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DIRECT - Au moins 20 morts à Odessa, après une "ignoble" attaque russe

Les pays alliés de l'Ukraine, à savoir la France, l'Allemagne et la Pologne disent être d'accord pour ne "jamais prendre l'initiative de l'escalade". Le chancelier allemand Olaf Scholz annonce une coalition des alliés de l'Ukraine sur les armes à longue portée.
 

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15032024 attaques russes à Odessa

Les sapeurs-pompiers ukrainiens sur les lieux d'une attaque russe à Odessa, en Ukraine, le vendredi 15 mars 2024.
 

AP
22
nouvelle(s) publication(s)
19h23
bilan provisoire

Le bilan de l'attaque russe à Odessa continue d'augmenter.

Au moins 20 personnes ont été tuées et 70 blessées vendredi dans l'une des pires attaques de missiles russes sur Odessa. Cette grande ville portuaire du sud de l'Ukraine a déjà été visée deux fois ces derniers jours. 

Selon l'armée ukrainienne, les forces russes ont tiré "des missiles balistiques Iskander, de Crimée", annexée par la Russie en 2014. Il y a eu deux frappes consécutives sur le même site, a précisé le service des situations d'urgence.

La mairie a décrété une journée de deuil samedi à la suite de cette attaque, l'une des plus meurtrières sur Odessa depuis le début de l'invasion russe il y a deux ans.

15032024 attaque russe Odessa militaire ukrainien

Un soldat de l'armée ukrainienne après une nouvelle attaque russe à Odessa, en Ukraine, le vendredi 15 mars 2024. 
 

AP/Victor Sajenko
17H08
"IGNOBLE"

Zelensky condamne l'attaque russe "ignoble" à Odessa.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifié d'"absolument ignoble" vendredi l'attaque russe sur la ville d'Odessa, dans le sud du pays, qui a fait au moins 19 morts et plus de 70 blessés.

"Une attaque absolument ignoble de la part de ces ordures: deux missiles, et le second au moment où les sauveteurs et les médecins arrivaient sur le site de l'attaque", a fustigé Volodymyr Zelensky lors de son discours vidéo quotidien.
 

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15h35
déclaration

France, Allemagne et Pologne "unis" contre Moscou sans "jamais prendre l'initiative de l'escalade", dit Macron.

La France, l'Allemagne et la Pologne sont "unies, déterminées" et "résolues à ne jamais laisser gagner la Russie", a déclaré vendredi Emmanuel Macron à Berlin. Le dirigeant français était au côté du chancelier allemand Olaf Scholz et du Premier ministre polonais Donald Tusk.
 

"Nous continuerons comme nous l'avons fait depuis le premier jour à ne jamais prendre l'initiative de quelque escalade", a ajouté le président français après des semaines de tensions, notamment avec l'Allemagne, sur la stratégie de soutien à l'Ukraine. "Nous continuerons de soutenir aussi longtemps que nécessaire l'Ukraine et son peuple", a-t-il assuré devant la presse à l'issue d'un sommet à trois.

15h15
la promesse de poutine

Poutine promet une réplique aux attaques ukrainiennes sur le sol russe.

Vladimir Poutine a juré vendredi de répondre aux récentes attaques contre le territoire russe de combattants se disant des Russes pro-Ukrainiens. Le chef du Kremlin dénonce dénonçant une tentative de "perturber" la présidentielle organisée jusqu'à dimanche et censée le voir être réélu sans opposition.

"Ces frappes de l'ennemi ne restent et ne resteront pas impunies", a déclaré le président russe lors d'une réunion télévisée de son conseil de sécurité. "Je suis sûr que notre peuple, le peuple russe, réagira avec encore plus d'unité", a-t-il ajouté.

15h06
poutine accuse

Selon Vladimir Poutine, l'Ukraine tente de "perturber" la présidentielle en Russie.

Les attaques ukrainiennes sont une tentative "de perturber" la présidentielle russe, dénonce Poutine. 

15h38
annonce

Scholz annonce une coalition des alliés de l'Ukraine sur les armes à longue portée.

Le chancelier Olaf Scholz a annoncé vendredi l'établissement d'une coalition des alliés de l'Ukraine sur l'artillerie à longue portée. Ce type d'armes était réclamé par Kiev pour se défendre contre l'agresseur russe.

Dans le cadre du format Ramstein, groupe de contact des alliés sur la défense de l'Ukraine, "nous créons une nouvelle coalition de capacités pour l'artillerie à longue portée", a déclaré le dirigeant allemand lors d'une conférence de presse ce vendredi à Berlin.

Le chancelier allemand était aux côtés des chefs de l'État français Emmanuel Macron et polonais Donald Tusk réunis à Berlin.

13h40

Sept personnes arrêtées pour des dégradations dans des bureaux de vote

Au moins sept personnes ont été arrêtées vendredi au premier jour de la présidentielle en Russie pour des dégradations dans des bureaux de vote, selon les autorités qui ne précisent pas s'il s'agit d'actions de protestation contre la réélection de Vladimir Poutine.

Cinq d'entre elles ont été "placés en détention" à Moscou et dans les régions de Voronej, Rostov et Karatchaïévo-Tcherkessie après avoir aspergé d'un "liquide colorant" des bulletins déposés dans des urnes, ont expliqué les forces de l'ordre dans des communiqués distincts. Deux autres individus ont, eux, été interpelés séparément pour avoir tenté de mettre le feu à une urne et essayer d'allumer un pétard dans un bureau de vote.

13h15

Le bilan d'une frappe russe à Odessa s'alourdit à 14 morts et 46 blessés

Une frappe de missile russe a fait au moins 14 morts et 46 blessés vendredi à Odessa, ville portuaire du sud de l'Ukraine, selon un nouveau bilan revu à la hausse et communiqué par le gouverneur régional, Oleg Kiper.

"Une attaque de missile russe a fait 14 morts, dont des résidents, un ambulancier et un secouriste", a-t-il indiqué sur Telegram, ajoutant que 46 autres personnes avaient été blessées, dont sept employés des services d'urgence. Des bâtiments résidentiels et des véhicules ont été touchés, selon le parquet ukrainien.

12h40

Un mort et deux blessés dans un bombardement à Belgorod

Un bombardement ukrainien sur la ville russe de Belgorod, capitale de la région frontalière éponyme, a tué vendredi au moins un civil et blessé deux autres, a affirmé le gouverneur local.

"Notre défense antiaérienne a été activée au-dessus de Belgorod et du district de Belgorod. Dix cibles aériennes ont été abattues alors qu'elles se dirigeaient vers la ville", a indiqué le gouverneur, Viatcheslav Gladkov, sur Telegram, ajoutant qu'un homme avait été tué dans une frappe alors qu'il travaillait dans un magasin.

12h30

La Russie arrête trois personnes accusées de travailler pour l'Ukraine

Les services spéciaux russes ont annoncé vendredi les arrestations de trois personnes accusées, dans des affaires distinctes, d'avoir préparé des actes de sabotages au profit de l'Ukraine.

Ces annonces se produisent au premier jour de l'élection présidentielle, qui doit voir triompher Vladimir Poutine, en l'absence de toute opposition, et alors que l'Ukraine multiplie les attaques sur le territoire russe.

Arrêté à Moscou, le premier suspect, poursuivi pour "haute trahison" --un crime passible de la réclusion à perpétuité--, "assemblait et lançait des drones pour créer de fausses cibles à proximité immédiate des sites du ministère russe de la Défense" et ainsi désorienter la défense antiaérienne, a affirmé le FSB dans un communiqué.

Cette arrestation se produit en pleine recrudescence des attaques de drones, attribuées à l'Ukraine, contre des infrastructures en Russie.

Selon les enquêteurs, il a "établi à sa propre initiative" un contact avec des "paramilitaires" ukrainiens puis "il a été chargé de contrer les systèmes russes de défense aérienne".

Selon une vidéo du FSB, diffusée par les médias russes, l'homme est passé aux aveux en affirmant qu'il travaillait pour la "Légion Liberté de la Russie", une unité en Ukraine se disant composée de combattants russes anti-Kremlin responsable notamment ces derniers jours, à l'approche de l'élection présidentielle en Russie, d'incursions armées dans des régions frontalières russes.

Dans une deuxième affaire, le FSB a indiqué avoir arrêté un Russe qui préparait des "attaques terroristes" afin de "déstabiliser la situation sociopolitique" dans le contexte du scrutin présidentiel.

Cet homme, né en 2002, aurait lui aussi agi sur les ordres de la "Légion Liberté de la Russie", selon un communiqué cité par l'agence Interfax.

Équipé d'engins explosifs, il visait des "bâtiments de sociétés du secteur de l'énergie et des infrastructures sociales", d'après le FSB.

Parallèlement, une troisième personne, accusée d'avoir préparé le "sabotage" d'installations de transport ferroviaire, a été arrêtée dans la région de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a indiqué la branche locale du FSB dans un communiqué distinct.

Cette femme aurait "acquis de façon illégale un engin explosif" et prévoyait de "faire exploser des voies ferrées", ont indiqué les services spéciaux, cités par l'agence de presse Tass.

12h15

Ukraine: deux secouristes tués dans une frappe russe à Odessa

Deux secouristes ont été tués et plusieurs autres grièvement blessés dans une attaque de missile russe vendredi à Odessa, ville portuaire dans le sud de l'Ukraine, a indiqué le gouverneur régional. 

"L'attaque de missile russe a tué un ambulancier et un secouriste arrivés sur les lieux après une première explosion pour apporter leur aide", a indiqué sur Telegram Oleg Kiper. "Il y a également des blessés graves parmi les ambulanciers et les secouristes", a-t-il ajouté. 

12h00

Le dissident russe emprisonné Orlov dit avoir refusé un contrat de l'armée pour aller en Ukraine

Le dissident russe Oleg Orlov, âgé de 70 ans et récemment emprisonné pour avoir dénoncé l'assaut de Moscou contre l'Ukraine, a dit avoir refusé en détention une proposition de l'armée pour y être déployé.

"Ce type d'accord est proposé à tous les nouveaux détenus", a indiqué vendredi sur Telegram l'ONG Memorial, colauréate du prix Nobel de la Paix 2022, pour laquelle travaillait M. Orlov. 

La Russie propose des contrats militaires aux détenus en échange d'une libération anticipée s'ils survivent aux combats. Selon des médias indépendants, des dizaines de milliers d'entre eux ont été envoyés au front depuis 2022, souvent pour les missions les plus meurtrières en première ligne.

Figure de proue de la défense des droits humains, M. Orlov a été condamné fin février à deux ans et demi de prison pour avoir dénoncé publiquement l'offensive en Ukraine, illustration de l'implacable répression qui a déjà conduit la quasi-totalité des opposants russes derrière les barreaux ou à l'exil.

Selon Memorial, il a été transféré le 11 mars vers le centre de détention provisoire N°5 dans le nord-ouest de Moscou, où on lui a fait cette offre "presque immédiatement".

"Oleg Petrovitch a demandé en riant si son âge ne gênait pas (pour aller combattre) (...) On lui a répondu que rien n'était gênant", précise l'ONG, ajoutant que le dissident avait "bien sûr" refusé cette proposition.

Vétéran de Memorial, dissoute par la justice russe fin 2021, Oleg Orlov avait fait le choix, contrairement à de nombreux autres détracteurs du Kremlin, de rester en Russie pour "continuer le combat".

11h00

Les Russes à la présidentielle pour réélire l'inamovible Poutine

Les Russes votent depuis vendredi pour trois jours de scrutin présidentiel voué à réélire triomphalement Vladimir Poutine, en l'absence de toute opposition, une élection que des assaillants venus d'Ukraine tentent de perturber en attaquant des régions russes frontalières.

Les bureaux de vote ont ouvert à 08H00 locales vendredi (20H00 GMT jeudi) sur la péninsule du Kamtchatka et en Tchoukotka, deux régions reculées de l'Extrême Orient russe. Ils fermeront dimanche à 20H00 (18H00 GMT) à Kaliningrad, enclave russe au sein de l'Union européenne.

A 06H00 GMT, les bureaux de vote étaient ouverts dans l'ensemble de ce pays aux onze fuseaux horaires. Le vote se déroule sur trois jours, y compris dans les territoires occupés par la Russie en Ukraine ou encore en Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie.

Peu avant le début du scrutin, le chef de l'Etat Vladimir Poutine, 71 ans dont 24 au pouvoir, a enjoint à ses compatriotes à ne pas se "détourner du chemin" en ces temps "difficiles", référence aux conséquences de l'assaut qu'il a lancé contre l'Ukraine il y a plus de deux ans et qu'il présente comme une guerre de survie face à l'Occident.

Le président sortant fait face à trois candidats sans envergure qui ne s'opposent ni à l'offensive en Ukraine, ni à la répression qui a éradiqué toute opposition, culminant avec la mort en prison mi-février du détracteur du Kremlin Alexeï Navalny. Le seul opposant à avoir tenté de se présenter, Boris Nadejdine, a vu sa candidature rejetée et toute critique de l'offensive russe est passible de lourdes peines de prison.

Dans une école de Moscou, des dizaines d'habitants sont venus dès l'ouverture du bureau, sous un grand soleil d'hiver.

Lioudmila, une retraitée âgée de 70 ans, dit vouloir "en premier, la victoire" en Ukraine. Pour elle, cela passe par un vote pour Vladimir Poutine.

Natan, ancien ouvrier de 72 ans, a lui aussi donné sa voix à l'actuel président avec l'espoir de voir davantage d'emplois et "qu'il n'y ait aucune guerre".

09h30

Un Russe arrêté pour avoir désorienté des systèmes antiaériens au profit de l'Ukraine

Les services spéciaux russes ont annoncé vendredi l'arrestation d'un ressortissant accusé d'avoir lancé des drones près d'un site militaire, en pleine recrudescence des attaques de drones, attribuées à l'Ukraine, contre des infrastructures en Russie. 

Arrêté à Moscou, le suspect, poursuivi pour "haute trahison" --un crime passible de la réclusion à perpétuité--, "assemblait et lançait des drones pour créer de fausses cibles à proximité immédiate des sites du ministère russe de la Défense" et ainsi désorienter la défense antiaérienne, a affirmé le FSB dans un communiqué.

Selon les enquêteurs, il a "établi à sa propre initiative" un contact avec  des "paramilitaires" ukrainiens puis "il a été chargé de contrer les systèmes russes de défense aérienne".

Selon une vidéo du FSB, diffusée par les médias russes, l'homme est passé aux aveux en affirmant qu'il travaillait pour la "Légion Liberté de la Russie", une unité en Ukraine se disant composée de combattants russes anti-Kremlin responsable notamment ces derniers jours, à l'approche de l'élection présidentielle en Russie, d'incursions armées dans des régions frontalières russes.

09h10

Viols, torture: toujours plus de crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine (enquêteurs de l'ONU)

Davantage de morts civils, de personnes torturées, de violences sexuelles, qui relèvent de crimes de guerre mais aussi l'escamotage d'innombrables biens culturels: des enquêteurs de l'ONU ont dressé vendredi un nouveau bilan accablant de la guerre que la Russie mène contre l'Ukraine depuis plus de deux ans.

La commission d'enquête créée par le Conseil des droits de l'homme a trouvé "de nouvelles preuves que les autorités russes ont violé les droits humains internationaux, les lois humanitaires internationales et commis les crimes de guerre correspondants", au terme de 16 nouvelles visites en Ukraine et des entretiens avec 422 femmes et 394 hommes pour établir les faits publiés vendredi.

"La Commission est préoccupée par l'ampleur, la persistance et la gravité des violations et des crimes sur lesquels elle a enquêté ainsi que par leur impact sur les victimes et les communautés affectées", insiste le nouveau rapport, qui vient compléter les enquêtes précédentes de la Commission publiées l'année dernière. 

Elle "confirme ses conclusions précédentes, selon lesquelles la multiplicité de ces attaques (en Ukraine ndlr) témoigne du dédain de la part des forces armées russes, pour les dommages pouvant être causés aux civils", soulignent les enquêteurs. 

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avec agences
Les faits

Une frappe ukrainienne a tué trois enfants à Donetsk ce vendredi 15 mars, ville de l'est de l'Ukraine contrôlée par les forces russes, selon son maire prorusse Alexeï Koulemzine. Une maison a pris feu après avoir été touchée, l'incendie a tué ces trois enfants. 

Le chancelier Olaf Scholz a aussi annoncé l'établissement d'une coalition des alliés de l'Ukraine sur l'artillerie à longue portée, des armes réclamées par Kiev pour se défendre contre l'agresseur russe.