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DIRECT - Un nouveau mort dans les frappes russes

Les autorités ukrainiennes annoncent la mort d'une nouvelle personne après les frappes russes de la nuit du 7 au 8 janvier, portant à cinq le nombre de civils tués dans cette nouvelle vague de bombardements.

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Maison endommagée

Sur cette photo fournie par le service d'urgence ukrainien, une vue des maisons privées endommagées par une attaque de missiles russes à Novomoskovsk, près de Kryvyi Rih, en Ukraine, le 8 janvier 2024.

Ukrainian Emergency Service via AP
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15H41
Propagande pro-russe

Une exposition prorusse privée de salle en Italie sur demande de Kiev

La mairie de la ville italienne de Modène a annulé l'accueil d'une exposition et d'une conférence consacrées à la "renaissance" de Marioupol sous occupation russe au motif qu'elle s'apparentait à un soutien de l'invasion de l'Ukraine par Moscou.

L'exposition sur la reconstruction de Marioupol était organisée par l'association russophile "Russie - Emilie Romagne" qui défini la ville comme "le symbole de la révolte populaire du Donbass contre la junte de Kiev" voire comme "la ville martyre de l'occupation des nationalistes ukrainiens durée huit années" et "qui désormais se reconstruit rapidement grâce aux institutions de la Fédération de Russie dont elle est devenue partie intégrante."

Parmi les premiers à exprimer des critiques, le sénateur Pd (gauche) Filippo Sensi avait réagi sur X se disant profondément "blessé" qu'une association russophile puisse "faire sa propagande sur Mariupol" dans une salle municipale.

Le parti Radical a organisé pour le 20 janvier une manifestation de protestation devant la mairie. Même l'ambassade ucrainienne à Rome est intervenue soulignant que le ministère des Affaires étrangères ucrainien "considérait cet évéènement comme de la propagande russe" et faisant une "demande officielle d'annullation de l'évènement".

Annullation finalement intervenue ce 9 janvier . Le conseil municipal indique avoir annulé la location de la salle qui devait accueillir le 20 janvier "Marioupol - Renaissance après la guerre", à l'initiative de l'association culturelle russe de la région Emilie-Romagne.

Cette exposition n'est pas "conforme à l'engagement (...) de respecter les valeurs inscrites dans la Constitution de la République italienne et, en particulier, d'observer les interdictions de professer et/ou de pratiquer des idéologies et des comportements fascistes et racistes", a expliqué la municipalité dans un communiqué.

En outre, elle présente les "caractéristiques d'une démonstration de soutien ouvert à la guerre d'invasion entreprise par la Russie contre l'Ukraine et donc en opposition avec l'article 3 du statut municipal (...) prônant la pleine affirmation des valeurs de justice, de liberté, de démocratie et de paix", a-t-elle ajouté.

La municipalité ne précise pas avoir agi à la demande de Kiev, mais le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Oleg Nikolenko, a affirmé sur Facebook en avoir fait la requête. "Nous sommes reconnaissants à la fois à la mairie et aux Ukrainiens d'Italie qui n'ont pas permis que la société italienne soit induite en erreur sur les conséquences des crimes russes à Marioupol et en Ukraine", a-t-il écrit.

15H15
Opposant

L'opposant russe Navalny de nouveau placé à l'isolement dans sa prison de l'Arctique

L'opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, récemment transféré dans une colonie pénitentiaire reculée de l'Arctique, a annoncé mardi avoir été de nouveau placé à l'isolement pour une semaine.

Il était arrivé dans ce nouveau centre de détention situé en Iamalo-Nénétsie fin décembre, au terme d'un long transfert pendant lequel ses proches n'avaient reçu aucune nouvelle, suscitant des craintes à l'étranger.

Ses soutiens assurent que les autorités russes cherchent à davantage encore l'isoler, à l'approche de l'élection présidentielle de mars à l'issue de laquelle la victoire de Vladimir Poutine semble acquise.

Ce mardi, Alexeï Navalny a annoncé sur les réseaux sociaux s'être vu infliger "sept jours d'isolement" car il ne s'était pas identifié correctement. La mesure a été prise dès sa "sortie de quarantaine", dont il n'a pas précisé la date.

"L'idée selon laquelle Poutine serait satisfait par le fait qu'il m'a mis dans une cabane du Grand Nord et que je ne serais plus torturé à l'isolement était non seulement lâche mais aussi naïve", a-t-il dénoncé avec une pointe d'humour.

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Le militant de 47 ans, ennemi numéro un du président russe, purge une peine de 19 ans de prison pour "extrémisme".

La colonie où est actuellement détenu Navalny, surnommée "Loup polaire", est un établissement héritier du Goulag soviétique.

L'opposant a diffusé une photo de la minuscule cour de prison grillagée dans laquelle il peut se promener très tôt le matin, quand les températures sont très basses.

Navalny dans la cellule à ciel ouvert où il peut marcher...

Navalny dans la cellule à ciel ouvert où il peut se promener ...

© twitter Navalny
14H30
Opposante malgré elle

Une metteuse en scène de théâtre détenue en Russie

Un tribunal russe a prolongé ce mardi la détention provisoire d'une metteure en scène et d'une dramaturge accusées de justifier le terrorisme, dernière mesure en date dans le cadre d'une répression implacable de la dissidence en Russie.

Le tribunal a ordonné la détention de Zhenya Berkovich, metteure en scène de théâtre indépendant, et de la dramaturge Svetlana Petriychuk jusqu'au 10 mars 2024. Elles sont derrière les barreaux depuis mai 2023.

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Zhenya Berkovich escortée vers la cage en verre où l'attend Svetlana Petriychuk sous les applaudissements de ses soutiens, Moscou, 9 janvier 2024.

Les autorités affirment qu'une pièce qu'elles ont mise en scène, "Finist, le brave faucon", justifie le terrorisme, ce qui constitue en Russie un délit passible d'une peine pouvant aller jusqu'à sept ans de prison.

La pièce dépeint des femmes russes qui ont été poursuivies après avoir été attirées par le mariage et la vie en Syrie par des représentants de l'islam radical.

13H30
Pertes civiles

Une femme tuée par un bombardement ukrainien sur un village frontalier russe

Une femme a été tuée par un bombardement des forces de Kiev sur un village frontalier de l'Ukraine, a affirmé mardi le gouverneur de la région de Koursk, au moment où les frappes de ce type se multiplient en Russie.

"Une femme a été tuée par des éclats d'obus" dans le village de Gornal, a indiqué sur Telegram le gouverneur Roman Starovoït, ajoutant que deux maisons avaient été endommagées.

Celui de la région d'Oriol, Andreï Klytchkov, a fait état sur Telegram de "trois blessés légers" dans une attaque ukrainienne de drones sur des installations énergétiques, tandis que le ministère de la Défense a annoncé avoir abattu huit drones au-dessus des régions d'Oriol et de Koursk.

Or, à deux mois de la présidentielle qui doit voir Vladimir Poutine reconduit au pouvoir au moins jusqu'en 2030, le Kremlin veut tout faire pour continuer à donner l'image que le conflit avec l'Ukraine n'affecte pas directement le quotidien et la sécurité des Russes.

Dans la même lignée, Sergueï Choïgou, le ministre russe de la Défense, a assuré mardi comme à son habitude que son armée infligeait de lourdes pertes aux forces ukrainiennes et qu'elle se trouvait en meilleure position que son adversaire, malgré un front largement gelé depuis l'automne 2022, après une série de retraites russes.

11H30
Frappes ukrainiennes

Le Kremlin accuse les Occidentaux de causer la mort de civils russes

Le porte-parole du Kremlin a déclaré que les missiles utilisés par les Ukrainiens pour tirer sur Belgorod le soir du Nouvel An sont occidentaux :

"Je voudrais attirer votre attention sur le fait que notre territoire, nos infrastructures civiles, dans le centre ville de Bolgorod, ont été touchés le soir du Nouvel An par des missiles et des bombes qui ont été fabriqués par l'Allemagne, la France, l'Italie, les États-Unis et bien d'autres pays. Ne l'oubliez pas."

9h24
Diplomatie

L'armée russe fera "tout" pour faire cesser les frappes ukrainiennes sur Belgorod

L'armée russe fera "tout" pour faire cesser les frappes ukrainiennes sur Belgorod, a assuré mardi le Kremlin, cette ville russe étant devenue la cible de nombreuses attaques dans la foulée de la reprise des bombardements massifs de l'Ukraine par Moscou. "Notre armée continuera à faire tout ce qui est en son pouvoir pour minimiser le danger dans un premier temps, puis pour l'éliminer complètement", affirme à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

9h18
Conflit armé

Les frappes russes du 7 au 8 janvier font un mort supplémentaire

"Malheureusement, une autre personne décédée a été retrouvée lors des opérations de sauvetage, un homme né en 1955", annonce sur Telegram le maire de la ville de Khmelnitskiï (ouest).

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déploré hier la mort de "quatre personnes" et fait état de "45 blessés" dans les bombardements russes, qui ont tué une personne à Kryvyï Rig (centre), une Kharkiv (nord-est) et désormais trois à Khmelnitskiï après la découverte de ce nouveau corps. L'armée ukrainienne avait affirmé hier avoir abattu 18 des 51 missiles tirés par les Russes vers des "infrastructures importantes" ou des bâtiments industriels et militaires, assurant qu'il s'agissait d'un "bon résultat" tout en reconnaissant souhaiter avoir un "meilleur ratio".

Qui anime ce direct ?

AFP