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DIRECT - Une réunion internationale de soutien à l'Ukraine se tiendra à Paris lundi

Deux ans après le début de l'offensive russe, le président Macron va organiser une réunions de soutien à l'Ukraine à Paris lundi 26 février. Le président Duda, qui y est convoqué, à déclaré ce soir que son homologue français avait convié "toute une série de dirigeants européens à Paris pour discuter de nouvelles propositions de solutions et d'assistance pour l'Ukraine".

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Emmanuel Macron accueillant Volodomyr Zelensky à l'Élysée le 16 février 2024.

Emmanuel Macron accueillant Volodomyr Zelensky à l'Élysée le 16 février 2024.

© Ludovic Marin, Pool via AP
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20H19
Soutien

Macron organise une réunion internationale de soutien à l'Ukraine lundi à Paris

Le président français Emmanuel Macron organise une réunion de soutien à l'Ukraine lundi à Paris avec des dirigeants d'autres pays.

Il réunira "plusieurs chefs d'État et de gouvernement ou leurs représentants ministériels, à l'occasion d'une réunion de soutien à l'Ukraine", a indiqué la présidence française. "Cette réunion de travail permettra d'étudier les moyens disponibles pour renforcer la coopération des partenaires en soutien à l'Ukraine", a-t-elle ajouté sans plus de précisions.

Le président polonais Andrzej Duda a annoncé sur la chaîne Polsat que son homologue français avait convié "toute une série de dirigeants européens à Paris pour discuter de nouvelles propositions de solutions et d'assistance pour l'Ukraine" et qu'il s'y rendrait.

Alors que le 24 février marquera le 2e anniversaire du déclenchement de l'attaque à grande échelle de Moscou, l'Ukraine se retrouve dans une position "extrêmement difficile" sur le front, a reconnu avant-hier le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

L'armée ukrainienne fait face à de multiples assauts russes qu'elle a d'autant plus de mal à repousser qu'elle souffre d'une pénurie de munitions et du gel de l'aide américaine, bloquée par les rivaux républicains du président Joe Biden au Congrès.

Dans ce contexte, Emmanuel Macron a appelé les Européens à un "sursaut collectif" lors de la signature d'un accord bilatéral de sécurité avec le président Zelensky le 16 février à Paris.

Emmanuel Macron accueille Volodomyr Zelensky à l'Élysée le 16 février 2024

Emmanuel Macron accueille Volodomyr Zelensky à l'Élysée le 16 février 2024.

© AP Photo/Ludovic Marin
19H55
Iran

Nouvelles sanctions américaines contre l'Iran pour son soutien à la Russie

Les États-Unis vont prendre des "sanctions supplémentaires" contre l'Iran en raison du soutien de Téhéran à l'offensive militaire russe en Ukraine, annonce un porte-parole de la Maison Blanche.

"Nous allons prendre des sanctions supplémentaires contre l'Iran dans les prochains jours et nous sommes prêts à aller plus loin si l'Iran fournit des missiles balistiques à la Russie", a déclaré à la presse John Kirby. "Nous n'avons pas jusqu'ici de confirmation de livraisons de missiles de l'Iran à la Russie", a-t-il précisé.

Le porte-parole a toutefois estimé que, selon les États-Unis, Téhéran avait bien l'intention de procéder à de telles livraisons. Si c'était le cas, "la réponse de la communauté internationale serait rapide et sévère", a-t-il assuré.

"La Russie reçoit des armes et des munitions de l'Iran et de la Corée du nord. Nous sommes aussi préoccupés par le soutien que des entreprises chinoises fournissent à l'industrie de défense russe. Et pendant ce temps, la Chambre des représentants laisse l'Ukraine se défendre toute seule", a encore accusé John Kirby.

Selon Reuters, l'Iran a fourni à la Russie un grand nombre de puissants missiles balistiques sol-sol. La fourniture par l'Iran d'environ 400 missiles comprend un grand nombre d'armes balistiques à courte portée Fateh-110, comme le Zolfaghar, ont indiqué trois sources iraniennes. Ce missile routier est capable de frapper des cibles situées à une distance comprise entre 300 et 700 km (186 et 435 miles), selon les experts.

Le ministère iranien de la Défense et les Gardiens de la révolution – une force d'élite qui supervise le programme iranien de missiles balistiques – ont refusé de commenter. Le ministère russe de la Défense n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.

Les expéditions ont commencé début janvier après qu'un accord ait été finalisé lors de réunions à la fin de l'année dernière entre les responsables militaires et sécuritaires iraniens et russes qui ont eu lieu à Téhéran et à Moscou, a indiqué l'une des sources iraniennes.

La Chambre des représentants, à majorité républicaine, refuse jusqu'ici de financer une reprise de l'aide militaire massive des États-Unis à l'Ukraine, interrompue depuis bientôt deux mois.

18H41
Frapper au portefeuille

Les États-Unis annoncent des inculpations d'oligarques russes

Les États-Unis dévoilent des chefs d'accusation portés contre plusieurs oligarques russes, à deux jours du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

"Le ministère de la Justice s'engage plus que jamais à couper les flux de fonds illégaux qui alimentent la guerre de Poutine et à tenir pour responsables ceux qui continuent de la permettre", déclare le ministre américain de la Justice dans un communiqué. Merrick Garland annonce plusieurs mesures prises par son ministère "pour mener des poursuites" et "saisir les actifs" de ces éléments clés pour le Kremlin et l'armée russe.

De New York à la Floride, en passant par l'État de Géorgie et Washington, des poursuites ont été lancées contre plusieurs oligarques, dont Andreï Kostin.
Le patron de VTB, la deuxième plus grosse banque russe, est accusé entre autres de blanchiment d'argent et d'avoir contourné les sanctions pour l'entretien de deux "superyachts", évalués ensemble à plus de 135 millions de dollars selon le ministère américain de la Justice.

Le président américain Joe Biden a également promis d'annoncer vendredi des sanctions "majeures" contre la Russie en réponse à la mort la semaine dernière en prison d'Alexeï Navalny, opposant principal du Kremlin.

17H07
Deuil

Les autorités russes font du "chantage" pour enterrer "secrètement" Navalny, accuse sa mère

La mère de l'opposant russe Alexeï Navalny affirme qu'elle a pu voir le corps de son fils, après plusieurs jours d'attente, mais elle accuse les autorités russes d'exercer contre elle un "chantage" pour l'enterrer "secrètement".

"Ils veulent que tout soit fait secrètement, sans cérémonie, ils veulent m'emmener aux confins d'un cimetière, près d'une tombe fraîche, et me dire 'ci-gît ton fils'. Je ne suis pas d'accord avec cela", a déclaré Lioudmila Navalnaïa, dans une vidéo diffusée par l'équipe de l'opposant.

Lioudmila Navalnaïa, le 20 février, devant la colonie pénitentiaire où est mort son fils.

Lioudmila Navalnaïa, le 20 février, devant la colonie pénitentiaire où est mort son fils.

© AP Photo/via l'entourage de Navalny

Madame Navalnaïa a indiqué avoir été conduite à la morgue et qu'elle a pu voir la dépouille. Elle dit aussi se trouver à Salekhard, la capitale du district de Iamalo-Nénétsie, région du Grand Nord où est mort officiellement en détention Alexeï Navalny le 16 février. Selon sa mère, les enquêteurs ont déjà établi la cause du décès, "et tous les documents juridiques et médicaux sont prêts".
Selon l'équipe de l'opposant, la cause du décès est inscrite comme étant "naturelle". "Légalement, ils auraient dû me rendre immédiatement le corps d'Alexeï, mais ils ne l'ont pas fait. Au lieu de ça, ils me font du chantage", a fustigé la mère de l'opposant.

"J'enregistre cette vidéo parce qu'ils ont commencé à me menacer. En me regardant dans les yeux, ils disent que si je refuse des funérailles secrètes, ils feront quelque chose de son corps. L'enquêteur (...) m'a dit ouvertement : le temps joue contre vous, le cadavre se décompose", a-t-elle raconté.

"Je veux que pour vous, ceux pour qui Alexeï était un être cher, pour qui sa mort a été une tragédie personnelle, il y ait une possibilité de lui dire adieux", a poursuivi la mère de l'opposant.

Depuis samedi, Lioudmila Navalnaïa cherchait à avoir accès à son corps, les enquêteurs assurant que des "expertises" étaient nécessaires. Elle s'était même adressée au président Vladimir Poutine pour obtenir gain de cause.

L'équipe du principal adversaire de Vladimir Poutine, mort après trois ans d'emprisonnement dans des conditions de plus en plus éprouvantes, accuse le Kremlin d'avoir fait tuer Alexeï Navalny et de chercher à dissimuler ses traces.

16H42
Humour

Poutine ironise sur les "insultes" proférées par Biden

Vladimir Poutine ironise sur l'insulte de son homologue américain, qui l'a traité de "salopard cinglé", estimant qu'il s'agissait d'une réaction appropriée de Joe Biden après que le président russe l'eut jugé préférable pour la Russie à Donald Trump.

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C'est "grossier oui", a dit Vladimir Poutine à un journaliste de la télévision russe, avant d'ajouter que Joe Biden n'allait "pas me dire, Volodia (diminutif en russe de Vladimir, NDLR), bravo, merci, tu m'as beaucoup aidé".

15H04
Classes

La France a formé 10.000 militaires ukrainiens depuis le début de l'invasion russe

La France a formé quelque 10.000 militaires ukrainiens depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, fait savoir le ministère français des Armées lors d'un point presse.

Ces formations, dispensées "soit en France soit en Pologne", ont porté sur le maniement d'équipements particuliers, tels que les canons français Caesar, des techniques spécifiques (déminage, secourisme tactique), ainsi que sur des savoir-faire plus généraux d'entrainement en combat interarmes, a précisé le ministère.

Les formations prodiguées par les Occidentaux à l'armée ukrainienne vont de pair avec les nombreuses livraisons d'équipement reçues par l'Ukraine depuis le début du conflit avec la Russie, même si ces livraisons ont eu tendance à s'essouffler ces derniers mois.

Kiev attend une aide militaire américaine de 60 milliards de dollars, actuellement bloquée au Congrès. Son armée manque par ailleurs de munitions d'artillerie, de défense antiaérienne ou encore d'armes de longue portée. Elle peine aussi à regarnir ses rangs après l'échec de sa contre-offensive de l'été 2023.

L'aide occidentale est d'autant plus cruciale que la Russie est actuellement à l'offensive sur le front Est et Sud, avec pas moins de 84 attaques russes enregistrées en tout début de semaine, que l'armée ukrainienne affirme toutefois avoir toutes "repoussées".

Ces attaques surviennent dans la foulée de la prise samedi par les forces de Moscou de la ville d'Avdiïvka, dans la région de Donetsk, à quelques jours du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022.

14H59
"Conversation franche"

Kouleba à Varsovie pour garantir le passage de l'aide militaire à Kiev par la frontière

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba s'est rendu à Varsovie jeudi pour garantir le passage "sans entrave" de l'aide militaire occidentale à son pays par la frontière entre les deux pays, bloquée par des protestataires polonais.

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"J'ai eu une conversation franche avec des responsables du gouvernement et parlement polonais", a déclaré Kouleba sur X. "J'apprécie les décisions qui permettront la livraison sans entrave de matériel militaire et humanitaire à l'Ukraine", a-t-il poursuivi.

14H11
Décolonisation

Les rues Pouchkine, Lermontov ou Lomonossov débaptisées à Riga

Les noms de grands classiques de la littérature russe comme Alexandre Pouchkine, Mikhaïl Lermontov et Ivan Tourgueniev, ou celui du chercheur Mikhail Lomonossov vont disparaître des plaques de rues de Riga, selon une décision du conseil municipal de la capitale lettone motivée par l'agression russe en Ukraine.

Après un débat houleux, qui s'est prolongé tard dans la nuit de mercredi à jeudi, les conseillers municipaux de Riga ont voté le changement de nom de plusieurs rues qui portaient des noms liés à la Russie et son histoire.

La rue de Moscou, l'une des plus grandes artères de Riga, sera désormais rebaptisée rue de Latgale (Latgalie), retrouvant ainsi son nom d'avant la Seconde Guerre mondiale.

La plupart des rues portant des noms se référant à l'ère communiste et soviétique, comme Karl Marx ou Lénine, avaient déjà été rebaptisées en 1991 dans l'ensemble du pays pour retrouver leur nom letton historique, mais jusqu'à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, il était considéré comme acceptable d'avoir des rues portant le nom de villes ou écrivains russes jamais liés au régime soviétique.

Démantèlement d'un monument à la gloire des soldats de l'Armée Rouge morts pour la libération de Vilnius des armées allemandes durant la 2ème guerre mondiale.

Démantèlement d'un monument à la gloire des soldats de l'Armée Rouge morts pour la libération de Vilnius, en Lituanie, des armées allemandes durant la 2ème guerre mondiale, le 7 décembre 2022. 

© AP photo

"Aujourd'hui, c'est différent, nous ne pouvons tout simplement pas laisser ces noms", a déclaré le conseiller Kaspars Spunde au cours des débats.
Selon l'un des arguments, les grands auteurs et personnages célèbres russes dont les noms seront supprimés n'avaient aucun lien avec la Lettonie : ils n'y avaient jamais travaillé et n'ont jamais évoqué les Lettons dans leurs œuvres.

Désormais, les rues qui portaient leur nom honoreront des personnalités locales, comme le linguiste Karlis Milenbahs, l'écrivain et poète Janis Klidzejs, le pilote de l'armée de l'air Augusts Sparins, le poète Vilis Pludons et Valerija Seile, l'une des fondatrices de la République de Lettonie en 1918.

Le conseil a également décidé de remplacer l'écrivain et dramaturge, pourtant né sur le territoire ukrainien actuel, Nikolaï Gogol, par Emilia Benjamina, grande éditrice dans les années 1920 et 1930.

La Lettonie, comme ses voisins baltes la Lituanie et l'Estonie, fait partie de l'Union européenne et de l'Otan et s'est résolument positionnée en soutien à l'Ukraine depuis l'invasion russe.

14H07
Puissance de tir

Poutine embarque dans un bombardier supersonique

Le président russe Vladimir Poutine a effectué jeudi un vol d'une trentaine de minutes à bord d'un bombardier stratégique et supersonique Tu-160M des forces de dissuasion nucléaire de la Russie, en plein conflit en Ukraine.

Selon les agences de presse russes, il s'est envolé depuis la piste d'une usine aéronautique à Kazan, la capitale de la république russe du Tatarstan (centre).
Le vol, d'après ces sources, a été effectué à bord d'un Tu-160M, une version modernisée de cette appareil conçu par l'Union soviétique lors de la Guerre froide.

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Vladimir Poutine à Kazan inspecte le nouveau bombardier lourd Tu-160M.

"Nous recevons de nouveaux équipements, des équipements excellents et effectivement de nouvelle génération", s'est félicité le chef du Kremlin, cité par l'agence Ria-Novosti, alors qu'il a tourné une grande part de l'économie russe vers l'effort de guerre.

Le Tu-160M est un imposant bombardier lourd capable de mener des frappes nucléaires et conventionnelles sur de longues distances.
Depuis le début de l'offensive à grande échelle en Ukraine, en février 2022, le président russe a soufflé le chaud et le froid quant au recours à l'arme nucléaire, déployant à l'été 2023 des armes nucléaires tactiques au Bélarus, proche allié de Moscou.

Début novembre, Moscou a révoqué sa ratification du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux.

Fin octobre, la Russie avait également procédé à des tirs d'essai de missiles balistiques en vue de préparer ses forces à une "frappe nucléaire massive" de riposte.

La doctrine nucléaire russe prévoit un recours "strictement défensif" à l'arme atomique, en cas d'attaque de la Russie avec des armes de destruction massive ou en cas d'agression avec des armes conventionnelles "menaçant l'existence même de l'État".

13h00
Efficacité des sanctions

"Visez les amis de Poutine !", s'exclame un proche d'Alexeï Navalny devant les eurodéputés.

"Ce sont les gens sur lesquels nous avons enquêté dans les investigations anti-corruption de l'équipe Navalny, ce sont ceux qui ont des biens importants en Occident, et ce sont ceux qui sont chers à Poutine, a déclaré Léonid Volkov, un proche allié d'Alexeï Navalny, devant les eurodéputés. Quand je pense à ce que serait la meilleure réponse possible, je me dis : visez les amis de Poutine, saisissez leurs biens !"

Pour Léonid Volkov, les annonces de sanctions occidentales sont purement symboliques et totalement inefficaces dans la mesure où il est très peu probable que les personnes visées aient eu l'intention de voyager au Royaume-Uni ou possèdent des biens là-bas. "Ils riraient de ces sanctions et Poutine rirait avec eux", a-t-il souligné dans une allocution vidéo.

Selon Léonid Volkov, l'équipe de Navalny a communiqué à l'Union européenne une liste de 7.000 responsables russes qui forment la "colonne vertébrale du système Poutine", mais, a-t-il déploré, "rien ne s'est passé".

Leonid Volkov, chef du personnel de la campagne d'Alexei Navalny pour l'élection présidentielle de 2018, regarde le Parlement européen à Strasbourg, dans l'est de la France, mercredi 15 décembre 2021.

Leonid Volkov, chef du personnel de la campagne d'Alexei Navalny pour l'élection présidentielle de 2018, devant le Parlement européen à Strasbourg, le 15 décembre 2021.

Jean-Francois Badias (AP)
12h57
Pression économique

Le Royaume-Uni durcit ses sanctions à l'égard de la Russie.

Le Royaume-Uni a renforcé ses sanctions contre la Russie pour marquer les deux ans du lancement de l'invasion d'envergure de l'Ukraine. Il a ciblé 50 personnalités ou entreprises supplémentaires pour montrer son "soutien inébranlable" à l'Ukraine.

"La pression économique internationale que nous exerçons signifie que la Russie ne peut pas se permettre cette invasion illégale. Nos sanctions privent Poutine des ressources dont il a désespérément besoin pour financer sa guerre en difficulté", a déclaré le chef de la diplomatie, David Cameron, dans un communiqué.

12h15
Relations bilatérales

Le Danemark et l'Ukraine signent un accord de sécurité.

Le Danemark a signé un accord bilatéral de sécurité avec l'Ukraine pour dix ans, a annoncé le gouvernement danois.

"L'accord signifie que le soutien militaire et civil futur sera encadré pour les dix prochaines années dans un accord politique bilatéral" et financé par le fonds danois pour l'Ukraine actuellement doté de 69,1 milliards de couronnes (9,3 milliards d'euros), a précisé le gouvernement dans un communiqué.

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12h05
Rive orientale du Dniepr

Volodymyr Zelensky assure que ses troupes tiennent "fermement" Krynky.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé que les forces de Kiev tenaient "fermement" la tête de pont sur la rive orientale du fleuve Dniepr, occupée par la Russie dans le sud du pays. Il balaye les déclarations russes sur sa conquête. 

"Nos marines tiennent fermement la tête de pont", à Krynky, sur la rive gauche (orientale) du fleuve dans la région de Kherson, a-t-il indiqué sur Telegram. "L'ennemi n'a réussi qu'une opération de désinformation."

12h00
Blocages à la frontière

Varsovie va inscrire les passages transfrontaliers avec l'Ukraine sur la liste des "infrastructures critiques".

"Pour assurer une garantie 100% que les aides militaire (...), humanitaire et médicale arriveront sans retard en Ukraine, les passages frontaliers avec l'Ukraine, certaines routes et voies ferrées seront inscrits sur la liste des infrastructures critiques", a déclaré aux journalistes, Donald Tusk.

En outre, il a annoncé une réunion entre les gouvernements polonais et ukrainien qui se tiendra "comme convenu" le 28 mars, à Varsovie. "Nous avions déjà convenu à Kiev (...) avec le Premier ministre (ukrainien) Denys Chmygal, et le président (Volodymyr) Zelensky en a été informé, que la réunion des deux gouvernements se tiendra le 28 mars à Varsovie."

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11h55
Souffrance des civils

La guerre a un coût humain "terrifiant", déplore l'ONU.

La guerre menée par la Russie en Ukraine a eu un "coût humain terrifiant". Elle inflige d'immenses souffrances à des millions de civils, a déclaré le chef des droits de l'homme des Nations unies (ONU), Volker Türk.

"L'attaque armée à grande échelle de la Russie contre l'Ukraine, qui est sur le point d'entrer dans sa troisième année sans qu'aucune fin ne soit en vue, continue de provoquer des violations graves et généralisées des droits de l'homme, détruisant des vies et des moyens de subsistance", a-t-il regretté dans un communiqué.

Des personnes réagissent près du mémorial pour les victimes d'une attaque à la roquette russe dans le village de Hroza près de Kharkiv, en Ukraine, dimanche 8 octobre 2023.

Des civils près du mémorial pour les victimes d'une attaque à la roquette russe dans le village de Hroza près de Kharkiv, en Ukraine, le 8 octobre 2023.

Alex Babenko (AP)

Qui anime ce direct ?

Avec AFP
Les faits

La Russie a lancé dix drones sur l'Ukraine dans la nuit du 21 au 22 février.

L'armée russe revendique la conquête du village de Pobeda dans l'est de l'Ukraine.

Volodymyr Zelensky affirme que les forces de Kiev tenaient "fermement" la tête de pont sur la rive orientale du fleuve Dniepr, le village de Krynky.

Le chef des droits de l'homme de l'ONU, Volker Türk dénonce le "coût humain terrifiant" de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine qui "continue de provoquer des violations graves et généralisées des droits de l'homme, détruisant des vies et des moyens de subsistance".

L'armée ukrainienne affirme "avoir tué ou grièvement blessé" une soixantaine de soldats russes en frappant un terrain d'entraînement dans la partie occupée de la région de Kherson (sud).

Le Danemark a signé un accord bilatéral de sécurité d'une durée de dix ans avec l'Ukraine.

Les services de sécurité ukrainiens (SBU) accusent la Russie d'employer des missiles de fabrication nord-coréenne pour mener des frappes meurtrières en Ukraine contre des cibles civiles.