L'Ukraine a annoncé la reconquête dimanche 11 juin d'un troisième village dans la région orientale de Donetsk.
Fil d'Ariane
L'armée ukrainienne a revendiqué la prise d'un village dans le Sud, "libér[ant] la localité de Blagodatné", puis de deux autres. La veille, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait fait état d'"actions de contre-offensive" de son armée sur le front. Les horaires sont affichés en temps universel.
Des soldats ukrainiens tirent près de Bakhmout, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 15 mai 2023. AP Photo/Libkos.
L'Ukraine a annoncé la reconquête dimanche 11 juin d'un troisième village dans la région orientale de Donetsk.
L'AIEA a réitéré, face à des données divergentes, sa demande d'accès au site où est mesuré le niveau de l'eau du réservoir utilisée pour refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine.
L'Ukraine a annoncé la reprise du village de Neskuchne dans la région orientale de Donetsk, le deuxième gain territorial de son offensive.
Trois personnes ont été tuées et dix autres blessées, dont deux agents des forces de l'ordre, dans une frappe qui a touché un bateau transportant des évacués des zones inondées dans le Sud de l'Ukraine, selon le gouverneur local.
L'armée ukrainienne a annoncé la capture du village de Blagodatné dans le sud-est du pays, premier gain revendiqué de son offensive face aux troupes russes dans cette partie du front.
Les autorités ukrainiennes ont donné un bilan revu à la hausse des pertes humaines provoquées par les inondations après la destruction d'un barrage, avec six morts et 35 personnes portées disparues dans les zones sous leur contrôle.
Dans les territoires occupés par les Russes, les responsables installés par Moscou ont quant à eux fait état cette semaine de huit morts et 13 disparus en liaison avec ce même drame.
La destruction mardi 6 juin du barrage de Kakhovka sur le Dniepr a causé le déversement de trombes d'eau sur les villes et les villages voisins de ce fleuve, dont la capitale régionale Kherson, reprise en novembre par les soldats ukrainiens.
Les deux camps se rejettent la responsabilité de cette catastrophe, qui a touché les deux rives du Dniepr, chacune contrôlée par l'un des belligérants.
La Russie avait déjà rapporté une attaque similaire le 24 mai. À cette date, le navire de patrouille russe Ivan Khours avait été attaqué en mer Noire par des vedettes télécommandées, dans la zone économique exclusive de la Turquie.
Plusieurs incidents impliquant des navires de guerre ou avions russes se sont produits en mer Noire depuis le début de l'offensive en Ukraine lancée le 24 février 2022.
La zone est également utilisée pour l'exportation des céréales ukrainiennes, un approvisionnement crucial pour des pays d'Afrique et d'Asie, à la faveur d'un accord par parrainé par l'ONU et la Turquie.
La Russie affirme dimanche avoir repoussé une attaque ukrainienne de bateaux sans pilote sur l'un de ses navires de guerre qui patrouillait en mer Noire. "Les forces armées ukrainiennes ont tenté en vain d'attaquer à l'aide de six bateaux sans équipage à grande vitesse le navire Priazovié de la flotte de la mer Noire", a indiqué sur Telegram le ministère russe de la Défense.
L'attaque a eu lieu en mer Noire, près de deux gazoducs acheminant les hydrocarbures russes vers la Turquie. Selon Moscou, lors de cette attaque, un drone de reconnaissance américain RQ-4B a "effectué des repérages dans l'espace aérien de la partie centrale de la mer Noire".
La Première dame ukrainienne Olena Zelenska annonce s'engager pour la santé mentale. Sur son compte Twitter, l'épouse du président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que "nous parlerons de la santé mentale, qui est affectée par la guerre" lors du prochain sommet qui va réunir les époux et épouses des dirigeants.
Cette annonce a été faite en marge du déplacement de la Première dame ukrainienne et de Sophie Grégoire-Trudeau, l'épouse du Premier ministre canadien Justin Trudeau. Les deux femmes se sont rendues dans un centre ukrainien pour la santé mentale dimanche 11 juin, alors que le dirigeant canadien et son épouse sont arrivés à Kiev samedi.
Selon Anton Gerashchenko, le village de Blahodatne dans la région de Donetsk "a été libéré par l'armée ukrainienne". Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le conseiller officiel du ministère ukrainien des Affaires internes assure que l'avancée des troupes ukrainiennes dans cette zone a permis de vaincre les troupes russes dans ce village. "Un drapeau ukrainien flotte maintenant sur le village ! Gloire aux Héros !" a-t-il écrit.
L'OTAN et l'Union européenne vont apporter une aide à l'Ukraine après la destruction du barrage de Kakhovka, qui remonte au 6 juin, a annoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères ce dimanche sur les réseaux sociaux. "L'aide sera utilisée pour couvrir les besoins humanitaires urgents de l'Ukraine", précise le ministère.
La destruction du barrage, dont Moscou et Kiev s'accusent mutuellement, est probablement due à une explosion, d'après les premiers éléments d'observation récoltés par les autorités russes et ukrainiennes. Des inondations massives ont eu lieu, faisant craindre un désastre humanitaire et écologique dans une grande partie du pays.
Ruslan Stefanchuk, président de la Rada d’Ukraine, a dénoncé dimanche 11 juin la destruction du barrage de Kakhovka qu'il impute à la Russie. Il a notamment fustigé le manque de condamnation de la part de la communauté internationale suite à l'explosion du barrage qui a entraîné des inondations massives dans plusieurs régions du pays.
"Cinq jours se sont écoulés et certaines organisations environnementales et de défense des droits humains n'ont pas trouvé le courage de s'opposer et de condamner ce crime", a écrit le Ruslan Stefanchuk, ajoutant que "malgré tout, nous sommes reconnaissants à tous ceux qui ont soutenu l'Ukraine".
Dans sa note quotidienne consacrée à la guerre en Ukraine publiée ce dimanche, le ministre britannique de la Défense s'intéresse aux conséquences de la destruction du barrage de Kakhovka. "Il est presque sûr que l'effondrement du barrage de Kakhovka le 6 juin 2023 a gravement perturbé la principale source d'eau douce de la péninsule de Crimée occupée, le canal de Crimée du Nord", fait savoir le ministère aujourd'hui.
Rappelant que l'eau du réservoir de Kakhovka alimentait une grande partie de la région de Kherson, le ministère indique que "le niveau d'eau dans le réservoir était probablement tombé en dessous du niveau de l'entrée le 09 juin 2023 et l'eau cessera bientôt de couler vers la Crimée".
Toujours selon le ministère britannique de la Défense, la destruction du barrage "réduira la disponibilité d'eau douce dans le sud de l'oblast de Kherson et le nord de la Crimée".
Après la destruction du barrage de Kakhovka, les évacuations de populations locales ont eu lieu sur les deux rives du Dniepr. Malgré la situation chaotique sur place, chaque camp accuse l'autre de continuer à bombarder les zones inondées.
Selon le président ukrainien Volodymyr Zelensky, 3.000 personnes ont été évacuées des zones sous contrôle ukrainien. S'y ajoutent 5.000 dans les territoires occupés, d'après les Russes. Selon le comptage ukrainien, 78 localités sont inondées, dont 14 se trouvent en territoire occupé.
Selon un rapport publié samedi par le ministère russe de la Défense, les soldats russes ont repoussé plusieurs séries d'attaques des forces ukrainiennes en direction du sud de Donetsk et de Zaporizhzhia.
Le ministère russe de la Défense s'appuie sur des images de l'avancée de chars Léopard ukrainiens et de véhicules de combat d'infanterie M2 Bradley fournis par des pays occidentaux. L'Ukraine a déclaré le même jour qu'elle avait fait des progrès vers la direction de Bakhmout.
Dans la région de Bakhmout, la Russie a repoussé cinq séries d'attaques. Les forces russes ont également attaqué du personnel et des dispositifs militaires dans diverses directions, notamment Kupyansk, Lyman et Kherson, selon le rapport. Outre les soldats ukrainiens, quatre chars léopard et cinq véhicules de combat d'infanterie M2 Bradley ont été déchiquetés, a indiqué le ministère.
Le même jour, l'État-major général des forces armées ukrainiennes (AFU) a déclaré que les forces russes avaient lancé des attaques infructueuses en direction de Lyman, Bakhmout et Marinka. Au cours des dernières 24 heures, il y a eu 28 batailles sur la ligne de front. L'armée de l'air ukrainienne, les troupes de missiles et d'artillerie ont attaqué des cibles militaires russes, selon la partie ukrainienne.
L'Ukraine a annoncé la reconquête dimanche de trois villages dans la région orientale de Donetsk, les premiers gains territoriaux obtenus à la suite des "actions de contre-offensive" évoquées la veille par le président Volodymyr Zelensky.
Dans le même temps, trois personnes ont été tuées et au moins 23 autres blessées dans des tirs russes sur des civils évacués, notamment à bord d'embarcations, des zones inondées dans le sud du territoire ukrainien en raison de la destruction d'un barrage en début de semaine, ont déclaré les autorités locales.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a apporté "le soutien total" de Pyongyang à Moscou dans un message adressé ce lundi au président russe Vladimir Poutine, a rapporté un média d'État.
Kim Jong Un a adressé un message de félicitations à son homologue à l'occasion de la fête nationale de la Russie, un des rares pays alliés de Pyongyang.
Le communiqué publié par l'agence de presse nord-coréenne KCNA ne mentionne pas expressément l'invasion de l'Ukraine ou l'implication de Moscou dans un conflit armé, mais loue la "bonne décision et direction de M. Poutine (...) pour déjouer les menaces croissantes des forces hostiles".
L'exercice "Air Defender 23" va se dérouler jusqu'au 23 juin et réunira quelque 250 aéronefs militaires de 25 pays membres et partenaires de l'Otan, dont le Japon et la Suède, pays candidat à l'adhésion à l'Alliance.
Jusqu'à 10.000 personnes participeront à ces exercices destinés à renforcer l'interopérabilité et la protection contre les drones et missiles de croisière en cas d'attaque contre des villes, aéroports ou ports situés sur le territoire de l'Otan.
Les arsenaux nucléaires de plusieurs pays, et de la Chine en particulier, ont augmenté l'an dernier tandis que d'autres puissances nucléaires ont elles continué à moderniser leurs outils, dans un contexte de tensions géopolitiques accrues, ont alerté des chercheurs lundi.
"Nous approchons, ou peut-être avons-nous déjà atteint, la fin d'une longue période de déclin du nombre d'armes nucléaires à travers le monde", a déploré auprès de l'AFP Dan Smith, Directeur de l'Institut international de recherche sur la paix à Stockholm (SIPRI, Stockholm International peace research institute).