Direct démarré le 2 juin 2023 à 06h45

Direct DIRECT-Ukraine : des drones ukrainiens abattus par la Russie

Deux civils ont été tués et deux blessés dans un bombardement sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, où la capitale Kiev a subi une sixième vague de frappes en six jours. Selon Washington, continuer à armer et renforcer l'Ukraine est la seule voie pour atteindre une "vraie paix".

Les heures sont affichées en temps universel.

Partager
Image
Des parents d'une victime d'un bombardement se recueillent devant le corp, le 1er juin 2023.

Des parents d'une victime d'un bombardement se recueillent devant le corp, le 1er juin 2023. Trois personnes sont mortes dans la dernière attaque de drones russes à Kiev, dont un enfant de 9 ans avec sa mère.

© AP Photo/Alex Babenko
25
nouvelle(s) publication(s)
20h05
Diplomatie

Antony Blinken rejette tout cessez-le-feu défavorable à l'Ukraine

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken se trouve en Finlande, un pays nordique frontalier de la Russie ayant récemment rejoint l'Otan.
 cette occasion, Antony Blinken a rejeté tout cessez-le-feu défavorable à Kiev, soulignant que continuer à armer et renforcer l'Ukraine était la seule voie pour atteindre une "vraie paix".
Il a aussi estimé que l'attaque en Ukraine avait viré à l'"échec stratégique" pour Moscou.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky admet aujourd'hui qu'une adhésion de son pays à l'Otan était "impossible" tant que la guerre est en cours. La veille, il avait appelé les dirigeants européens réunis en Moldavie à ne plus avoir de "doutes" au sujet de l'entrée de Kiev au sein de l'Alliance atlantique.

"De telles déclarations montrent que le régime de Kiev n'est pas prêt, ne souhaite pas et n'a pas les moyens de régler les problèmes existants à la table des négociations", a réagi dans la foulée le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Il a affirmé que Moscou allait continuer à accomplir ses "objectifs" et défendre "sa sécurité". "Cela exclut un tel élargissement de l'Alliance (atlantique) et son rapprochement de notre frontière", a-t-il insisté.

16h48
OTAN

Zelensky admet qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan est "impossible" avant la fin de la guerre

"Rejoindre l'Otan est la meilleure garantie de sécurité pour l'Ukraine (...) mais nous comprenons que nous n'entraînerons pas un seul pays de l'Otan dans une guerre", a déclaré le président Zelensky lors d'une conférence de presse commune avec le président estonien Alar Karis. "Par conséquent, nous comprenons que nous ne deviendrons pas membre de l'Otan tant que durera cette guerre, pas parce que nous ne le voulons pas, mais parce que c'est impossible", a-t-il ajouté.

Il s'agit d'un rare aveu du président ukrainien, qui a multiplié les pressions depuis le début de l'invasion russe pour que son pays intègre au plus vite l'Alliance atlantique et l'Union européenne.

Hier, Volodymyr Zelensky a ainsi exhorté les dirigeants européens réunis en sommet en Moldavie à renforcer encore leur soutien à l'Ukraine et à écarter les "doutes" sur l'adhésion de Kiev à l'Otan.

Volodymyr Zelenskyy s'exprime lors du sommet de la Communauté politique européenne, à Bulboaca, près de Chisinau en Moldavie, le 1er juin. 

Volodymyr Zelenskyy s'exprime lors du sommet de la Communauté politique européenne, à Bulboaca, près de Chisinau en Moldavie, le 1er juin. 

© Carl Court, Pool via AP


Favorable sur le principe à l'intégration de l'Ukraine, l'Otan se montre en revanche très vague concernant le calendrier, de peur d'une escalade avec Moscou.
Le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg avait estimé en avril que la priorité pour l'Ukraine devait être de gagner la guerre.

La question d'une adhésion de l'Ukraine devrait être encore débattue au sommet de l'organisation en juillet en Lituanie.

Les pays occidentaux fournissent déjà une aide militaire et financière de plusieurs dizaines de milliards d'euros, cruciale pour l'effort de guerre ukrainien.
 

16h11
La guerre s'invite sur les cours de tennis

L'Ukrainienne Svitolina, victorieuse, ne serre pas la main de la Russe Blinkova

Cinq jours après l'Ukrainienne Marta Kostyuk avec la Bélarusse Aryna Sabalenka, Elena Svitolina n'a pas serré la main de son adversaire russe Anna Blinkova après sa victoire à Roland-Garros, mais lui a toutefois adressé un petit geste amical.

Victorieuse de ce match du troisième tour 2-6, 6-2, 7-5, Svitolina s'est approchée du filet où l'attendait son adversaire, avant de lever le pouce en sa direction.
Des huées sont alors descendues des gradins du court Simonne-Mathieu, sans qu'il soit possible de dire avec certitude à qui elles étaient destinées. Ces huées ont rapidement été couvertes par des applaudissements pour Svitolina, très soutenue durant toute la rencontre.

Tweet URL

Depuis le début de l'invasion russe en Ukraine en février 2022, il est courant que les Ukrainiennes ne serrent pas la main de leurs adversaires russes et bélarusses sur le circuit en signe de protestation envers la réponse des instances du tennis mondial, qu'elles trouvent trop accommodantes à l'égard des athlètes des deux pays alliés.

Dimanche, à l'issue du premier match disputé sur le court Central, l'Ukrainienne Marta Kostyuk avait complètement ignoré la Bélarusse Aryna Sabalenka après sa défaite, s'attirant les huées du public. "Les gens devraient avoir honte !", avait ensuite déclaré Kostyuk.
 

15h31
La guerre s'invite sur les cours de tennis

La Bélarusse Sabalenka ne fera pas de point presse à Roland-Garros

La Bélarusse Aryna Sabalenka, s'estimant malmenée par certains médias en raison de sa nationalité, a obtenu "l'autorisation de l'organisation" de Roland-Garros de ne pas participer à la conférence de presse vendredi après sa qualification pour les 8es de finale, a-t-on appris auprès de la Fédération française (FFT).

Aryna Sabalenka

La joueuse bélarusse Aryna Sabalenka lors de son match contre la Française Chloé Paquet le 24 mai 2023 à Roland Garros.

© AP Photo/Jean-Francois Badias

La joueuse de 25 ans "ne recevra donc pas d'amende" pour ne pas s'être présentée à l'issue de sa victoire contre la Russe Kamilla Rakhimova (82e) 6-2, 6-2, selon la même source.

Ces derniers jours ont été compliqués et je dois maintenant me concentrer pour bien jouer. Aryna Sabalenka, n°2 mondiale

À la place, un "pool de journalistes" a eu accès à la Bélarusse et ses réponses ont été distribuées au reste de la presse sous forme de transcription.

Après sa victoire au deuxième tour en particulier, une journaliste ukrainienne lui avait posé avec insistance des questions sur ses relations avec le président Alexandre Loukachenko, allié de Moscou, et sur sa position concernant la guerre en Ukraine.

Sous le feu de ces questions, la joueuse avait refusé de répondre.
"Depuis des mois je réponds à ces questions à tous les tournois et j'ai été très claire sur mes sentiments et mes opinions. Ces questions ne me dérangent pas, je sais que je dois répondre aux médias sur des questions qui ne sont pas liées à mon tennis ni à mes matches. Mais, mercredi (après le deuxième tour, ndlr), je ne me suis pas sentie en sécurité", a-t-elle expliqué. "Or je devrais pouvoir me sentir en sécurité lorsque je parle avec les journalistes après mes matches. Pour ma propre santé mentale et mon bien-être, j'ai décidé de ne pas me mettre dans cette situation aujourd'hui et le tournoi a soutenu ma décision", a-t-elle ajouté. "Ces derniers jours ont été compliqués et je dois maintenant me concentrer pour bien jouer", a conclu la numéro deux mondiale.

14h21
Sur le terrain

L'entraînement de jeunes inexpérimentés avant d'aller au front

Ils étaient chauffeur de taxi ou marchand de fruits et de légumes, de nombreux Ukrainiens quittent leur vie de tous les jours pour s'entraîner car l'armée ukrainienne manque de troupes expérimentées. Au bout d'un an de conflit, l'armée a commencé à recruter des jeunes sans expérience.

Voici des extraits d'un reportage de la télévision danoise dans un camp d'entraînement quelque part en Ukraine. Les jeunes recrues sont réveillées par des coups de pistolet.

Chargement du lecteur...

 

L'une de ces jeunes recrues, Artem Muzychenko, explique qu'il avait posé sa candidature il y a un an mais il n'a été appelé que maintenant. "Au début ils choisissent ceux qui ont de l'expérience militaire, qui ont déjà fait leur service. C'est seulement après qu'ils font appel à nous."

Quand on lui demande de quoi il a peur, il répond "de mourir lentement. Je préfère une mort rapide et sans douleur."

Une autre recrue, Kyi Salabutin, gérant dans le civil, répond avec sincérité à la question de la journaliste danoise qui lui demande s'il se sent coupable de ne pas avoir rejoint les rangs avant. "Yes. Da...", oui bien sûr répond-il

Chargement du lecteur...

"Jusqu'à maintenant j'avais supprimé ce sentiment et je m'étais trouvé des excuses. C'est normal pour quelqu'un de tenter de se justifier" poursuit-il.

Il craint de ne pas avoir le niveau pour être sur le terrain : "je doute d'être suffisamment entraîné pour être au combat", explique-t-il.

Lui aussi a peur de mourir, "mais qui n'a pas peur de mourir," dit-il avec un sourir triste.

Chargement du lecteur...
13h03
Soutien

Le président estonien à Kiev

Le président de l'Estonie était reçu à Kiev par son homologue ukrainiene. Alar Karis a été chaleureusement remercié par Volodymyr Zelensky pour l'aide que son pays apportait à l'Ukraine qui "en proportion de votre PIB, est une des plus rapides et importantes. Merci à tous pour votre soutien."

Tweet URL

 

Plus tard dans la journée, le président estonien avait rendez-vous avec le ministre de la Défense ukrainien Denis Chmyhal.

Tweet URL
12h45
La Russie et l'Afrique

Au sommet des Brics, l'Afrique du Sud esquive le sujet Poutine

L'Afrique du Sud a éludé les questions sur une prochaine visite chez elle du président russe Vladimir Poutine, lors d'une réunion du groupe des Brics.

Des diplomates des cinq pays qui composent les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) étaient réunis au Cap pour une deuxième journée de discussions en amont d'un sommet prévu en août.
"En tant que pays réunis dans cette salle aujourd'hui, nous représentons tous ensemble une majorité significative du territoire, de la population et de l'économie du monde", a déclaré la ministre sud-africaine des Affaires étrangères Naledi Pandor, alors que les Brics veulent se positionner comme une alternative à l'ordre mondial dirigé par l'Occident.

La ministre des Affaires étrangères sud-africaine Naledi Pandor

La ministre des Affaires étrangères sud-africaine Naledi Pandor avec son homonyme Serguei Lavrov à la réunion des BRICS au Cap, le 1er juin 2023. 

© AP Photo/Nardus Engelbrecht

Elle a ainsi esquivé une salve de questions sur l'invitation officielle émise par Pretoria proposant au président Vladimir Poutine de venir en Afrique du Sud lors du sommet d'août.

L'invitation a été formulée avant qu'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) visant M. Poutine ne soit ordonné.

Membre de la CPI, l'Afrique du Sud est théoriquement censée arrêter le président russe s'il entrait sur son sol. Or, les deux pays entretiennent des liens étroits.
Pretoria refuse de condamner Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, affirmant tenir une position neutre et vouloir privilégier le dialogue, ce qui inquiète notamment les Occidentaux.

"Nous ne pouvons pas permettre qu'un conflit dans une partie du monde remplace l'ambition d'éradiquer la pauvreté dans le monde, le plus grand défi mondial", a déclaré la ministre Pandor.

12h40
Enfants ukrainiens

L'aide aux enfants ukrainiens réunie en sommet à Stockholm

À l'initiative de la présidence suédoise de l'Union européenne, un sommet sur l'aide que l'Europe peut apporter aux enfants ukrainens s'est réunis ce vendredi à Stockholm. 

La ministre des Affaires sociales sudédoise, Camilla Waltersson Grönvall a souligné que les enfants "payent un prix très lourd dans cette guerre de la Russie contre l'Ukraine. Ils sont tués, blessés, arrachés à leurs maisons et dans plusieurs cas séparés de leurs familles ou de leurs proches. Des millions de gens qui cherchent un refuge en Europe depuis l'Ukrainie, les enfants sont un pourcentage important."

La commissaire européenne Dubravka Šuica a déclaré que la Commission "condamne les déportations et les transferts illégaux d'enfants Ukrainiens, et les ont rajoutés sur la liste des crimes de guerre commis par la Russie. Nous demandons instamment à la Russie d'arrêter ces déportations et de mettre un terme à ces déportations et de renvoyer les enfants chez eux."

La commissaire a rappelé que depuis juillet 2022, l'Union européenne a imposé des sanctions à l'encontre de 16 personnes responsables de ces déportations d'enfants ukrainiens. L'Europe accueille 1,3 million d'enfants ukrainiens.

Elle a annoncé que l'Europe aiderait la réforme de l'aide à l'enfance que l'Ukraine va mettre en place avec un fond de 10 millions d'euros.

La ministre ukrainienne des affaires sociales, Oksana Ivanivna Zholnovych, rappelle que 7 millions d'enfants sont devenus des enfants de la guerre "en plein coeur de l'Europe."

11h37
géopolitique sur terre battue

La guerre en Ukraine au programme de Roland-Garros

Depuis plus d'un an, les joueuses et joueurs de tennis russes, biélorusses et ukrainiens doivent cohabiter sur le circuit mondial. Une situation qui a notamment fracturé le vestiaire féminin, avec des tensions qui suintent à chaque tournoi, y compris à Roland-Garros.

Ce vendredi, l'Ukrainienne Elina Svitolina va affronter la Russe Anna Blinkova. Ce duel va une nouvelle fois ramener la guerre en Ukraine à Roland-Garros. Il y a quelques jours, l'Ukrainienne Marta Kostyuk avait refusé de serrer la main de la n°2 mondiale Aryna Sabalenka, de nationalité biélorusse.

11h22
frappes nocturnes

Moscou dit avoir "touché" des systèmes de défense antiaérienne de l'Ukraine

L'armée russe affirme avoir bombardé et "touché" pendant la nuit des systèmes de défense antiaérienne en Ukraine. Le pays a été visé par une nouvelle attaque de missiles et de drones n'ayant pas fait de victimes, selon Kiev.

"Cette nuit, les forces aérospatiales russes ont mené une frappe groupée, avec des armements de haute précision et longue distance depuis les airs, sur des systèmes de défense antiaérienne de l'ennemi couvrant des infrastructures militaires clés", a indiqué dans un communiqué le ministère russe de la Défense, en assurant avoir atteint "toutes" les cibles.

11h13

Le président de la Pologne fait marche arrière sur la commission sur l'influence russe

Le président polonais a finalement annoncé ce vendredi un amendement modifiant en profondeur une loi créant une commission sur l'influence russe.
"Cela enlève beaucoup de controverses qui surgissent à son sujet", a déclaré Andrzej Duda quelques jours seulement après avoir signé ce texte, indiquant que sa proposition supprimait notamment les dispositions permettant d'interdire de facto à des personnes d'exercer des fonctions publiques pendant 10 ans.

La loi signée le 29 mai a provoqué des réactions vives aussi bien à Washington qu'à Bruxelles. La Commission européenne et les États-Unis se sont dits "préoccupés" par la création de cette commission, le département d'État estimant que cette instance pourrait être utilisée de "manière abusive pour interférer avec des élections libres et équitables en Pologne" prévues à l'automne.

En Pologne, la commission a été qualifiée d'"anticonstitutionnelle" et "stalinienne" par l'opposition et nombre de juristes.

L'amendement que le président devait déposer aujourd'hui prévoit notamment que la sanction initiale d'interdiction d'occuper des fonctions publiques et pendant dix ans soit remplacée juste par un constat de la commission qu'une personne "agit sous l'influence russe" et qu'elle "ne garantit pas la bonne exécution des activités d'intérêt public".

Tout en soutenant la création de cette commission, le président a notamment indiqué que les neuf membres de la commission ne devraient pas être choisis par le Parlement.

Selon le pouvoir populiste polonais, une telle Commission est indispensable pour éliminer l'influence russe en Pologne, allié fidèle de l'Ukraine attaquée par Moscou.

L'opposition qualifie le texte de "lex Tusk" (loi Tusk) du nom du chef de la principale formation de l'opposition centriste Plateforme civique (PO), Donald Tusk, ancien Premier ministre polonais dans les années 2007-2014 puis président du Conseil européen, bête noire du pouvoir en place.
 

10h37
"nombreuses difficultés"

Selon la Chine, de "nombreuses difficultés" empêchent la tenue de pourparlers

De "nombreuses difficultés" empêchent en l'état la Russie et l'Ukraine d'entamer des pourparlers de paix, a estimé vendredi l'émissaire chinois pour l'Ukraine, de retour à Pékin après une tournée en Europe. "Toutes les parties soutiennent un règlement politique" du conflit, a assuré Li Hui, dont la tournée l'a notamment conduit à Kiev et à Moscou.

"Les différentes parties font face actuellement à de nombreuses difficultés pour s'asseoir (à la même table) et engager des discussions", a-t-il déclaré à la presse, sans plus de précisions. Mais, a-t-il ajouté, les belligérants "ne sont pas sans points de consensus". "Les deux parties n'ont pas complètement fermé la porte à des discussions de paix", a-t-il encore assuré.

Li Hui, représentant spécial pour les affaires eurasiatiques chargé de discuter du règlement du conflit armé en Ukraine, a par ailleurs pointé le rôle néfaste selon lui de l'aide militaire occidentale à l'Ukraine. "Si nous voulons vraiment arrêter la guerre, sauver des vies et obtenir la paix, nous ne devrions pas envoyer des armes sur le champ de bataille", a-t-il dit. "Les douloureuses leçons sur la manière dont la crise en Ukraine est arrivée à la situation actuelle méritent une réflexion profonde de toutes les parties", a-t-il estimé.

li hui émissaire chinois

L'émissaire chinois Li Hui lors d'un déplacement en Russie au cours duquel il a rencontré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Moscou, 26 mai 2023.

AP
10h15
Civils russes déplacés

Les habitants de la ville russe de Belgorod fuient les bombardements

Les frappes sur Belgorod se sont intensifiées ces derniers jours, au moment où Kiev affirme s'apprêter à lancer une grande offensive contre les zones conquises par les forces russes en Ukraine. Au moins quatre civils ont été tués et 27 blessés. 

Le gouverneur régional a affirmé que des obus tirés par les forces ukrainiennes s'étaient écrasés sur une route près de la ville de Chebekino, située à une dizaine de kilomètres de l'Ukraine et fréquemment bombardée.
"Des éclats d'obus ont touché des voitures qui passaient. Dans l'une d'elles, deux femmes (...) sont décédées sur place de leurs blessures", a déclaré Viatcheslav Gladkov, ajoutant que deux hommes avaient également été grièvement blessés.
Dans la soirée, deux autres civils ont été tués dans le village de Sobolevka dans un bombardement au lance-roquette multiple Grad qui a fait aussi six blessés, dont deux enfants, a rapporté Viatcheslav Gladkov.

Face à cette pluie des tirs, des habitants de la région de Belgorod, notamment de la ville de Chebekino, qui comptait 40.000 résidents avant le conflit, fuient et sont accueillis dans des centres d'accueil provisoires. Le gouverneur Gladkov a affirmé vendredi que plus de 2.500 personnes avaient déjà accueillies dans des centres d'hébergement temporaires dans la région, notamment dans la capitale régionale, également appelée Belgorod.

Tôt dans la journée, plusieurs drones ukrainiens ont également été abattus près de Koursk, autre ville russe située à proximité de l'Ukraine, selon le gouverneur de la région, qui a demandé aux habitants de "rester calmes".

09h48
"vraie paix"

Blinken défend la poursuite du soutien à l'Ukraine pour une "vraie paix"

Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a justifié vendredi la poursuite du soutien massif des Occidentaux à l'Ukraine, estimant que renforcer le pays envahi par la Russie est un "prérequis" pour une "vraie paix" plutôt qu'un cessez-le-feu défavorable.

Au moment où émergent des appels à la négociation, le secrétaire d'Etat américain a retoqué l'idée d'un cessez-le-feu sur les positions actuelles du front, qui ne ferait que "consolider" le contrôle du président russe Vladimir Poutine et lui permettre de "réattaquer".

09h37
"rivalité croissante"

Les États-Unis plus attentifs à la "menace" chinoise depuis la guerre en Ukraine (Blinken)

Les États-Unis sont devenus plus attentifs à la "menace" chinoise depuis l'invasion russe en Ukraine, qui ne les a pas "distrait" de leur rivalité croissante avec Pékin, a affirmé vendredi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken. "Notre soutien à l'Ukraine n'a pas affaibli nos capacités à répondre à une menace potentielle venant de la Chine ou d'ailleurs - il les a renforcées", a-t-il dit lors d'un discours à Helsinki.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

Ce vendredi 2 juin, deux civils ont été tués et deux blessés dans un bombardement ukrainien sur la région russe de Belgorod. 

La Russie a abattu des drones ukrainiens et continué de bombarder Kiev pour la 6eme journée consécutive.

L'envoyé spécial chinois Li Hui a pointé le rôle néfaste de l'aide militaire occidentale à l'Ukraine en disant "si nous voulons vraiment arrêter la guerre, sauver des vies et obtenir la paix, nous ne devrions pas envoyer des armes sur le champ de bataille".

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken affirme au contraire que continuer à armer et renforcer l'Ukraine est la seule voie pour atteindre une "vraie paix".

Loin du terrain, la guerre s'invite sur les cours de tennis à Roland Garrod où la cohabitation est tendue entre Russes et Ukrainiennes.