Direct terminé le 11 juin à 20H15 TU
Direct démarré le 11 juin à 05H50 TU

DIRECT - De Berlin, Zelensky appelle à empêcher une division de l'Ukraine par un "mur"

Le président Zelensky devant le Parlement allemand demande à ce que l'Ukraine ne soit jamais "divisée" par la Russie. La plupart des députés du parti allemand d'extrême droite AfD ainsi que les élus d'un parti de gauche souverainiste ont boycotté son discours.

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Volodymyr Zelensky prononce un discours au Bundestag ce 11 juin 2024.

Volodymyr Zelensky prononce un discours au Bundestag ce 11 juin 2024.

© AP Photo/Markus Schreiber
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17H11
Justice

L'agression russe de l'Ukraine et le crash du MH17 devant la CEDH

La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) se penchera demain sur quatre plaintes déposées contre la Russie par l'Ukraine pour les opérations menées depuis février 2022 et en 2014 dans le Donbass, et par les Pays-Bas pour la destruction du vol MH17 en juillet 2014.

Ces plaintes seront étudiées en audience par les 17 juges de la Grande chambre, formation la plus solennelle de l'institution qui siège à Strasbourg.
Vingt-six États, dont la quasi-totalité des membres de l'Union européenne, ont été autorisés à intervenir dans la procédure et à soumettre des observations écrites, ainsi que diverses ONG.

À l'inverse, aucun représentant du gouvernement russe ne devrait être présent. Si le pays a été expulsé de la cour en septembre 2022 en conséquence de l'agression de l'Ukraine entamée quelques mois plus tôt, il reste redevable des violations de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme commises avant cette date. "Depuis la sortie, la Russie ne donne suite à aucune affaire, ne répond pas aux observations et pratique la politique de la chaise vide", souligne une source au sein de la CEDH.
La fonction de juge élu au titre de la Russie ayant pris fin, c'est un magistrat d'une autre nationalité, désigné par la cour, qui siègera à sa place.

Les plaintes de l'Ukraine portent sur des "violations graves et massives des droits de l'Homme" commises par la Russie sur le territoire ukrainien depuis le début de son offensive, le 24 février 2022, ainsi que sur les "attaques militaires illégales" menées dans l'est du pays, au Donbass principalement, "depuis le printemps 2014".
Une troisième plainte concerne "l'enlèvement allégué de trois groupes d'enfants" à l'été 2014 et leur transfert temporaire en Russie.

"L'objectif principal de l'audience de demain est de démontrer à la Cour et au monde l'étendue et le volume des graves violations systématiques des droits de l'Homme commises par la Russie contre toutes les personnes se trouvant sur le territoire de l'Ukraine", a déclaré à l'AFP Marharyta Sokorenko, du ministère ukrainien de la Justice, évoquant une audience "sans précédent".

Lire Vol MH17 : la Russie accusée, Poutine dément

La dernière requête a été déposée par les Pays-Bas après la destruction, le 17 juillet 2014, de l'avion de la Malaysia Airlines assurant le vol MH17, parti d'Amsterdam vers la Malaisie et abattu par un missile de fabrication russe dans la région de Donetsk, dans le Donbass, faisant 298 victimes. Cette audience "constitue une étape importante vers l'établissement de la vérité, la responsabilisation des auteurs et l'obtention de justice pour toutes les victimes et leurs proches", a salué le gouvernement néerlandais.
"J'espère que la Grande Chambre jugera que la Russie est responsable de la destruction du vol MH17", a déclaré à l'AFP Piet Ploeg, qui a perdu son frère, sa belle-soeur et son neveu dans la catastrophe, et préside l'association de proches de victimes "Stichting Vliegramp MH17". Il a dénoncé "le déni, l'indifférence et la désinformation" orchestrés par Moscou depuis le drame.

En novembre 2022, un tribunal néerlandais avait condamné, en leur absence, trois hommes - deux Russes et un Ukrainien - à la réclusion à perpétuité pour l'explosion du vol MH17.

Trois autres plaintes de l'Ukraine et 7.500 requêtes individuelles consécutives à l'agression russe entamée en février 2022 sont pendantes devant la CEDH.

16H17
dissidents

L'Union européenne doit mieux accueillir les exilés russes pour affaiblir le régime de Poutine

Un groupe de détracteurs du Kremlin en exil exhorte les pays de l'Union européenne (UE) à faire davantage pour accueillir les Russes fuyant le régime du président Vladimir Poutine, arguant qu'une pénurie de travailleurs qualifiés porterait un coup à l'économie du pays en temps de guerre.

Selon certaines estimations, jusqu'à un million de Russes ont fui leur pays depuis l'invasion de l'Ukraine en 2022, mais certains sont rentrés, découragés par la rareté des emplois disponibles et les difficultés à obtenir des visas et des permis de séjour de longue durée, en Turquie, mais aussi dans l'UE.

"Un ingénieur de moins, c'est un missile de moins en direction de l'Ukraine", a estimé à Paris Dmitry Goudkov, ex-député d'opposition russe aujourd'hui en exil, et co-fondateur avec l'économiste Vladislav Inozemtsev, du cercle de réflexion à l'origine de l'étude, basée sur un sondage auprès de quelque 3.200 Russes vivant en exil en France, en Allemagne, en Pologne et à Chypre.

"La stratégie visant à saper le régime de Poutine devrait inclure une +hémorragie+ orchestrée : stimuler l'exode de spécialistes qualifiés et d'argent de Russie sans rapport avec la guerre", affirme ce document présenté à la presse à l'Institut français des relations internationales (IFRI).

Près de 80% des personnes interrogées ont quitté la Russie après 2014, année de l'annexion de la Crimée par la Russie. Parmi elles, 44% ont fui après l'invasion de l'Ukraine.
D'après l'étude, un programme de "migration économique" devrait leur être proposé, car la majorité des Russes ayant fui leur pays depuis le début de l'invasion de l'Ukraine ont un bon niveau d'études et soutiennent les valeurs occidentales. "Nous avons même été surpris par le niveau de qualification de ceux qui sont partis", a commenté Inozemtsev.

Alors que Moscou a admis être confronté à des pénuries de main-d'oeuvre qui menacent la croissance économique, l'accueil de ces Russes qualifiés et de leur patrimoine financier pourrait davantage fragiliser le régime du Kremlin que les multiples sanctions occidentales qui, jusqu'à présent, n'ont pas réussi à enrayer l'effort de guerre du Kremlin, a-t-il estimé.

Intégrer plusieurs centaines de milliers de Russes pourrait donner un "coup de pouce supplémentaire" aux économies européennes en panne de croissance, selon l'étude, estimant qu'à l'avenir, les exilés pourraient contribuer à promouvoir la "réconciliation entre l'Europe et la Russie".

14H43
Coopération avec Moscou

La Serbie salue la coopération sécuritaire avec Moscou

Le vice-Premier ministre serbe et ancien chef des services de renseignement, Aleksandar Vulin, salue depuis Moscou la coopération sécuritaire de "haut niveau" avec la Russie, soulignant que les deux pays "continueront à se soutenir sur la scène internationale", indique mardi le gouvernemment serbe.
"Le vice-Premier ministre serbe et le ministre de l'Intérieur russe, Vladimir Kolokoltsev, ont convenu que la coopération entre la Serbie et la fédération de Russie sur le plan de la sécurité est à un haut niveau", poursuit la même source citée dans un commmuniqué.

Vulin a ajouté que la Serbie et la Russie continueront à se soutenir également "dans les organisations policières internationales", selon le gouvernement serbe.
Le ministre de l'Intérieur Kolokoltsev a informé Vulin de "tentatives de limiter la participation de la Russie dans des organisations policières internationales, notamment des tentatives de l'exclure d'Interpol".
En réponse, Vulin a déclaré que "la lutte contre la criminalité transnationale ne peut pas avoir de succès sans la participation de la fédération russe et que les mesures dirigées contre la Russie nuisent aux intérêts de la lutte contre la criminalité et réduisent l'efficacité de la lutte contre les groupes criminels transnationaux".

Aleksandar Vulin, qui fait l'objet de sanctions américaines, avait démissionné en novembre 2023 de son poste de chef des services de renseignement. "Les États-Unis et l'Union européenne demandent ma tête afin de ne pas imposer de sanctions à la Serbie", avait-il alors affirmé. Il est depuis longtemps un ardent défenseur de ce que l'on appelle le "monde serbe", c'est-à-dire une union de Serbes vivant dans différents pays (des Balkans), ce qui, selon ses détracteurs, reflète l'idée d'un "monde russe" défendue par Moscou.

Candidate depuis 2012 à l'adhésion à l'Union européenne, la Serbie dépend pour ses besoins en énergie presque entièrement du gaz russe. Belgrade, qui a condamné l'invasion russe de l'Ukraine aux Nations unies, a cependant toujours refusé de s'aligner sur les sanctions occidentales contre le Kremlin.

14H24
Assassinat politique ?

Un responsable local abattu en pleine rue à Zaporijjia

Un responsable local ukrainien a été abattu par un homme armé mardi à Zaporijjia, ville sous contrôle de Kiev dans le sud du pays, a annoncé la police nationale, alors que les assassinats politiques se sont multipliés des deux côtés du front.

"À Zaporijjia, la police est à la recherche d'un homme qui a tiré sur un responsable local (...) qui est décédé de ses blessures", a-t-elle indiqué sur Facebook.
Selon la police, qui a ouvert une enquête pour meurtre, l'assaillant a ouvert le feu sur ce responsable devant un immeuble d'habitation.
Zaporijjia se trouve à une vingtaine de kilomètres de la ligne de front.

Plusieurs assassinats de responsables installés par la Russie dans les zones occupées d'Ukraine ont eu lieu ces deux dernières années, imputés par Moscou aux services de sécurité ukrainiens.

Les attaques visant des responsables ukrainiens dans des zones contrôlées par Kiev sont plus rares, mais l'Ukraine a affirmé avoir déjoué plusieurs tentatives d'assassinat contre le président Volodymyr Zelensky, d'autres hauts responsables ou leurs proches.

14H05
Politique

Zelensky snobé par l'extrême droite et la gauche souverainiste

La plupart des députés du parti allemand d'extrême droite AfD ainsi que les élus d'un parti de gauche souverainiste ont boycotté ce mardi le discours devant le Bundestag de Volodymyr Zelensky, qui s'est inquiété de l'écho de la rhétorique prorusse en Europe.

Lorsqu'il est monté sous les applaudissements au pupitre de la chambre basse du Parlement allemand, le président ukrainien s'est trouvé face aux sièges laissés vides par la quasi totalité des 77 députés du parti allemand d'extrême droite allemand AfD. Seuls quatre élus avaient pris place sur les bancs de l'hémicycle.

Même choix de boycott du côté des 10 députés du parti de gauche radicale BSW, récemment créé par une figure de la scène politique allemande Sahra Wagenknecht sur une ligne souverainiste. Les deux partis ont assumé leur décision : "Nous refusons d'écouter un orateur en tenue de camouflage", a expliqué dans un communiqué la direction de l'AfD, estimant que "l'Ukraine n'a pas besoin d'un président de guerre mais d'un président de paix".

Le mouvement BSW dit vouloir envoyer "un signe de solidarité avec tous ces Ukrainiens qui veulent un cessez-le-feu immédiat et une solution négociée", a indiqué une responsable à l'AFP.

13H21
Opposant

La justice russe interne en psychiatrie un opposant au conflit en Ukraine

La justice russe confirme le placement en hôpital psychiatrique d'un étudiant jugé pour avoir diffusé de "fausses informations" sur l'armée russe avant que ces poursuites ne soient abandonnées, a rapporté le média d'opposition SOTA.
"La Cour de la région de Moscou a approuvé la décision d'envoyer Maxime Lypkan dans un hôpital psychiatrique pour un traitement obligatoire", confirmant ainsi une précédente décision, a dit SOTA sur les réseaux sociaux.


Le cas de Maxime Lypkan avait beaucoup fait parler en Russie il y a quelques mois, cet étudiant ayant été à l'époque, à 18 ans, le plus jeune Russe accusé d'avoir diffusé de "fausses informations" sur l'armée russe, sur sa chaîne Telegram et sur YouTube.
Son procès s'était ouvert en novembre 2023 dans la banlieue de la capitale russe mais la première audience s'était déroulée à huis clos et en l'absence de l'accusé, déjà interné en psychiatrie, à la demande de la justice.

"Selon une expertise (médicale judiciaire), (M. Lypkan) a été reconnu en partie irresponsable de ses actes", avait alors précisé à l'AFP son avocat, Alan Katchmazov.
En février 2024, le tribunal qui jugeait M. Lypkan avait annoncé l'abandon des poursuites pénales engagées contre lui.

Militant contre l'assaut russe en Ukraine, Maxime Lypkan venait de finir son cursus scolaire et devait étudier le droit à l'université pour devenir avocat. Il prévoyait avant son arrestation d'organiser une action de protestation pour le premier anniversaire de l'offensive russe en Ukraine, le 24 février, qui devait s'intituler "Une année d'enfer" mais les autorités de Moscou avaient interdit ce rassemblement. Maxime Lypkan avait al


"J'ai été tellement choqué par les victimes au sein du peuple ukrainien à Kharkiv, Boutcha et dans d'autres villes ukrainiennes que j'ai décidé de protester activement", expliquait-il alors dans un entretien avec Radio Free Europe, un média financé par le Congrès américain. À l'époque de l'URSS, de nombreux dissidents ont été internés en asile psychiatrique pour les punir de leur militantisme. De nombreux opposants actuels craignent que cette pratique ne soit réinstaurée par le pouvoir.

12H44
élection européenne

Zelensky juge "dangereuse" la rhétorique prorusse de partis d'extrême droite en Europe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky juge mardi "dangereuse" la rhétorique prorusse prêtée à des partis d'extrême droite en Europe, après leur percée électorale à l'issue des élections européennes. "C'est dangereux - pas pour l'Ukraine, car nous sommes déjà dans la situation la plus dangereuse, nous sommes en guerre - mais les slogans radicaux prorusses sont dangereux pour vos pays", a déclaré M. Zelensky lors d'une visite à Berlin.

11H23
Triste réputation

Levée de l'embargo américain visant la brigade ukrainienne Azov

La brigade ukrainienne Azov annonce que Washington a décidé de lui accorder une aide militaire, après un embargo de dix ans en raison de préoccupations sur ses liens avec les milieux ultranationalistes.

Cette unité est célébrée en Ukraine pour avoir participé à la défense de la ville de Marioupol dans les premiers mois de l'invasion russe, mais honnie par la Russie qui accuse ses membres d'être des "nazis" ayant commis des crimes de guerre.

Manifestation en soutien aux prisonniers de guerre appartenant au bataillon Azov à Kiev le 21 avril 2024.

Manifestation en soutien aux prisonniers de guerre appartenant au bataillon Azov à Kiev le 21 avril 2024.  

© AP Photo/Francisco Seco

"L'ambassade des États-Unis en Ukraine a confirmé que la 12e brigade spéciale Azov de la Garde nationale ukrainienne a passé l'inspection requise par la loi américaine et a le droit de recevoir l'aide des États-Unis", a indiqué la brigade sur Telegram, saluant une "nouvelle page" de son "histoire".

Cette décision a été confirmée par le département d'État américain, qui a assuré avoir mené un "examen approfondi" et n'avoir "trouvé aucune preuve de violations flagrantes des droits humains" par cette unité ukrainienne.

Azov avait été formée en 2014 en tant qu'unité de volontaires combattant les séparatistes prorusses de l'est de l'Ukraine pilotés par Moscou. Elle a ensuite été intégrée au sein de la garde nationale ukrainienne sous la forme d'un régiment puis d'une brigade.

Lire Ukraine : le régiment Azov, au coeur d'une guerre de propagande

Ses combattants ont acquis la réputation de héros auprès de nombreux Ukrainiens grâce à leur défense tenace, mais finalement infructueuse, de l'aciérie Azovstal lors du siège de Marioupol par l'armée russe en 2022.

En 2016, les organisations Amnesty international et Human Rights Watch ont accusé des membres d'Azov d'avoir commis des violations des droits humains, dont des tortures.
Washington a cependant jugé que l'actuelle brigade Azov était différente de la milice de volontaires créé il y a dix ans, mettant en avant son "rôle héroïque" dans la défense de Marioupol.

Les liens entre Azov et les milieux uktranationalistes ont alimenté le narratif du Kremlin, qui affirme avoir lancé son invasion notamment pour "dénazifier" son voisin.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a dénoncé  la décision américaine.
"Un revirement si soudain de la position de Washington montre qu'ils ne reculent devant rien dans leur tentative d'écraser la Russie, utilisant l'Ukraine et le peuple ukrainien comme outil, étant même prêts à flirter avec les néo-nazis", a-t-il déclaré aux journalistes.

10H56
Avancée russe

La Russie revendique la prise de deux nouveaux villages dans l'Est de l'Ukraine

La Russie revendique la capture de deux nouveaux villages dans l'Est de l'Ukraine, poursuivant sa lente progression entamée il y a plusieurs mois face à une armée manquant de recrues et d'armements.

Selon le ministère de la Défense, les troupes russes se sont emparées de Miasojarivka dans la région de Lougansk (Est) et de Timkivka dans celle de Kharkiv (Nord-Est), deux petits villages sur le front.

L'armée russe grignote du terrain depuis des mois dans l'Est et le Sud de l'Ukraine sans toutefois réaliser de vraie percée. Lundi, Moscou avait déjà revendiqué la prise d'un village dans l'un des rares secteurs où les troupes ukrainiennes avaient réalisé une progression lors de leur contre-offensive l'été dernier.

Le président russe Vladimir Poutine a rapporté la semaine dernière que ses forces ont conquis près de 880 km2 de terrain depuis le début de l'année et une cinquantaine de localités. Elles ont aussi déclenché le 10 mai une offensive dans la région de Kharkiv (Nord-Est), s'emparant de plusieurs localités avant d'être freinées par des renforts dépêchés par Kiev. Selon l'armée russe, ses forces ont néanmoins avancé près des hameaux de Glyboke et Tykhe.

10H21
espionnage

Un citoyen russe arrêté au Danemark pour espionnage

Les services de renseignement danois (PET) annoncent l'arrestation d'un citoyen russe, soupçonné d'espionnage et identifié par les médias danois comme une femme, pilier de la communauté russe dans le pays scandinave.

Ce "citoyen russe résidant au Danemark" est soupçonné d'avoir permis à "un service de renseignement étranger d'opérer au Danemark - y compris à travers des activités d'influence" précise le PET dans un communiqué.
Cette personne a été arrêtée dans le sud de Copenhague et devrait être relâchée après son interrogatoire, ont précisé les services.

Le PET a souligné que cette arrestation était sans rapport avec les élections européennes ce week-end. Elle est liée aux récentes révélations de la radio publique danoise DR et d'autres médias européens partenaires sur la fondation russe Pravfond, qui opère depuis Moscou et est utilisée pour financer des opérations au profit de la Russie.

Cette fondation soutenue par les autorités russes est soupçonnée de financer des projets de désinformation et la défense de suspects d'espionnage, selon les documents recueillis par DR.

10H20
Discours solennel

Depuis Berlin, Zelensky appelle à l'aide contre "la terreur des missiles russes"

"C'est la terreur des missiles et des bombes qui aide les troupes russes à progresser sur le terrain", déclare Zelensky devant un panel de hauts responsables européens.
"Tant que nous ne priverons pas la Russie de la possibilité de terroriser l'Ukraine, (le président russe Vladimir) Poutine n'aura aucun intérêt réel à rechercher une paix équitable", a-t-il appuyé, jurant que "la défense aérienne est la réponse".

Le président Zelensky participe ce mardi à Berlin à une conférence internationale pour la reconstruction de l'Ukraine qui réunit des représentants de gouvernements et du secteur privé, dont dix Premiers ministres.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au centre, et le chancelier Olaf Scholz se serrent la main après avoir posé pour la "photo de famille" de la conférence sur la reconstruction de l'Ukraine qui se tient à Berlin ce 11 juin 2024.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au centre, et le chancelier Olaf Scholz se serrent la main après avoir posé pour la "photo de famille" de la conférence sur la reconstruction de l'Ukraine qui se tient à Berlin ce 11 juin 2024.

© AP Photo/Ebrahim Noroozi

Son agenda diplomatique est chargé avec un déplacement en Italie pour le sommet des dirigeants du G7 jeudi puis la "Conférence sur la paix en Ukraine" qui rassemblera samedi et dimanche en Suisse plus de 90 pays et organisations, mais pas la Russie ni la Chine.

Le chancelier allemand est allé dans le sens de Zelensky, exhortant les alliés occidentaux à faire plus pour permettre à l'Ukraine de se défendre contre les bombardements russes sur ses infrastructures vitales et civiles. "Ce dont l'armée ukrainienne a le plus besoin aujourd'hui, ce sont des munitions et des armes, notamment pour la défense aérienne", a-t-il déclaré rappelant notamment que Berlin a récemment décidé de livrer un troisième système de défense antiaérienne Patriot.
"Je voudrais demander à tous ceux qui sont ici aujourd'hui de soutenir notre initiative de défense aérienne ukrainienne, avec tout ce qui est possible", a-t-il lancé.
"Nous devons avant tout fournir à l'Ukraine ce dont elle a besoin pour se défendre", a abondé la présidente de la Commission européen Ursula von der Leyen devant la conférence à Berlin.

09H45
Production d'électricité

L'Ukraine a perdu la moitié de sa production d'électricité depuis l'hiver selon Zelensky

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, déclare que les bombardements russes sur les infrastructures énergétiques de son pays avaient conduit à diviser par deux la production électrique de l'Ukraine depuis l'hiver.
Zelensky, en déplacement à Berlin, assure que la livraison de davantage de systèmes de défense antiaérienne à l'Ukraine est "la réponse" pour arrêter la Russie et mettre fin à l'invasion. "Les frappes de missiles et de drones russes ont déjà détruit 9 gigawatts de capacité. Le pic de consommation d'électricité de l'hiver dernier était de 18 gigawatts. La moitié n'existe donc pas aujourd'hui", explique-t-il.

Selon lui, 80% de la production thermique et un tiers de la production hydroélectique ont été détruites par les frappes russes, qui ont visé ces derniers mois de nombreuses centrales ukrainiennes, après une campagne de bombardements l'année précédente qui avait déjà conduit à des coupures massives.

Zelensky a aussi accusé la Russie de cibler les installations de stockage de gaz et les systèmes reliant le réseau électrique ukrainien à celui de l'UE. "C'est la terreur inspirée par les missiles et les bombes qui aide les troupes russes à progresser sur le terrain", affirme-t-il. "Tant que nous ne priverons pas la Russie de la possibilité de terroriser l'Ukraine, (Vladimir) Poutine n'aura aucun intérêt réel à rechercher une paix équitable", a-t-il ajouté, assurant que "la défense aérienne est la réponse".

Conséquence des frappes russes, l'opérateur national Ukrenergo a annoncé ce mardi étendre le rationnement de courant à travers le pays.
"Aujourd'hui, les restrictions ont été étendues à l'ensemble de l'Ukraine de 14H00 à 23H00" (11H00-21H00 GMT), indique  Ukrenergo, qui organise le roulement des coupures électriques. La veille, la fourchette horaire était de deux heures de moins, et la société avait espéré que les restrictions pourraient se limiter mardi de 14H00 à 19H00.

Mais "la consommation continue d'augmenter" alors que "les centrales électriques ukrainiennes sont incapables de produire autant d'électricité qu'avant les attaques en raison des dégâts considérables qu'elles ont subis", note Ukrenergo. Selon la même source, les importations depuis des pays européens ne sont pas suffisantes pour compenser le déficit du système.

La sécurité énergétique et la restauration du réseau électrique ukrainien sont l'un des 10 points du plan de paix du président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui sera au menu d'un sommet en Suisse les 15-16 juin, auquel la Russie n'a pas été conviée.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a lui estimé mardi auprès des journalistes que les installations électriques ukrainiennes étaient des cibles "militaires" légitimes.

09h30
Coupures

L'Ukraine privée de la moitié de sa production d'électricité depuis l'hiver

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que les bombardements russes sur son infrastructure énergétique avaient conduit à diviser par deux la production électrique de l'Ukraine depuis l'hiver.

"Les frappes de missiles et de drones russes ont déjà détruit 9 gigawatts de capacité. Le pic de consommation d'électricité de l'hiver dernier était de 18 gigawatts. La moitié n'existe donc pas aujourd'hui", a déclaré Volodymyr Zelensky lors d'un déplacement à Berlin.

06h05

Zelensky en tournée en Allemagne

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé lundi soir à Berlin, où il rencontrera le chancelier Olaf Scholz.

Zelensky doit en outre participer ce mardi et mercredi à Berlin à une Conférence pour la reconstruction de l'Ukraine, qui réunit les représentants des gouvernements et du secteur privé, dont dix Premiers ministres. "Des solutions urgentes pour le secteur ukrainien de l'énergie seront notre première priorité", a affirmé le président ukrainien.

"Je rencontrerai également le président fédéral Frank-Walter Steinmeier et le président du Bundestag Bärbel Bas, et je visiterai une base militaire où nos soldats s'entraînent", a-t-il ajouté sur X.

Qui anime ce direct ?

avec agences