Direct terminé le 10 octobre à 20H30
Direct démarré le 10 octobre à 7H

DIRECT-Ukraine : Zelensky à l'OTAN à la recherche du soutien de ses alliés

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a été accueilli au siège de l'Otan pour participer à une réunion des ministres de la Défense de l'organisation, une visite surprise et une première depuis le début de l'invasion russe. 

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Le président Zelensky et le secrétaire général de l'OTAN Stoltenberg ce matin à Bruxelles. 11/10/2023

Le président Zelensky et le secrétaire général de l'OTAN Stoltenberg ce matin à Bruxelles. 11/10/2023

© AP Photo/Virginia Mayo
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18H26
"Renforcement de la défense aérienne"

Zelensky dit avoir obtenu l'assurance que l'aide américaine sera "constante et ininterrompue"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky affirme avoir obtenu de Washington l'assurance que l'aide militaire à son pays restera "constante et ininterrompue", alors que Kiev s'attend à une nouvelle campagne de bombardements russes cet hiver.

"Il a été clairement exprimé que l'Amérique continuera à fournir à l'Ukraine le soutien constant et ininterrompu nécessaire à sa défense", a déclaré M. Zelensky dans son message quotidien, après une rencontre à Bruxelles avec le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin.

Le secrétaire américain à la Defense Lloyd Austin parle avec le président Volodymyr Zelensky lors de la réunion à l'OTAN ce 11 octobre 2023 à Bruxelles.

Le secrétaire américain à la Defense Lloyd Austin parle avec le président Volodymyr Zelensky lors de la réunion à l'OTAN ce 11 octobre 2023 à Bruxelles.

© Olivier Matthys, Pool Photo via AP

Il a ajouté avoir abordé "la manière de renforcer les capacités de défense" de l'Ukraine avant l'hiver, notamment en matière de drones et de missiles. "Je suis reconnaissant à tous les partenaires pour leur volonté constante d'aider notre défense", a-t-il poursuivi, évoquant des discussions sur le "renforcement de la défense aérienne et des moyens les plus importants sur la ligne de front", dont l'artillerie et les missiles à longue portée.

L'Ukraine s'attend, comme à l'hiver 2022, à une nouvelle campagne de bombardements massifs russes sur ses infrastructures essentielles, qui avait plongé l'année dernière des millions de personnes dans le noir et le froid.

Alors que l'attention des États-Unis se fixe sur le conflit entre Israël et le Hamas palestinien, Kiev craint aussi une diminution de l'aide occidentale, cruciale pour son effort de guerre face à Moscou. Les pays de l'Otan ont assuré qu'ils ne faibliraient pas dans ce soutien.
 

16H09
Inflation

L'inflation en Russie s'accélère à 6% en septembre, sur fond de rouble faible

L'inflation s'est accélérée en septembre en Russie, atteignant 6% sur un an, selon les chiffres publiés par l'agence nationale des statistiques Rosstat, grignotant toujours plus le pouvoir d'achat des Russes déjà miné par les effets d'un rouble faible et des sanctions.

Le siège de Gazprom à Saint-Ptersbourg, 10 octobre 2023.

Le siège de Gazprom à Saint-Ptersbourg, 10 octobre 2023.

© AP Photo/Dmitri Lovetsky

La hausse des prix a atteint en septembre 6% sur un an, contre 5,15% en août, selon Rosstat, poursuivant sa tendance à la hausse observée depuis le printemps.

L'inflation s'inscrit dans une conjoncture économique toujours délicate pour la Russie, après plus d'un an et demi de sanctions internationales pour son offensive en Ukraine. La flambée des prix à la pompe en septembre avait ainsi poussé les autorités à interdire temporairement l'exportation de produits pétroliers à l'étranger dans l'espoir de faire baisser les prix et limiter les risques de pénuries, en pleine période de récoltes agricoles.

Le rouble est à la peine depuis des mois, pesant directement sur le pouvoir d'achat de la population. A la Bourse de Moscou, il fallait mercredi 100 roubles pour 1 dollar et 106,5 roubles pour 1 euro.

Face au dévissage de la devise nationale, la Banque centrale russe s'était empressée en août et en septembre de relever coup sur coup son taux directeur de 8,5% à 12%, puis à 13%, mais cette mesure n'a pas eu l'effet escompté sur le rouble qui reste à des niveaux très faibles.

De façon générale, malgré une adaptation de l'économie menée au pas de course, la Russie fait face à une série de difficultés qui durent: chômage très faible (3% en août) symbole de la contraction de la main d'oeuvre, pénuries de pièces mécaniques et technologiques auparavant importées, fuite des cerveaux à l'étranger...

Deux jeunes femmes à la terrasse d'un restaurant de la Patriarshiye Prudy, un quartier branché de Moscou profitent d'une belle soirée d'été, le 10 août 2023.

Deux jeunes femmes à la terrasse d'un restaurant de la Patriarshiye Prudy, un quartier branché de Moscou profitent d'une belle soirée d'été, le 10 août 2023.

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko

La chute importante des revenus liés à la vente des hydrocarbures - principale source de rentrées budgétaires - pèse également sur l'économie russe, même si la hausse des marchés mondiaux ces dernières semaines, couplée à un rouble faible, peut faire espérer à Moscou des recettes plus importantes sur la fin d'année.

Dans ce contexte global, la Banque centrale russe a dit mi-septembre s'attendre à un ralentissement de la croissance au deuxième semestre.
De son côté, Vladimir Poutine continue lui d'affirmer que les sanctions internationales ont échoué, assurant encore la semaine dernière que la situation économique dans le pays était "stable".
 

15H01
"Nuremberg 2.0"

Des "milliers" de preuves de crimes d'agression en Ukraine, selon le chef d'Eurojust

Une équipe internationale de procureurs cherchant à traduire en justice des hauts gradés russes pour l'invasion de l'Ukraine a déjà rassemblé des "milliers" d'éléments de preuve, a déclaré ce mercredi à l'AFP le chef de l'agence judiciaire européenne Eurojust.

Réunion de la team d'Eurojust

Karim Khan, Procureur, Didier Reynders commissaire européen à la Justice, Ladislav Hamran, président d'Eurojust, Andriy Kostin procureur général d'Ukraine, et le ministre de la Justice américain Kenneth A. Polite Jr. À l'ouvertue à La Haye le 3 juillet 2023 du centre pour juger les crimes d'agression contre l'Ukraine. 

© AP Photo/Peter Dejong


Les procureurs passent au crible des écoutes téléphoniques, vidéos, images satellites et témoignages, constituant une montagne d'éléments de preuves qui finiront par se chiffrer en "centaines de milliers", a déclaré Ladislav Hamran lors d'un entretien avec l'AFP à La Haye.
"Nous parlons d'une quantité de preuves sans précédent", a-t-il souligné depuis le siège de l'agence. "D'autres soumissions arrivent à Eurojust en provenance de différents pays (...) à la fin nous parlerons de centaines de milliers d'éléments de preuve", a-t-il ajouté.

L'agence judiciaire européenne coordonne une sorte de parquet composé de représentants de plusieurs pays européens, des États-Unis et de la Cour pénale internationale (CPI), qui travaillent ensemble pour traduire en justice les dirigeants russes pour l'invasion de l'Ukraine.

Créé il y a à peine trois mois, le Centre international pour la poursuite du crime d'agression (ICPA) vise à combler une faille dans le droit international particulièrement décriée depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

Ce bureau stocke les preuves dans un établissement sécurisé et les traduit en anglais et en ukrainien, afin qu'elles puissent être utilisées par un futur tribunal.
Parfois surnommé "Nuremberg 2.0", l'ICPA est la première tentative depuis les tribunaux pour crimes de guerre des nazis de monter un dossier contre les hauts dirigeants d'un pays pour le crime d'agression.

A gauche sur la photo, Ladislav Hamran, le président d'Eurojust, ancien procureur général en Slovaquie.

A gauche sur la photo, Ladislav Hamran, le président d'Eurojust, ancien procureur général en Slovaquie.

© AP Photo/Peter Dejong

Ladislav Hamran a déclaré que son agence n'était pas impliquée dans ces "discussions politiques" et que sa priorité était de faire en sorte qu'un dossier solide soit disponible en anglais et en ukrainien, qui pourra être utilisé par tout futur tribunal. "Nous ne voulons pas perdre de temps et nous nous préparons également à différents scénarios qui pourraient survenir", a-t-il déclaré.

Le droit international définit clairement le crime d'agression comme étant commis par quelqu'un effectivement en mesure de "contrôler" ou de "diriger l'action politique ou militaire d'un État" qui en envahit un autre.
Cette définition peut ne comprendre que Vladimir Poutine, ou une "troïka" interne composée d'une poignée de conseillers, ou encore un cercle plus large de ministres et de chefs militaires.

Ladislav Hamran a confirmé que les preuves recueillies jusqu'à présent visent les "dirigeants politiques et militaires du pays", tels que définis dans le droit international, mais a noté que des pays impliqués dans l'ICPA ont des définitions plus larges. "C'est le cas également de l'Ukraine, où l'enquête porte sur une échelle beaucoup plus large de personnes."

14H54
500 millions d'euros pour déminer

Près de 500 millions d'euros promis à l'Ukraine pour le déminage

Près de 500 millions d'euros ont été promis mercredi à l'Ukraine pour l'aider à déminer de vastes parties de son territoire infestées par des mines et d'autres engins explosifs, lors d'une conférence de donateurs en Croatie.

"Les pays participants, trente-quatre au total, ont exprimé leur soutien politique clair à l'Ukraine", a déclaré en conférence de presse le vice-Premier ministre croate Davor Bozinovic, et "le montant total de ces promesses s'élève à près d'un demi-milliard d'euros" (531 millions de dollars). Des pays ont aussi promis des équipements, du matériel et l'envoi d'experts.

Des représentants de plusieurs pays de l'Union européenne, des États-Unis, du Canada et du Japon notamment ont assisté à cette conférence des donateurs organisée à Zagreb. Théâtre d'un conflit dans les années 1990, la Croatie, pays membre de l'UE et de l'Otan, dispose d'une grande expérience dans le déminage.

A l'ouverture de la conférence, le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a demandé un plus grand soutien international à son pays dans le processus de déminage. "Les mines et les obus (non explosés) russes en Ukraine sont un problème qui doit être résolu ensemble", a-t-il déclaré, en s'adressant aux participants par une liaison vidéo.

Selon lui, six millions de personnes sont directement exposées au risque de mines, après une campagne de minage à grande échelle conduite dans les zones de combat depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Près d'un tiers du territoire ukrainien serait contaminé, selon Kiev.

Plusieurs dizaines de pays et organisations avaient déjà promis à l'Ukraine 300 millions de dollars (282 millions d'euros) d'aide pour le déminage - ce qui est largement en dessous des besoins, selon le chef du gouvernement ukrainien.

Parallèlement, le ministère britannique de la Défense a annoncé mercredi que l'Ukraine allait bénéficier d'un nouveau soutien de plus de 100 millions livres sterling (115 millions d'euros), dont des systèmes de déminage, de la part du Fonds international pour l'Ukraine (IFU, administré par le Royaume-Uni).

"L'Ukraine est à présent le pays le plus miné sur terre", ce qui constitue le "principal obstacle" à la contre-offensive, a fait valoir le ministère britannique dans un communiqué.

Fin septembre, la Suisse avait annoncé qu'elle allait consacrer 100 millions de francs (103 millions d'euros) au déminage de l'Ukraine sur la période 2024-2027.

12H54
Réquisitoire

Dans un tribunal russe, des Nobels de la paix contre la "guerre" en Ukraine

Oleg Orlov, un responsable de l'ONG Memorial co-lauréate du prix Nobel de la paix 2022, a dressé un réquisitoire de l'assaut russe contre l'Ukraine, au dernier jour de son procès pour avoir justement dénoncé cette offensive.

Son ami Dmitri Mouratov, rédacteur en chef du journal indépendant Novaïa Gazeta et autre co-lauréat du prix Nobel de la Paix 2021, lui a prêté main forte.

Dmitry Muratov, s'adresse aux journalistes avant le début de l'audience dans un tribunal de Moscou ce 11 octobre 2023.

Dmitry Muratov, s'adresse aux journalistes avant le début de l'audience dans un tribunal de Moscou ce 11 octobre 2023.

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko


Oleg Orlov risquait cinq ans de prison pour avoir "discrédité" l'armée ukrainienne, mais la procureure a finalement réclamé mercredi une amende de 250.000 roubles, soit environ 2.400 euros, une demande d'une rare magnanimité en Russie, où nombre de personnes ont été condamnées à des peines de prison pour des faits similaires.

Oleg Orlov, qui comparaît libre depuis juin et fait partie des rares critiques du Kremlin encore en liberté en Russie, a ensuite pris la parole.

Le Prix Nobel Oleg Orlov serre le poing en signe de résistance lors de sa comparution libre au tribunal de Moscou ce 11 octobre 2023.

Le Prix Nobel Oleg Orlov serre le poing en signe de résistance lors de sa comparution libre au tribunal de Moscou ce 11 octobre 2023.

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko

Figure publique ayant également travaillé sur les crimes commis en Tchétchénie par les forces pro-Kremlin, il a répété haut et fort tout le mal qu'il pense de la décision en février 2022 de Vladimir Poutine d'attaquer son voisin ukrainien.

"On me poursuit uniquement car j'ai fait usage de mes droits (...) c'est un procès politique", a-t-il dit, insistant, la voix légèrement tremblante, sur le fait que "la guerre (...) détruit le futur de notre pays".

Dmitri Mouratov a de sa voix énergique battu en brèche le discours du Kremlin qui aime comparer son assaut contre l'Ukraine au combat de l'URSS contre l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale.
"Quelle différence entre la Grande Guerre patriotique et l'opération militaire spéciale ?", a-t-il demandé, utilisant l'euphémisme imposé par Vladimir Poutine s'agissant du conflit en Ukraine. "La Grande Guerre patriotique, c'était pour notre terre. (L'invasion soviétique de) l'Afghanistan et l'opération militaire spéciale (en Ukraine), ce sont les terres d'autres", a-t-il insisté, traçant un parallèle avec la guerre qui a contribué à la chute de l'URSS.

Nouvel exemple de la répression en Russie des détracteurs du Kremlin depuis l'attaque contre l'Ukraine, le procès d'Orlov illustre aussi la volonté du pouvoir russe de museler les interprétations réprobatrices du passé soviétique et du régime du président Poutine.

12H44
1,7 milliards d'euros

Avoirs russes gelés: la Belgique promet 1,7 milliard d'euros pour Kiev grâce à ses taxes

Le Premier ministre belge Alexander De Croo promet d'octroyer en 2024 à l'Ukraine un montant de 1,7 milliard d'euros, correspondant au produit des taxes sur les intérêts dégagés par les avoirs russes gelés dans des banques en Belgique.

Le Premier ministre belge De Croo prend dans ses bras le président Zelensky à Bruxelles, ce 11 octobre 2023.

Le Premier ministre belge De Croo prend dans ses bras le président Zelensky à Bruxelles, ce 11 octobre 2023.

© Yves Herman, Pool Photo via AP

"Les taxes sur les intérêts de ces actifs doivent revenir à 100% au peuple ukrainien", a déclaré De Croo, lors d'une conférence de presse au côté du président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Cet argent pourra servir à aider l'armée ukrainienne, à l'achat de matériels, et à la reconstruction d'infrastructures détruites par la guerre, a expliqué le dirigeant libéral flamand, parlant d'"un fonds de 1,7 milliard" pour Kiev.

En 2023, environ 600 millions d'euros ont déjà été dégagés par la Belgique au profit de l'Ukraine, par le même biais, via la taxe belge sur les compte-titres.
La Belgique, qui héberge le siège de l'organisme international de dépôts Euroclear, est un des pays de l'UE comptant le plus d'avoirs financiers russes gelés, dans le cadre des sanctions infligées à Moscou par le bloc européen après l'invasion de l'Ukraine en février 2022.

Le Premier ministre belge a évoqué "des centaines de milliards" d'actifs détenus dans différentes institutions financières, ayant produit des intérêts à hauteur de "milliards" d'euros. Mais, a-t-il souligné, il est pour l'instant impossible de piocher dans ces actifs ou dans les intérêts, faute de levier juridique. "Nous travaillons avec la Commission européenne sur ce sujet", a-t-il dit.

En revanche la législation nationale permet de redistribuer à l'Ukraine le produit de la taxation des intérêts. Alexander De Croo a suggéré que d'autres pays de l'UE s'en inspirent.

A l'occasion de cette visite surprise du président Zelensky à Bruxelles, où il a participé dans la matinée à une réunion de l'Otan, De Croo a aussi évoqué la perspective d'exclure les diamants russes du commerce international, une requête du président ukrainien depuis 18 mois.

Ce dernier avait soulevé la question dès mars 2022 devant le Parlement belge, conscient que les diamantaires d'Anvers, place forte de ce commerce, sont de gros importateurs de pierres extraites dans les mines russes :"Nous sommes très près de la finalisation d'un système complet de traçage (des diamants, NDLR). L'objectif est qu'il soit en place au 1er janvier 2024".

Ces méthodes de traçage de haute technologie doivent permettre d'exclure des circuits commerciaux mondiaux les diamants bruts de Russie. Le sujet, qui concerne l'UE mais aussi l'Inde et les Etats-Unis entre autres, est débattu au niveau du G7 depuis le printemps.

Moscou est accusé de financer la guerre en Ukraine avec ce commerce, qui représente une manne de 4 à 5 milliards de dollars par an.

12H43
Offensive russe

L'armée russe affirme avoir progressé dans son offensive à Avdiïvka

L'armée russe assure avoir "amélioré" ses positions grâce à son offensive d'ampleur autour de la ville d'Avdiïvka, dans l'est de l'Ukraine, même si les forces de Kiev affirment de leur côté avoir repoussé son assaut.

L'attaque contre cette cité industrielle du Donbass semblait mardi inquiéter les autorités ukrainiennes, qui sont engagées depuis des mois dans une contre-offensive poussive.

L'Ukraine avait fait état d'"attaques massives" des militaires russes, prévenant qu'elles essayaient d'encercler Avdiïvka, avant de dire en fin de journée avoir réussi à "empêcher la perte de positions".

Un soldat ukrainien derrière sa position près d'Avdiivka, 18 août 2023.

Un soldat ukrainien derrière sa position près d'Avdiivka, 18 août 2023.

© AP Photo/Libkos

 

Malgré cela, le ministère russe de la Défense s'est satisfait de progrès dans cette zone. Les troupes, notamment soutenues par l'artillerie, "ont amélioré les positions autour de la ligne de front" près d'Avdiïvka, a-t-il déclaré sur Telegram, sans donner davantage de détails.

Andriï Kovalev, le porte-parole de l'armée ukrainienne, a pourtant réaffirmé que ses soldats avaient "repoussé toutes les attaques de l'ennemi", sans céder de terrain.

Avdiïvka, érigée autour d'une vaste cokerie, est située à 13 km de Donetsk, la capitale, sous contrôle russe, de la région éponyme dont Vladimir Poutine a revendiqué l'annexion il y a un an.

Elle est à proximité de la ligne de front depuis 2014, quand a commencé la guerre entre l'armée ukrainienne et des séparatistes pilotés et armés par la Russie, dans la foulée de l'annexion de la péninsule de Crimée. Cette zone est donc particulièrement fortifiée.

Depuis l'offensive de février 2022, les Russes tentent régulièrement de lancer des attaques pour prendre Avdiïvka. Le maire cette ville, Vitaly Barabach, a expliqué que les combats avaient "continué pendant la nuit".

Un soldat ukrainien prend la pose près d'Avdiivka, dans la région de Donetsk, 28 avril 2023.

Un soldat ukrainien prend la pose près d'Avdiivka, dans la région de Donetsk, 28 avril 2023.

© AP Photo/Libkos

Il a souligné ne pas encore pouvoir s'exprimer avec certitude sur le bilan humain de l'offensive, même si aucune victime civile n'a été constatée mardi.
L'édile a évoqué "l'instinct de survie" des habitants de sa cité, qui ont fait en sorte de ne pas sortir de chez eux quand les affrontements faisaient rage.

Expliquant chercher à les convaincre d'évacuer leurs logements, Vitaly Barabach a dit espérer que "des événements comme ceux d'hier" l'aideraient à en persuader davantage qu'il faut partir.

12H21
Déminage

L'Ukraine demande davantage d'aide internationale pour le déminage

L'Ukraine a demandé un plus grand soutien international dans le processus de déminage de vastes parties de son territoire infestées par des mines et d'autres engins explosifs, lors d'une conférence de donateurs accueillie par la Croatie.

Un soldat ukrainien traverse le champ de mines sur la ligne de front près de Zaporijjia le 23 juin 2023. 

Un soldat ukrainien traverse le champ de mines sur la ligne de front près de Zaporijjia le 23 juin 2023. 

© AP Photo/Efrem Lukatsky

"Les mines et les obus (non explosés) russes en Ukraine sont un problème qui doit être résolu ensemble", a déclaré le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, qui s'est adressé par une liaison vidéo aux participants à la conférence qui a lieu à Zagreb.

Il a précisé que quelque six millions de personnes sont directement exposées au risque de mines après une campagne de minage à grande échelle conduite dans les zones de combat depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. Quelque 30% du territoire ukrainien seraient contaminés, selon les chiffres de Kiev.
A défaut d'une accélération du processus de déminage, "il faudra plusieurs décennies pour déminer l'Ukraine", a ajouté le Premier ministre Chmygal.

Des dizaines de pays et organisations ont à ce jour promis à l'Ukraine un montant total de 300 millions de dollars (282 millions d'euros) pour le déminage, ce qui est largement en dessous des besoins pour ces opérations très coûteuses, selon le chef du gouvernement ukrainien.

Parallèlement, le ministère britannique de la Défense a annoncé mercredi que l'Ukraine allait bénéficier d'un nouveau soutien de plus de 100 millions livres sterling (115 millions d'euros), comprenant des système de déminage, de la part du Fonds international pour l'Ukraine (IFU, administré par le Royaume-Uni).

"L'Ukraine est à présent le pays le plus miné sur terre", ce qui constitue le "principal obstacle" à la contre-offensive, a fait valoir le ministère britannique dans un communiqué.

Fin septembre, la Suisse avait annoncé qu'elle allait consacrer 100 millions de francs (103 millions d'euros) au déminage de l'Ukraine sur la période 2024-2027.

10H44
"pas une seule balle"

Une nouvelle coalition au gouvernement slovaque pourrait mettre en péril l'aide à l'Ukraine

Le chef des populistes slovaques Robert Fico, vainqueur des élections législatives en Slovaquie, a annoncé mercredi un accord avec l'extrême droite et un parti de gauche pour la création d'une future coalition gouvernementale.
Selon les analystes, un tel nouveau gouvernement pourrait radicalement changer la politique étrangère de la Slovaquie et se détourner de l'Ukraine.

Le nouveau Premier ministre de la Slovaquie Robert Fico, le 1er octobre 2023 à Bratislava.

Le nouveau Premier ministre de la Slovaquie Robert Fico, le 1er octobre 2023 à Bratislava.

© AP Photo/Petr David Josek, File

Lors de la campagne électorale, Robert Fico, 59 ans, a juré que la Slovaquie n'enverrait plus "une seule balle de munition" à l'Ukraine et appelé à de meilleures relations avec la Russie.

Au lendemain du scrutin, il a estimé que son pays de 5,4 millions d'habitants avait des "problèmes plus importants" que l'aide à l'Ukraine, alors que jusqu'à présent la Slovaquie, membre de l'UE et de l'Otan, a été un important donateur européen à l'Ukraine, par rapport à son PIB.

"Nous pensons que l'Ukraine est une immense tragédie pour tous. Si le Smer-SD est chargé de former un cabinet (...), nous ferons de notre mieux pour organiser des pourparlers de paix dès que possible", a alors déclaré Robert Fico.
 

10H28
Priorité "absolue"

Le soutien à l'Ukraine et Israël sont des "priorités absolues" assure Janet Yellen

Le soutien des États-Unis à l'Ukraine et Israël, tous deux engagés dans des conflits, restent "les priorités absolues" de Washington, assure la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, lors d'une conférence de presse à Marrakech, en marge des réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale (BM).

Le président Zelensky avec la secrétaire du Trésor américain Janet Yellen à Kiev ce 27 février 2023.
Le président Zelensky avec la secrétaire du Trésor américain Janet Yellen à Kiev ce 27 février 2023.
© AP Photo via le bureau de presse de la présidence ukrainienne

"Le financement de l'Ukraine, tant militaire qu'en soutien à l'économie ainsi que les ressources à destination d'Israël sont les priorités absolues de l'administration Biden. Nous avons été parfaitement clairs avec le Congrès et nous croyons en un large soutien bipartisan", a assuré la secrétaire américaine.

La poursuite du soutien financier en faveur de l'Ukraine a été l'une des pierres d'achoppement des discussions entre républicains et démocrates à la Chambre des représentants lors des discussions sur le budget pour 2024.

Les tensions, en particulier au sein du parti républicain, avaient failli provoquer un "shutdown", soit l'arrêt de l'ensemble des services fédéraux américains, faute d'accord avant la date limite, finalement retardé de 45 jours sur une proposition n'intégrant pas le financement en faveur de l'Ukraine.

Le vote de cette mesure a entraîné la chute du speaker de la Chambre, le républicain Kevin McCarthy, mettant de facto l'institution à l'arrêt le temps d'élire un nouveau dirigeant.

"Je ne peux pas vous donner une date précise où nous aurons un vote sur le sujet mais soyez certains de l'absolue volonté de l'administration Biden pour s'assurer que le soutien (en faveur des deux pays, NDLR) est là", a insisté Mme Yellen.

La ministre des Finances a par ailleurs apporté son soutien à la proposition européenne de taxer les intérêts des avoirs russes gelés, avancée fin juin.

La proposition vise, via cette taxation, à collecter trois milliards d'euros par an, une somme qui serait ensuite utilisée pour aider l'Ukraine à sa reconstruction.
"Je soutiens l'idée d'exploiter les bénéfices exceptionnels réalisés par les avoirs publics russes dans les chambres de compensation et les utiliser pour soutenir l'Ukraine", a déclaré Janet Yellen.

Revenant par ailleurs sur les besoin de financements exprimés par le président de la Banque mondiale (BM), Ajay Banga, qui a de nouveau défendu mercredi l'idée d'une banque "plus grosse", Janet Yellen a rappelé la volonté de Washington de permettre à l'institution de disposer de 27 milliards de dollars de financement supplémentaire.

Le projet de budget américain, qui reste à voter définitivement par le Congrès, prévoit ainsi 2,5 milliards de dollars de fonds supplémentaires qui "serviront de garantie pour des prêts, permettant à la BM de disposer d'environ 27 milliards de dollars supplémentaires", a-t-elle assuré.

09H40
Oleg Orlov condamné

Amende requise contre une figure de Memorial pour avoir critiqué l'assaut en Ukraine

Le parquet russe a requis une amende contre Oleg Orlov, une figure de Memorial, ONG prix Nobel de la Paix 2022, au dernier jour de son procès pour avoir dénoncé l'offensive en Ukraine. Le prévenu doit s'exprimer lors de cette audience et la sentence du juge pourrait intervenir dans la foulée.

Le Code pénal prévoit jusqu'à cinq années de prison pour le crime dont il est accusé. Mais la procureure a finalement réclamé une amende de 250.000 roubles, soit environ 2.400 euros, une demande d'une rare magnanimité en Russie où nombre de personnes purgent des peines de prison pour des faits similaires.

Nouvel épisode de la répression en Russie des détracteurs du Kremlin depuis l'attaque contre l'Ukraine, en cours depuis plus d'un an et demi, ce procès illustre aussi la volonté du pouvoir de museler toute interprétation divergente du passé soviétique et critique du régime du président Vladimir Poutine.

Jugé à Moscou depuis juin, Oleg Orlov, un militant chevronné âgé de 70 ans, a dénoncé vertement à plusieurs reprises l'opération russe sur le territoire ukrainien tout en choisissant de rester en Russie, malgré le risque élevé de finir en prison.
Il rejette toutes les accusations le visant et les a qualifiées "d'idiotes".

Oleg Orlov
Oleg Orlov le 29 octobre 2022.
© AP Photo/Dmitry Serebryakov

Oleg Orlov se voit reprocher d'avoir manifesté contre l'offensive russe en Ukraine et d'avoir signé une tribune au vitriol contre les autorités russes intitulée "Ils voulaient le fascisme, ils l'ont eu", publiée par le média français Mediapart.

Ce texte accuse les troupes russes du meurtre de "masse" de civils ukrainiens et dénonce la "victoire" en Russie des "forces les plus sombres" du pays, celles qui "rêvaient d'une revanche totale" après la dislocation de l'URSS.

La justice russe accuse donc Oleg Orlov d'"activités publiques visant à discréditer" les forces armées, en vertu d'un article du Code pénal adopté au printemps 2022 et utilisé massivement pour punir les critiques de l'assaut contre l'Ukraine. L'article a été durci en mars prévoyant désormais des peines allant jusqu'à cinq ans de prison.

Biologiste de formation, Oleg Orlov a rejoint dès sa création, à la fin des années 1980, l'association Memorial, devenue un pilier de la quête de vérité sur les crimes de l'URSS et de la défense des droits humains dans la Russie post-soviétique.
L'ONG a été dissoute par la justice russe fin 2021, quelques semaines avant l'attaque contre l'Ukraine.

09H16
Informateurs

Frappe meurtrière à Groza: l'Ukraine dit avoir identifié deux informateurs de Moscou

Les services de renseignement ukrainiens (SBU) affirment avoir identifié deux suspects, en fuite, accusés d'avoir informé l'armée russe du rassemblement pour des funérailles dans le village de Groza ciblé par une frappe russe qui a tué 53 personnes.

Selon Kiev, l'armée russe a lancé le 5 octobre un missile Iskander qui avait touché une réception funéraire pour un soldat tué à Groza, petit village de la région de Kharkiv (Nord-Est) décimé par ce carnage.

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Selon un communiqué du SBU, "deux habitants locaux: Volodymyr Mamon, 30 ans, et son jeune frère, Dmytro Mamon, 23 ans" ont récolté et donné aux Russes les informations nécessaires à cette frappe.

Les deux hommes se sont "enfuis en Russie" en septembre 2022 après que la région a été libérée par l'armée ukrainienne. De là-bas, ils ont "formé leur propre réseau d'informateurs" afin de renseigner l'armée russe sur les opérations dans les zones contrôlées par Kiev, selon la même source.

En octobre 2022, la presse ukrainienne avait déjà identifié Volodymyr Mamon et deux de ses frères, Dmytro et Oleksandre, tous trois officiers de police, comme des "collaborateurs" des Russes.

"Volodymyr Mamon a transmis (les) informations aux occupants russes" leur permettant de lancer la frappe du 5 octobre, fustige le SBU.

Le missile Iskander, selon les autorités ukrainiennes, a réduit en ruines un magasin et un café mitoyen où une soixantaine de personnes étaient réunies pour les funérailles d'un soldat.

Vue aérienne du café après la frappe russe à Groza,  le 8 octobre 2023.

Vue aérienne du café après la frappe russe à Groza,  le 8 octobre 2023.

© AP Photo/Alex Babenko

"L'attaque aérienne russe a tué 53 civils, dont un jeune enfant", ont rappelé les services de renseignement ukrainiens. Selon le bilan officiel, cinq personnes restent portées disparues.

Interrogés par l'AFP, des habitants de Groza avaient, de leur côté, estimé possible que quelqu'un ait informé les Russes du lieu et de l'heure du rassemblement.

07H52
OTAN

Zelensky accueilli par le secrétaire général de l'Otan

Le président ukrainien a été accueilli par le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, peu avant le début de la réunion des ministres de la Défense de l'Alliance.

Votre combat est notre combat, votre sécurité est notre sécurité.
Jens Stoltenberg, aux côtés du président Zelensky.

 La participation de Volodomyr Zelensky à cette réunion des ministres de la Défense de l'Alliance n'était pas prévue. Zelensky a indiqué qu'il voulait faire part à ses alliés des besoins de l'Ukraine pour sa contre-offensive envers la Russie. "Comment nous allons survivre cet hiver est essentiel pour nous", a-t-il souligné. 
Il a mentionné des systèmes de défense anti-aérienne pour protéger les infrastructures de l'Ukraine. "La défense anti-aérienne est essentielle pour protéger l'économie, les habitants et les infrastructures", a assuré de son côté Jens Stoltenberg.
"Nous avons besoin de davantage de soutien, de l'artillerie, de la défense anti-aérienne", a ajouté le chef de l'Otan.

L'hiver dernier, la Russie avait pilonné les infrastructures énergétiques ukrainiennes, privant à maintes reprises la population d'électricité ou de chauffage.

Une situation que Kiev et ses alliés ne veulent pas voir se reproduire. L'accent va être mis sur un "bouclier hivernal" anti-aérien, pour tirer les leçons de l'an dernier, a résumé cette semaine un diplomate en poste à l'Otan.

06H52
OTAN

Zelensky au siège de l'Otan pour la première fois depuis l'invasion russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu au siège de l'Otan pour participer à une réunion des ministres de la Défense de l'organisation, une visite surprise qui n'avait pas été annoncée.

Le secrétaire-général de l'Otan, Jens Stoltenberg, doit accueillir le président ukrainien à son arrivée au siège de l'Alliance et les deux hommes s'exprimeront devant la presse, a indiqué sur un porte-parole de l'Otan.

02H46
Satellites espions

Une société chinoise a vendu à Wagner deux satellites à des fins de renseignement

Le groupe paramilitaire russe Wagner, longtemps présent en Ukraine et actif en Afrique, a signé un contrat avec une société chinoise pour acquérir deux satellites d'observation et commander des images, lui fournissant une puissance inédite de renseignement.

"Dites-moi qui, dans ce pays, a des satellites de reconnaissance à part Wagner?", se vantait en avril son chef Evguéni Prigojine, décédé depuis, raillant sur Telegram les capacités spatiales limitées de l'armée régulière russe, en pleine offensive de ses hommes à Bakhmout, dans l'est de l'Ukraine.

Au terme d'un long travail d'enquête, l'AFP est en mesure de lever un coin d'ombre sur les liens entre Wagner et les entreprises chinoises qui lui ont fourni des renseignements satellitaires. Selon une source sécuritaire européenne, certaines de ces images ont même servi à Prigojine, mort en août dans le crash de son avion, pour préparer sa mutinerie du mois de juin, la plus grande menace jamais vécue par le président Vladimir Poutine en 20 ans de pouvoir.

Ce qui pose la question suivante: que savait Pékin des projets de Wagner à l'encontre de son allié moscovite?

D'après un contrat commercial rédigé en anglais et en russe et signé le 15 novembre 2022, la société Beijing Yunze Technology Co. Ltd a vendu pour environ 31 millions de dollars (235 M RMB) à Nika-Frut, une société de la galaxie Prigojine, deux satellites d'observation très haute résolution (75 cm) appartenant au géant chinois du spatial Chang Guang Satellite Technology (CGST).

Le document prévoit également la fourniture d'images à la demande provenant de la constellation de satellites de CGST. Selon la source sécuritaire européenne, ces clichés ont permis à Wagner, en cours de démembrement depuis la mort de son chef, d'obtenir du renseignement en Ukraine et en Afrique (Libye, Soudan, Centrafrique, Mali...), où opèrent ses mercenaires.

Les hommes de Prigojine ont aussi commandé fin mai 2023 quelque 80 images du territoire russe, depuis la frontière ukrainienne jusqu'à Moscou, soit le trajet que Wagner a emprunté fin juin lors de sa mutinerie, assure cette même source.

Cette mutinerie, avortée en 24 heures, a scellé la rupture définitive entre le président russe et Prigojine, quelques semaines avant la mort de ce dernier.
La commande d'images de la Russie, qui ne figure pas dans le contrat précité, est invérifiable de manière indépendante par l'AFP. Mais cette fuite pourrait expliquer que les services de renseignement américains aient été au courant de la préparation d'une mutinerie par Wagner, comme l'a révélé fin juin la chaîne CNN.

Idem pour les services français, selon une information de l'Opinion.
Privé de son dirigeant et de plusieurs cadres majeurs, le groupe paramilitaire est aujourd'hui en phase de réorganisation. Mais une bonne partie de ses lucratives activités à l'étranger semblent destinées à être maintenues, sous l'égide d'autres groupes paramilitaires ou d'une nouvelle direction contrôlée par Moscou.

Or d'après la même source européenne, le contrat court toujours aujourd'hui. Il prévoit l'acquisition de deux satellites chinois, JL-1 GF03D 12 et JL-1 GF03D 13, en orbite à 535 km d'altitude. Le client a aussi acquis par ce contrat des droits de tirage sur les autres satellites de la constellation de l'opérateur chinois CGST, qui compte une centaine de satellites aujourd'hui et ambitionne d'atteindre les 300 d'ici 2025.

Le contrat stipule qu'après réception de chaque commande du client, "le prestataire orientera les satellites" en fonction des images demandées, avant que celles-ci soient transmises à une station au sol pour traitement et livraison. "Le client téléchargera les données d'imagerie depuis le cloud" et pourra les conserver sept jours.
 

Qui anime ce direct ?

avec agences
Les faits

L'armée russe affirme avoir progressé dans son offensive à Avdiivka située dans le Donbass, dans l'est de l'Ukraine.

Après avoir accusé la Russie "d'apporter son soutien" aux attaques menées par le Hamas en Israël, le président Zelensky s'est invité à Bruxelles au siège de l'OTAN où il a assisté à la réunion avec les ministres de la Défense.

Le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a assuré l'Ukraine du soutien des États-Unis, même si le Congrès américain est en plein chaos et le déchaînement des violences au Proche-Orient.

Le Royaume-Uni a promis à l'Ukraine un soutien de plus de 100 millions de livres sterling (115 millions d'euros) comprenant des systèmes de déminage a annoncé le ministère de la Défense britannique.