Direct terminé à 21H15 TU.
Direct débuté à 05h30 TU.

DIRECT - Ukrainiens et Russes affirment avoir abattu des drones ennemis

Les forces armées ukrainiennes et russes ont affirmé avoir fait face à des dizaines de drones durant la nuit. De son côté, le président américain, Joe Biden, a promis qu'il ne "plierait pas" face à son homologue russe, Vladimir Poutine. 

Partager
Image
Un pilote de drone ukrainien s'approche d'un drone de reconnaissance dans la région de Luhansk, en Ukraine, le samedi 19 août 2023.

Un pilote de drone ukrainien dans la région de Louhansk, le 19 août 2023.

Bram Janssen (AP)
13
nouvelle(s) publication(s)
18H00

Le chef de la diplomatie ukrainienne s'inquiète de l'aide occidentale "au compte-gouttes"

Le chef de la diplomatie ukrainienne a mis en garde vendredi les Occidentaux contre l'"aide au compte-gouttes" fournie à Kiev, affirmant que des livraisons régulières de matériel militaire permettraient d'éviter une extension de la guerre hors d'Ukraine. 

"La stratégie consistant à fournir de l'aide à l'Ukraine au compte-gouttes ne fonctionne plus", a déclaré Dmytro Kouleba lors d'une visite à Vilnius, appelant à des  fournitures "sans restriction et en temps voulu" d'armes et de munitions.

15H10

La torture est une "politique délibérée" des Russes en Ukraine, dit une experte de l'ONU

Les forces armées russes et leurs supplétifs recourent de manière systématique à la torture dans les territoires occupés de l'Ukraine, devenue ainsi une "politique délibérée", a déclaré vendredi une experte des Nations unies.

"Le nombre d'accusations crédibles de torture et d'autres formes de traitements ou châtiments cruels, inhumains ou humiliants" indique que "la torture est un élément de la politique de guerre de la Russie", a déclaré Alice Jill Edwards, rapporteure spéciale de l'ONU sur la torture.

"Ces crimes graves ne semblent pas être le fruit du hasard ou d'un accident", a dit, devant le Conseil des droits de l'homme des Nations unies, l'experte qui s'était rendue en Ukraine en septembre.

Elle a précisé aux journalistes avoir appris auprès des procureurs ukrainiens l'ouverture d'environ 103.000 dossiers liés à des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité, et que 90% d'entre eux étaient enregistrés comme des cas de torture.

Mme Edwards, qui a dit avoir examiné elle-même des dizaines d'affaires d'exactions présumées commises par les forces russes et leurs alliés, a déclaré qu'il y avait manifestement "une intention et un but dans la pratique de la torture qui ne peuvent être décrits comme un comportement aberrant ou un comportement ad hoc".

Dans un rapport rédigé à la suite de sa visite, Alice Jill Edwards a établi que "la torture a été pratiquée de manière organisée et systématique" et que les mêmes pratiques auraient été mises en œuvre dans différentes régions occupées. Ses conclusions, a-t-elle déclaré au Conseil, indiquent "une autorisation directe et une politique délibérée".

Mme Edwards et les autres rapporteurs sépciaux sont des experts indépendants missionnés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, mais ne s'expriment pas au nom des Nations unies.

Vendredi, elle a appelé Moscou à "émette une directive forte et sans équivoque [...] indiquant que la torture n'est jamais admissible et qu'elle sera punie".

Mme Edwards, qui n'a pas été autorisée à se rendre en Russie, a également exhorté ce pays à "ouvrir des enquêtes sur ces accusations, et autoriser des inspecteurs internationaux à se rendre sur tous les lieux de privation de liberté et à observer les procédures pénales".

Elle a par ailleurs affirmé que "les autorités ukrainiennes font des efforts sincères pour traiter les prisonniers de guerre avec respect".

Son rapport a toutefois soulevé plusieurs préoccupations concernant les conditions de détention dans un établissement pénitentiaire à Lviv (ouest de l'Ukraine), avec la détention de ressortissants ukrainiens accusés de collaborer avec les Russes.

Elle a reçu "plusieurs accusations de traitements abusifs de la part de fonctionnaires ukrainiens", principalement en rapport avec la capture, l'arrestation et le transit de prisonniers.

"J'appelle les autorités ukrainiennes à enquêter rapidement sur ces accusation, à renforcer la formation et les mesures disciplinaires et autres mesures préventives, et à garantir la protection de tous les droits légaux de tous les plaignants et détenus", a-t-elle déclaré.

14H30

Prague a réuni des fonds pour acheter 300.000 obus pour l'Ukraine

Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a déclaré vendredi que son initiative de fournir à l'Ukraine des munitions produites en dehors de l'Europe avait réuni des fonds nécessaires pour acheter 300.000 obus, révisant à la baisse les chiffres fournis la veille par le président.

Le chef de l'Etat Petr Pavel avait dit jeudi que l'Ukraine recevrait 800.000 obus dans les semaines à venir, dix-huit pays donateurs s'étant engagés à fournir un financement suffisant.

"Nous avons réussi à réunir suffisamment d'argent pour acheter le premier lot de 300.000 obus d'artillerie", a déclaré vendredi le Premier ministre, réctifiant les propos de M. Pavel sans donner d'explications.

"Cependant, notre objectif est de fournir bien plus! Nous continuons à chercher des partenaires afin de pouvoir continuer à soutenir l'Ukraine dans sa lutte courageuse contre l'agresseur russe", a-t-il ajouté sur le réseau social X.

Le mois dernier, M. Pavel avait affirmé lors d'une conférence sur la sécurité à Munich que la République tchèque, membre de l'UE et de l'OTAN et comptant 10,8 millions d'habitants, était en mesure de collecter une quantité importante d'armes pour l'Ukraine en dehors du continent.

Il avait alors déclaré qu'en collaboration avec le Canada et le Danemark, les Tchèques avaient "identifié" 500.000 obus de 155 millimètres et 300.000 obus de 122 millimètres.

L'initiative devait permettre de pallier les carences de l'industrie européenne de défense, qui peine à répondre à la demande d'obus d'artillerie de Kiev face aux avancées russes.

Le quotidien Financial Times avait précédemment rapporté que Prague cherchait à réunir 1,5 milliard de dollars pour payer les munitions.

Depuis des mois, les forces ukrainiennes sont confrontées à un manque de munitions alors qu'elles tentent de repousser les troupes russes, qui ont envahi le pays en février 2022.

Les bailleurs de fonds de Kiev ont envoyé des millions d'obus à l'Ukraine, mais les stocks s'épuisent. 

 

14H05

Deux morts dans une frappe ukrainienne sur un village russe d'une région frontalière

Deux personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée vendredi dans une frappe de drones ukrainiens sur un village de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et régulièrement touchée par des tirs, a indiqué le gouverneur régional.

"Les abords du village de Rojdestvenska, dans le district de Graïvoron, ont été attaqués par les forces armées ukrainiennes à l'aide de trois drones kamikazes. Les explosions ont fait deux morts et un troisième homme a été grièvement blessé", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram.

La région de Belgorod, comme d'autres régions frontalières de l'Ukraine, est visée depuis des mois quasi quotidiennement par des attaques de drones, de missiles ou d'artillerie.

Mardi, le renseignement militaire ukrainien avait revendiqué une attaque de drone sur un dépôt de pétrole dans le village de Dolgoe, à environ 90 km au nord de Belgorod, la capitale régionale.

La ville de Belgorod avait elle été visée fin décembre par une frappe ukrainienne particulièrement meurtrière, qui avait fait 25 morts et plus d'une centaine de blessés. Il s'agissait de l'attaque la plus sanglante contre des civils en Russie depuis le début de l'offensive à grande échelle contre l'Ukraine.

Des centaines de personnes, en particulier des enfants, avaient été évacués de Belgorod après cette frappe.

13H40

Des soldats russes et des policiers encagoulés offrent des fleurs pour le 8 Mars

Un petit cadeau de la part d'hommes armés et encagoulés : dans les régions ukrainiennes occupées et à Moscou, des membres des forces armées russes ont distribué des fleurs à des passantes pour la Journée internationale des droits des femmes.

Des policiers antiémeutes (OMON), spécialisés en particulier dans la dispersion de manifestations, ont offert des tulipes à des femmes près de la principale cathédrale de la capitale russe, selon des médias locaux.

A Marioupol, une ville du sud-est de l'Ukraine ravagée pendant sa conquête très meurtrière par les soldats russes au printemps 2022, ce sont des ingénieurs militaires qui ont distribué des roses à des soignantes et des institutrices, selon une vidéo diffusée vendredi par le ministère russe de la Défense.

Une action similaire s'est déroulée dans la partie occupée par la Russie de la région ukrainienne méridionale de Kherson : des membres de la police militaire, encagoulés et portant des mitraillettes, ont arrêté des automobilistes pour leur remettre des fleurs.

"A en juger par leur réaction, les représentantes du beau sexe étaient agréablement surprises par ce cadeau", a assuré un média rattaché à l'administration d'occupation russe. 

"Le soldat russe, c'est un vrai homme qui protège et respecte les femmes", a-t-il poursuivi, alors que l'armée russe est accusée de multiples exactions par Kiev, notamment de viols, dans les territoires occupés, ce que Moscou dément. 

Le président russe Vladimir Poutine a quant à lui salué vendredi les soldates combattant en Ukraine et celles qui soutiennent l'attaque de la Russie contre son voisin.

M. Poutine a en outre promulgué, à l'occasion du 8 Mars, un décret graciant 52 femmes condamnées et détenues en prison, dont certaines ont des parents militaires.

Dans son discours, le président russe a déclaré qu'il rendait un hommage particulier aux "femmes qui se trouvent dans la zone de l'opération militaire spéciale" en Ukraine et qui "remplissent des missions de combat".

Selon le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, plus de 300.000 femmes "servent et travaillent dans les forces armées" russes.

Quelque 1.100 d'entre elles "combattent" en Ukraine, d'autres occupant des fonctions de soutien, avait-il précisé l'année dernière. 

Dans un autre message vidéo vendredi, M. Choïgou a remercié les mères des soldats qui se battent en Ukraine. "Vous avez élevé de véritables patriotes et de vaillants défenseurs de la patrie", a-t-il lancé.

Ces dernières semaines, une poignée d'épouses de soldats mobilisés ont organisé des manifestations devant le Kremlin pour demander que leurs maris soient retirés du front et ramenés d'Ukraine.

12h54

Volodymyr Zelensky est à Istanbul.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé vendredi à Istanbul à l'invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, a annoncé la télévision officielle TRT.

M. Zelensky, accompagné notamment de son ministre de la Défense Roustem Oumerov, selon TRT, doit rencontrer le président Erdogan en fin de journée.

Il a été accueilli sur l'ancien aéroport Atatürk et doit gagner le palais de Dolmabavhe sur les rives du Bosphore où il retrouvera le chef de l'Etat, selon le programme diffusé par la présidence et le ministère des Affaires étrangères.

Une conférence de presse est prévue en début de soirée à 19H00 (16H00 GMT).

Selon la présidence ukrainienne, les deux dirigeants discuteront de "la sécurité de la navigation en mer Noire, de la stabilité alimentaire mondiale et de la libération des prisonniers ukrainiens et des prisonniers politiques détenus par l'Etat russe".

La Turquie, membre de l'Otan, a cherché à maintenir de bonnes relations à la fois avec Moscou et Kiev depuis l'attaque russe à grande échelle lancée contre l'Ukraine il y a deux ans. M. Erdogan se présente comme un intermédiaire entre les belligérants.

12h49
Région de Belgorod

Deux morts dans un village russe après une frappe ukrainienne, selon les autorités locales.

Deux personnes ont été tuées et une autre grièvement blessée dans une frappe de drones ukrainiens sur un village de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine et régulièrement touchée par des tirs, a indiqué le gouverneur régional.

"Les abords du village de Rojdestvenska, dans le district de Graïvoron, ont été attaqués par les forces armées ukrainiennes à l'aide de trois drones kamikazes. Les explosions ont fait deux morts et un troisième homme a été grièvement blessé", a indiqué Viatcheslav Gladkov sur Telegram.

10h36
Sécurité

Il faut "arrêter Poutine", plaide Maia Sandu.

"Aujourd'hui, nous nous sentons en sécurité grâce à la résistance des Ukrainiens, mais l'Europe - non seulement l'Europe, mais aussi tous les pays qui tiennent au respect de leurs frontières – devraient comprendre qu'il faut arrêter Vladimir Poutine. Si nous voulons la paix, nous devons aider l'Ukraine par tous les moyens, a affirmé la présidente moldave, Maia Sandu, au quotidien français Le Monde. Je crois que beaucoup (d'Européens) comprennent maintenant que Vladimir Poutine ne s'arrêtera pas. Nous devons (...) trouver le moyen d’être plus efficaces dans le soutien à l'Ukraine."

Maia Sandu s'est félicitée de l'accord de défense signé, hier, avec la France, "une première étape pour aider à renforcer la sécurité de la Moldavie et de la région." Il prévoit notamment l'ouverture dans les prochains mois d'une mission de défense permanente à Chisinau. Il n'inclut toutefois pas de garanties de sécurité, précise-t-on de source diplomatique moldave.

La Moldavie est cible d'une "ingérence" russe qui "augmente à mesure que" ce pays progresse "vers l'intégration dans l'Europe", pointe la présidente de ce pays de 2,6 millions d'habitants. Selon des experts, la Russie, mécontente de voir Chisinau se tourner vers l'Union européenne, utilise notamment la région séparatiste moldave de Transnistrie pour faire pression sur Chisinau.

Fin février, des séparatistes prorusses de Transnistrie ont demandé à la Russie des "mesures de protection" face à la "pression accrue" qu'exerce, selon eux, la Moldavie. Cependant, "la situation en Transnistrie est stable", soutient la présidente moldave.

La présidente de la Moldavie, Maia Sandu, s'exprime lors du congrès du PPE, le Parti populaire européen, à Bucarest, en Roumanie, le mercredi 6 mars 2024.

La présidente de la Moldavie, Maia Sandu, s'exprime lors du congrès du PPE, le Parti populaire européen, à Bucarest, en Roumanie, le 6 mars 2024.

Vadim Ghirda (AP)
09h57
Partenariats

La France ne prévoit pas d'envoyer des troupes combattantes sur le sol ukrainien, selon le ministre des Armées.

Le 26 février, le président français, Emmanuel Macron, a suscité une intense polémique en refusant d'exclure "par principe" l'option d'un envoi de troupes occidentales en Ukraine à l'avenir. Selon le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, la phrase du chef de l’État a été "largement sortie du contexte."

"Des hypothèses ont été mises clairement sur la table et pas des troupes au sol combattantes comme ça a pu être dit ici ou là, puisque précisément lors de cette conférence de presse le président de la République a dit qu'il n'y avait pas de cobélligérance", a-t-il précisé sur BFMTV.

Il existe des chemins à explorer pour "du déminage, pour de la formation de soldats ukrainiens sur le sol ukrainien. Plus l'Ukraine aura besoin de conscrire, de lever son armée, plus les besoins de massifier la formation sont importants", a-t-il ajouté.

Il a également précisé que trois entreprises françaises allaient créer des partenariats pour produire et entretenir des armes et pièces détachées sur le sol ukrainien : le fabricant de drones Delair mais aussi Nexter, la branche française de l'entreprise franco-allemande KNDS qui produit les canons Caesar livrés à Kiev, et Arquus, fabricant français de matériel militaire terrestre qui a passé un contrat pour entretenir des véhicules de l'avant blindé (VAB).

09h46
Rencontre bilatérale

Volodymyr Zelensky est attendu en Turquie.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, est attendu en Turquie pour une visite lors de laquelle il doit notamment s'entretenir avec son homologue, Recep Tayyip Erdogan, sur la guerre avec la Russie et la navigation en mer Noire.

Les deux dirigeants doivent se rencontrer au palais de Dolmabahce à Istanbul et tenir une conférence de presse ce soir, selon le programme publié par la présidence turque.

D'après la présidence ukrainienne, les deux hommes discuteront de "la sécurité de la navigation en mer Noire, de la stabilité alimentaire mondiale et de la libération des prisonniers ukrainiens et des prisonniers politiques détenus par l’État russe".

Une source diplomatique turque a indiqué qu'Ankara soulignera une nouvelle fois son "soutien ferme à l'intégrité territoriale, à la souveraineté et à l'indépendance de l'Ukraine, y compris en ce qui concerne la Crimée", annexée en 2014 par Moscou.

08h55
Journée internationale des droits des femmes

Vladimir Poutine salue les femmes qui combattent en Ukraine.

Le président russe, Vladimir Poutine, a salué, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, les soldates combattant en Ukraine et celles qui soutiennent l'attaque de Moscou contre son voisin. Il a également promulgué un décret graciant 52 femmes condamnées et détenues en prison, dont certaines ont des parents militaires.

Dans son discours, le dirigeant a déclaré qu'il rendait un hommage particulier aux "femmes qui se trouvent dans la zone d'opération militaire spéciale" en Ukraine et "qui accomplissent des missions de combat."

Selon le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, plus de 300.000 femmes "servent et travaillent dans les forces armées" russes. L'année dernière, il a rapporté que 1.100 d'entre elles "combattent" en Ukraine.

Dans un autre message vidéo, Sergueï Choïgou a remercié les mères de soldats qui se battent en Ukraine. "Vous avez élevé de véritables patriotes et de vaillants défenseurs de la patrie", a-t-il déclaré.

05h40
Nuées de drones

Kiev et Moscou rapportent des attaques nocturnes de drones.

Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a tiré, au cours de la nuit, 37 drones explosifs iraniens Shahed et trois missiles sur le territoire ukrainien. "À la suite des opérations de combat, 33 Shahed ont été abattus" dans les régions de Kirovograd, Odessa, Kherson, Mykolaïv et Kharkiv, a-t-elle indiqué sur Telegram.

Dans la région de Kharkiv, qui subit de fréquentes attaques d’artillerie, de roquettes et de drones, cinq personnes dont un enfant de trois ans ont été blessées dans une frappe, a annoncé le gouverneur, Oleg Synegoubov.

À Moscou, le ministère de la Défense a déclaré avoir intercepté seize drones ukrainiens à l'aube. Quinze d’entre eux ont été détruits dans la région méridionale de Volgograd, dont la partie la plus proche se trouve à environ 300 kilomètres des lignes de front dans l’est de l’Ukraine.

Un autre drone a été abattu au-dessus de la région frontalière de Belgorod, selon le ministère russe. 

05h30
Soutien

Joe Biden ne "pliera pas" face à Vladimir Poutine.

"Je vous assure que Poutine ne s'arrêtera pas à l'Ukraine. Mais l'Ukraine peut arrêter Poutine si nous la soutenons et lui fournissons les armes dont elle a besoin pour se défendre", a plaidé le président américain, Joe Biden, dans son discours dur l'état de l'Union. Il a exhorté le Congrès à débloquer l'aide à Kiev, gelée depuis des moins par les querelles partisanes entre démocrates et républicains.  

"C'est tout ce que demande l'Ukraine. Elle ne réclame pas de soldats américains", a-t-il ajouté, en allusion au débat lancé par les propos du président français, Emmanuel Macron, sur le possible déploiement de troupes.

"Mon message au président Poutine, que je connais depuis longtemps, est simple : nous ne laisserons pas tomber. Nous ne plierons pas. Je ne plierai pas", a-t-il martelé. L'Histoire nous regarde."

Il a qualifié de "scandaleux" les propos de Donald Trump qui s'est dit prêt, lors d'un meeting électoral en février, à laisser la Russie s'en prendre aux pays de l'Otan qui ne contribueraient pas suffisamment aux efforts collectifs de défense de l'Alliance atlantique. Il a accusé son adversaire de "se soumettre" ainsi à Vladimir Poutine.

Qui anime ce direct ?

Avec AFP