Live terminé le 16 avril 2024 à 20h45
Live démarré le 16 avril 2024 à 05h25

DIRECT : Vingt pays vont acheter hors d'Europe 500 000 obus pour l'Ukraine

Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a indiqué mardi 16 avril 2024 que vingt pays s'étaient engagés à acheter un demi-million d'obus pour l'Ukraine en dehors de l'Europe.
Les horaires sont en temps universel (TU).

Partager
Image
Petr Fiala

Le Premier ministre de la République tchèque, Petr Fiala, s'adresse aux journalistes à l'extérieur de l'aile ouest de la Maison Blanche, après une réunion avec le président Joe Biden, le lundi 15 avril 2024.

AP Photo/Manuel Balce Ceneta
6
nouvelle(s) publication(s)
20h20
Livraison d'armes

Vingt pays vont acheter hors d'Europe 500 000 obus pour l'Ukraine, selon Prague

Le Premier ministre tchèque Petr Fiala a indiqué mardi que vingt pays s'étaient engagés à acheter un demi-million d'obus pour l'Ukraine en dehors de l'Europe.

La République tchèque a pris l'initiative d'une opération internationale de levée de fonds visant à acheter des munitions pour l'armée ukrainienne, qui en manque dans sa guerre contre la Russie. 

Les pays de l'UE s'étaient engagés à fournir à Kiev un million d'obus avant la fin du mois de mars dernier, mais ils n'ont pas été en mesure, faute de capacités de production suffisantes, de les livrer. 

Prague a toutefois assuré avoir identifié des stocks importants d'obus, pour un total de quelque 800 000 pièces, disponibles à l'achat en dehors du continent européen.

"Je suis heureux qu'à l'heure actuelle une vingtaine de pays se soient joints à notre initiative, du Canada à la Pologne, en passant par l'Allemagne et les Pays-Bas", a déclaré Petr Fiala pendant une visite à Washington.

Grâce à eux, nous sommes en mesure de fournir 500 000 obus. Nous pensons que d'autres livraisons suivront. 

Petr Fiala, premier ministre tchèque

Il avait auparavant indiqué que les premières livraisons pourraient avoir lieu en juin. 

Les pays participants à cette initiative comprennent également les États baltes, la Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Islande, le Luxembourg, la Norvège, le Portugal et la Slovénie, a indiqué la presse tchèque.

Selon le chef du gouvernement tchèque, il n'y a aucune raison pour que les pays donateurs ne soient pas en mesure de "fournir un million d'obus supplémentaires au cours des douze prochains mois"

Selon le Financial Times, l'achat de ces 800 000 obus coûterait 1,5 milliard de dollars. 

Mais Tomas Kopecny, Commissaire tchèque pour la reconstruction de l'Ukraine, a estimé mardi à la radio tchèque que cela pourrait coûter deux fois plus cher. 

13h40
Mobiliser plus d'hommes

Zelensky promulgue la loi controversée sur la mobilisation militaire

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promulgué mardi la loi pour mobiliser plus d'hommes face à l'invasion russe. Le texte est controversé car il ne prévoit pas de délai de démobilisation pour les soldats.

Selon une notice publiée sur le site de la Rada, le Parlement ukrainien, le texte a été soumis mardi au président qui l'a ensuite signé.

L'Ukraine, confrontée à une pénurie de soldats volontaires, travaillait à ce texte depuis de longs mois, émaillés de controverses après plus de deux ans de guerre contre l'envahisseur russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.

Le 11 avril, le Parlement ukrainien avait adopté ce projet de loi avec 283 voix "pour".

Coup dur pour les soldats

Ce texte, qui accroît notamment les sanctions pour les réfractaires, a fait scandale à cause de la suppression à la dernière minute d'une clause prévoyant la démobilisation des soldats ayant servi 36 mois. C'est un coup dur pour les militaires qui combattent sur le front depuis plus de deux ans.

Les autorités ont assuré que la question de la démobilisation allait être réglée par une loi séparée mais aucune date pour son préparation et adoption n'a été fixée.

Une armée affaiblie

L'armée ukrainienne, affaiblie par une contre-offensive ratée durant l'été 2023 et une aide occidentale qui s'épuise, essaye de contenir des assauts russes en de multiples points du front.

Pour cela, elle a besoin d'hommes et de munitions. Peinant à trouver des volontaires, Kiev vient d'élargir la mobilisation, abaissant l'âge des appelables de 27 à 25 ans.

Désormais, les sanctions pour ceux tentant d'échapper à la mobilisation seront durcies. Le texte facilite aussi les procédures d'enrôlement en créant un système numérique dédié.

13h30
Commémorations

Débarquement en Normandie : la Russie invitée au 80e anniversaire, mais pas Poutine

La Russie sera invitée aux célébrations du 80e anniversaire du Débarquement allié en Normandie début juin, mais pas son président Vladimir Poutine en raison de la "guerre d'agression" russe en Ukraine. C'est ce qu'a annoncé mardi la Mission Libération chargée d'organiser cette commémoration.

"Compte tenu des circonstances (l'offensive russe en Ukraine, ndlr), le Président Poutine ne sera pas invité", a-t-elle indiqué. "La Russie sera toutefois invitée à être représentée pour que l'importance de l'engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de 1945, soient honorées", a-t-elle ajouté, confirmant une information d'Europe 1.

12h25

Au moins 37 000 disparus après deux ans d'invasion russe

L'Ukraine a annoncé avoir identifié près de 37 000 civils et militaires portés disparus depuis le début de l'invasion russe, un nombre incomplet du fait notamment de l'occupation par Moscou de près de 20% du territoire national.

"Près de 37 000 personnes sont portées disparues : enfants, civils et militaires", a indiqué sur Facebook le commissaire ukrainien aux droits humains, Dmytro Loubinets, selon un nouveau décompte.
"Ces chiffres pourraient être beaucoup plus élevés", a-t-il toutefois souligné, le travail de recensement étant toujours en cours.

Depuis le déclenchement de l'invasion russe le 24 février 2022, des dizaines de milliers de personnes, civils ou militaires, sont mortes, mais il n'existe aucun bilan d'ensemble établi de source fiable.

12h20

Scholz se dit d'accord avec Xi Jinping pour soutenir la Conférence en Suisse sur la paix en Ukraine

Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est dit d'accord avec le président chinois Xi Jinping pour soutenir la Conférence sur la paix en Ukraine, que la Suisse compte organiser les 15 et 16 juin.

"La Chine et l'Allemagne veulent se concerter de manière intensive et positive sur la promotion de l'organisation d'une conférence de haut niveau en Suisse et de futures conférences internationales sur la paix", a dit Olaf Scholz sur X.

05h30

Olaf Scholz veut trouver une solution avec Pékin

"Ma rencontre avec le président Xi portera également sur la manière dont nous pouvons contribuer davantage à une paix juste en Ukraine", a écrit Olaf Scholz sur le réseau social X, ajoutant qu'il y avait eu "un échange intensif entre nos gouvernements depuis ma dernière visite en Chine".

Ce voyage intervient alors que Xi Jinping, qui n'a jamais explicitement condamné la guerre russe contre l'Ukraine, est sous le feu des critiques occidentales pour sa proximité affichée avec Moscou et le président Vladimir Poutine.

Qui anime ce direct ?