Direct terminé à 20H30 (TU)
Direct démarré à 04h50 (TU)

DIRECT - Ukraine : à la tribune de l'ONU Lavrov remet en cause l'accord sur les céréales

Kiev affirme avoir tué ou blessé "de hauts commandants" de la marine russe lors d'une attaque contre le quartier général de la flotte de la mer Noire à Sébastopol, le vendredi 22 septembre. Volodomyr Zelensky est rentré du Canada après avoir recueilli la promesse de nouvelles aides. A l'Assemblée générale de l'ONU, Lavrov critique le plan de paix ukrainien, affirmant qu'il est impossible à mettre en œuvre.

Les horaires sont affichés en temps universel (TU)

Partager
Image
Sergueï Lavrov à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU ce 23 septembre.

Sergueï Lavrov à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU ce 23 septembre.

© AP Photo/Mary Altaffer
10
nouvelle(s) publication(s)
20H15
Assemblée générale

A l'assemblée général de l'ONU Lavrov affirme que Moscou est ouvert à la négociation

Lors de l'Assemblée genérale, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a affirmé que Moscou était ouvert à des négociations avec l'Ukraine mais pas à un cessez-le-feu.

Serguei Lavrov lors de l'Assemblée générale de l'ONU ce 23 septembre à New York.

Serguei Lavrov lors de l'Assemblée générale de l'ONU ce 23 septembre à New York.

© AP Photo/Mary Altaffer

Selon le média d'État russe TASS, Lavrov a également critiqué le plan de paix ukrainien, affirmant qu'il était impossible à mettre en œuvre.

Le président Volodymyr Zelensky a présenté en novembre 2022 Sa formule de paix en 10 points , soutenue par de nombreux alliés occidentaux. Elle comprend la restauration de l'intégrité territoriale de l'Ukraine, le retrait complet des troupes russes d'Ukraine et la libération de tous les prisonniers de guerre et déportés.

Lors de son discours à l'ONU, Lavrov a également évoqué l'accord sur les céréales de la mer Noire, dont la Russie s'est retirée à la mi-juillet.

Il a remis en question l'intégrité de l'accord céréalier lors de son discours à l'ONU, affirmant que seulement 3 % des céréales parvenaient aux pays les plus pauvres d'Afrique. Il a également déclaré que l'accord pourrait reprendre une fois que les exigences de la Russie concernant ses exportations agricoles auront été satisfaites.  

Lavrov a répété que la Russie "n'avait pas d'autre choix" que d'envahir l'Ukraine. "Je suis convaincu que tout Etat souverain, qui se respecte, ferait de même à notre place, s'il comprend sa responsabilité envers son propre peuple", a déclaré Lavrov, niant la souveraineté ukrainienne.

16H30
Héros polonais

Zelensky décore deux volontaires polonais

Sur le chemin du retour vers l'Ukraine, le président Zelensky a fait une halte en Pologne où il a rencontré une journaliste polonaise qui a transporté de l'aide pour les enfants ukrainiens et un infirmier polonais qui est allé prêter main-forte aux équipes médicales sur le front.

Tweet URL
15H49
Promotion ?

L'ex-patron de l'agence spatiale russe nommé sénateur d'une région occupée d'Ukraine

L'ex-patron de l'agence spatiale russe Roscosmos et figure nationaliste Dmitri Rogozine a été nommé sénateur de la région de Zaporijjia, occupée par Moscou dans le sud de l'Ukraine, a annoncé samedi le gouverneur régional.

Dmitri Rogozin, quand il était le chef de l'agence spatiale russe Roscosmos, sur le pas de tir de Baikonour, au Kazakhstan en octobre 2018

Dmitri Rogozin, quand il était le chef de l'agence spatiale russe Roscosmos, sur le pas de tir de Baikonour, au Kazakhstan en octobre 2018.

© Yuri Kochetkov/Pool Photo via AP, File

La Russie a organisé début septembre des élections locales et régionales dans les quatre régions d'Ukraine dont elle a revendiqué l'annexion en septembre 2022, des scrutins dénoncés comme "illégaux" par Kiev et les Occidentaux.
Ces élections visaient notamment au renouvellement de plusieurs organes locaux et régionaux.

"Par mon décret, Dmitry Olegovitch Rogozine est autorisé à devenir sénateur de la Fédération de Russie - représentant de l'organe exécutif du pouvoir d'État de la région de Zaporijjia", a indiqué le gouverneur Evguéni Balitski dans un communiqué, saluant son "expérience et compétence colossales".

"Je suis reconnaissant au gouverneur élu de la région de Zaporijjia pour la confiance qu'il m'a accordée en me permettant de représenter cette région libérée appartenant à l'ancienne Russie à la chambre haute de notre Parlement fédéral", a déclaré de son côté M. Rogozine, cité par l'agence TASS.

Selon l'agence publique russe, la priorité de Rogozine sera la "poursuite de la libération de la région".

Moscou avait revendiqué la victoire du parti de Vladimir Poutine à l'issue de ces élections organisées plus d'un an après le début de l'offensive russe en Ukraine.

Démis de ses fonctions à la tête de Roscosmos en juillet 2022, Dmitryi Rogozine dirigeait depuis un groupe de conseillers militaires apportant une assistance aux forces séparatistes prorusses en Ukraine.

Il avait été blessé en décembre 2022 dans une frappe ukrainienne sur Donetsk, bastion des prorusses dans l'est de l'Ukraine.

Le restaurant où Dmitryi Rogozine fêtait son anniversaire avec des amis le 22 décembre 2022 à Donetsk soufflé par un tir ukrainien selon les Russes.

Le restaurant où Dmitryi Rogozine, qui a été blessé, fêtait son anniversaire avec des amis le 22 décembre 2022 à Donetsk soufflé par un tir ukrainien selon les Russes.

© AP Photo/Alexei Alexandrov

Rogozine est également un critique de l'Occident, connu pour ses diatribes à l'encontre des ennemis de la Russie.

15H30
Wagner au Soudan

Zelensky rencontre le général soudanais Abdel Fattah al-Burhan

Le président Zelensky a rencontré Abdel Fattah Al-Bourhan, président du Conseil de souveraineté de transition du Soudan à l'aéroport Shannon en Irlande.

Zelensky a publié une photo de cette rencontre "imprévue" sur son compte Telegram. Ils ont abordé les questions sécuritaires et notamment les activités de milices soutenues par les Russes dans le pays.

Cette annonce intervient alors que CNN a révélé le 19 septembre que des forces spéciales ukrainiennes seraient responsables d'une opération militaire incluant des frappes par drones et à terre contre une milice encadrée par Wagner au Soudan. L'enquête de CNN n'a pas trouvé de preuves concluantes que l'Ukraine est à l'origine de cette opération.

"Je suis reconnaissant au Soudan pour son soutien constant à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de l'Ukraine", a écrit Zelensky sur X (ex-Twitter), accompagnant son message d'une photographie le montrant aux côtés du général, en guerre depuis cinq mois contre les paramilitaires au Soudan.
Volodomyr Zelensky a précisé avoir discuté avec lui "des défis communs en matière de sécurité, notamment des activités des groupes armés illégaux financés par la Russie".

Tweet URL

Il l'a également appelé à soutenir les initiatives de Kiev visant à poursuivre les exportations de céréales via la mer Noire, malgré le blocus de la Russie.
"Nous avons envisagé des plateformes possibles pour intensifier la coopération entre l'Ukraine et les pays africains", a-t-il encore indiqué.

Après avoir délaissé l'Afrique pendant des décennies, l'Ukraine s'efforce d'accentuer son partenariat avec les pays du continent, dans l'espoir d'y contrer une influence russe grandissante.

11H30
Contre-offensive

L'Ukraine casse les lignes ennemies à Verbove

Dans un entretien avec CNN, le Général Oleksander Tarnavskyi  commandant les  troupes ukrainiennes combattant dans les régions de Donetsk et Zaporijjia affirme que ses forces ont rompu les lignes russes à Verbove. Cette localité est située à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Robotyne qui a été libérée le 28 août.

Le général Tarnavkyi, capture d'écran vidéo CNN.

Le général Tarnavkyi, capture d'écran vidéo CNN.

Se félicitant de cette avancée, le général a ajouté que l'étape suivante serait le point stratégique de Tokmak, le "but minimum" de la contre-offensive.

Le général a reconnu que la contre-offensive était plus lente que prévu mais il a répété que cela ne se déroulerait pas comme "dans les films sur la Deuxième guerre mondiale" et qu'il était crucial pour l'Ukraine de ne pas "perdre l'avantage" construit dans les précédents succès.

Les combats ont été intenses, rappelle le général Tarnavskyi, et les forces ukrainiennes ont été empêchées dans leur progressions par "la ligne Sourovikine" construite par le général russe du même nom, des lignes de défenses incluant des mines, mais aussi par quelques petits groupes de soldats russes placés à des endroits stratégiques.

Tarnavskyi a dit que l'arrivée du mauvais temps "influencerait grandement la contre-offensive."

10h39

L'Ukraine a percé la défense russe sur le front Sud, assure un général à CNN

L'armée ukrainienne a percé les premières lignes de défense russes sur le front Sud, a assuré le général en charge de la difficile contre-offensive que mène Kiev, dans un entretien à la chaîne américaine CNN diffusé samedi.

Forte des livraisons d'armes occidentales, l'Ukraine a lancé début juin une vaste contre-offensive dans le Sud et l'Est pour repousser les forces russes des territoires qu'elles occupent. Cette opération a longtemps buté sur les puissantes lignes fortifiées par Moscou, faites de vastes champs de mines, de tranchées et de pièges antichars.

Si cette contre-offensive n'a jusqu'à présent permis que de reprendre une poignée de villages dévastés, les forces ukrainiennes sont parvenues à atteindre des premières lignes russes dans le Sud avec la capture début septembre de la localité de Robotyné, dans la région de Zaporijjia. Les combats se déroulent désormais à l'Est de ce village, près de Verbové.

"Sur le flanc gauche, nous avons réalisé une percée et nous continuons d'avancer", a assuré le général ukrainien Oleksandre Tarnavsky à CNN, tout en reconnaissant une progression plus lente que ce qui était espéré.

L'opération ne se déroule "pas aussi vite qu'on le pensait, pas comme dans les films sur la Seconde Guerre mondiale", a-t-il déclaré.

Pour Kiev, l'essentiel est de "ne pas perdre l'initiative", a-t-il ajouté. L'objectif direct est désormais de prendre le bastion russe de Tokmak, important noeud logistique situé à 20 kilomètres au Sud de la ligne de front actuelle.

"Pour l'instant, les forces russes comptent sur la profondeur de leur ligne de défense", a-t-il constaté, tout en estimant que l'arrivée de l'hiver ne ralentira pas la contre-offensive, qui se déroule par petites unités sans véhicules après les pertes en blindés subies au cours des premières semaines.

"À l'heure actuelle, ni l'ennemi ni nous n'utilisons de grandes formations, compagnies, bataillons ou brigades. Nous utilisons des escouades d'assaut, des groupes de 10 à 15 hommes", a-t-il expliqué.

Les forces ukrainiennes "effectuent un travail titanesque en concentrant les tirs ennemis sur soi et en utilisant tous les moyens dont elles disposent pour survivre", a encore dit le général.

08h17
Bilan

Kiev affirme que de "hauts" commandants de la flotte russe ont été tués lors de l'attaque sur Sébastopol

L'armée ukrainienne a affirmé avoir tué ou blessé "de hauts commandants" de la marine russe lors de sa frappe la veille contre le quartier général de la flotte de la mer Noire à Sébastopol, en Crimée annexée.

"Les détails de l'attaque seront révélés dès que possible et le résultat se traduit par des dizaines de morts et de blessés parmi les occupants, y compris de hauts commandants de la flotte", a déclaré l'armée de Kiev. Elle a affirmé que l'attaque avait eu lieu "au cours d'une réunion des dirigeants de la marine russe".

21h22
Cybercriminalité

Des pirates informatiques russes recherchent des preuves de crimes de guerre, selon le chef de la cyberdéfense ukrainienne

Les espions russes utilisent des pirates informatiques pour cibler les systèmes informatiques des forces de l'ordre en Ukraine dans le but d'identifier et d'obtenir des preuves liées aux crimes de guerre russes présumés, a déclaré le chef de la cyberdéfense ukrainienne.

Les pirates informatiques, travaillant au sein des services de renseignement étrangers, nationaux et militaires russes, ont intensifié leurs campagnes d'intrusion numérique ciblant le bureau du procureur général ukrainien et les départements documentant les crimes de guerre, a déclaré Yurii Shchyhol, chef du Service d'État des communications spéciales et de la protection de l'information de l'Ukraine (SSSCIP), qui gère la cyberdéfense dans le pays en difficulté.

"Il y a eu un changement de direction, passant d'une focalisation sur les installations énergétiques vers des institutions chargées de l'application des lois qui n'étaient pas si souvent ciblées auparavant", a déclaré Yurii Shchyhol.

"Ce déplacement, vers les tribunaux, les procureurs et les forces de l'ordre, montre que les pirates informatiques rassemblent des preuves sur les crimes de guerre russes en Ukraine" en vue de suivre les enquêtes ukrainiennes, a-t-il ajouté.

L'activité d'espionnage sera signalée dans un prochain rapport du SSSCIP, qui doit être publié lundi.

Ce rapport indique que les pirates informatiques tentaient également de recueillir des informations sur les ressortissants russes arrêtés en Ukraine, dans le but "d'aider ces personnes à éviter les poursuites judiciaires et de les renvoyer en Russie".

"Les groupes que nous avons identifiés comme étant engagés dans cette activité font partie des agences de renseignement russes GRU et FSB", a déclaré Yurii Shchyhol.

Le ministère russe des affaires étrangères et le Service fédéral de sécurité (FSB) n'ont pas immédiatement répondu aux demandes écrites de commentaires formulées par Reuters. L'agence de renseignement militaire russe GRU n'a pas pu être jointe pour un commentaire.

19h32
Soutien

Le Canada soutiendra l'Ukraine "aussi longtemps qu'il le faudra", dit Trudeau devant Zelensky à Ottawa

Volodymyr Zelensky a rencontré à Ottawa le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui lui a promis d'aider son pays en guerre "aussi longtemps qu'il le faudra", en annonçant l'envoi de nouveau matériel militaire à Kiev.

Après l'Assemblée générale de l'ONU et la Maison Blanche plus tôt dans la semaine, le président ukrainien boucle ainsi depuis la capitale canadienne une tournée diplomatique destinée à maintenir l'élan de soutien des Occidentaux à Kiev pour faire face à la Russie.

Justin Trudeau, à la tête d'un pays qui accueille une importante diaspora ukrainienne, a reçu dans la matinée le président ukrainien à Ottawa par une accolade, ils ont tenu un entretien bilatéral puis ont pris la parole devant les élus du Parlement.

Avant que Volodymyr Zelensky ne monte à la tribune, Justin Trudeau a annoncé une nouvelle enveloppe d'aide à Kiev pour une valeur de 650 millions de dollars canadiens (452 millions d'euros) sur trois ans. Elle inclut quelque 50 véhicules blindés et l'entraînement de pilotes ukrainiens aux avions de combat F-16.

"Nous serons à vos côtés, aux côtés de tous les héros de ce combat courageux, pour aussi longtemps qu'il le faudra", a-t-il dit.

"L'Histoire nous jugera sur la manière dont nous défendons les valeurs démocratiques. Et l'Ukraine est le fer de lance de cette grande question du 21e siècle", a déclaré le Premier ministre entre les boiseries de la Chambre des communes.

05H00
Drones

La guerre en Ukraine pousse l'Otan à chercher la parade face aux drones

Un petit drone survole ce qui ressemble à une excavation. L'explosion qui suit est clairement visible même si l'image n'est pas parfaite: le drone vient de larguer une grenade sur une tranchée ukrainienne.

Projetée sur un écran géant, la vidéo est destinée à un parterre de militaires de plusieurs pays européens, de responsables de l'Otan et d'entreprises de défense, tous réunis cette semaine sur la base militaire de Vredepeel, aux Pays-Bas.

Ces drones sont "petits, rapides et trouver la parade est complexe", explique l'ancien commandant de l'armée de l'air néerlandaise, Willem Koedam, expert auprès de l'Otan en "C-UAS", l'acronyme anglais pour la défense anti-drones.

Complexe mais pas impossible. Pas moins de 57 entreprises ont fait le voyage pour présenter leurs produits, censés permettre de contrer presque toutes les menaces, du drone acheté dans le commerce au Shahed 136 iranien utilisé par l'armée russe en Ukraine.

"Le meilleur moyen de +tuer+ un Shahed, c'est un jet", autrement dit un drone de taille comparable, assure Ludwig Fruhauf, patron de DDTS, une entreprise allemande spécialisée dans la défense anti-drones.

Son jet peut voler à plus de 500 km/h quand un Shahed dépasse à peine les 180 km/h. Et surtout, il coûte beaucoup moins cher qu'une roquette standard utilisée par la défense anti-aérienne classique, assure-t-il.

Mais la menace vient aussi de drones beaucoup plus petits.
Ils peuvent tuer. Mais aussi provoquer de gros dégâts sur des infrastructures essentielles comme des centrales thermiques ou des stations de pompage, explique Matt Roper, un des responsables de l'Agence de communications et d'information de l'Otan (NCI), qui regroupe les experts en technologie et cybersécurité de l'Alliance.

Et le meilleur moyen d'éliminer un drone ne passe pas forcément par sa destruction. Dans certains cas, lorsque sa neutralisation pourrait mettre en danger vos propres forces ou infrastructures, il vaut mieux le capturer ou le détourner.

Argus Interception, une autre entreprise allemande, a développé avec d'autres un système de "pêche au filet" d'un drone hostile. Encore faut-il le repérer, soit à l'aide de radars, de caméras ou de stations de surveillance des fréquences de communication utilisées pour guider le drone.

Une fois l'intrus localisé, un drone intercepteur décolle. Guidé automatiquement par la station au sol, il s'approche de l'ennemi avant de déclencher un tir qui déploie un filet sur le drone ennemi. Une fois capturé, il peut être transporté en lieu sûr. "C'est particulièrement efficace pour la protection des aéroports", souligne le patron d'Argus Interception, Christian Schöning.

Tweet URL

Pour le capitaine Ionut-Vlad Cozmuta, de l'armée de l'air roumaine, ce n'est en revanche pas nécessairement la solution pour répondre à la menace des drones russes. Des débris de drones, similaires à ceux utilisés par l'armée russe, ont été retrouvés à plusieurs reprises ces dernières semaines en territoire roumain.

Bucarest cherche donc à assurer une meilleure protection de son territoire contre d'éventuelles attaques de drone, et l'exercice grandeur nature qui a lieu cette semaine sur la base néerlandaise de Vredepeel a été suivi avec attention par le capitaine Kozmuta. "Nous sommes en train de développer nos capacités anti-drones et nous sommes ici pour recueillir les informations nécessaires", explique-t-il à l'AFP. Et, de ce point de vue, "le brouillage pourrait être une solution".

Ici, pas question de capturer le drone mais plutôt de lui faire "perdre la tête". Le brouillage perturbe les communications avec son opérateur et il rentre alors à sa base automatiquement, faute d'informations claires sur sa destination.
Mieux, une autre technologie permet d'en prendre le contrôle et de le guider là où on veut.

Encore faut-il que tous ces systèmes puissent dialoguer entre eux et l'Otan a aussi cherché cette semaine à trouver un standard commun, ce qui est chose faite avec le système Sapient, développé en Grande-Bretagne.

Cela va apporter d'"énormes bénéfices" à l'Alliance, s'est félicité devant la presse le général néerlandais Hans Folmer, l'un des haut-responsables de la NCI à l'Otan. Aucun militaire ukrainien n'était présent cette semaine lors de ces exercices de défense anti-drones.

Mais, l'Otan est en "dialogue" constant avec l'Ukraine sur ces sujets, assure Claudio Palestini, conseiller scientifique auprès de l'Alliance. Les Ukrainiens "innovent en permanence sur le terrain", ce qui facilite la définition des besoins.
 

Qui anime ce direct ?

avec agences