Direct terminé le 25 septembre 2023 à 20H20
Direct démarré le 25 septembre 2023 à 06H09

DIRECT - Ukraine : les premiers chars américains Abrams sont arrivés en Ukraine

Les premiers chars américains Abrams sont arrivés en Ukraine, selon Volodymyr Zelensky. Ce soir une nouvelle attaque de missiles a été interceptée par la défense anti-aérienne russe sur la péninsule ukrainienne de Crimée annexée en 2014.

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Illustration. Des militaires ukrainiens près de Bakhmout, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le 3 juillet 2023. @Photo AP/Alex Babenko.

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19H51
Crimée

La défense anti-aérienne russe abat un missile au-dessus de la Crimée

Les autorités installées par Moscou à la tête de la Crimée ont indiqué ce soir qu'une attaque de missiles avait eu lieu contre la péninsule ukrainienne annexée en 2014, affirmant que la défense anti-aérienne russe avait abattu un missile.

"Nos militaires repoussent une attaque sur la Crimée. Selon des informations préliminaires, la défense anti-aérienne a abattu un missile près de l'aérodrome de Belbek. Les efforts sont toujours en cours", a déclaré le gouverneur de Sebastopol Mikhaïl Razvojaïev sur Telegram.

Les autorités avaient lancé une alerte à l'attaque aérienne à 20H57 locales (17H57 GMT) sur toute la péninsule. Le gouverneur a annoncé une heure après que l'alerte était levée.

Les forces ukrainiennes ont mené nombre d'attaques contre des positions russes sur la péninsule de Crimée depuis le début de l'invasion russe en février 2022, mais ces attaques se sont intensifiées ces derniers mois, alors que Kiev a obtenu des armes occidentales et ambitionne de récupérer l'intégralité de son territoire.

L'Ukraine a revendiqué une attaque au missile vendredi sur le quartier général de la Flotte russe de la mer Noire à Sebastopol. La Russie n'a admis qu'un militaire disparu, mais les forces spéciales ukrainiennes ont affirmé que la frappe avait tué 34 officiers dont le commandant de la Flotte de la mer Noire.

L'amiral Sokolov le 13 mai 2023, saluant la flotte à Sébastopol. Les Ukrainiens affirment qu'il aurait été tué lors d'une frappe.

L'amiral Sokolov le 13 mai 2023, saluant la flotte à Sébastopol. Les Ukrainiens affirment qu'il aurait été tué lors d'une frappe.

© Reuters

L'AFP n'est pas en mesure de vérifier ces affirmations, et Moscou ne fait presque jamais état de ses pertes en Ukraine, même lorsqu'il s'agit de hauts responsables.
Par ailleurs, le ministère russe de la Défense a affirmé ce lundi que sa défense anti-aérienne avait neutralisé sept drones ukrainiens au-dessus de la région russe de Belgorod, frontalière du territoire ukrainien.

Le gouverneur local, Viatcheslav Gladkov, a affirmé que cette attaque n'avait pas fait de victimes.

19H26
Folie

Kadyrov "fier" de son fils qui a battu un prisonnier accusé d'avoir brûlé le Coran

Le dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov a confirmé les rumeurs selon lesquelles son fils Adam a battu un détenu accusé d'avoir brûlé le Coran.

ramzan kadyrov 2022
Le dirigeant de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov lors d'une cérémonie organisée par Moscou, qui célèbre l'annexion de quatre régions ukrainiennes. Russie, 29 septembre 2022.
AP

Kadyrov, qui dirige la Tchétchénie - république membre de la Fédération de Russie - est accusé par les militants des droits de l'homme d'avoir ordonné des enlèvements et des exécutions extrajudiciaires.

"Il l'a battu et a fait ce qu'il fallait" faire, a-t-il déclaré sur Telegram. "Je suis fier des actions d'Adam (...) il a mis en oeuvre des idéaux d'honneur et de dignité pour défendre sa religion", a-t-il déclaré.

Le dirigeant tchétchène a publié une vidéo montrant son fils, vêtu de kaki, en train de tabasser un autre homme. "Je pense que quiconque enfreint les Saintes Ecritures, y compris ceux qui les brûlent et offensent des dizaines de millions de citoyens de notre grand pays, devraient être sévèrement punis", a déclaré Kadyrov.

Il les a qualifiés de "tumeur malade sur le corps qui doit être cautérisée".

Ramzan Kadyrov a publiquement dévoilé l'implication de son fils dans le conflit ukrainien, après avoir annoncé en mars 2022 qu'il avait envoyé trois de ses fils - Akhmat (16 ans), Eli (15 ans) et Adam (14 ans) - au front.
 

19H09
Crimée

La Russie alerte sur une attaque de missiles en cours sur la Crimée

Les autorités installées par Moscou à la tête de la Crimée ont indiqué lundi soir qu'une attaque de missiles était en cours contre la péninsule ukrainienne annexée en 2014, affirmant que la défense anti-aérienne russe avait abattu un missile.

"Nos militaires repoussent une attaque sur la Crimée. Selon des informations préliminaires, la défense anti-aérienne a abattu un missile près de l'aérodrome de Belbek. Les efforts sont toujours en cours", a déclaré le gouverneur de Sebastopol Mikhaïl Razvojaïev sur Telegram.
 

14H48
Embargo sur les céréales

Les fermiers polonais face à l'afflux massif de céréales ukrainiennes

Wieslaw Gryn, fermier polonais, mâchonne une poignée de grains de blé : "je n'ai pas peur, c'est bon et sain, contrairement à une partie du blé ukrainien importé", dit-il, accusant son gouvernement et l'UE de négliger les intérêts des agriculteurs européens. "Depuis le début de la guerre en Ukraine, notre situation a drastiquement changé", dit cet agriculteur de 65 ans qui cultive blé, colza, betteraves à sucre et maïs dans sa ferme de 900 hectares près de la frontière ukrainienne. "Avec les importations ukrainiennes, on n'a plus où vendre notre récolte et les prix ont chuté au point de ne plus couvrir les frais de production", déplore-t-il.

Ses silos étant pleins, il a dû libérer de la place pour le grain dans ses garages.
A trois semaines des élections législatives, la question des céréales est particulièrement sensible en Pologne où le gouvernement en place bénéficie d'un fort soutien dans les zones agricoles.

Depuis la levée des droits de douane par l'Union européenne en mai 2022, après le blocage par la Russie des ports sur la Mer Noire, la Pologne et d'autres pays voisins de Kiev ont vu affluer d'Ukraine des céréales à prix très bas. Au lieu de rejoindre leurs destinations habituelles en Afrique et au Moyen-Orient, elles sont restées en Europe centrale du fait de problèmes logistiques, de fraude massive et de manque de surveillance.

"A la suite de l'ouverture du marché, un grand nombre d'agriculteurs polonais se sont retrouvés dans une situation très difficile", a reconnu le président polonais Andzrej Duda.

Andrej Duda, le président polonais

Andrej Duda, le président polonais

© AP Photo/Pavel Golovkin

Avec d'autres pays, la Pologne a unilatéralement interdit les importations.
Bruxelles a finalement autorisé puis prolongé jusqu'au 15 septembre ces restrictions, sous la condition de maintenir le transit des grains vers d'autres destinations.

Depuis, la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie ont prolongé unilatéralement l'embargo évoquant la nécessité de protéger leurs agriculteurs, ce qui a provoqué l'ire de Kiev et une plainte devant l'Organisation mondiale de commerce (OMC). "L'accord implicite" d'aide conclu entre Polonais et Ukrainiens après l'invasion russe "n'incluait pas la clause d'abolir l'agriculture polonaise", a tonné récemment lJaroslaw Kaczynski le chef du parti nationaliste au pouvoir Droit et Justice (PiS). "L'agriculture polonaise devra être protégée. Compte tenu de l'étendue des terres et du climat en Ukraine, elle n'aurait aucune chance d'être compétitive", a insisté Jaroslaw Kaczynski.

Après l'ouverture du marché européen en mai 2022 et jusqu'à l'embargo, 90% des céréales qui devaient transiter par la Pologne y sont restées. Rafal Mladanowicz, agriculteur

À la suite des discussions entre Varsovie et Kiev sur la question dimanche, le ministre ukrainien de l'Agriculture, Mykola Solsky, a déclaré lundi que la Pologne avait fait preuve d'une "solidarité maximale". "Nous espérons tous que cela se poursuivra", a-t-il dit.

"L'embargo ne changera rien tant qu'on a des surplus de blé accumulés par le passé", estime de son côté auprès de l'AFP Rafal Mladanowicz, agriculteur sur 160 hectares à Rzecznica, dans le nord-est de la Pologne. "Après l'ouverture du marché européen en mai 2022 et jusqu'à l'embargo, 90% des céréales qui devaient transiter par la Pologne y sont restées" selon lui, saturant les silos, les infrastructures ferroviaires et portuaires. "On ne peut pas seulement parler d'embargo mais il faut investir dans les infrastructures de transit, or le gouvernement ne le fait pas", se plaint-il. Si rien ne change, "l'agriculture européenne, qui est la meilleure mais aussi la plus chère au monde, cessera tout simplement d'exister", avertit-il.

Selon Wieslaw Gryn, les agriculteurs ukrainiens bénéficient d'engrais et de main d'oeuvre moins chers, ainsi que de sols bien meilleurs. Ils utilisent aussi des pesticides interdits dans l'UE, ajoute l'agriculteur polonais.

Pour Wieslaw Gryn, les agriculteurs de l'est de la Pologne ont été touchés l'année dernière, ceux de l'ouest du pays le sont cette année, et "l'an prochain ce sera le tour de toute l'Union européenne". "Je n'ai pas peur de rivaliser avec l'Ukraine mais il faut que les règles soient les mêmes pour tous", insiste le fermier.

15H30
Diplomatie

La Chine peut jouer un rôle central dans la résolution du conflit en Ukraine

Le vice-président de l'Union européenne Valdis Dombrovskis est en Chine pour une visite de 4 jours. Il a rencontré à P"kin le vice Premier ministre chinois He Lifeng.

Valdis Domborvkis, commissaire européen à l'Économie avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng

Valdis Domborvkis, commissaire européen à l'Économie avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng, Pékin 25 septembre 2024 (capture d'écran vidéo).

© AP video

Le commissaire européen a parlé de reprendre les échanges réguliers sur les questions macroéconomiques.  "Les entreprises européennes sont inquiètes de la direction que prend la Chine", avait toutefois averti un peu plus tôt le commissaire, et "beaucoup d'entre elles s'interrogent sur leur place dans ce pays", en raison d'un "environnement commercial plus politisé".
"Cela s'est traduit par une moindre transparence, un accès inégal aux marchés publics, des discriminations sur les normes et exigences en matière de sécurité, ainsi que des exigences en matière de localisation et de transfert de données", a-t-il ajouté.

Il a mis en garde la Chine sur un autre dossier pénalisant pour son image: le conflit en Ukraine. Le refus de Pékin de condamner l'invasion russe "nuit à l'image" de la Chine, a-t-il prévenu.
"Il y a (...) un risque en termes de réputation pour la Chine" et cette posture "nuit à l'image du pays, non seulement vis-à-vis des consommateurs européens, mais aussi des entreprises". "L'intégrité territoriale a toujours été un principe-clé pour la Chine dans la diplomatie internationale" et "la Chine a toujours plaidé pour que chaque pays soit libre de choisir sa propre voie de développement", a-t-il souligné. "Il est donc très difficile pour nous de comprendre la position de la Chine sur la guerre de la Russie contre l'Ukraine, car elle viole les principes fondamentaux de la Chine", a-t-il déclaré.

Le commissaire européen à l'Économie et au commerce a souligné que l'invasion de l'Ukraine par la Russie "est un frein considérable pour l'Économie mondiale et l'impact de la guerre sur la confiance des consommateurs n'est bon ni pour l'Europe ni pour la Chine. Pire encore, les pays les plus pauvres et les plus vulnérables souffrent encore plus de l'accroissement de la crise alimentaire et du dérèglement de l'approvisionnement en denrée alimentaires."

Il a ajouté "vous connaissez nos vues sur le fait que la Chine peut jouer un rôle central pour mettre fin à cette agression et pour ramener la paix en Europe."

15H00
Nucléaire

Le chef de l'AIEA met en garde contre la fragilité de la centrale de Zaporijjia

Le chef de l'Agence internationale de la sécurité nucléaire met en garde sur la "fragilité" de la situation à la centrale occupée par les Russes de Zaporijjia.

Lors d'un point presse à Vienne, Rafael Grossi a parlé de l'Iran et du plan de coopération nucléaire mais aussi évoqué la situation dans la centrale nucléaire de Zaporijjia.

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"Cette année, les experts en sécurité de l'IAEA ont pu traverser la frontière dix fois pour avoir accès à la centrale. Et nous continuons notre travail sur place comme vous pouvez le voir sur nos rapports quotidiens qui montrent que la situation est très très fragile" a-t-il déclaré.

14H30
Reportage

Soigner les enfants traumatisés avec une équipe itinérante

Accéder à des soins médicaux spécialisés relève du défi en Ukraine, où le système de santé déjà sous tension a été mis à genoux par l'invasion russe.
Les enfants en portent aussi les stigmates. L'angoisse permanente a des conséquences désastreuses sur leur santé mentale et physique, encore aggravées par le manque de soins médicaux, explique l'équipe de l'hôpital pour enfants d'Okhmatdyt, à Kiev.

En sillonnant la région, "on s'est rendu compte qu'on voyait la même chose partout", confie à l'AFP Olga Medvedeva, 63 ans, directrice d'un service de pédiatrie.

Jouets d'enfants dans le jardin d'une maison à Koupiansk, 23 août 2023

Jouets d'enfants dans le jardin d'une maison à Koupiansk, 23 août 2023.

© AP Photo/Bram Janssen


"Le plus souvent, il s'agit de troubles de l'alimentation ou psycho-émotionnels, qui, ensemble, provoquent une série d'autres maladies", explique-t-elle. "C'est comme un détonateur." Sa brigade a pris la route en mai 2022, peu après que les forces ukrainiennes ont délogé les troupes russes de la zone.

Depuis, elle a rempli plus de 60 missions, à la fois dans des zones anciennement occupées par les Russes et d'autres relativement épargnées, comme Myrné, à quelque 40 kilomètres au sud-est de la capitale.

Deux pages du journal de Yehor, 10 ans

Le journal d'un enfant ukrainien exposé à la mairie d'Amsterdam le 17 août 2023. 

© AP Photo/Peter Dejong

Dans la région, décrocher un rendez-vous avec un médecin spécialisé est très compliqué, témoignent des parents interviewés par l'AFP.
Un autre effet de la guerre: les médecins manquent et le nombre de patients explose, à cause de l'afflux de réfugiés venus des zones plus exposées aux combats.

Et certaines des familles qui se faisaient soigner à Kiev sont découragés par la menace des missiles. A Myrné, lors de la visite de l'équipe, les parents sont nombreux à attendre patiemment, les uns derrière les autres, adossés aux murs couleur pêche.

En attendant, leurs enfants jouent à la marelle ou colorient des dessins.
Parmi les adultes, Lioudmila Lokha, 46 ans, venue avec son fils de 7 ans, Timofeï.
Le garçon a cessé de manger quand la famille a fui au Portugal, au début de l'invasion.

Des enfants pleurent devant le cercueil des jumelles Anna et Yuliaai Aksenchenko, 14 ans.

Des enfants pleurent devant le cercueil des jumelles Anna et Yuliaai Aksenchenko, 14 ans, mortes dans la frappe russe qui a touché la pizzeria RIA à  Kramatorsk, lors des funérailles à Dobropillya, le 30 juin 2023. 

© AP Photo/Alex Babenko

"Quand il est inquiet, il a du mal à manger", raconte Lioudmila Lokha.
Face à ce problème, sa famille a dû trouver des solutions. Dès que cela arrive, le frère aîné de Timofeï est appelé à la rescousse par vidéo: "il l'adore et il le motive", explique sa mère, ajoutant que sœur et père contribuent aussi. Timofeï est loin d'être le seul. Une infirmière scolaire, Inna Tachevska, note que les écoliers, tout comme ses propres enfants, sont "anxieux".
Ils souffrent "de maux d'estomac, de maux de tête ou de crises de paniques", regrette-t-elle.

Olga Soudak, une psychologue de 29 ans, explique de son côté que les soignants travaillent principalement avec les familles. "Quand la famille est calme, les enfants se sentent beaucoup mieux et se remettront plus vite." Elle recommande aussi aux parents de répondre aux questions des enfants sur la guerre.

Mais en entendant son grand-père Serguiï Vida parler de l'invasion, Milana, 8 ans, blottit sa tête contre son torse. "La guerre, c'est la mort, la mutilation, la destruction", déclare sans ambages celui qui s'est battu durant la première année du conflit avant d'être démobilisé. Milana, qui serre sa pochette rose, dit ressentir "un mélange de colère et de joie"

"C'est bien que tout aille bien pour nous, et pas bien qu'il y ait la guerre, c'est ça?", demande Serguiï Vida en prenant dans ses bras la petite fille.
Milana acquiesce.

Une mère et son fils

Nina Poliakova réconforte son fils Andrii Hinkin dans un camp de récupération pour enfants et parents touchés par la guerre près de Lviv le 3 mai 2023. L'UNICEF estime qu' 1.5 million d'enfants ukrainiens peuvent être affectés de troubles mentaux. 

© AP Photo/Vasilisa Stepanenko

Malgré les traumatismes, Olga Medvedeva pensent que les enfants se remettront du "stress énorme" de la guerre. "Mais on doit leur montrer que tout ira bien", prévient-elle. Et avec la perspective d'une longue guerre, les médecins ukrainiens ont une tâche titanesque devant eux.
"Tant que la guerre continuera, on verra tous ces problèmes", assure-t-elle. "Jusqu'à ce que les sirènes ne sonnent plus, que les transports fonctionnement normalement, que les gens soient apaisés."

13H30
Céréales

Les frappes russes sur Odessa ont touché des infrastructures servant à stocker des céréales

La porte-parole du commandement militaire pour la région du sud, Natalia Humeniuk, a déclaré que les russes ont lancé une attaque d'importance sur Odessa en utilisant des drones de combat et deux types de missiles. Ils ont utilisé des missions de haute-précision Kalibr et des missiles hypersoniques Oniks.

Natalia Humeniuk, porte-parole de l'armée à Odessa ce 25 septembre 2023.

Natalia Humeniuk, porte-parole de l'armée à Odessa ce 25 septembre 2023.

© Reuters

Les frappes ont touché des infrastructures près du port. Un bâtiment du port et un hôtel qui n'étaient pas utilisés depuis des années ont été détruits.

L'ennemi a considéré ces bâtiments comme des centres de commandement et a voulu les détruire. Deux missiles Oniks ont touché des silos à grain et les ont détruits.

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Odessa après les frappes russes près du port ce 25 septembre 2023.

11H58
Livraisons chars

Les premiers chars américains Abrams sont arrivés en Ukraine

Les premiers chars américains Abrams sont arrivés en Ukraine, a annoncé  le président Volodymyr Zelensky, se félicitant de cette "bonne nouvelle".

La livraison de ces chars à Kiev avait été annoncée la semaine passée par le président américain Joe Biden à l'occasion d'une visite à la Maison Blanche de Volodymyr Zelensky, en quête d'un soutien supplémentaire en pleine contre-offensive ukrainienne pour libérer les territoire occupés par la Russie.

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Tanks Abrams en Caroline du Nord, image d'illustration.

"La semaine prochaine, les premiers chars Abrams américains seront livrés à l'Ukraine", avait indiqué Joe Biden jeudi dernier, en présence du président ukrainien qui effectuait sa deuxième visite à Washington depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, en février 2022.

zelensky et Biden

Joe Biden et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, le 21 septembre 2023 à Washington. @Jim Watson/via AP.

11H11
Frappe ukrainienne

L'Ukraine affirme avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire

L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire dans sa frappe vendredi contre le quartier général de la flotte russe à Sébastopol, en Crimée annexée.

"Trente-quatre officiers dont le commandant de la flotte russe de la mer Noire sont morts" à la suite de la frappe, ont affirmé les forces spéciales ukrainiennes.
 

10H53
Enquête pénale

Moscou émet un mandat de recherche visant le président de la CPI

La Russie a ajouté lundi le président de la Cour pénale internationale (CPI), le Polonais Piotr Hofmanski, sur sa liste de personnes recherchées, sans pour autant en préciser le motif.

"Recherché dans le cadre d'une enquête pénale", a indiqué le ministère de l'Intérieur dans sa base de données des personnes recherchées, selon les agences d'Etat Tass et Ria Novosti.

Poutine

Le président russe Vladimir Poutine préside une réunion du Conseil de sécurité par vidéoconférence à Moscou, en Russie, le 22 septembre 2023. @Mikhail Metzel, Spoutnik, Kremlin Photo via AP.

La CPI a émis au printemps un mandat d'arrêt visant Vladimir Poutine pour son rôle dans la déportation d'enfants en Ukraine.

Bien que la Russie ne soit pas membre de la CPI, le président russe est en conséquence gêné dans ses déplacements internationaux par cette menace d'arrestation. Il a ainsi dû renoncer à se rendre à un sommet en Afrique du Sud en août dernier .

Dès le mois de mai, Moscou avait mis le procureur de la CPI, Karim Khan, sur sa liste des personnes recherchées.

Vladimir Poutine et sa chargée de l'enfance, Maria Lvova-Belova sont accusés par la CPI de crime de guerre pour la "déportation illégale" de milliers d'enfants ukrainiens. Des accusations rejetées par Moscou.
 

10H41
Enquête ONU

Soupçon d'incitation au génocide dans les médias russes

Un groupe d'enquêteurs de l'ONU a mis en garde lundi contre certains discours véhiculés par les médias russes qui pourraient constituer une "incitation au génocide" en Ukraine.

S'adressant au Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, le président de la Commission d'enquête sur l'Ukraine, Erik Møse, s'est dit préoccupé "par les allégations de génocide en Ukraine", avertissant que "certains propos transmis par les médias russes et d'autres médias" peuvent constituer une incitation au "génocide".

Interrogé en conférence de presse sur ces allégations, il a fait preuve de prudence, assurant que la commission n'était pas encore parvenue à des conclusions.

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La commission enquête également sur la cause de la rupture du barrage hydro-électrique de Kakhovka, situé dans une zone sous contrôle russe dans la région de Kherson (sud de l'Ukraine) le 6 juin, et sur son impact sur la population alors que des centaines de kilomètres carrés en aval avaient été inondés.

Moscou et Kiev se rejettent la responsabilité de cette destruction.

La Commission d'enquête sur l'Ukraine a été créée par le Conseil des droits de l'homme en mars 2022 pour examiner les violations présumées des droits humains et du droit international humanitaire depuis l'invasion russe, mais Moscou refuse de coopérer avec les enquêteurs.

En mars dernier, cette commission avait déjà affirmé que le transfert par la Russie d'enfants dans les zones sous son contrôle en Ukraine ainsi que sur son propre territoire constitue un "crime de guerre", et indiqué qu'elle enquêtait pour déterminer s'il s'agit d'un génocide.

Les enquêtes se poursuivent mais la commission regrette le manque de clarté et de transparence sur l'étendue, les circonstances et les catégories d'enfants transférés.

Dans un précédent rapport, la Commission avait accusé Moscou d'avoir commis un "nombre considérable" de crimes de guerre, notamment dans les premières semaines suivant l'invasion russe.

Les enquêteurs - qui établissent une liste confidentielle des individus et entités responsables de ces crimes - continuent d'être extrêmement préoccupés, relevant "les preuves persistantes de crimes de guerre commis par les forces armées russes en Ukraine".

La commission, qui s'est rendue plus de dix fois en Ukraine, mène actuellement des enquêtes plus approfondies notamment sur les attaques illégales à l'aide d'armes explosives, les attaques contre les civils, la torture, les violences sexuelles, ainsi que les attaques contre les infrastructures énergétiques.

"Cela pourrait également permettre de déterminer si la torture et les attaques contre les infrastructures énergétiques constituent des crimes contre l'humanité", a expliqué Erik Møse.

07H10
ODESSA VISÉE

Attaque russe "massive" sur Odessa

Moscou "a attaqué la région d'Odessa avec des drones offensifs et deux types de missiles", a expliqué  le gouverneur Oleg Kiper, mentionnant plusieurs "frappes" dont l'attaque d'une "infrastructure portuaire".

"Une civile a été blessée par une onde de choc", a ajouté Oleg Kiper, précisant que la victime avait été transférée à l'hôpital.

Selon l'armée ukrainienne, la Russie a dirigé 19 drones Shahed de fabrication iranienne et deux missiles supersoniques Onyx contre la ville d'Odessa. Douze autres missiles Kalibr ont été tirés "avec des trajectoires complexes dans différentes zones", a affirmé la même source, notant qu'un sous-marin était également mobilisé.
La totalité des drones et 11 Kalibr ont été abattus par les défenses aériennes, a poursuivi l'armée, indiquant que la station balnéaire d'Odessa avait subi des dégâts "importants".

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AFP
Les faits

Cette nuit, la Russie a frappé des infrastructures portuaires à Odessa détruisant un hôtel inoccupé depuis de longues années et des bâtiments de stockage de céréales.

Les premiers chars américains Abrams arrivent en Ukraine avec des mois d'avance.

Moscou émet un mandat de recherche visant le Polonais Piotr Hofmanski, président de la Cour pénale internationale. Le procureur de la CPI, Karim Khan, était déjà sur sa liste des personnes recherchées depuis mai.

La défense anti-aérienne russe affirme avoir intercepté un missile au dessus de la Crimée ce soir. Une attaque de missile était en cours contre la péninsule ukrainienne annexée en 2014.

L'Ukraine affirme avoir tué le commandement de la flotte russe de la mer Noire, l'amiral Victor Sokolov en frappant vendredi son quartier général à Sébastopol, en Crimée annexée.