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DIRECT - Ukraine : "L'Ukraine fera partie de l'Union Européenne" promet le président

Dans son message quotidien à la nation, le président Zelensky promet que "l'Ukraine fera partie de l'Union Européenne". En juin 2022 l'Union européenne a accordé à l'Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique. Demain mecredi, l'exécutif européen doit rendre un rapport sur l'état des progrès réalisés par l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie, et se prononcer sur l'ouverture ou non de négociations d'adhésion.

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Le président Volodymyr Zelensky avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Kiev le 4 novembre 2023.

Le président Volodymyr Zelensky avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Kiev le 4 novembre 2023.

© AP Photo/Efrem Lukatsky
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20h49
Candidate

"L'Ukraine fera partie de l'UE", assure son président Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky assure que son pays ferait "partie de l'Union Européenne" (UE), à la veille de la publication d'un rapport sur l'état des progrès réalisés par l'Ukraine. "Demain est un jour important", a-t-il déclaré dans son adresse quotidienne à la nation, qualifiant d'"historique" le rapport à venir.

Le président Volodymyr Zelensky avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Kiev le 4 novembre 2023.

Le président Volodymyr Zelensky avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Kiev le 4 novembre 2023.

© AP Photo/Efrem Lukatsky

L'exécutif européen doit rendre un rapport demain sur l'état des progrès réalisés par l'Ukraine, la Moldavie et la Géorgie, et se prononcer sur l'ouverture ou non de négociations d'adhésion, avant que les 27 ne se saisissent de la question lors d'un sommet à Bruxelles à la mi-décembre.

Volodymyr Zelensky affirme que son pays "prépar(ait) déjà les prochaines étapes", notamment en "renforçant" ses institutions. "L'Ukraine fera partie de l'Union Européenne", promet le président, évoquant le "long chemin" déjà parcouru pour s'en rapprocher. Il a toutefois rappelé que cela nécessiterait un "travail" du pays pour "s'adapter aux normes de l'UE".

En juin 2022, l'UE a accordé à l'Ukraine le statut de candidat, dans un geste hautement symbolique.

Pour passer à l'étape suivante, donc l'ouverture des négociations d'adhésion, la Commission européenne a défini sept critères de référence pour Kiev. Il s'agit de conditions à remplir notamment en matière de lutte contre la corruption généralisée et de réformes judiciaires.

La présidente de la Commission Ursula von der Leyen a jugé en septembre que l'Ukraine avait réalisé de "grandes avancées" dans ce sens. Elle s'est rendue à Kiev samedi pour discuter avec Volodymyr Zelensky de l'élargissement de l'UE. L'Ukraine devra en tout cas s'armer de patience, car les négociations peuvent prendre du temps avant de déboucher sur une adhésion.
 

19h27
200 millions d'euros

Lecornu annonce 200 millions d'euros pour le fonds de soutien à l'armée de Kiev

Le gouvernement va réabonder de 200 millions d'euros le fonds de soutien de la France à Kiev, pour permettre à l'armée ukrainienne de poursuivre ses achats d'équipements français, annonce le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, devant l'Assemblée nationale.

Rustem Umerov, le ministre de la Défense ukrainien et le ministre des Armées Sébastien Lecornu à Kiev le 28 septembre 2023. 

Rustem Umerov, le ministre de la Défense ukrainien et le ministre des Armées Sébastien Lecornu à Kiev le 28 septembre 2023. 

© AP Photo/Efrem Lukatsky

Cette rallonge s'inscrit dans le cadre de l'examen prévu mercredi dans l'hémicycle du projet de loi de finances dit de "fin de gestion" pour 2023, a précisé le ministre. Il s'agit d'un texte permettant des ajustements de crédits pour l'exercice budgétaire en cours.

"Vous avez voté en commission un amendement ouvrant de nouveau 200 millions d'euros pour le fonds de soutien à l'Ukraine, le gouvernement lèvera le gage" pour permettre de débloquer ces crédits supplémentaires, a indiqué le ministre. "Ce qui va nous permettre de pivoter aussi dans une nouvelle stratégie d'acquisition d'équipements neufs pour l'armée ukrainienne", a-t-il poursuivi, jugeant que la guerre en Ukraine est "un conflit dont nous ne devons pas nous détourner".

Le ministre s'exprimait lors du début de l'examen des crédits de la mission "défense" du projet de budget (PLF) pour 2024, en première lecture à l'Assemblée.
Le budget du ministère des Armées y est prévu en hausse de 3,3 milliards d'euros en 2024 (+7,5%) pour atteindre 47,2 milliards d'euros, conformément à ce que prévoit la nouvelle loi de programmation militaire 2024-2030 adoptée en juillet par le Parlement.

Un texte salué par les élus de la majorité, comme la députée Modem Geneviève Darrieussecq, qui s'est réjouie d'"un budget des engagements tenus". Et en faveur duquel le groupe Les Républicains "votera évidemment", a indiqué le député LR Jean-Louis Thiériot.

Pour le député LFI Aurélien Saintoul, "47,2 milliards, c'est un montant conséquent", mais le budget "ne règle pas les lacunes capacitaires de nos armées". Le communiste Fabien Roussel a notamment déploré de son côté "le poids excessif de la dissuasion", qui "a contraint à reporter des programmes d'armement, notamment pour nos outre-mer".

19h50
Ligue des Champions

Le FC Barcelone surpris et défait par le Shakhtar Donetsk

Le FC Barcelone n'avait besoin que d'un point pour valider son billet pour les huitièmes de finale mais le Shakhtar Donetsk a profité de la terne prestation catalane pour s'imposer (1-0) et se relancer dans le groupe H.

les joueurs du Shakhtar célèbrent leur victoire contre le FC Barcelone à Hambourg ce 7 novembre 2023.

les joueurs du Shakhtar célèbrent leur victoire contre le FC Barcelone à Hambourg ce 7 novembre 2023.

© AP Photo/Matthias Schrader

 

Après Varsovie la saison passée, le Shakhtar a déposé à l'automne ses valises à Hambourg pour jouer ses matches européens "à domicile" dans le Volksparkstadion (51.500 places).

Au lendemain de l'annonce de la nouvelle et de l'ouverture de la billetterie mi-août, plus de 10.000 places pour les trois matches de la phase de groupes de la Ligue des champions avaient été vendues, sans même que les adversaires du champion d'Ukraine soient connus. Ce chiffre s'est ensuite élevé à 37.500 "packages" vendus pour les trois rencontres.

Contre le Barça, le Shakhtar ne partait pas favori. Les Ukrainiens se sont d'ailleurs inclinés 2 à 1 en Catalogne au match aller, il y a deux semaines. Mais là n'est peut-être pas l'essentiel pour le directeur général du Shakhtar Donetsk Sergei Palkin: "Pour nous, c'est important de montrer au monde entier que l'Ukraine est encore en vie et que personne n'est parvenu à nous détruire", explique-t-il à l'AFP.

Après la prise de contrôle du Donbass, une région de l'est de l'Ukraine dont Donestsk est la principale ville, par les milices pro-russes en 2014, le Shakhtar avait été contraint de laisser sa Donbass Arena, stade de 50.000 place inauguré en 2009 et qui a accueilli l'Euro-2012.

19h08
"280 minutes"

Un match de football dure presque cinq heures à cause d'alertes à l'attaque aérienne

Un match de football entre deux équipes ukrainiennes a duré près de cinq heures lundi soir, un record national causé par de multiples interruptions pour des alertes à l'attaque aérienne dans ce pays qui combat l'invasion de la Russie.

Le coup d'envoi a été donné à 17H00 locales, mais les joueurs du Dnipro-1 et d'Oleksandria n'ont pu rejoindre enfin leurs vestiaires qu'un peu avant 22H00, après "quasiment 280 minutes", a noté le premier des deux clubs sur X (ex-Twitter).

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Il s'agit de la rencontre la plus longue "de l'histoire du championnat ukrainien", a indiqué le site spécialisé sport.ua.

La rencontre avait lieu à Dnipro, grande ville du centre-est qui n'a pas été épargnée par les frappes russes depuis le début de la guerre, en février 2022.
Le championnat de première division avait été suspendu au début de la guerre, mais a depuis repris ses matches.

Les rencontres, qui se jouent sans spectateurs pour raisons de sécurité, doivent toutefois être suspendues en cas d'alerte aérienne.

Et ces sirènes, sonorité désormais habituelle pour une grande partie des Ukrainiens, ont retenti "à plusieurs reprises" au cours du match de lundi, qui "a tout de même pu être terminé", a expliqué la Fédération ukrainienne de football (UAF) sur son site. Certaines alertes sont restées en vigueur pendant plus d'une heure, selon sport.ua.

Le club de Dnipro s'est finalement imposé 1-0.
L'un de ses joueurs, Eduard Sarapiy, a affirmé ensuite qu'il s'agissait de la première rencontre "aussi longue" pour son équipe. "Je voulais finir le match", a-t-il dit dans une interview publiée sur le site du Dnipro-1.

Le conflit a eu un effet dévastateur sur les clubs ukrainiens. Certains ne peuvent plus jouer dans leur ville d'origine, trop dangereuse, d'autres ont vu leur stade touché par des frappes.

Le Shakhtar Donetsk jouera par exemple cette saison ses matches européens à Hambourg, en Allemagne, après avoir été hébergé un temps à Varsovie.
Des joueurs ont aussi perdu des proches. En septembre, le frère de Dmitro Riznyk, gardien du Shakhtar Donetsk, est ainsi décédé après l'explosion d'une mine.

17h01
Moldavie

Moscou dit voir une "campagne de répression" en Moldavie

La diplomatie russe a dénoncé mardi une supposée "campagne de répression" lors des récentes élections locales en Moldavie, le parti pro-européen au pouvoir ayant lui accusé Moscou d'ingérence.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, s'est réjouie dans un communiqué du "renforcement" de l'opposition dans plusieurs villes, dont la capitale Chisinau. "Et cela s'est produit en dépit de la campagne de répression sans précédent contre l'opposition et les médias indépendants", a accusé Maria Zakharova. Elle a affirmé que le pouvoir moldave s'était rendu coupable "d'intimidation d'électeurs" ou de "discrimination de candidats".

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Deux jours avant les élections, le gouvernement pro-européen avait disqualifié les candidats du parti pro-russe Chance, accusé d'avoir profité pour faire campagne d'un financement occulte en provenance de Russie.

Les observateurs déployés par l'Organisation pour la Sécurité et la coopération en Europe (OSCE) avaient déploré aussi bien la "restriction" par le gouvernement au nom de l'état d'urgence "de la liberté d'expression et du droit à se présenter" que "l'ingérence venue de l'étranger".

La Russie mène de son côté une vaste campagne de répression à l'encontre des médias indépendants, ONG, avocats et opposants depuis le début de son offensive contre l'Ukraine en février 2022.

En Moldavie, le parti pro-euroopéen a déclaré être arrivé en tête dans près des deux tiers des régions et l'a emporté dans 240 mairies sur près de 900.
Un second tour doit avoir lieu le 19 novembre prochain.

Suite à l'invasion de son grand voisin ukrainien par la Russie, la Moldavie qui ne compte que 2,6 millions d'habitants et demeure l'un des pays les plus pauvres d'Europe, a obtenu le statut de candidate à l'Union européenne.
Elle dénonce régulièrement des tentatives de déstabilisation en provenance de la Russie.

17h04
pertes humaines

Six morts dans une frappe à Donetsk, dans l'est du pays occupé par les forces prorusses

Six personnes sont mortes et 11 ont été blessées lors d'une frappe à Donetsk, grande ville de l'est de l'Ukraine sous contrôle russe, annonce le chef de l'occupation russe de la région, Denis Pouchiline.

"Six personnes ont été tuées et 11 blessées à la suite de trois tirs d'obus dans le centre de Donetsk, selon des informations préliminaires", a-t-il écrit sur Telegram.

Des bâtiments civils ont été endommagés, notamment un centre social, un établissement médical et des immeubles d'habitation, a ajouté Denis Pouchiline.
Plus tôt, le chef de l'administration russe de la ville, Alexeï Koulemzine, avait affirmé que le bombardement avait touché un centre social, provoquant l'effondrement de son plafond et la mort de six personnes.

Alexeï Koulemzine avait dit s'appuyer sur des "données préliminaires", expliquant que les informations étaient "en train d'être clarifiées".
Il avait affirmé dans l'après-midi qu'un bombardement était en cours, notant aussi qu'un "obus ennemi" avait touché un entrepôt dans un autre quartier de Donetsk.

La région de Donetsk est l'une des quatre provinces ukrainiennes dont Moscou a revendiqué l'annexion après le déclenchement de l'offensive russe en février 2022.

16h05
territoires occupés

Trois soldats ukrainiens condamnés par la Russie à 26 ans de prison pour "tentative de meurtre"

Les autorités russes d'occupation de l'est de l'Ukraine ont condamné mardi trois soldats ukrainiens capturés à 26 ans de prison pour "tentative de meurtre" et "traitement cruel de civils" à Marioupol au printemps 2022, de nouvelles lourdes peines contre des militaires de Kiev.

Alexeï Koval, Andreï Tchoumak et Valéry Fiodorovitch ont été reconnus coupables d'avoir "ouvert le feu sur un bâtiment administratif" et, "à plusieurs reprises, depuis leur char, sur des immeubles d'habitation" en "mars-avril 2022", au moment où cette ville du Sud-Est ukrainien était assiégée par l'armée de Moscou, selon le Comité d'enquête russe.

La justice russe a multiplié ces derniers mois les condamnations de militaires ukrainiens faits prisonniers, les accusant de divers crimes. Mardi, elle a également annoncé la condamnation à vie dans la région de Donetsk pour Igor Klechtchounov, un militaire des forces armées ukrainiennes qui avait, selon l'accusation, abattu quatre civils à Marioupol.

La semaine passée, deux autres militaires avaient été condamnées à 26 ans de prison pour le meurtre d'un civil à Marioupol au printemps 2022. Un soldat avait, lui, été condamné à une peine de prison à perpétuité et deux autres à 30 ans de réclusion chacun pour des faits similaires.

Et trois soldats avaient reçu des peines de prison à vie pour des meurtres qui auraient été commis là encore à Marioupol.

L'armée russe, confrontée à une résistance acharnée des Ukrainiens et en particulier du régiment Azov, a assiégé et largement détruit cette ville portuaire ukrainienne dans les premiers mois de son assaut, faisant un nombre indéterminé mais probablement colossal de morts parmi les civils.

Moscou rejette toute la responsabilité sur l'Ukraine et conteste les accusations de crime de guerre visant son armée.

15h59
influence russe en Afrique

Le ministre russe de la Défense parle coopération militaire avec son homologue burkinabè

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s'est entretenu avec son homologue burkinabè Kassoum Coulibaly, en visite en Russie, de la coopération militaire entre leurs deux pays, a indiqué son ministère.

Le Burkina Faso, dirigé par un régime militaire depuis l'an dernier, cherche à diversifier ses partenaires et s'est notamment rapproché de la Russie.
Les deux ministres sont convenus de "renforcer les liens entre (leurs pays) dans le domaine de la défense", selon un communiqué du ministère russe. Sergueï Choïgou a noté que les relations entre les deux nations avaient "adopté une dynamique positive ces dernières années". "Je considère que la rencontre d'aujourd'hui est une nouvelle étape dans le développement de nos relations amicales", a-t-il ajouté.

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Kassoum Coulibaly a fait part de son "attachement" à leur partenariat, selon le communiqué russe. Sur une vidéo publiée par le ministère russe de la Défense, les ministres se serrent la main et participent à une réunion avec d'autres responsables militaires.

Le Burkina Faso est confronté depuis plusieurs années à des violences djihadistes meurtrières et récurrentes sur une grande partie de son territoire, qui ont fait plus de 17.000 morts et plus de deux millions de déplacés internes.

En octobre, le pays sahélien a signé un accord avec la Russie pour la construction de la première centrale nucléaire sur son territoire.

15h40
Prolifération

L'Otan condamne le retrait russe du traité sur les armes conventionnelles en Europe

Les pays membres de l'Otan ont condamné mardi la décision de la Russie de se retirer formellement du traité historique limitant les forces militaires conventionnelles en Europe, et décidé de suspendre leur participation.

La Russie avait décidé en 2007 de suspendre sa participation à ce traité sur les armes conventionnelles en Europe, entré en vigueur en 1992 après la chute de l'URSS. Moscou a annoncé lundi son retrait formel de ce traité.

La guerre déclenchée par Moscou contre l'Ukraine a porté le coup fatal aux traités de contrôle des armements qui équilibraient ou réduisaient les forces en présence en Europe depuis des décennies.

Les Alliés ont annoncé dans un communiqué "condamner la décision de la Russie de se retirer du Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe (CFE), et sa guerre d'agression contre l'Ukraine, contraire aux objectifs du Traité".
"Par conséquent", les pays membres de l'Otan ont également annoncé leur intention de "suspendre leur participation au Traité CFE aussi longtemps que nécessaire", ajoute le communiqué.

Les États-Unis ont indiqué de leur côté qu'il serait "inacceptable" pour eux et pour les Alliés de rester engagés par un traité abandonné par la Russie.
"La suspension des obligations liées au CFE va renforcer la capacité de défense et de dissuasion de l'Alliance en levant les restrictions qui impactent nos plans, déploiements et exercices", a indiqué le conseiller américain à la Sécurité nationale, Jake Sullivan.

Le traité CFE, signé en 1990, imposait pour la première fois des limites légales et vérifiables aux forces des 30 pays ayant signé cet accord. Il était considéré comme la pierre angulaire des accords de sécurité conclus à la fin de la guerre froide.

Selon l'Otan, il avait permis la destruction de quelque 100.000 matériels militaires, y compris des tanks, pièces d'artillerie ou hélicoptères d'attaque.

15h58
F-16

Les premiers F-16 néerlandais pour l'Ukraine ont été envoyés en Roumanie

Les Pays-Bas ont envoyé cinq premiers avions de combat F-16 vers la Roumanie, où ils seront utilisés pour former des pilotes ukrainiens a annoncé le ministre de la Défense néerlandais.

Avec le soutien des États-Unis, le Danemark et les Pays-Bas ont officialisé en aout leur engagement à livrer jusqu'à 61 appareils une fois que les pilotes ukrainiens seront formés.

L'exécutif néerlandais a précisé que les avions seront d'abord utilisés pour un "cours de remise à niveau" destiné aux instructeurs embauchés. La formation des pilotes viendra ensuite. Les appareils voleront "uniquement dans l'espace aérien de l'OTAN", a-t-il souligné. "Cinq chasseurs néerlandais F-16 sont actuellement en route vers le centre européen de formation F-16 (...) en Roumanie", a annoncé le ministère néerlandais de la Défense. "Les avions sont destinés à former des pilotes roumains et ukrainiens", a-t-il précisé dans un communiqué.

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Le groupe de défense américain Lockheed Martin, fabriquant des F-16, assurera la formation et la maintenance des chasseurs.

La Russie continue de mener quotidiennement des frappes lourdes sur la quasi-totalité du territoire ukrainien. L'Ukraine redoute particulièrement de voir Moscou lancer des attaques systématiques sur ses infrastructures énergétiques, comme l'hiver dernier, imposant des coupures de chauffage et de courant à des millions de personnes.

Pour se préparer, elle réclame depuis plusieurs mois à ses alliés occidentaux de renforcer ses défenses aériennes.

14H18
Défense aérienne

L'Ukraine renforce sa défense antiaérienne en prévision d'attaques russes cet hiver

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky déclare ce mardi que son pays a déployé de nouveaux systèmes de défense antiaérienne fournis par ses alliés occidentaux, en prévision d'une nouvelle vague d'attaques russes contre ses infrastructures énergétiques cet hiver.

Des frappes systématiques sur le système énergétique de l'Ukraine avaient laissé régulièrement des milliers de foyers sans chauffage durant l'hiver dernier.
"J'ai eu confirmation hier de la réception de munitions, de matériel et d'équipements", a déclaré le président Zelensky dans un message mis en ligne. "Des systèmes Nasams (Norwegian Advanced Surface to Air Missile System, ndlr) fournis par nos partenaires ont été mis en service. C'est un renforcement dans les temps de notre défense antiaérienne avant l'hiver", a-t-il ajouté.

L'Ukraine dispose notamment de systèmes de défense antiaérienne Patriot de fabrication américaine, de son équivalent franco-italien Samp/T Mamba, de batteries Iris-T et de blindés antiaériens Gepard de fabrication allemande, mais en quantité insuffisante pour couvrir un territoire plus grand que celui de la France.

La Russie mène ses frappes avec tout son arsenal de missiles de croisière et balistiques, ainsi qu'avec des drones de fabrication iranienne en grande quantité.

13h39
médias indépendants

RSF va lancer en Russie un bouquet satellite d'infos indépendantes

Reporters sans frontières (RSF) va lancer "dans les prochaines semaines" en Russie un bouquet satellitaire diffusant des "informations indépendantes", afin d'"inverser la logique de la propagande", annonce l'ONG ce mardi.

Baptisé Svoboda ("Liberté"), ce bouquet en langue russe sera diffusé par l'opérateur Eutelsat, avec lequel RSF a signé un contrat, a précisé dans un communiqué l'ONG de défense de la presse.

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"Le bouquet permettra aux téléspectateurs russophones d'accéder à une large offre d'informations issues de médias indépendants russes en exil et internationaux, afin de favoriser un paysage médiatique plus diversifié", espère RSF. "Le bouquet satellitaire Svoboda est une initiative ambitieuse qui vise à inverser la logique de la propagande", a commenté le secrétaire général de RSF Christophe Deloire, cité dans le communiqué.

"Au lieu d'avoir des flux de contenus sous contrôle autoritaire de la Russie vers les pays démocratiques afin de déstabiliser les démocraties, il permettra à des médias indépendants de diffuser vers des personnes qui ne jouissent pas de leur droit à l'information", a-t-il poursuivi.

Selon RSF, l'idée émane du Comité Denis Diderot, un collectif "fondé par des experts des médias pour promouvoir la libre circulation de l'information".
"Il s'est associé à RSF depuis 2022 pour dénoncer la propagande liée à la guerre en Ukraine", précise l'ONG.

En 2022, après le déclenchement de la guerre en Ukraine, RSF avait saisi l'Arcom, le régulateur des médias, puis le Conseil d'État pour faire cesser la diffusion via Eutelsat de trois chaînes russes qu'elle accusait de "propagande de guerre".
 

G7

"L'Ukraine est et restera au sommet de l'agenda du G7" assure l'Allemagne

"L'Ukraine est et restera au sommet de l'agenda du G7", a assuré la ministre des affaires étrangères allemande alors que Kiev s'inquiète de plus en plus d'une certaine lassitude de ses soutiens occidentaux face à l'invasion russe et au risque grandissant d'une guerre d'usure et de positions.

La ministre des Affaires étrangères allemande Annalena Baerbock, accueillie à Hiroshima par son homologue Yoko Kamikawa le 7 novembre 2023. 

La ministre des Affaires étrangères allemande Annalena Baerbock, accueillie à Hiroshima par son homologue Yoko Kamikawa le 7 novembre 2023. 

© Tomohiro Ohsumi/Pool via AP

"Si notre soutien à l'Ukraine s'essoufflait aujourd'hui (la Russie, NDLR) l'exploiterait sans pitié, avec des conséquences terribles pour les Ukrainiens et les Européens. D'autres acteurs dans différentes parties du monde en tireraient également de mauvaises conclusions", a souligné Annalena Baerbock.

Un échange en visioconférence avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba est ainsi prévu lors de cette rencontre ministérielle du G7.
La réunion à Tokyo doit aussi évoquer la situation dans le Caucase, sur fond des grandes tensions persistantes entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.

Une visioconférence sera également organisée avec les ministres des Affaires étrangères de cinq pays d'Asie centrale, une initiative visiblement destinée à contrer l'influence de la Russie et de la Chine dans cette région.

11H16
Guerre de position

Les autorités ukrainiennes s'attendent à un troisième assaut russe sur Avdiïvka

L'Ukraine s'attend à un troisième assaut russe sur Avdiïvka en quelques semaines, Moscou ayant lancé mi-octobre une offensive d'ampleur visant à conquérir cette cité industrielle de l'Est ukrainien qui lui échappe depuis 2014.

"Il y aura certainement une troisième vague. L'ennemi se regroupe après la deuxième vague infructueuse d'assauts. Il est en train de reconstituer ses réserves, tant en matériel qu'en personnel", a assuré le maire d'Avdiïvka, Vitaly Barabach.

Un soldat ukrainien lors d'un combat à Avdïïvka, en août 2023.

Un soldat ukrainien lors d'un combat à Avdïïvka, en août 2023.

© AP Photo/Libkos

"Il est très probable qu'ils soient prêts pour la troisième vague, mais les conditions météorologiques ne leur permettent pas d'utiliser le matériel", a-t-il appuyé à la télévision ukrainienne.

Avdiïvka se trouve à 13 km au nord de Donetsk, capitale, sous contrôle de Moscou, de la région éponyme. Depuis neuf ans, les forces ukrainiennes y sont retranchées derrière des solides fortifications, mais depuis le 10 octobre et au prix de lourdes pertes, les Russes tentent une nouvelle fois d'encercler la ville. 

Malgré un déluge de feu et quelques reculs, les autorités ukrainiennes affirment tenir bon. Avdiïvka compte encore quelque 1.600 habitants, contre 30.000 avant l'invasion russe.

L'armée ukrainienne a acté ces derniers jours l'échec de sa contre-offensive lancée en juin dernier, son commandant en chef Valery Zaloujny affirmant que la guerre se trouvait désormais "dans une impasse". Des propos toutefois contredits par Volodymyr Zelensky et le Kremlin

10h14
Condamnation

L'UE condamne le meurtre d'un Géorgien abattu par des soldats russes

"L'UE condamne fermement le meurtre d'un citoyen géorgien et la détention d'un autre par des garde-frontières russes à Kirbali. Nous demandons sa libération immédiate", a déclaré sur X (ex-Twitter) le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

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"La présence militaire russe dans les régions séparatistes géorgiennes occupées d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud est illégale", a-t-il ajouté.

La Géorgie affirme qu'un de ses ressortissants a été tué par des soldats russes et un autre détenu près du village de Kirbali, un épisode relativement rare qui intervient dans un contexte de tensions entre les deux voisins.

Un porte-parole du Kremlin a indiqué ne pas avoir d'information sur cet incident.
Des habitants de la région ont assuré à la chaîne de télévision locale Pirveli TV que la victime était un homme de 58 ans qui a été abattu par des soldats russes alors qu'il tentait, avec d'autres paroissiens, d'aller prier dans une église dont les forces russes avaient déjà, plus tôt dans l'année, interdit l'accès.

La présidente pro-occidentale Salomé Zourabichvili, dont les pouvoirs sont limités, s'est dite "profondément indignée par les tirs mortels des forces d'occupation russes sur un citoyen géorgien lors d'une arrestation illégale".
Qualifiant les violences signalées d'"attaque flagrante contre l'État géorgien", la dirigeante, élue en 2018, a exhorté "la communauté internationale à condamner sans équivoque les actions de la Russie, qui ont violé de manière flagrante et éhontée toutes les normes internationales".

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Les tensions sont fortes entre la Russie et la Géorgie depuis plusieurs mois, sur fond de guerre en Ukraine.

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AFP