Direct terminé à 20H00 TU
Direct démarré à 4H45 TU

Ukraine : une frappe russe sur un immeuble fait au moins sept morts

Les secouristes ont repris ce mardi 08 août, à l’aube, la recherche de survivants dans les décombres d’un immeuble résidentiel, à Pokrovsk. Lundi, deux missiles russes ont touché cet immeuble, faisant sept morts et 81 blessés. L'armée russe affirme avoir visé un centre de commandement militaire. "Un mensonge complet" réplique le porte-parole du centre de commandement pour l'est de l'Ukraine Serguiï Tcherevaty.

Partager
Image
Pokrovsk ce 8 août 2023

Pokrovsk ce 8 août 2023.

© Services d'urgence ukrainiens via AP
16
nouvelle(s) publication(s)
07h22
Mer Noire

Kiev dénonce les tirs de sommation russes sur un cargo en mer Noire.

L'Ukraine dénonce les tirs de sommation russes effectués la veille en direction d'un navire cargo qui se dirigeait vers le port ukrainien d'Izmaïl en mer Noire.  

"Ces actions illustrent la politique délibérée de la Russie de menacer la liberté de navigation et la sécurité du transport maritime marchand en mer Noire", a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Un navire de débarquement militaire russe, qui transporte désormais des voitures et des personnes entre la Crimée et Taman en raison de la fermeture du pont de Crimée reliant le continent russe et la péninsule de Crimée par le détroit de Kertch, navigue non loin de Kertch, en Crimée, le lundi 17 juillet 2023.

Un navire de débarquement militaire russe navigue non loin de Kertch, en Crimée, le 17 juillet 2023.

18h49
Système anti-missiles Patriot

Berlin propose de prolonger le déploiement de systèmes antimissiles Patriot en Pologne

L'Allemagne a proposé de prolonger le déploiement de ses systèmes de défense antimissiles Patriot en Pologne, probablement jusqu'à la fin de l'année.
Berlin a déployé trois unités Patriot dans l'Est de la Pologne en janvier, après qu'un village polonais a été touché fin 2022 par une explosion, provenant sans doute d'un missile de défense anti-aérienne ukrainien égaré.

Systèmes anti-missiles Patriot allemands déployés près de l'aéroport de Vilnius en amont du sommet de l'OTAN en Lituanie des 11 et 12 juillet. 

Systèmes anti-missiles Patriot allemands déployés près de l'aéroport de Vilnius en amont du sommet de l'OTAN en Lituanie des 11 et 12 juillet. 

© AP Photo/Mindaugas Kulbis


Ce déploiement devait initialement durer six mois au maximum. Mais le ministère allemand de la Défense a indiqué avoir proposé à Varsovie de conserver ces batteries Patriot "pendant l'été, et probablement jusqu'à la fin de l'année".
Il a toutefois indiqué qu'il n'était pas prévu de prolonger ce déploiement au-delà de 2023.

Le ministre polonais de la Défense avait d'abord rejeté l'offre allemande, demandant à Berlin de les envoyer plutôt en Ukraine pour combattre l'invasion russe, puis a accepté.

L'Allemagne, un important fournisseur d'armes à Kiev, a également envoyé un système Patriot à l'Ukraine.
 

18h39
Céréales en mer noire

Les Occidentaux "doivent tenir leurs promesses déclare Erdogan

La solution au transport des céréales ukrainiennes en mer Noire "dépend des pays occidentaux qui doivent tenir leurs promesses", estime ce soir le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Recep Erdogan lors de l'anniversaire de la guerre avec Chypre

Recep Erdogan lors du 49e anniversaire de la guerre avec Chypre à Nicosie le 20 juillet 2023.

© AP Photo/Nedim Enginsoy

"Je pense qu'une solution peut être trouvée", a-t-il ajouté, évoquant son récent échange téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine. "La semaine dernière, lors de notre conversation téléphonique avec M. Poutine, nous avons pris connaissance des exigences de la Russie", a indiqué le chef de l'État sans autre détail, devant la conférence des ambassadeurs à Ankara.

"La solution à ce problème dépend du respect par les pays occidentaux de leurs promesses. Les mesures qui auraient permis de transformer l'atmosphère positive créée par l'Initiative de la mer Noire en un cessez-le-feu, puis en un accord durable de paix, n'ont pas été prises", a-t-il accusé.

La Russie a exigé notamment la levée des obstacles, liés aux sanctions occidentales, à l'exportation de ses propres produits agricoles, fertilisants notamment.

"Notre position ici est claire", a martelé Recep Erdogan, qui avait appelé Vladimir Poutine la semaine dernière à "éviter l'escalade ": "Si la guerre s'étend à la mer Noire, ce sera un désastre pour notre région".

16h27
Chauffage pour l'hiver

Les centrales nucléaires fonctionneront en pleine capacité pour l'hiver

Les centrales nucléaires ukrainiennes situées dans les territoires contrôlés par Kiev seront en pleine capacité avant l'hiver pour fournir de l'électricité au pays, a assuré hier l'opérateur ukrainien du nucléaire.
 

"Toute la puissance dont nous disposons fournira le système électrique", après l'entretien de certains réacteurs avant l'hiver, a déclaré à la presse le président d'Energoatom, Petr Kotin.

Il s'exprimait à la centrale de Pivdennooukraïnsk, dans le sud de l'Ukraine, à l'occasion de la remise en service de l'un des ses trois réacteurs - chacun d'une puissance de 1.000 mégawatts.

L'Ukraine compte actuellement trois centrales - soit neuf réacteurs au total - sur le territoire qu'elle contrôle. La quatrième et la plus grande d'Europe, celle de Zaporijjia - dotée de six réacteurs - est occupée par les forces russes depuis mars 2022.

TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...

"Nous rentrerons dans l'hiver avec les neuf réacteurs à pleine capacité", a indiqué Petr Kotin, précisant que quatre réacteurs actuellement en réparation seront opérationnels avant novembre, pour une puissance totale de près de 7.600 mégawatts.

La centrale de "Zaporijjia est encore sous occupation. Zaporijjia c'est 6.000 mégawatts (...) Donc c'est très important que nous en reprenions le contrôle", et ainsi "il n'y aurait aucun problème" pour fournir électricité à l'Ukraine, a-t-il ajouté.

L'armée de Kiev mène depuis début juin des opérations offensives dans l'est et le sud, notamment près de Zaporijjia, pour tenter de reprendre les territoires occupés par les russes depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

Selon Petr Kotin, les centrales nucléaires sous contrôle ukrainien n'ont "pas été directement concernées" par les vagues de bombardements russes sur les infrastructures électriques pendant l'automne et l'hiver, et qui ont privé de courant des millions de foyers ukrainiens.

Le patron d'Energoatom n'a par ailleurs pas été surpris par les propos du directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, selon lequel aucun explosif n'a été trouvé par des experts de l'agence sur les toits de la centrale de Zaporijjia.

L'Ukraine avait accusé début juillet Moscou de préparer une "provocation", l'armée affirmant que des "objets similaires à des engins explosifs avaient été placés" sur les toits des réacteurs 3 et 4.

Les experts de l'AIEA "ont eu un accès très limité. Ils ont eu un accès aux toits de deux unités (sur six). Ils n'ont pas été autorisés à se rendre dans d'autres unités (...) Ils (les Russes) ne permettent tout simplement pas d'y accéder", a commenté Petr Kotin.
 

13h40
Wagner

Le président letton inspecte la frontière bélarusse

Inquiet de la présence de troupes de Wagner en Biélorussie, le président letton, Edgars Rinkevics s'est rendu sur la frontière. Il explique que son pays a constaté un nombre important de provocations depuis août 2021 mais que désormais "nous devons nous tenir prêts pour de nouvelles provocations surtout depuis que l'on sait que des mercenaires Wagner sont stationnés au Bélarus."

TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...

"Nos amis et alliés dans l'OTAN et dans l'Unions européenne, souligne Edgars Rinkevics, doivent comprendre qu'il s'agit de guerre hybride". "Si nous parlons des forces Wagner, si elles tentent d'entrer en Lettonie, il serait de la responsablité de notre armée et de toutes les forces de défense de les repousser." Dans ce but, le président letton explique qu'ils renforcent avec tous les moyens à leur disposition la frontière.

TV5 JWPlayer Field
Chargement du lecteur...
13h05
"l'agresseur russe"

La Géorgie fête le 15e anniversaire de la fin de guerre avec la Russie

La Géorgie dénonce "l'agresseur" russe et prône "la fin de l'occupation" de deux régions géorgiennes, pour le 15e anniversaire de la guerre avec la Russie.
"Nous savions depuis longtemps que la Russie était un agresseur, nous savons cela et le monde entier le sait", a déclaré aux journalistes le Premier ministre géorgien, Irakli Garibachvili.

Dans la nuit du 7 au 8 août 2008, l'armée russe intervenait en Géorgie pour voler au secours de la petite région d'Ossétie du Sud, un territoire séparatiste prorusse contre lequel Tbilissi avait déclenché une opération militaire.
En cinq jours, les forces de Moscou avaient mis l'armée géorgienne en déroute et menacé de prendre la capitale Tbilissi.

Un accord de paix avait finalement abouti au retrait des troupes russes mais Moscou a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et d'une autre région séparatiste, l'Abkhazie, et y maintient depuis une forte présence militaire.

"Notre défi principal est de mettre fin à cette occupation", souligne aujourd'hui Garibachvili, tout en insistant sur la nécessité de parvenir à un règlement "pacifique" du problème.

Une cérémonie commémorative a eu lieu mardi au cimetière de Moukhatgverdi à Tbilissi, où sont enterrés les soldats tués en 2008.
"Mon fils a perdu sa vie à Tskhinvali", la capitale de l'Ossétie du Sud, a déclaré à l'AFP Manana Jonenichvili, dont le fils Oleg a péri en 2008. "Il a combattu et il est mort pour la Géorgie".
Vassiko Birtvelichvili a perdu, quant à lui, son frère, Zaza, pendant cette guerre. "Mon frère a lutté pour sa patrie (...), pour nous et pour vous. Il a lutté contre les injustices auxquelles nous faisons face encore aujourd'hui", a-t-il expliqué à l'AFP.

Pour sa part, le vice-président du Conseil de sécurité russe, Dmitri Medvedev, qui était à la tête de la Russie en 2008, a défendu la décision de Moscou d'intervenir pour "protéger contre l'ennemi" la population de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
"Nos forces armées ont rapidement et sévèrement puni les nationalistes arrogants en cinq jours", a-t-il écrit sur Telegram.

Capture d'écran du post Telegram Dmitri Medvedev,vice-président du Conseil de sécurité russe. (traduction Google)

Capture d'écran du post Telegram Dmitri Medvedev,vice-président du Conseil de sécurité russe. (traduction Google)


Il a également critiqué les Occidentaux pour leur soutien à Mikheïl Saakachvili, le président géorgien à l'époque, établissant des parallèles entre la guerre éclair avec la Géorgie et l'opération militaire russe en Ukraine.

"Comme en août 2008, nos ennemis seront écrasés et la Russie obtiendra la paix à ses propres conditions", déclare Medvedev.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a exprimé de son côté lundi soir la solidarité de Kiev avec la Géorgie face à "l'agresseur" russe.
"Les Ukrainiens sont solidaires du peuple de la Géorgie et je remercie tous les citoyens géorgiens qui défendent la liberté avec nous", a-t-il déclaré dans son message quotidien à la nation.

12h30
7 morts

Kiev compte les morts à Pokrovsk

Lundi soir, à quelques dizaines de minutes d'intervalle, deux missiles russes sont tombés sur un pâté d'immeubles dans le centre de Pokrovsk, faisant sept morts et 81 blessés, selon le dernier bilan donné par le chef ukrainien de l'administration militaire de Donetsk, Pavlo Kyrylenko.

Sur le site d'un des immeubles frappés par un missile russe à Pokrovsk ce 8 août.

Sur le site d'un des immeubles frappés par un missile russe à Pokrovsk ce 8 août.

© Services d'urgence ukrainiens via AP

Une douzaine de bâtiments qui abritaient un hôtel, des cafés, d'autres commerces, des appartements et des bureaux ont été touchés, a ajouté la même source. Mais c'est un immeuble d'habitation de cinq étages qui a été le plus affecté par la première frappe et l'hôtel voisin Droujba dans la seconde.

Interrompues pendant la nuit à cause du risque de nouveaux bombardements, les opérations de secours ont repris dès l'aube dans cette localité de 60.000 habitants avant la guerre et située à une quarantaine de kilomètres du front oriental.

Au rez-de-chaussée se trouvait la pizzeria Corleone, un lieu populaire notamment fréquenté par des journalistes.
 


 

12h04
Sanctions

Nouvelles sanctions de Londres

Le ministère britannique des Affaires étrangères cible 25 personnalités et entreprises supplémentaires, dont 22 situées hors de Russie, notamment en Turquie, en Iran (pour la livraison de drones), à Dubaï ou au Bélarus.

Trois compagnies russes important du matériel électronique sont concernées.
Un ressortissant slovaque, Ashot Mkrtychev, est sanctionné "pour son implication dans une tentative d'accord de fourniture d'armes entre la Corée du Nord et la Russie", précise le Foreign Office dans un communiqué.

Tweet URL

Un Suisse, Anselm Oskar Schmucki, est lui visé pour son rôle dans le service financier, via la société DuLac Capital présente en Russie."Les sanctions historiques annoncées (mardi) réduiront encore l'arsenal russe et resserreront l'étau sur les chaînes d'approvisionnement qui soutiennent l'industrie de la défense de M. Poutine", a déclaré le chef de la diplomatie James Cleverly, cité dans le communiqué. "Ceux qui soutiennent la machine militaire russe n'ont nulle part où se cacher."

Le Royaume-Uni, soutien majeur de l'Ukraine face à la Russie, a déjà sanctionné plus de 1.600 entités depuis le lancement de l'invasion russe en février 2022.
 

11h00
Campagne de manipulation

Moscou accuse Kiev de manipuler des Russes pour incendier des bureaux militaires

Les autorités russes ont accusé l'Ukraine de coordonner une campagne téléphonique "massive" pour manipuler des Russes, en particulier des personnes âgées, et les conduire à incendier des infrastructures, notamment des bureaux militaires, en Russie.

Les incendies de bâtiments publics, dont des bureaux de recrutement de l'armée, se multiplient depuis plusieurs mois, nourrissant des conjectures quant à l'impopularité de l'assaut russe contre l'Ukraine et quant à l'émergence de mouvements clandestins de résistance.

Pour les autorités, cette vague de vandalisme est essentiellement le fruit d'une opération téléphonique ukrainienne.        

"Les employés du ministère russe de l'Intérieur constatent une forte hausse dans nos régions de signalements sur l'utilisation d'une nouvelle tactique d'escroquerie téléphonique en provenance d'Ukraine", a dit ce ministère dans un communiqué.

Selon cette source, dans un scénario, les appelants disent avoir volé de l'argent à leurs victimes et leur promettent de leur rendre si elles incendient un bâtiment.

Ou alors ils font croire que l'incendie fait partie d'un plan pour arrêter des criminels. "Parfois, ils les menacent simplement d'avoir des ennuis ou même de tuer leurs proches", affirme le ministère.

"Tout se termine de la même façon : la demande d'incendier des infrastructures militaires, de transport ou bancaires", poursuit-il, soulignant que ce type d'appels a été "massivement" signalé ces sept derniers jours.

"Pratiquement tous ces escrocs via le téléphone se trouvent en Ukraine et suivent les mêmes ordres. La majorité de leurs victimes sont des personnes âgées", assure le ministère.

Dans un communiqué distinct, le Parquet général russe a déclaré que cette campagne "massive" coïncidait avec des avancées, revendiquées par Moscou, sur le front ukrainien.

Le Parquet avertit que les incendies d'infrastructures militaires peuvent être considérés comme des "actes terroristes" ou des "sabotages", très sévèrement punis.

Ces derniers mois, plusieurs manipulations de ce type ont déjà été déjà rendues publiques en Russie, un pays où les arnaques téléphoniques sont monnaie courante.

En avril, le site d'information Mediazona comptabilisait au moins 16 cas publics de retraités russes ayant tenté d'incendier des bureaux militaires ou de banques, images de vidéosurveillance à l'appui, après des escroqueries au téléphone. 

Selon Mediazona, deux de ces affaires ont été entraîné des poursuites pour "terrorisme".

Mais, dans bien d'autres cas, les auteurs de ce type d'incendies disent agir pour dénoncer l'assaut de la Russie contre son voisin et la mobilisation de centaines de milliers de Russes pour aller au front. 

10h41
Tanks

Des chars Abrams américains attendus pour l'automne

La députée ukrianienne Kira Rudik affirme qu'une première livraison de chars Abrams américains a été approuvée et devrait arriver à la fin de l'été.

"L'automne sera plus chaud que prévu" dit-elle dans son tweet.

 

Tweet URL
05h14
Bilan

Au moins sept morts dans une frappe russe contre un immeuble dans l'Est

Les secouristes ont repris à l'aube la recherche de survivants dans les décombres d'un immeuble résidentiel où au moins sept personnes ont été tuées la veille par deux missiles russes à Pokrovsk, dans l'Est de l'Ukraine, région où l'armée russe affirme par ailleurs gagner du terrain ces derniers jours.

Les secours se sont activés autour de l'immeuble de cinq étages fortement endommagé, évacuant des blessés au milieu des gravats et faisant descendre des habitants coincés chez eux à l'aide d'une grande échelle.

"Sept personnes sont mortes. Soixante-sept ont été blessées", a annoncé sur Telegram Pavlo Kyrylenko, chef de l'administration militaire de Donetsk, revoyant à la baisse un précédent bilan de huit morts qu'il avait donné lundi soir.

Le ministre ukrainien de l'Intérieur, Igor Klymenko, a confirmé ce bilan de sept morts et 67 blessés, précisant que 29 policiers, sept secouristes et deux enfants figurent parmi ces derniers. Les opérations de secours, interrompues durant la nuit à cause du risque de nouveaux bombardements, ont repris mardi à l'aube, a-t-il précisé.

20h25
Satisfaction

Réunion sur l'Ukraine en Arabie Saoudite : Kiev dit sa "satisfaction"

L'Ukraine s'est déclarée "satisfaite" du sommet qui s'est tenu en Arabie Saoudite au cours du week-end sur un éventuel accord de paix visant à mettre fin aux combats, auquel Moscou n'avait pas été convié. 

Des représentants d'une quarantaine de pays, dont la Chine, l'Inde, les Etats-Unis et l'Ukraine ont participé à ce sommet, qui s'est tenu à Jeddah. 

"Nous sommes très satisfaits des résultats du sommet", a déclaré le directeur de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Andriy Yermak.

Il a ajouté que le principe d'une nouvelle réunion avait été accepté "mais aucune date exacte n'a été fixée", ajoutant que "davantage de pays y participeront". 

Auparavant, Moscou avait réaffirmé que seule la capitulation de Kiev pourrait mettre fin à son offensive.

"Nous sommes convaincus qu'un règlement véritablement global, durable et équitable n'est possible que si le régime de Kiev met fin aux hostilités et aux attentats terroristes", a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova. 

A Washington, le porte-parole du Département d'Etat, Matthew Miller, a pour sa part salué comme "productive" la participation de la Chine ce sommet. 

"Nous pensons que la présence de la Chine a été productive", a déclaré Matthew Miller. "Cela fait longtemps que nous estimons que la Chine a un rôle à jouer dans la fin de la guerre en Ukraine si elle accepte de tenir un rôle respectant l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine". 

19h57
Participation productive

Washington salue l'implication de la Chine dans une réunion sur l'Ukraine

Les Etats-Unis ont salué lundi comme "productive" la participation de la Chine à la réunion sur l'Ukraine qui s'est tenue samedi 05 août en Arabie Saoudite, cherchant à montrer la Russie comme isolée.

"Nous pensons que la présence de la Chine a été productive", a indiqué le porte-parole du département d'Etat Matthew Miller.

"Cela fait longtemps que nous estimons que la Chine a un rôle à jouer dans la fin de la guerre en Ukraine si elle accepte de tenir un rôle respectant l'intégrité territoriale et la souveraineté de l'Ukraine", a-t-il ajouté.

Une quarantaine de pays a participé samedi à Jeddah à des discussions sur l'Ukraine, dont les puissances émergentes comme l'Inde et le Brésil qui n'ont pas pris partie pour Kiev dans le conflit sans pour autant soutenir l'invasion russe. Moscou n'était pas convié.

A Jeddah, deux hauts responsables américains, le conseiller pour la sécurité du président Joe Biden, Jake Sullivan, et la vice-secrétaire d'Etat par interim, Victoria Nuland, ont par ailleurs rencontré séparément l'émissaire de Pékin pour l'Ukraine Li Hui.

La Chine a apporté son soutien diplomatique à la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine, sans aller jusqu'à l'aider militairement, mais a également intensifié ses efforts diplomatiques avec l'Ukraine.

19h00
Condamnation

La Russie condamne un écrivain à huit ans de prison

L'écrivain russe de science-fiction Dmitri Gloukhovski, 44 ans, a été condamné par contumace à huit ans de prison pour avoir dénoncé dans les réseaux sociaux l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Gloukhovski, auteur du best-seller "Metro 2033" qui a inspiré un populaire jeu vidéo, a été reconnu coupable d'avoir diffusé de fausses informations sur l'armée russe, selon l'agence Tass. 

Vivant en dehors de la Russie, il avait déjà était qualifié en Russie d'"agent de l'étranger".

La Russie a mis en place dès les premières semaines de son assaut contre l'Ukraine, lancé le 24 février 2022, des lourdes peines pour réprimer toute critique de son offensive et de l'armée.

"Comme il y a un an, je suis absolument convaincu que cette guerre est aussi ruineuse pour la Russie et notre peuple qu'elle est meurtrière et destructrice pour le pays que j'aime: l'Ukraine", avait écrit Dmitri Gloukhovski en février, lors du premier anniversaire du conflit.

L'écrivain a également manifesté à plusieurs reprises son soutien au principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, condamné vendredi à 19 années de prison pour "extrémisme" à l'issue d'un procès à huis clos.

18h15
Nucléaire

Les centrales nucléaires ukrainiennes en pleine capacité pour l'hiver (opérateur)

Les centrales nucléaires ukrainiennes situées dans les territoires contrôlés par Kiev seront en pleine capacité avant l'hiver pour fournir de l'électricité au pays, a assuré lundi l'opérateur ukrainien du nucléaire.

"Toute la puissance dont nous disposons sera fournie au système électrique", après l'entretien de certains réacteurs avant l'hiver, a déclaré à la presse le président d'Energoatom, Petr Kotin.

Il s'exprimait à la centrale de Youjnooukraïnsk, dans le sud de l'Ukraine, à l'occasion de la remise en service de l'un des ses trois réacteurs - chacun d'une puissance de 1.000 mégawatts.

L'Ukraine compte actuellement trois centrales - soit neuf réacteurs au total - sur le territoire qu'elle contrôle.

La quatrième et la plus grande d'Europe, celle de Zaporijjia - dotée de six réacteurs -, est occupée par les forces russes depuis mars 2022.

"Nous rentrerons dans l'hiver avec les neuf réacteurs à pleine capacité", a indiqué Petr Kotin, précisant que quatre réacteurs actuellement en réparation seront opérationnels avant novembre, pour une puissance totale de près de 7.600 mégawatts.

La centrale de "Zaporijjia est encore sous occupation. Zaporijjia c'est 6.000 mégawatts (...) Donc c'est très important que nous en reprenions le contrôle, et ainsi "il n'y aurait aucun problème" pour fournir électricité à l'Ukraine, a-t-il ajouté.

L'armée de Kiev mène depuis début juin des opérations offensives dans l'est et le sud, notamment près de Zaporijjia, pour tenter de reprendre les territoires occupés par les russes depuis l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

Selon Petr Kotin, les centrales nucléaires sous contrôle ukrainien n'ont "pas été directement concernées" par les vagues de bombardements russes sur les infrastructures électriques pendant l’automne et l'hiver, et qui ont privé de courant des millions de foyers ukrainiens.

Le patron d'Energoatom n'a par ailleurs pas été surpris par les propos du directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, selon lequel aucun explosif n'a été trouvé par des experts de l'agence sur les toits de la centrale de Zaporijjia.

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

L'armée russe affirme avoir frappé un centre de commandement à Pokrovsk, dans l'est de l'Ukraine. 

Pour Kiev, il s'agit d'un immeuble d'habitation et 7 personnes ont été tuées et plusieurs blessées. Un hôtel et une pizzeria, où les journalistes de la presse étrangère avaient l'habitude de venir manger, ont été également touchés par une frappe russe.

Le gouvernement britannique annonce une nouvelle salve de sanctions visant les approvisionnements militaires de la Russie à l'étranger.

Lituanie et Pologne s'inquiètent des agissements de Wagner en Biélorussie.