Israël a rejeté un accord entre les rivaux Hamas et Fatah sur une gouvernance commune des territoires palestiniens après la guerre dans la bande de Gaza. "Cela n'arrivera pas car le Hamas sera écrasé et (Mahmoud) Abbas (le chef du Fatah) observera Gaza de loin", a lancé le chef de la diplomatie israélienne, Israël Katz, dont le pays occupe la Cisjordanie et Jérusalem-Est depuis 1967.
"Au lieu de rejeter le terrorisme, Mahmoud Abbas étreint les meurtriers", a ajouté Katz.
Israël a juré de détruire le Hamas et refuse d'arrêter son offensive à Gaza avant de démanteler le mouvement islamiste qui a pris le pouvoir en 2007 à Gaza, deux ans après le retrait d'Israël de ce territoire qu'il a occupé pendant 38 ans.
À Pékin, le Hamas annonce avoir signé un accord avec 14 factions palestiniennes dont le Fatah. Le texte de l'accord évoque un "gouvernement d'union nationale temporaire, avec l'accord des factions palestiniennes", qui "exercerait son autorité et ses pouvoirs sur tous les territoires palestiniens" - la bande de Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-est.
L'Autorité palestinienne dirigée par Mahmoud Abbas et basée en Cisjordanie, a salué cet accord, qualifié de "pas important" vers "un État palestinien (...) indépendant" par le patron de l'ONU Antonio Guterres.
"Tous les pas vers l'unité sont bienvenus et encouragés. L'unité palestinienne (...) est cruciale pour la paix et la sécurité et pour faire avancer les aspirations du peuple palestinien pour l'autodétermination, et pour un État palestinien complètement indépendant, démocratique, contigu, viable et souverain", a indiqué Stéphane Dujarric à la presse, ajoutant que le secrétaire général appelait les mouvements palestiniens à "surmonter leurs différences par le dialogue".
Un État auquel aspirent les Palestiniens mais rejeté par le gouvernement israélien de Benjamin Netanyahu. Le Parlement israélien a voté le 18 juillet une résolution contre la création d'un tel État.