pour avoir critiqué l'armée russe.

La journaliste était poursuivie pour "diffusion d'informations mensongères" sur les forces armées russes et avait déjà été condamnée pour des faits similaires à une amende en août 2022.

14H33
Droits humains

L'ONU prolonge d'un an sa surveillance des violations des droits humains en Russie

Le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a voté jeudi en faveur de la prolongation d'un an du mandat du rapporteur sur les violations des droits humains en Russie, infligeant une nouvelle défaite diplomatique à Moscou en moins d'une semaine.

Mardi déjà, lors d'un vote à l'Assemblée générale de l'ONU à New York, la Russie avait échoué à regagner un siège au Conseil des droits de l'Homme, dont elle avait été écartée après son invasion de l'Ukraine.
 

14H15
Jeux Olympiques

Le CIO suspend le Comité olympique russe

Le Comité international olympique a suspendu le comité national olympique (CNO) russe "avec effet immédiat", pour avoir placé sous son autorité plusieurs organisations de régions ukrainiennes occupées, a annoncé le porte-parole de l'organisation.

Cette décision prive automatiquement l'instance russe des financements olympiques, mais n'a pas de conséquences sur l'éventuelle présence d'athlètes russes sous bannière neutre aux JO-2024 de Paris, qui sera décidée par le CIO "au moment approprié", a indiqué Mark Adams à la presse.

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Pour l'organisation olympique, qui a bousculé son ordre du jour et renoncé à examiner le programme sportif des JO-2028 de Los Angeles, il s'agit de sanctionner la "violation" par les Russes de "l'intégrité territoriale" du comité olympique ukrainien, donc de la Charte olympique, a précisé Mark Adams.

Le 5 octobre, le CNO russe a en effet "unilatéralement" intégré parmi ses membres les organisations sportives régionales de Donetsk, Kherson, Lougansk et Zaporizhzhia, situées dans l'est de l'Ukraine occupé par l'armée russe.

Le CIO sanctionne déjà depuis fin février 2022 l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, qu'il considère comme une violation de la trêve olympique liée aux JO-2022 de Pékin, en recommandant aux fédérations internationales de bannir leurs compétitions du sol russe et d'interdire tout symbole officiel russe - hymne ou drapeau.

En revanche sa position a varié sur la participation des sportifs russes, ainsi que des athlètes du Belarus allié, aux mêmes compétitions internationales: après avoir recommandé leur exclusion, il a entamé en mars dernier leur réintégration au sport mondial, sous bannière neutre, dans les épreuves individuelles, et pour peu qu'ils n'aient pas "activement soutenu la guerre en Ukraine".

La question de leur participation aux JO-2024 de Paris ainsi qu'aux JO-2026 de Milan reste cependant entière: le CIO en décidera ultérieurement et à la date qui lui conviendra, a rappelé Mark Adams.

13H40
18,8 milliards de dollars

Russie: les revenus des exportations pétrolières au plus haut depuis juillet 2022

Les revenus des exportations pétrolières de la Russie, visée par des sanctions, ont bondi en septembre pour atteindre "leur plus haut niveau depuis juillet 2022", indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Ces revenus "ont bondi de 1,8 milliard de dollars" sur un mois "pour atteindre 18,8 milliards de dollars en septembre, leur plus haut niveau depuis juillet 2022", souligne ce rapport mensuel de l'AIE sur le marché du pétrole.

Sur cette photo, un pétrolier russe transportant du pétrole brut amarré au port de Karachi au Pakistan le 11 juin 2023.

Sur cette photo, un pétrolier russe transportant du pétrole brut amarré au port de Karachi au Pakistan le 11 juin 2023. lslamabad et Moscou ont conclu un accord d'exportation de pétrole.

© autorités portuaires de Karachi via AP

Les exportations totales de produits pétroliers russes ont augmenté de 460.000 barils par jour pour atteindre 7,6 millions de barils par jour, le brut comptant pour 250.000 barils dans la hausse.

Les recettes pétrolières du gouvernement russe auront ainsi augmenté de 24% en septembre par rapport au mois précédent, pour atteindre 10,6 milliards de dollars, mais étaient inférieures de 7% à leur niveau d'il y a un an, a précisé l'AIE.

Depuis décembre 2022, le G7, l'Australie et l'Union européenne ont imposé un plafonnement du prix du pétrole russe selon un mécanisme qui impose que seul le pétrole vendu à un prix égal ou inférieur à 60 dollars le baril puisse continuer à être livré.

L'objectif d'alors était de frapper la manne financière de la Russie en plafonnant ses recettes pétrolières, tout en gardant une incitation économique suffisante pour que le pays continue de vendre son pétrole à prix réduit - plutôt que de retirer ses barils du marché, afin d'éviter un surenchérissement des cours.

Malgré ces sanctions, la Russie a trouvé les moyens de vendre son pétrole brut plus cher à l'Inde, qui n'est pas concernée par le régime de sanctions. Le prix moyen à l'exportation du brut russe a augmenté de 8 dollars par baril, pour atteindre 81,80 dollars en septembre, "bien au-dessus du prix plafonné", a relevé l'AIE.

La production de brut russe a grimpé jusqu'à 9,48 millions de barils quotidiens. Si Moscou a promis de réduire ses exportations de 300.000 barils par jour à partir de septembre jusqu'à fin 2023, des estimations préliminaires montrent qu'elles ont seulement baissé d'environ 100.000 barils par jour par rapport à la moyenne de mai-juin, selon l'AIE.

Depuis mai, neuf pays, dont l'Arabie Saoudite, l'Irak, la Russie ou encore les Emirats arabes unis, ont annoncé des baisses de leurs production jusqu'à fin 2024 pour un total de 1,6 million de barils quotidiens.

Selon l'Opep, l'organisation des pays exportateurs de pétrole, la production russe de produits pétroliers en 2023 "devrait baisser de 500.000 barils par jour pour atteindre une moyenne de 10,5 millions de barils par jour", soit une réévaluation à la hausse d'environ 80.000 barils quotidiens par rapport à son évaluation du mois précédent. "La contraction attendue prend en compte des ajustements volontaires de production annoncés jusqu'à fin 2023", a précisé l'Opep dans son rapport d'octobre publié ce jeudi, qui prévoit une production inchangée en 2024.
 

10H37
ARMES

Prague et Copenhague vont livrer du matériel militaire à l'Ukraine

La République tchèque et le Danemark vont s'associer pour envoyer des dizaines de véhicules blindés et de tanks ainsi que des milliers d'armes à l'Ukraine, a indiqué hier le ministre tchèque de la Défense.

"Dans les mois à venir", l'Ukraine va recevoir près de 50 véhicules blindés et chars d'assaut, 2.500 armes de poing, 7.000 fusils, 500 mitrailleuses et 500 fusils de précision, a précisé le ministre Daniel Blazkovec.

Fournies par des sociétés privées tchèques, ces armes seront payées par le gouvernement danois.

Troels Lund Poulsen, le ministre de la Défense danois lors d'un sommet à Bruxelles en mai 2023.

Troels Lund Poulsen, le ministre de la Défense danois lors d'un sommet à Bruxelles en mai 2023.

© AP Photo/Virginia Mayo

L'Ukraine recevra également du matériel de renseignement, de surveillance et de reconnaissance ainsi que des munitions de gros calibre. "Il s'agit d'un don substantiel d'équipements pour lesquels il existe une forte demande en Ukraine", a déclaré le ministre danois de la Défense Troels Lund Poulsen, dans un communiqué.

Son homologue tchèque a déclaré qu'il s'attendait à ce que la coopération continue en 2024 et au-delà.

La livraison comprend des armes tchèques modernes ainsi que des équipements modernisés déjà utilisés par l'armée ukrainienne, qui lutte contre l'invasion russe depuis février 2022.

"Nous avons établi la liste en fonction des demandes et des besoins des Forces armées de l'Ukraine, avec l'objectif d'accroître leur capacité d'action", a expliqué Daniel Blazkovec.

Dans la prochaine phase du projet, Prague et Copenhague prévoient de fournir à Kiev quelque 500 mitrailleuses lourdes, 280 canons à chargement automatique, 7.000 armes antichar, 10.000 grenades à main et 60 systèmes de mortier, a-t-il ajouté.

09H03
Nouveaux impacts

Attaques russes en Ukraine: un "cratère de drone" découvert côté roumain

La Roumanie, membre de l'Otan, a découvert des dégâts au sol causés par la "possible explosion" d'un drone à la suite des attaques russes nocturnes sur des infrastructures portuaires, près du Danube, en Ukraine voisine.

"Vers 05H00 du matin, les équipes au sol ont signalé la découverte d'un cratère de drone, avec une possible explosion à l'impact, dans une zone de végétation", à environ 3 km à l'ouest du village de Plauru, a déclaré le ministère de la Défense dans un communiqué. 

"Des mesures ont été prises pour sécuriser la zone" et "les alliés sont informés en temps réel", a-t-il ajouté.

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La Roumanie a découvert des débris de drone à plusieurs reprises ces dernières semaines dans cette région du sud-est de la Roumanie, qui partage une frontière de 650 km avec l'Ukraine.

09H17
Pays ami

Poutine au Kirghizstan, premier voyage à l'étranger depuis son mandat d'arrêt

Vladimir Poutine est aujourd'hui au Kirghizstan pour y rencontrer certains de ses rares alliés, son premier déplacement à l'étranger depuis qu'il est visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour la "déportation" d'enfants ukrainiens.

Le président russe, qui a renoncé à assister à plusieurs sommets internationaux à cause de ce mandat d'arrêt, ne risque pas d'être arrêté lors de ce voyage, ce pays d'Asie centrale proche de Moscou n'ayant pas ratifié le Statut de Rome, traité fondateur de la Cour.

Vladimir Poutine avec son homologue Khirghize Sadyr Japarov ce matin à Bichkek.

Vladimir Poutine avec son homologue Khirghize Sadyr Japarov ce matin à Bichkek.

© AP Photo/Vladimir Voronin

Il aura un entretien avec son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliev, leur premier depuis la victoire de Bakou au Haut-Karabakh et alors que le Premier ministre arménien Nikol Pachinian, dont les relations avec Moscou se sont tendues, sera lui absent.

Vladimir Poutine s'est entretenu avec le président kirghiz Sadyr Japarov lors de cette visite qui coïncide avec les 20 ans de l'ouverture de la base militaire russe de Kant au Kirghizstan.

Puis le président russe participera demain à un sommet de pays d'ex-URSS, en présence de son principal allié, le Bélarusse Alexandre Loukachenko, mais aussi de dirigeants plus dubitatifs quant à l'invasion de l'Ukraine, comme le Kazakh Kassym-Jomart Tokaïev et l'Ouzbek Chavkat Mirzioïev.

Vladimir Poutine, qui a lancé les troupes russes à l'assaut de l'Ukraine en février 2022, est sous le coup d'un mandat d'arrêt de la CPI depuis mars, une décision que Moscou juge "nulle et non avenue".

Il a pris soin ces derniers mois d'éviter les grands rassemblements internationaux, figurant comme grand absent du sommet des BRICS en Afrique du Sud en août, puis de celui du G20 en Inde en septembre.

Le président russe a expliqué début octobre éviter les sommets internationaux pour ne pas "causer de problème" aux organisateurs. "Si je viens, il y aura des spectacles politiques, des attaques politiques", s'est-il justifié, estimant qu'il y avait de toute façon "assez à faire à la maison".

Vladimir Poutine, dont les Occidentaux tentent de faire un paria, est par ailleurs attendu en octobre en Chine, à l'invitation de son allié Xi Jinping, pour participer à un forum économique international.

Il s'agira de son premier voyage dans ce pays, proche partenaire, depuis le début du conflit en Ukraine. Son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, s'y rendra du 16 au 18 octobre.

08h41

Drones russes détruits, entrepôts portuaires endommagés

L'Ukraine a abattu 28 drones russes dans la nuit, a affirmé jeudi 12 au matin son armée de l'air, et une frappe de Moscou a endommagé des entrepôts portuaires de la région méridionale d'Odessa, selon les forces armées du Sud de l'Ukraine.

"Des drones ennemis volaient dans différentes directions, donc la défense aérienne a (fonctionné) dans au moins six régions d'Ukraine (...) Un total de 28 (drones) -Shahed-131/136- ont été détruits cette nuit", a indiqué l'armée de l'air ukrainienne sur Telegram.

Au total, Moscou a lancé 33 appareils depuis la région de Belgorod, limitrophe de l'Ukraine, et le cap Tchaouda, dans l'Est de la péninsule de Crimée annexée par la Russie en 2014, d'après la même source.

08H20
offensive

L'Ukraine dit "tenir bon" à Avdiïvka, cible d'une offensive russe

L'Ukraine a affirmé jeudi "tenir bon" à Avdiïvka, une ville de l'est cible depuis plusieurs jours d'une offensive d'ampleur des forces russes qui tentent une fois encore de l'encercler.

"Avdiïvka, nous tenons bon. C'est le courage et l'unité des Ukrainiens qui détermineront la fin de cette guerre", a commenté le président Volodymyr Zelensky sur X (ex-Twitter), signe de l'ampleur des affrontements en cours sur place.

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Son maire, Vitaly Barabach, a fait état pour la troisième journée consécutive jeudi d'une "situation très tendue" avec "des combats autour de la ville qui ne se sont pas calmés" et des bombardements sur les positions ukrainiennes et Avdiïvka elle-même.

Il a notamment signalé une attaque de missiles au cours de la nuit sur cette cité industrielle du Donbass, qui n'a pas fait de victimes.

Avdiïvka, érigée autour d'une vaste cokerie, est située à 13 km de Donetsk, la capitale, sous contrôle russe, de la région éponyme dont le président russe Vladimir Poutine a revendiqué l'annexion il y a un an.

Elle est à proximité de la ligne de front depuis 2014, quand a commencé la guerre entre l'armée ukrainienne et des séparatistes pilotés et armés par la Russie, dans la foulée de l'annexion de la péninsule de Crimée. Cette zone est donc particulièrement fortifiée.

Depuis l'invasion de février 2022, les Russes tentent régulièrement de lancer des attaques pour prendre Avdiïvka.

04H10
MORTS CIVILS

En Russie, trois personnes, dont un enfant, tuées par les débris d'un drone

Trois personnes, dont un enfant en bas âge, ont été tuées au cours de la nuit après que les débris d'un drone abattu sont retombés en détruisant des bâtiments résidentiels de la région russe de Belgorod, a annoncé le gouverneur local.

"Le système de défense aérienne dans le district de Belgorod a abattu un drone de type aéronef qui s'approchait de la ville", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram, ajoutant dans un autre message qu'"à la suite de la retombée de débris en périphérie de Belgorod, deux bâtiments résidentiels ont été (complètement) détruits" et plusieurs autres endommagés.

"Trois personnes sont mortes, l'une d'entre elles est un enfant en bas âge", a fait savoir le gouverneur de cette région frontalière de l'Ukraine.

Un soldat ukrainien fait décoller un drone sur le champ de bataille de Bakhmout.
Un soldat ukrainien fait décoller un drone sur le champ de bataille de Bakhmout, 9 avril 2023.
© Libkos/AP Photo

 

Tôt ce matin, le ministère russe de la Défense avait indiqué sur Telegram que la défense aérienne russe avait "déjoué" une attaque de drone conduite par Kiev dans la région mercredi vers 23H50 locales (20H50 GMT), sans communiquer sur d'éventuels blessés ou dégâts.

Les attaques ukrainiennes contre le territoire russe se sont multipliées ces derniers mois, sur fond d'une contre-offensive entamée par l'Ukraine début juin.

Mardi, une frappe ukrainienne au moyen d'un obus avait tué deux civils, également dans la région de Belgorod, selon M. Gladkov.
 

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avec agences