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DIRECT - Un haut responsable du Hamas annonce l'arrêt des négociations pour un cessez-le-feu

Un haut responsable du Hamas a fait part dimanche de la décision du mouvement d'arrêter les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dénonçant le "manque de sérieux" et les "massacres" israéliens.

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Les Palestiniens inspectent les dégâts sur un site touché par un bombardement israélien sur Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le samedi 13 juillet 2024.

Les Palestiniens inspectent les dégâts sur un site touché par un bombardement israélien sur Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le samedi 13 juillet 2024.

(Photo AP/Jehad Alshrafi)
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19h40
Nousseirat

Nouvelle frappe israélienne sur une école onusienne à Gaza

Des avions israéliens ont mené une attaque pour la cinquième fois en huit jours sur une école de la bande de Gaza abritant des personnes déplacées par la guerre. L'assaut a visé une école gérée par l'Unrwa, l'agence de les Nations unies pour les réfugiés palestiniens, dans le camp de réfugiés de Nousseirat, cible de deux récentes frappes israéliennes. 

L'armée israélienne a indiqué que son aviation a "frappé un certain nombre de terroristes qui opéraient dans la zone du bâtiment scolaire Abou Arabane de l'Unrwa à Nousseirat". Selon elle, le bâtiment "servait de repaire" et de base pour des "attaques" contre les troupes israéliennes. 

Des habitants ont rapporté que des victimes, dont des enfants, ont été transférées vers des hôpitaux proches. Le ministère de la Santé et les hôpitaux n'ont pu donner de bilan précis. Le bureau de presse du gouvernement du Hamas a dénoncé un "massacre atroce." Le bombardement du bâtiment scolaire Abou Arabane, "qui abrite des milliers de déplacés a fait 15 morts", principalement des femmes et des enfants, selon le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Basal.

18h00
Période de cinq ans

Israël vote la prolongation du service militaire obligatoire

Le gouvernement israélien a voté la prolongation du service militaire obligatoire pour les hommes, dont la durée passerait de 32 à 36 mois, alors que les effectifs de l'armée sont sous pression en raison de la guerre à Gaza. Le bureau du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a confirmé l'adoption du projet de loi, qui sera soumis au Parlement. 

Si elle est adoptée, la durée du service de 36 mois sera effective immédiatement, pour une période de cinq ans, selon une copie du projet de loi publiée en ligne, en raison des "besoins actuels de l'armée après les événements du 7 octobre 2023." La loi s'appliquerait également aux soldats actuellement déployés. 

La procureure générale d'Israël, Gali Baharav-Miara, a critiqué l'application inégale du service obligatoire, en raison des exemptions dont bénéficient les hommes juifs ultra-orthodoxes. 

"Alourdir le fardeau pour ceux qui servent depuis des années, sans prendre simultanément des mesures concrètes pour recruter les étudiants des yeshivas et répartir le fardeau, ne sera pas constitutionnel", a-t-elle écrit après le vote du gouvernement. Le service militaire est obligatoire en Israël, mais les ultra-orthodoxes, qui représentent 13% de la population (près de 10 millions d'habitants), peuvent l'éviter s'ils se consacrent à l'étude des textes sacrés du judaïsme.

Mais en juin, la Cour suprême a ordonné la conscription des étudiants en écoles talmudiques, estimant qu'en l'absence de "cadre légal adéquat" le gouvernement n'avait pas le droit de les exempter. Une mesure qui pourrait affaiblir la coalition de Benjamin Netanyahu, soutenue par des partis ultra-orthodoxes.

(Re)voir Guerre Israël-Hamas : conscription des étudiants ultraorthodoxes

Des centaines de milliers de réservistes ont été déployés depuis le 7 octobre à Gaza, en Cisjordanie occupée et le long de la frontière nord avec le Liban. Dans ce contexte, les commandants militaires ont réclamé davantage d'effectifs. Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, a évoqué une question de "mathématiques" et non de politique. 

Au moins 325 soldats israéliens ont été tués depuis le début des opérations terrestres le 27 octobre dans la bande de Gaza, selon l'armée.

14h06
Rafa Salama

L'armée israélienne annonce la mort d'un haut commandant du Hamas

L'armée israélienne a affirmé dans un communiqué avoir tué un important commandant du Hamas dans la frappe menée la veille sur le sud de la bande de Gaza.

"L'armée de l'air israélienne a frappé et éliminé le commandant de la brigade de Khan Younès du Hamas, Rafa Salama, dans la zone de Khan Younès", affirme ce communiqué. Salama était l'un des "proches complices de Mohammed Deif, le commandant de la branche militaire du Hamas", ajoute-t-il.

11h45

Israël: quatre blessés dans une attaque à la voiture-bélier, l'assaillant "neutralisé" (police)

Quatre personnes ont été blessées dimanche après une attaque à la voiture-bélier au carrefour de Nir Tzvi (centre), près de Lod, ont annoncé les services de secours et la police, qui a ajouté que l'agresseur présumé avait été "neutralisé".

Il s'agit d'une "attaque terroriste présumée", a indiqué un communiqué du porte-parole de la police. L'assaillant a été "neutralisé", ajoute le texte sans plus de précisions sur son identité.

Sollicité par l'AFP, le porte-parole de la police n'a pas été en mesure de répondre dans l'immédiat.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a affirmé avoir pris en charge et transporté trois personnes blessées au Centre médical Shamir-Assaf Harofeh, qui de son côté a dit avoir admis quatre blessés.

Deux hommes "d'environ 20 ans" se trouvent dans un état grave, avec de nombreuses blessures, et une personne est "légèrement" blessée, selon le communiqué du MDA. Un des blessés est dans un "état critique", selon la police.

"Lorsque nous sommes arrivés sur les lieux, nous avons vu un véhicule qui avait heurté des personnes à un arrêt de bus, nous avons immédiatement appelé des renforts sur les lieux", ont déclaré les secouristes Michelle Rashkovski et Shneor Tsik, selon un second communiqué du MDA.

Des images, certaines vraisemblablement filmées par des témoins, d'autres diffusées par la télévision israélienne, montrent ce qui semble être le lieu de l'attaque, de nombreuses voitures à l'arrêt.

On y distingue une voiture blanche en marge d'un abribus, et une vidéo montre des hommes tirant sur cette voiture.

07h05

Gaza: un haut responsable du Hamas annonce l'arrêt des négociations pour un cessez-le-feu

Un haut responsable du Hamas a fait part dimanche de la décision du mouvement d'arrêter les négociations en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, dénonçant le "manque de sérieux" et les "massacres" israéliens.

"Le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a informé lors d'une série d'appels les médiateurs et des intervenants régionaux  de la décision du Hamas d'arrêter les négociations en raison du manque de sérieux de l'occupation (Israël, NDLR) (...) et des massacres contre des civils non-armés", a indiqué un haut responsable du mouvement.

Ce haut responsable a également déclaré que le chef militaire, Mohammed Deif, était en vie après avoir été visé la veille par une frappe israélienne sur la bande de Gaza.

"Le commandant Mohammed Deif va bien et supervise directement les opérations des brigades al-Qassam (la branche armée du Hamas, NDLR) et de la résistance", a affirmé ce haut responsable du mouvement islamiste palestinien, sous le couvert de l'anonymat.

04h40

Syrie: un média officiel fait état d'un soldat tué dans des frappes israéliennes à Damas et ses alentours

L'agence de presse officielle Sana, qui cite une source militaire, a fait état dimanche à l'aube d'un soldat tué et de trois autres blessés dans des frappes israéliennes visant plusieurs positions près de Damas et ses alentours.

L'armée israélienne, qui revendique rarement ses frappes en Syrie, a déclaré de son côté avoir visé un centre de commandement militaire syrien, des infrastructures et des cibles de l'unité de défense aérienne de l'armée syrienne.

"Un soldat a été tué et trois autres blessés à la suite d'une agression aérienne lancée par l'ennemi israélien après minuit aujourd'hui (dimanche)", a indiqué Sana.

"L'agression a été lancée depuis le Golan syrien occupé, visant plusieurs positions militaires dans la région sud et un bâtiment résidentiel du quartier de Kafr Sousa à Damas", a ajouté le communiqué.

Selon cette source, la défense antiaérienne a réussi à intercepter "un bon nombre" de missiles "ennemis, malgré la densité des tirs".

Sana a publié des photos montrant un incendie dans ce qui semble être un cratère causé par l'explosion.

Des images publiées par des journalistes locaux sur les réseaux sociaux montraient un incendie qui s'était déclenché à Kafr Sousa, quartier huppé de la capitale syrienne qui abrite notamment, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), des bâtiments officiels, des quartiers généraux militaires et de sécurité, ainsi qu'un centre culturel iranien.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël y a mené des centaines de frappes visant l'armée du président Bachar al-Assad et les groupes pro-iraniens qui le soutiennent.

La radio locale Sham FM a rapporté "l'explosion d'un dépôt de munitions à la suite de l'attaque israélienne qui a visé une position près de la capitale".

"Les détonations étaient très fortes et successives. On a senti une forte odeur de poudre à canon", a déclaré à l'AFP un habitant du quartier de Mezzeh, dans l'ouest de Damas.

00h00

Le chef du Hamas condamne les "massacres odieux" commis par Israël

Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a accusé samedi le Premier ministre israélien de chercher à bloquer un cessez-le-feu dans la bande de Gaza par des "massacres odieux" perpétrés par les forces israéliennes, selon un communiqué du mouvement islamiste. 

M. Haniyeh a appelé les médiateurs internationaux à agir après deux frappes israéliennes à Gaza qui, selon des responsables palestiniens, ont fait plus d'une centaine de morts.

Israël a indiqué samedi qu'elles visaient deux hauts dirigeants du Hamas, dont son chef militaire.

La première frappe, sur le camp de déplacés d'al-Mawasi, dans le sud de la bande de Gaza, a fait au moins 90 morts et 300 blessés, selon le ministère de la Santé du gouvernement de Gaza.

La seconde a visé la mosquée dans le camp de réfugiés d'al-Shati, à l'ouest de la ville de Gaza et la Défense civile palestinienne a fait état de 20 morts.

Selon le communiqué du Hamas, M. Haniyeh a contacté des représentants du Qatar et de l'Egypte, qui servent de médiateurs, ainsi que ceux d'Oman et de la Turquie, afin de discuter des "massacres odieux". 

Il a estimé que le Hamas a eu "une réponse positive et responsable" aux nouvelles propositions de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers. 

Mais "la position israélienne adoptée par Netanyahu consiste à placer des obstacles qui empêchent de parvenir à un accord", selon le communiqué du Hamas.

M. Haniyeh a également dénoncé les déclarations de M. Netanyahu ainsi que les "nouvelles conditions et les nouveaux points" de la proposition de cessez-le-feu présentée pour la première fois en mai par le président américain Joe Biden. 

"C'est également lié aux massacres odieux commis par l'armée d'occupation aujourd'hui", a-t-il déclaré. 

M. Haniyeh a appelé les médiateurs à "faire le nécessaire avec l'administration américaine et d'autres pour mettre fin à ces massacres". 

Le Qatar et l'Egypte ont condamné les frappes israéliennes. 

"L'élimination des chefs du Hamas permet d'avancer vers la réussite de tous nos objectifs", a affirmé samedi M. Netanyahu.

A l'issue des pourparlers de cette semaine, le Premier ministre israëlien a posé une nouvelle condition: qu'Israël conserve le contrôle du territoire situé à la frontière entre Gaza et l'Egypte afin de mettre un terme à la contrebande d'armes à destination du Hamas. 

Samedi, M. Netanyahu a déclaré que la pression militaire exercée par Israël avait contraint le Hamas à demander un cessez-le-feu et que ce dernier avait demandé 29 modifications de la proposition. 

"Je ne m'éloigne pas d'un millimètre de la proposition à laquelle le président Biden a donné sa bénédiction, mais je ne permets pas non plus au Hamas de s'en éloigner d'un millimètre", a déclaré M. Netanyahu. 

20h00

Le Hezbollah libanais dit avoir bombardé le nord d'Israël en réponse aux "agressions contre les civils"

Le Hezbollah libanais a dit avoir lancé des roquettes sur le nord d'Israël, blessant quatre soldats, en riposte à une frappe israélienne qui, selon une source sécuritaire, a tué deux civils dans le sud du Liban.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre, le Hezbollah, allié du Hamas, échange quotidiennement des tirs transfrontaliers avec Israël, qui font craindre une guerre à plus grande échelle.

"En riposte aux agressions de l'ennemi israélien contre les villages (...) et civils dans le sud, notamment l'attaque contre Khardalé", le mouvement islamiste libanais, qui a mené une dizaines d'attaques contre des positions militaires israéliennes à la frontière samedi, a dit avoir lancé des dizaines de roquettes sur la localité frontalière israélienne de Kyriat Shmona.

L'armée israélienne a indiqué que quatre de ses soldats avaient été blessés, dont un grièvement, par des éclats d'obus provenant des intercepteurs dans le nord d'Israël, samedi soir, suite à des tirs venant du Liban. 

Elle a ajouté avoir frappé un commandant du Hezbollah dans la région de (Kfar) Tebnit, où l'Agence nationale de presse libanaise (ANI) a fait état d'une frappe de drone israélienne contre un véhicule qui a fait des blessés.

Une source sécuritaire avait déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat que "deux civils prenaient de l'eau d'une source au bord de la route" dans la région de Deir Mimas lorsqu'ils ont été tués dans une "frappe aérienne israélienne".

L'armée israélienne avait indiqué avoir identifié puis "frappé peu de temps après deux terroristes du Hezbollah s'apprêtant à lancer des projectiles vers le territoire israélien dans la région de Deir Mimas dans le sud du Liban".

Une source proche du Hezbollah avait déclaré à l'AFP sous couvert d'anonymat que l'une des victimes était membre du parti chiite, tandis que le deuxième homme appartenait au mouvement Amal, allié du Hezbollah. Les deux hommes étaient "des civils et non des combattants", a ajouté la source.

Le mouvement Amal a publié un communiqué affirmant qu'un de ses membres, né en 1964, avait été tué.

L'ANI a indiqué qu'un drone israélien avait tué les deux hommes qui se trouvaient à bord d'une voiture samedi à Khardalé, dont un était membre du conseil local du mouvement Amal dans le village voisin de Kfar Kila, frontalier d'Israël.

Les violences à la frontière israélo-libanaise ont fait plus de 500 morts au Liban, dont plus de 90 civils, selon un décompte de l'AFP. 

Du côté israélien, au moins 29 personnes, dont 13 civils, ont été tuées, selon les autorités.

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