DIRECT - Une nouvelle tranche d'aide européenne de 1,5 milliard d'euros devra être versée à l'Ukraine

La Maison Blanche prépare une nouvelle proposition à la Russie pour la libération de deux ressortissants américains qu'elle détient, indique un porte-parole.
"Nous travaillons dur pour voir si nous pouvons aboutir à une autre proposition qui aurait plus de succès", a dit John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, après que Moscou a rejeté une précédente offre pour libérer le journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich et l'ancien Marine Paul Whelan.

Le président français Emmanuel Macron souligne que les Occidentaux ne peuvent "laisser la Russie gagner" en Ukraine et que le soutien à Kiev devait se poursuivre même si "cela nous coûte".

"Vous qui savez ce qu'est le rapport de forces, vous mesurez ce que l'on ne peut laisser faire et combien nous ne pouvons laisser la Russie gagner", a-t-il lancé à l'occasion d'un dîner de Noël devant les forces françaises stationnées en Jordanie.

"Quel serait le lendemain pour nous Européens ? Nous continuerons donc à aider les Ukrainiens. Ce que nous faisons, même si cela nous coûte, est déterminant pour notre sécurité future, pour notre rôle en Europe et pour la souveraineté de l'Ukraine", a-t-il ajouté.

La situation est particulièrement délicate pour les Ukrainiens, près de deux ans après le début de l'offensive russe, alors qu'Etats-Unis et Union européenne tardent à débloquer de nouvelles aides financières.

La pression s'accroît aussi pour eux sur le front après l'échec de leur contre-offensive lancée en juin. "Aujourd'hui dans ce pays agressé par la Russie depuis le début de l'année 2022, dans l'hiver glacial l'agression russe se poursuit", a souligné Emmanuel Macron.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban qualifie à nouveau l'invasion russe de l'Ukraine "d'opération militaire", reprenant la formule utilisée par le Kremlin.
"Il s'agit d'une opération militaire tant qu'il n'y a pas eu de déclaration de guerre entre les deux pays", a déclaré le dirigeant nationaliste lors de sa conférence de presse annuelle.

"Lorsque les Russes déclareront la guerre à l'Ukraine, alors ce sera la guerre", a-t-il ajouté. "Au sens strict, réjouissons-nous tant qu'il n'y a pas de guerre. S'il y a une guerre, il y a une mobilisation générale et je ne souhaite cela à personne".

Viktor Orban était interrogé sur la raison pour laquelle il avait qualifié la guerre d'"opération militaire" lors de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Pékin en octobre.

Viktor Orban est le seul dirigeant européen à avoir maintenu des liens étroits avec le Kremlin à la suite de l'offensive russe en Ukraine. Orban et Poutine se sont rencontrés à Pékin le 17 octobre pour discuter de coopération énergétique.

Au début du mois, Orban a utilisé son droit de veto au sein de l'UE pour bloquer une aide européenne de 50 milliards d'euros en faveur de Kiev.

Il s'est abstenu lors du vote sur la décision d'ouvrir des négociations sur une adhésion de l'Ukraine à l'UE, déclarant qu'il y était opposé mais que les autres dirigeants européens l'avaient convaincu de ne pas bloquer cette décision.

La justice russe a condamné un ancien ministre considéré comme proche de l'ancien président Dmitri Medvedev à 12 ans de prison pour détournements de fonds et pour avoir profité de ses fonctions passées pour former un "groupe criminel". Le tribunal de Moscou dans lequel il était jugé a déclaré "reconnaître coupable (Mikhaïl) Abyzov", selon les termes du verdict cité par les agences de presse russes.

L'ancien ministre est ainsi condamné à servir "une peine de 12 ans d'emprisonnement dans une colonie de régime général", ainsi qu'à une amende de 80 millions de roubles (près de 800.000 euros au taux actuel), selon le verdict.

Cité par l'agence de presse TASS, l'un de ses avocats, Arthur Bolchakov, a indiqué que son client se réservait un peu de temps avant de décider de faire appel ou non.

Selon les enquêteurs, Mikhaïl Abyzov a détourné entre 2011 et 2014, avec l'aide de cinq autres entrepreneurs et responsables du secteur énergétique, des sommes dépassant les quatre milliards de roubles (environ 55 millions d'euros au taux de 2019).

Mikhaïl Abyzov, 51 ans, était également accusé d'avoir formé un "groupe criminel".
M. Abyzov, qui habitait entre l'Italie et les Etats-Unis, avait été arrêté début 2019 au cours d'une opération des services de sécurité russes (FSB) pendant un séjour dans la capitale russe.

Ministre chargé des relations avec la société civile de 2012 à 2018, il était en 2014 le membre du gouvernement aux revenus les plus élevés avec 282 millions de roubles (5,7 millions d'euros au taux de 2019) annuels.

Il était jusqu'à son arrestation considéré comme un proche de l'ancien président et chef de gouvernement Dmitri Medvedev, qui l'a nommé à son poste en 2012, et un membre de l'aile "libérale" au sein de l'élite du pouvoir russe, qui entre souvent en opposition avec le clan rival des "siloviki" (police, armée, services secrets...).

Lors d'un déplacement à Tunis, le ministre des Affaires étrangères russe s'est dit "prêt" à fournir plus de céréales à la Tunisie.

"Il existe un intérêt pour l'augmentation des livraisons de nos céréales. Nous sommes prêts à le faire", a déclaré Sergueï Lavrov selon les médias russes qui l'accompagnaient.

Kaïs Saïed et Sergueï Lavrov à Tunis ce 21 décembre 2023.

© Slim Abid/Tunisian Presidency via AP

Soulignant en avoir discuté avec le président tunisien Kaïs Saïed dans la matinée, Sergueï Lavrov a rappelé que la Russie a bénéficié "pour la deuxième ou troisième année consécutive" de bonnes récoltes, sans donner de précision sur l'octroi éventuel de tarifs préférentiels au pays nord-africain.

Cet été, le président russe Vladimir Poutine avait annoncé la livraison de céréales gratuites à six pays africains (Mali, Burkina Faso, Centrafrique, Erythrée, Zimbabwe, Somalie), au moment où Moscou cherche à ancrer son influence en Afrique, en se posant comme un rempart contre le néocolonialisme supposé des Occidentaux.

Après quatre ans de stress hydrique et une saison 2023 catastrophique, la Tunisie va devoir importer la totalité de ses besoins en blé dur, blé tendre et orge jusqu'au printemps 2024. Or le pays, très endetté, manque de liquidités pour financer ces importations, ce qui entraîne des pénuries régulières de farine.

"Nous avons convenu de développer notre coopération dans tous les domaines", a souligné Lavrov, après avoir également rencontré son homologue Nabil Ammar.

Le chef de la diplomatie russe a cité des "domaines prometteurs" pour la coopération bilatérale comme l'agriculture, l'énergie, notamment le nucléaire, et les hautes technologies.

Le diplomate, qui n'était pas venu en Tunisie depuis 2019, a assuré que Moscou n'entendait pas supplanter les autres partenaires de la Tunisie, dans une allusion aux États-Unis et à l'Europe, le principal allié commercial et contributeur en termes d'aides du pays.

"La Russie ne cherche jamais à nouer des amitiés contre quelqu'un d'autre. Devenir ami avec quelqu'un, en opposition à un autre, est une manière de faire caractéristique de nos collègues occidentaux", a-t-il lancé.
Dans un communiqué, la présidence tunisienne a dit vouloir "renforcer les liens forts d'amitié et de coopération fructueuse" avec la Russie, en citant comme domaines à approfondir, "les céréales, l'énergie, le tourisme, la coopération culturelle et scientifique et les échanges étudiants".
 

"Les Russes ont bombardé les mines de Toretsk dans la région de Donetsk, tuant trois civils et en blessant cinq autres", a déclaré Igor Klymenko sur Telegram.
Selon lui, le bombardement de l'une des mines de cette cité industrielle du Donbass a fait un mort et deux blessés. Celui d'une autre a provoqué la mort de deux personnes tandis que trois autres ont été blessées.

"Il y avait 32 mineurs sous terre, ils ont été ramenés à la surface", a précisé Igor Klymenko, ajoutant que l'une des entreprise est privée d'électricité et que des bâtiments administratifs et des équipements ont été endommagés dans l'autre.

Toretsk, une ville de quelque 30.000 habitants avant la guerre, est située près du front dans l'est de l'Ukraine, entre deux points chauds : Bakhmout plus au nord et Avdiïvka plus au sud.

Un homme transporte un tronc d'arbre avec son vélo devant des terrils, à Toretsk, le 25 avril 2022.

© AP Photo/Evgeniy Maloletka

Bakhmout a été prise par les forces russes en mai après des mois d'une bataille particulièrement sanglante. Avdiïvka, une place-forte des Ukrainiens depuis 2014, est la cible depuis octobre d'une offensive des troupes russes, qui tentent de l'encercler.

L'est de l'Ukraine est connu pour ses mines de charbon, qui continuent pour la plupart à fonctionner malgré la guerre et qui sont situées tant en territoire ukrainien qu'en territoire sous contrôle russe.
 

"Je suis convaincu que donner à l'Ukraine 50 milliards d'euros du budget de l'UE pendant cinq ans, alors qu'il n'y a pas d'argent pour cela, et en contractant un emprunt, c'est une mauvaise décision" a déclaré lors d'un point presse après son discours annuel le Premier ministre hongrois Viktor Orban.

Le Premier ministre hongrois insiste sur le fait que ces fonds ne doivent pas être prélevés sur le budget européen. "Ils ont la possibilité - si nous ne sommes pas d'accord sur ce point - de résoudre ce problème en dehors du budget, mais cela ne peut pas se faire sans l'approbation de la Hongrie. Les 26 membres peuvent résoudre ce problème avec un prêt commun hors budget. Si c'est le cas, nous y réfléchirons."

Viktor Orban propose plutôt "un partenariat stratégique, qui pourrait être immédiat, bref, composé des éléments les plus importants pour les Ukrainiens, et les soutenir de cette façon, et non par une adhésion qui ressemble à un beau geste politique mais qui en réalité n'aide pas du tout les Ukrainiens."

Cette solution, affirme le Premier ministre, est beaucoup plus efficace qu'une promesse d'adhesion "dont nous savons tous qu’elle ne se produira pas avant de très, très, très longues années..."

L'Allemagne fournira à l'Ukraine une aide supplémentaire de 85,5 millions d'euros  pour aider le pays à supporter l'hiver et à résister aux attaques russes contre les infrastructures critiques, a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce 21 décembre.

De la fumée s'élève au dessus d'une centrale électrique frappée par un drone russe dans la région de Kiev, 19 décembre 2023.

© AP Photo/Felipe Dana

Les fonds sont fournis conjointement par le ministère des Affaires étrangères et le ministère de l'Économie et aideront à payer les pièces de rechange pour les infrastructures énergétiques critiques, les réparations et les équipements, tels que les générateurs et les transformateurs.

En outre, les fonds seront consacrés à la "reconstruction verte" de l'Ukraine, en aidant le pays à remplacer les équipements obsolètes par des infrastructures énergétiques modernes et durables.

Moscou a tenté au cours de l'automne et de l'hiver 2022-2023 de détruire les infrastructures énergétiques de l'Ukraine, ce qui a entraîné de fréquentes pannes de courant et un manque de chauffage dans tout le pays.

L’Ukraine se prépare à une probable répétition de cette stratégie. Ses alliés ont annoncé de nouveaux programmes d’aide hivernale, comprenant notamment une défense aérienne, des équipements d’infrastructure énergétique et d’autres mesures visant à atténuer l’impact combiné du froid et des attaques russes.

La dernière annonce d'aide de l'Allemagne porte l'engagement total du pays pour soutenir les infrastructures énergétiques de l'Ukraine à 218 millions d'euros rapporte le journal indépendant ukrainien, The Kiev Independent.

L'UE a envoyé la dernière tranche de 1,5 milliard d'euros d'aide financière pour 2023, a annoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

Cette tranche fait partie d'un programme de soutien de 18 milliards d'euros pour 2023, connu sous le nom de programme d'assistance macrofinancière (AMF) pour l'Ukraine, qui a été décaissé mensuellement tout au long de l'année.

Ce plan vise à aider l’Ukraine à financer les services publics essentiels, à maintenir la stabilité macroéconomique et à restaurer les infrastructures critiques détruites par les attaques russes.

"Nous devons trouver un accord pour continuer à fournir à l'Ukraine le soutien dont elle a besoin pour se redresser, se reconstruire et se réformer", a déclaré Ursula von der Leyen.

Mais la Hongrie a bloqué le 15 décembre une partie de ce financement, 50 milliards d'euros, forçant les autres membres de l'Union européenne à trouver une stratégie de contournement de son véto.

Alors que les dirigeants européens ont déclaré qu'ils préféreraient parvenir à une décision unanime, von der Leyen a souligné que des options alternatives étaient également envisagées au cas où la Hongrie continuerait de bloquer le plan. "Il est également nécessaire de travailler sur des alternatives potentielles pour parvenir à une solution opérationnelle... si l'unanimité n'est pas possible", a-t-elle dit.

Le président français Emmanuel Macron s'est également dit convaincu que les membres restants du bloc seraient en mesure de soutenir financièrement l'Ukraine même sans l'approbation d'Orban.

Le ministre des Affaires étrangères russe en déplacement à Tunis a commenté la décision du gouvernement allemand de vouloir geler les avoir russes qui se trouvent dans les coffres de la Banque de Francfort en les traitant de "bande de voleurs".

Sergueï Lavrov avec le président de la Tunisie Kaïs Saïeb ce 21 décembre 2023 à Tunis.

© Slim Abid/Tunisian Presidency via AP

Des procureurs allemands ont demandé le 20 décembre la confiscation de plus de 720 millions d'euros appartenant à un organisme financier russe et qui se trouvent dans la banque de Francfort. Il s'agirait, selon une source proche du dossier interrogée par Reuters, du "National Settlement Depositoriy" (NSD), l'agence de payements interieurs dont la bourse de Moscou, le MOEX.IMM, est la propriétaire, et qui joue un rôle important d'intermédiaire pour le système financier russe dans les marchés internationaux.

"C'est une bande de voleurs, nous l’avons compris depuis longtemps. Avant, on ne parlait que de vol au sens politique, dans le sens de refuser des accords, dans le sens d'essayer de tromper quelqu'un. Mais maintenant, ils volent au sens littéral du terme. Maintenant, ils tentent de trouver des moyens légaux pour confisquer les actifs russes ou, si je comprends bien, dans un premier temps, de confisquer les bénéfices qu’ils tirent de ces actifs et de les envoyer en Ukraine."

Dans un entretien accordé au quotidien allemand Die Welt, le ministre de la Défense ukranien Roustem Oumerov a évoqué la possibilité de sanctionner les Ukrainiens mobilisables se trouvant à l'étranger. 

Le ministre de la Défense ukrainien Roustem Oumerov, accueilli au Pentagone par son homologue américain, Lloyd Austin, le 6 décembre 2023. 

© AP Photo/Kevin Wolf

Une fois l'entretien publié, le chargé de communication du ministère, Ilarion Pavliouk, a voulu apporter une précision. Le ministre a parlé en général sur la façon de communiquer avec les Ukrainiens, dont ceux qui vivent à l'étranger, sur l'importance de rejoindre l'armée. Mais il n'y a aucun plan concret de recrutement auprès des Ukrainiens à l'étranger.

Le 19 décembre, le président Zelensky a déclaré lors d'un point presse que l'Ukraine se prépare à mobiliser 450 000 à 500 000 nouvelles recrues. Il a demandé au ministre Oumerov et au commandant en chef Valerii Zaloujni en novembre de mettre en place une procédure de mobilisation massive.

Zelensky a également déclaré que le plan devra aborder un certain nombre de questions clés avant qu'il puisse le soutenir officiellement, notamment les dispositions relatives à la rotation et à la démobilisation des troupes qui combattent depuis près de deux ans.

Roustem Oumerov a déclaré que les hommes ukrainiens vivant à l'étranger seraient d'abord "invités" à se présenter aux bureaux de recrutement, mais a ajouté que des mesures seraient prises s'ils ne se présentaient pas volontairement. " Nous discutons encore de ce qui se passera s'ils ne viennent pas volontairement", a-t-il déclaré.

BBC Ukraine a rapporté en novembre que pas moins de 650 000 hommes ukrainiens en âge de servir dans l'armée avaient quitté le pays pour l'Europe depuis le début de l'invasion à grande échelle.

La Suisse a annoncé hier un nouveau programme d'aide hivernale de 11,5 millions de francspour l'Ukraine, portant le total de l'aide de la Suisse à l'Ukraine à environ 26 millions de francs.

La combinaison du temps froid et de l'intensification des attaques russes met le secteur énergétique ukrainien sous forte pression, d'autant plus que la Russie cible intentionnellement les infrastructures critiques.

Les fonds suisses seront dirigés vers des ONG qui travaillent à proximité des lignes de front ukrainiennes pour réparer les infrastructures civiles endommagées, livrer du matériel de chauffage et contribuer à garantir la disponibilité d'un approvisionnement en eau potable.

Une partie de l'aide financière du gouvernement suisse a également été directement versée au Service d'urgence de l'Ukraine et aux programmes des Nations Unies, notamme les programmes qui offrent des vêtements contre le froid et d’autres fournitures aux Ukrainiens, ainsi que des paiements directs en espèces aux personnes touchées ou déplacées par la guerre.

La Suisse a alloué 54 millions de francs (62 millions de dollars) en 2022 par l'intermédiaire de la Banque mondiale à la reconstruction de l'Ukraine, visant principalement à réparer les infrastructures énergétiques endommagées par les attaques russes.

Des bombardements russes ont causé la mort de deux femmes et blessé un homme ce matin à Nikopol, ville du sud de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales, après une nouvelle série d'attaques aériennes contre plusieurs régions. "L'armée russe a bombardé Nikopol dans la matinée à l'aide d'artillerie lourde", indique sur Telegram le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Serguiï Lyssak.

Les frappes ont tué deux femmes, âgées de 60 et 46 ans, et blessé un homme de 86 ans, ajoute-t-il, précisant que sept bâtiments avaient été endommagés. Son message était accompagné de photos montrant notamment une maison aux murs éventrés.

Le ministre ukrainien des Infrastructures, Oleksandre Koubrakov, annonce avoir rencontré son nouvel homologue polonais pour la première fois depuis la nomination de ce dernier afin de tenter de trouver une solution au blocage de routiers polonais à la frontière entre les deux pays.

Oleksandre Koubrakov déclare que le "sujet principal" de cette réunion à Varsovie avec Dariusz Klimczak était "le déblocage de la frontière", qui pèse sur l'économie de l'Ukraine. Le nouveau Premier ministre polonais, Donald Tusk, a promis de résoudre ce problème avec les transporteurs mécontents.

Les attaques se sont déroulées "par vagues" dans le courant de la nuit et provenaient de Chauda (en Crimée occupée), de Primorsko-Akhtarsk (sur la rive orientale de la mer d'Azov), ainsi que de Koursk, ville russe proche de la frontière nord de l'Ukraine, indique l'armée de l'air ukrainienne sur la messagerie Telegram. Trente-quatre des 35 drones ont été abattus, précise cette source, qui n'a pas fait état de victimes ni de dégâts. La Russie lance quasiment toutes les nuits des attaques de drones et de missiles contre l'Ukraine.