Direct terminé le 3 juin à 21h00
Direct démarré le 3 juin à 06h30

DIRECT-Ukraine : "Nous sommes prêts" pour la contre-offensive, annonce Zelensky

Les combats à la frontière russo-ukrainienne se poursuivent. Les attaques contre la Russie, marquées par une incursion majeure dans sa région occidentale de Belgorod les 22 et 23 mai, ont augmenté ces dernières semaines.

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volodymyr zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky donne une conférence de presse durant le sommet européen qui s'est tenu en Moldavie au début du mois de juin. 

AP/Vadim Ghirda
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20h00
Religion orthodoxe et nationalisme

L'icône de la Trinité de Roublev quittera la galerie Tetriakov pour retrouver le monastère de la laure de Saint-Serge

Vladimir Poutine a décidé de déplacer une des icônes les plus vénérées de Russie, "La Trinité" d'Andreï Roublev, du musée Tetriakov où elle se trouve depuis 1929, dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou et ensuite au Monastère de la Trinité de Saint-Serge.

Le transfert de cette œuvre d'art, la plus célèbre de Russie, aura lieu ce dimanche, troisième dimanche de la Trinité, tout un symbole qui souligne combien politique et religion s'entremêlent durant cette guerre.

L'icône a été peinte au XVe siècle par Andreï Roublev pour le nouveau monastère de Saint-Serge qui avait été brûlé par les Mongols en 1409. On suppose que le tableau a été peint entre 1420 et 1430. Il représente ce passage de la Genèse, quand Dieu vient annoncer à Abraham et Sarah qu'ils auront un fils, malgré leur âge avancé. La légende raconte que l’inspiration serait venue à Andreï Roublev après avoir jeûné et prié pendant presque quarante jours. 

La Trinité de Roublev.

La Trinité de Roublev.

© Reuters

"Poutine a intérêt à garder l'Église à ses côtés dans cette guerre, pour montrer qu'il respecte l'Église", explique Regina Elsner, théologienne et chercheuse de l'Église orthodoxe russe au Centre d'études européennes et internationales de l'Est basé à Berlin. "Poutine doit montrer que la guerre n'est pas son activité militaire personnelle, mais qu'il y a une mission métaphysique supérieure en Russie qu'il essaie de remplir."

En effet, les propagandistes russes ont utilisé le symbolisme chrétien sur la lutte contre le diable et l'antéchrist pour tenter de rallier le soutien à une guerre qui a duré beaucoup plus longtemps que le Kremlin ou l'Occident ne l'avaient prévu. Poutine décrit la guerre comme une bataille pour la survie de la Russie. 

Après son séjour à la cathédrale du Christ-Sauveur, l'icône sera transportée à la laure de la Trinité de Saint-Serge - le centre spirituel de l'Église orthodoxe russe à l'extérieur de Moscou - où elle avait déjà été amenée l'année dernière pour des célébrations religieuses séparées.

Cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou

Cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou, le 21 janvier 2016.

© AP Photo/Pavel Golovkin

Cette icône du XVe siècle est considérée par les Russes comme leur Joconde, explique l'historienne d'art Ksenia Korobeynikova, qui a une émission sur l'art très populaire sur la chaîne Telegram sur laquelle elle s'est élevée contre son déplacement.

"L'Église (orthodoxe russe) a maintenant un tout nouveau niveau d'autorité. Si l'Église demande quelque chose, il est fort probable qu'elle ne puisse pas être refusée," explique-t-elle. "Les choses ont tellement changé depuis le 24 février (ndlr : jour en 2022 où la Russie a lancé son 'opération militaire spéciale' en Ukraine) et nous avons une coopération étroite toute nouvelle entre l'État et l'Église".

La jeune historienne d'art s'inquiète que le transport abîme irrémédiablement l’œuvre qui est très fragile et surtout que de bonnes conditions pour sa conservation soient réunies dans le monastère où elle va être exposée. 

Une inquiétude partagée également par le milieu scientifique russe."Les chefs-d'œuvre de la peinture d'icônes russes et des sanctuaires nationaux ne doivent pas être exposés à des risques injustifiés", ont écrit les membres d'un conseil culturel au sein de l'Académie russe des sciences dans une lettre ouverte à la ministre russe de la Culture Olga Lyubimova.

17h00
La Diagonale du Fou

Prigojine affirme que des factions au sein du Kremlin sont en train de détruire la Russie

Le chef de la milice Wagner a de nouveau attaqué de front le gouvernement de Vladimir Poutine depuis une localité proche de Bakhmout.

Evguéni Prigojine

Evguéni Prigojine, capture d'écran d'une vidéo tournée à Paraskoviivka, près de Bakhmout ce 3 juin 2023.

© Reuters

Dans une vidéo, il affirme que "le conflit est réglé. J'ai parlé avec Ramzan [Kadyrov] le même jour. Il m'a appelé, nous nous sommes parlés et sommes tombés d'accord pour apaiser l'histoire. Quel est la racine du problème selon moi ? Clairement, les déclarations était faites pour me provoquer, me blesser et me faire péter un câble. Ce qui m'a conduit à utiliser un vocabulaire digne des années 1990 (quand les guerres des mafias paralysaient les villes russe au moment de la chute de l'Union soviétique) pour se brancher et parler d'homme à homme."

Prigojine a poursuivi dans la même veine après avoir critiqué le ministre de la Défense russe Sergueï Choïgou et le chef d'état-major des armées russes Valery Gerasimov pour ne pas lui donner suffisamment de munitions et de moyens.

"Lorsque ces déclarations m'ont été adressées, ils étaient furieux (les commandants Wagner) et nous pouvions facilement entrer dans un conflit de grande ampleur, comme dans une guerre des gangs. Croyez-moi, dans un conflit entre le PMC Wagner et 'Akhmat', le vainqueur est évident, mais cela entraînerait de graves effusions de sang."

Il file ensuite la métaphore des jeux d'échecs "je pense qu'une tour du Kremlin a décidé de jouer un jeu dangereux. Les jeux dangereux sont devenus la norme au Kremlin et ils n'ont pas idée de ce qu'ils font. Ils sont tout simplement en train de détruire l'État russe."

16h30
Litterature russe en danger

Le Musée Boulgakov de Kiev en butte à des critiques

Depuis le début de l'offensive russe, le musée Boulgakov, créé en 1990 dans la maison où vécu l'auteur de grands classiques de la littérature comme "Le Maître et Marguerite" ou "La garde blanche", est en butte à des critiques qui remettent en cause son patriotisme.

Mikhaïl Boulgakov

Mikhaïl Boulgakov

© Wikipedia

La plaque célébrant l'auteur russe, apposée sur sa façade a été badigeonnée de peinture rouge. La directrice du musée, Lioudmyla Goubianouri, n'a aucune intention de l'enlever. "Le fait qu'ils aient jeté de la peinture dessus, c'est aussi le signe que nous, en tant que musée, n'avons pas fait assez de travail explicatif", dit-t-elle à l'AFP.

Quelques jours auparavant, la direction du musée avait changé l'inscription en russe, qualifiant Mikhaïl Boulgakov "d'écrivain russe et soviétique", avec la mention "éminent habitant de Kiev, médecin et écrivain."

13h30
Diplomatie

"Nous ne négocierons jamais un traité de paix qui mette en cause notre intégrité territoriale", déclare le ministre ukrainien de la Défense

Le vice-ministre de la Défense ukrainien, Volodymyr Avrylov, a affirmé lors du Sommet sur la défense et la sécurité à Singapour que la contre-offensive ukrainienne était en bonne voie malgré les barrages russes.

Le vice-ministre de la Défense ukrainien, Volodymyr Avrylov

Le vice-ministre de la Défense ukrainien, Volodymyr Avrylov.

© Reuters

Selon lui "l'objectif principal [des Russes] est d'arrêter notre contre-offensive, de ne pas nous permettre de nous concentrer sur nos efforts là-dessus, et aussi de cibler, ce que la Russie appelle les "centres de prise de décision" en Ukraine". "Nous avons dont subi des frappes de missiles sans précédent pendant le mois de mai, a-t-il ajouté en disant que "pour la Russie, ce fut une énorme surprise de constater que l'efficacité de leurs (missiles balistiques) est presque nulle contre les systèmes modernes de défense aérienne que nous avons reçus de nos partenaires."

Il a également réagit à la proposition de plan de paix faite par le ministre de la défense indonésien en soulignant que jamais "nous ne négocierons un accord qui ne prenne pas en compte l'intégrité de nos territoires. Nous devons d'abord libérer tous nos territoires occupés, y compris la Crimée."

12h49

Deux civils russes tués par des bombardements dans une région frontalière de l'Ukraine

De nouveaux bombardements ukrainiens sur la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, ont fait au moins deux morts et deux blessés, a affirmé le gouverneur de ce territoire touché ces derniers jours par des tirs nourris.

Dans un communiqué sur Telegram, Viatcheslav Gladkov a indiqué qu'une "femme âgée" avait été tuée par des tirs sur la localité de Novaïa Tavoljanka, frontalière de l'Ukraine. Une autre femme a succombé à de "nombreuses blessures" d'éclats d'obus dans le village de Bezlioudovka, a ajouté M. Gladkov.
 

12h42
Diplomatie

L'Indonésie propose un plan de paix, immédiatement rejeté par Kiev

Le ministre de la Défense indonésien Prabowo Subianto a proposé aujourd'hui un plan pour arrêter la guerre entre la Russie et l'Ukraine lors d'une conférence sur la défense et la sécurité à Singapour, une initiative jugée "étrange" par Kiev et critiquée par d'autres participants.

Le ministre de la Défense indonésien Prabowo Subianto

Le ministre de la Défense indonésien Prabowo Subianto lors du 20ème Forum annuel de la Défense - Conférence Shangri-La Dialogue sur la défense et sécurité en Asie-Pacifique, à Singapour, ce 3 juin 2023.

© AP Photo/Vincent Thian


"J'appelle la Russie et l'Ukraine à s'engager à cesser immédiatement toutes hostilités", a déclaré le ministre indonésien, soulignant que les économies et l'approvisionnement en nourriture des pays d'Asie étaient durement affectés par ce conflit.
Prabowo Subianto a proposé un cessez-le-feu "sur les positions actuelles", des zones démilitarisées qui seraient garanties par des observateurs et des forces de maintien de la paix de l'Onu. Il a aussi suggéré à terme un "référendum dans les zones disputées" organisé par les Nations unies. "L'Indonésie est prête à contribuer en envoyant des unités pour une potentielle opération de maintien de la paix de l'Onu", a-t-il ajouté.

Son homologue ukrainien, Oleksii Reznikov, participant à la réunion, a catégoriquement rejeté la proposition indonésienne. "Cela ressemble à un plan russe, pas à un plan indonésien", a-t-il déclaré. "Nous n'avons pas besoin que ce médiateur vienne à nous (avec) cet étrange plan", a-t-il ajouté.

L'Indonésie, qui privilégie une diplomatie non alignée, a déjà tenté une médiation de paix entre les deux belligérants. Le président indonésien Joko Widodo a effectué un voyage à Kiev et Moscou et rencontré les dirigeants ukrainien et russe l'an dernier, alors que le pays présidait le groupe de puissances économiques G20.

La proposition du ministre indonésien a rapidement été critiquée à la conférence, un participant lui reprochant de mettre l'agresseur et l'agressé sur le même plan.

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a fait valoir qu'une paix en Ukraine devait être obtenue selon des termes acceptables sans risquer de geler le conflit. "Nous devons apporter la paix en Ukraine" mais cela doit être "une paix juste, pas une paix de reddition", a-t-il déclaré, s'exprimant après le ministre indonésien.

Prabowo Subianto est ensuite revenu à la charge. "Demandez aux Indonésiens combien de fois ils ont été envahis", a-t-il souligné en haussant le ton "il y a des violations de souveraineté pas seulement en Europe. J'ai présenté un plan de résolution du conflit (...) je ne dis pas qui a tort ou qui a raison".

L'Indonésie a voté en faveur d'une résolution de l'Onu condamnant l'invasion de l'Ukraine par la Russie mais n'a pas appliqué de sanctions économiques contre Moscou.

11h53
fuir belgorod

Les civils fuient Belgorod après de nouvelles frappes

Le gouverneur de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a affirmé que la région avait été touchée vendredi par plus de 500 tirs de canon, de mortier ou de lance-roquettes multiple, dont plus de 370 sur et autour de la seule ville de Chebekino. Toujours selon les autorités locales, des centaines de civils ont fui.

Viatcheslav Gladkov a aussi annoncé qu'une personne supplémentaire était décédée lors des frappes de vendredi, portant le bilan à cinq morts. Selon les autorités, au moins 27 autres personnes ont été blessées. 

Le chef de Wagner, Evguéni Prigojine, qui fustige régulièrement l'État-major militaire russe, l'a accusé samedi de "céder" des territoires dans la région de Belgorod. "Le ministère (russe) de la Défense n'est pas en état de faire quelque chose, parce que de facto il n'existe pas, il est en pleine pagaille", a affirmé Prigojine.

belgorod russie frontière ukraine

Sur cette photo datée du 23 mai 2023, la ville russe de Belgorod a été visée par des frappes aériennes. Plusieurs maisons ont été détruites. Selon un bilan établit par les autorités locales samedi 3 juin, au moins cinq personnes ont été tuées au cours de bombardements. 

ASSOCIATED PRESS

 

11h43
défense de belgorod

Prigojine va redéployer ses troupes à Belgorod

Le patron du groupe paramilitaire Wagner a assuré samedi qu'il était prêt à envoyer ses unités défendre la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et frappée ces derniers jours par d'intenses bombardements et des attaques.
"Si le ministère (russe) de la Défense n'arrête pas ce qui est en train de se passer dans la région de Belgorod (...) où des territoires russes sont dans les faits en train d'être capturés, alors évidemment on arrivera", a indiqué Evguéni Prigojine.

"On défendra notre (...) peuple russe et tous ceux qui vivent là-bas", a-t-il ajouté dans un message audio publié par son service de presse, en précisant que ses hommes n'attendraient pas d'"invitation" ou d'autorisation pour se déployer dans la région. "La seule chose qu'on demandera, ce sont des munitions, pour ne pas arriver, comme on dit chez nous, le cul nu dans le froid", a ajouté Evguéni Prigojine.

10h43
"Nous sommes prêts"

L'Ukraine prête pour une contre-offensive, mais risque de pertes lourdes, selon Zelensky

Les préparatifs pour une contre-offensive ukrainienne sont terminés, mais les pertes en vies humaines pourraient être lourdes à cause de la supériorité aérienne russe, a estimé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Dans une interview publiée samedi par le Wall Street Journal, il a déclaré : "À mon avis, à partir d'aujourd'hui, nous sommes prêts (...) Nous croyons fermement que nous allons réussir", a-t-il ajouté, précisant qu'il ne savait pas "combien de temps cela prendra".

Il a toutefois prévenu que l'offensive serait "dangereuse" sans une aide occidentale accrue pour contrer les attaques aériennes russes. "Tout le monde sait qu'une contre-offensive sans supériorité aérienne est très dangereuse", a ajouté le président ukrainien. Une seule arme, le système de missiles sol-air américain Patriot, peut protéger le ciel ukrainien, a-t-il ajouté, demandant que davantage d'armes de ce type soient livrées à son pays. "Une arme prive la Russie de sa capacité à intimider des dizaines de millions de personnes : les missiles Patriots", a-t-il déclaré.

Dans la perspective du sommet de l'Otan qui se tiendra à Vilnius en Lituanie, le mois prochain, il a admis avoir compris qu'il n'était pas possible pour son pays de rejoindre l'Alliance Atlantique pendant l'invasion russe. "Nous ne voulons pas être membre de l'Otan pendant la guerre", a-t-il assuré. "Il est trop tard. Mais dites-moi combien de vies vaut une phrase au sommet de Vilnius ?" "Si nous ne sommes pas reconnus et si nous ne recevons pas un signal à Vilnius" (en vue d'une possible et future adhésion, ndlr) "je pense qu'il est inutile que l'Ukraine participe à ce sommet", a-t-il estimé.

10h15
la contre-offensive

Le vice-ministre ukrainien de la Défense assure que la contre-offensive est en "bonne voie"

Les plans de l'Ukraine pour une contre-offensive contre l'occupation russe restent sur la bonne voie”, a déclaré Volodymyr V. Havrylov, son vice-ministre de la Défense à l’agence Reuters samedi 3 juin. Il a tout de même souligné une vague "sans précédent" d'attaques de missiles et de drones à travers le pays ces dernières semaines.

Selon lui, en plus des frappes de missiles de croisière, l'Ukraine a été confrontée ces derniers jours  à des frappes  répétées de missiles balistiques, en particulier dans les zones urbaines, dont la capitale, Kiev. "Je vois que l'objectif principal est d'arrêter notre contre-offensive, de ne pas nous permettre de nous concentrer sur nos efforts là-dessus, et aussi de cibler, comme la Russie appelle les 'centres de prise de décision' en Ukraine", a-t-il déclaré en marge de la plus importante conférence sur la sécurité en Asie, à savoir le Dialogue de Shangri-La, qui se déroule à Singapour à compter de ce samedi.

Volodymyr Havrylov a qualifié l'utilisation massive de missiles balistiques par la Russie en mai de "dernier recours stratégique" et a noté que les systèmes de défense aérienne de son pays avaient été "efficaces à plus de 90%" contre les attaques.

09H49
MOSCOU CIBLE BAKHMOUT

La ville de Bakhmout toujours au coeur de la stratégie russe, selon le ministère britannique de la Défense.

Une note du ministère britannique de la Défense publiée samedi 4 juin indique que la Russie réorganise ses troupes sur le front. Et Moscou semble se concentrer sur la région de Bakhmout. “La Russie a continué à redéployer des unités régulières dans le secteur de Bakhmout, alors que le détachement d'assaut du groupe Wagner achève son retrait vers les zones arrière”, indique notamment le ministère. 

Les forces aéroportées russes ont assumé un rôle de plus en plus important à Bakhmout, fait encore savoir le ministère britannique de la Défense, qui indique que “des éléments des 76e et 106e divisions et deux éléments des forces aéroportées russes supplémentaires sont désormais déployés dans le secteur”.

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08h52
condoléances à l'inde

Volodymyr Zelensky présente ses condoléances aux autorités indiennes

Une collision de trois trains, dont un convoi de marchandises, est survenue vendredi soir près de Balasore, à environ 200 kilomètres de Bhubaneswar, la capitale de l’État d'Odisha en Inde. Au moins 288 personnes ont été tuées et plus de 850 blessées, ont indiqué les autorités indiennes, qui craignent encore que le bilan de cette catastrophe ferroviaire ne continue de s'alourdir.

"En mon nom et au nom du peuple ukrainien, j'exprime mes plus sincères condoléances au Premier ministre Narendra Modi", a écrit le président ukrainien sur Twitter. Il a aussi tenu à adresser ses condoléances "à tous les parents et amis des personnes tuées dans l'accident de train dans l'État d'Odisha". "Nous partageons la douleur de votre perte. Nous souhaitons un prompt rétablissement à tous les blessés", a encore écrit Volodymyr Zelensky.

07h20
Bombes sur Makiivka

Une ville sous contrôle russe bombardée

Au moins deux personnes ont été tuées et une fillette de quatre ans blessée vendredi 2 juin lors d'un bombardement intensif de la ville de Makiivka, dans la région de Donetsk.  "Les voisins ont appelé pour dire que la voisine Lyuda avait été tuée et que sa grand-mère était à l'hôpital, blessée", a déclaré Svetlana, une habitante. 

Reuters n'a pas non plus été en mesure de vérifier de manière indépendante le nombre de victimes et qui était responsable du bombardement. Il n'y a pas eu de réponse immédiate de l'Ukraine.

La ville de  Makiivka située  dans l'est de l'Ukraine est sous contrôle russe et a été prise pour cible par les forces ukrainiennes aux premières heures du 1er janvier 2023.

07h15
Accord sur les céréales

Kiev veut renégocier l'accord sur l'exportation des céréales.

L'Ukraine serait prête à continuer d'exporter des céréales à travers la mer Noire dans le cadre d'un "plan B" sans le soutien de la Russie si Moscou met fin à l'accord actuel d'exportation de céréales et qu'il s'effondre, a déclaré le ministre ukrainien de l'agriculture vendredi 2 juin.

Le ministre ukrainien de l'Agriculture, Mykola Solsky, a déclaré à Reuters que la Russie avait déjà bloqué l'utilisation du principal port ukrainien de Pivdennyi sur la mer Noire malgré l'accord et n'autorisait qu'un seul navire par jour à livrer de la nourriture ukrainienne à certains pays.

Pour rappel, les Nations Unies et la Turquie ont négocié l'Initiative pour les céréales de la mer Noire entre Moscou et Kiev en juillet dernier pour aider à faire face à une crise alimentaire mondiale aggravée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, l'un des principaux exportateurs mondiaux de céréales.

07h10
audit à kiev

Zelensky réclame un audit sur les abris antiaériens à Kiev.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky ordonne un audit de tous les abris anti-aériens ukrainiens. Une démarche enclenchée alors que le fossé s'est creusé avec le maire de Kiev Vitali Klitschko, après la mort de trois personnes bloquées dans la rue lors d'une attaque russe. Une fillette de neuf ans, sa mère et une autre femme ont été tuées par la chute de débris après s'être précipitées jeudi dans un refuge de Kiev et l'avoir trouvé fermé.

"Il n'y a aucune excuse pour ce niveau de négligence dans la ville", a déclaré Zelenskiy dans une allocution vidéo en soirée, ajoutant qu'il avait demandé au ministre des Industries stratégiques et au ministre de l'Intérieur de procéder à un "audit complet des abris anti-bombes".

La police ukrainienne a d'ores et déjà arrêté quatre personnes dans le cadre d'une enquête sur ces décès. Trois d'entre eux pourraient être accusés de négligence officielle, a indiqué le ministère ukrainien de l'Intérieur dans un communiqué sur Telegram. Les décès ont provoqué un tollé public et une promesse de réponse sévère de Zelensky qui semble viser le maire de Kiev Vitali Klitschko, un ancien boxeur champion du monde qui a déjà affronté le président.

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avec agences
Les faits

Volodomyr Zelensky affirme dans un entretien au quotidien américain Wall Street Journal que les préparatifs pour une contre-offensive sont terminés. Mais il prévient que cette offensive sera "dangereuse" sans une aide occidentale pour contrer les attaques aériennes russes.

La ville de Chebekino, situé à la frontière avec l'Ukraine, a subi des tirs d'artillerie d'une intensité inédite qui ont poussé des milliers de gens à se réfugier à Belgorov. Les frappes ukrainiennes ont fait au moins deux morts et deux blessés ce samedi.

À Kiev, la guerre s'invite sur le terrain de la littérature : la plaque célébrant l'écrivain russe Mikhaïl Boulgakov apposée sur sa maison a été barbouillée de peinture rouge.

Sur le front de Bakhmout, Evguéni Prigojine a parlé avec le dirigeant tchétchène Kadirov, qui a déployé ses troupes, et accuse une nouvelle fois le Kremlin de vouloir "détruire l'État russe".