Direct terminé le 11 juillet à 20H30 TU
Direct commencé le 11 juillet à 14H00 TU

DIRECT - Zelensky demande que l'OTAN lève toutes les restrictions aux frappes menées avec des armes occidentales sur le sol russe

"Si nous voulons gagner, si nous voulons l'emporter, si nous voulons sauver notre pays et le défendre, nous devons lever toutes les restrictions", a déclaré leprésident ukrainien lors d'une conférence de presse. Plusieurs pays de l'Otan imposent des restrictions à l'usage des armes qu'ils fournissent à l'Ukraine. Certains, comme l'Italie, interdisent tout usage de ces armes sur le sol russe. D'autres comme les États-Unis limitent leur recours à des frappes sur des objectifs militaires légitimes, dans une profondeur limitée à l'intérieur du territoire de la Russie. Les horaires sont indiqués en Temps Universel
 

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Volodymyr Zelensky, entouré par Recep Erdogan, Jens Stoltenberg et le nouveau Premier ministre britannique Kier Starmer, lors du sommet de l'OTAN à Washington ce 11 juillet 2024.

Volodymyr Zelensky, entouré par Recep Erdogan, Jens Stoltenberg et le nouveau Premier ministre britannique Kier Starmer, lors du sommet de l'OTAN à Washington ce 11 juillet 2024.

© AP Photo/Susan Walsh
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19H18
guerre froide

Missiles américains de longue portée en Allemagne : un retour "vers la Guerre froide", dit le Kremlin

Le Kremlin condamne la décision des États-Unis de déployer ponctuellement des missiles de longue portée en Allemagne, dénonçant un retour "vers la Guerre froide", en plein conflit entre Moscou et l'Ukraine soutenue par les Occidentaux.
"L'Allemagne, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni participent directement au conflit autour de l'Ukraine. Tous les attributs de la Guerre froide reviennent, avec une confrontation, avec un affrontement direct", affirme le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
"Tout cela est entrepris pour assurer notre défaite stratégique sur le champ de bataille", a-t-il poursuivi, interrogé par un journaliste de la télévision publique russe.
"Ce n'est pas une raison pour être pessimiste, au contraire, c'est une raison pour se rassembler et utiliser tout notre énorme potentiel et remplir tous les objectifs que nous nous sommes fixés dans le cadre de l'opération militaire spéciale" en Ukraine, a ajouté Peskov.

La Maison Blanche a annoncé mercredi que les États-Unis déploieraient de façon ponctuelle, à partir de 2026, de nouveaux armements en Allemagne, permettant des frappes plus lointaines que les systèmes américains actuellement positionnés en Europe.

Le chancelier allemand Olaf Scholz a défendu cette décision face aux craintes naissantes d'une nouvelle course aux armements dans un pays, l'Allemagne, très marqué par la Guerre froide.
"Cela s'inscrit dans la dissuasion et cela garantit la paix, c'est une décision nécessaire et importante, prise au bon moment", a commenté Scholz, en marge d'un sommet de l'Otan à Washington.

18H54
OTAN

Zelensky demande aux pays de l'Otan de lever "toutes les restrictions" aux frappes sur le sol russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé aux pays de l'Otan de lever "toutes les restrictions" pesant sur les frappes menées avec des armes occidentales sur le sol russe, en marge d'un sommet de l'Alliance à Washington.
"Si nous voulons gagner, si nous voulons l'emporter, si nous voulons sauver notre pays et le défendre, nous devons lever toutes les restrictions", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

Plusieurs pays de l'Otan imposent des restrictions à l'usage des armes qu'ils fournissent à l'Ukraine. Certains, comme l'Italie, interdisent tout usage de ces armes sur le sol russe. D'autres comme les Etats-Unis limitent leur recours à des frappes sur des objectifs militaires légitimes, dans une profondeur limitée à l'intérieur du territoire de la Russie.

L'Ukraine réclame de longue date de pouvoir utiliser notamment les missiles à longue portée, fournis par les Occidentaux, pour frapper des objectifs russes en profondeur. La Russie lance régulièrement des attaques depuis des bases en profondeur, que l'Ukraine s'efforce toutefois d'atteindre, parfois à des centaines de km à l'intérieur de la Russie, à l'aide de drones.

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a rappelé de son côté que l'Ukraine avait le droit de se défendre, y compris en frappant des objectifs militaires sur le sol russe, particulièrement lorsque la ligne de front est très proche de la frontière, comme c'est le cas dans la région de Kharkiv où la Russie a lancé une offensive en mai.

Le président ukrainien s'est, par ailleurs, dit confiant que son pays rejoindra un jour l'Otan, alors que les pays alliés réunis à Washington ne lui ont pas lancé d'invitation. 

Nous faisons et continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que le jour vienne où l'Ukraine sera invitée et deviendra membre de l'Otan, et je suis convaincu que nous y parviendrons. Volodomyr Zelensky, président de l'Ukraine

Les pays membres de l'Otan ont cependant reconnu mercredi dans une déclaration commune que l'Ukraine était sur une "trajectoire irréversible" vers son adhésion à l'Alliance atlantique.

18H02
Législatives

Macron réaffirme les engagements français sur l'Ukraine, Scholz "confiant"

Emmanuel Macron a réaffirmé les engagements français sur l'Ukraine, devant l'Otan à Washington, le chancelier allemand Olaf Scholz se disant lui "confiant" sur la capacité de la France à sortir de l'ornière après des élections n'ayant dégagé aucune majorité claire.

Devant ses partenaires mercredi, le président français a "conclu en disant que les Français avaient fait le choix d'exclure les partis extrémistes, qui auraient pu contester l'engagement de la France à l'égard de l'Ukraine ou au sein de l'Alliance", a indiqué jeudi une source diplomatique française. "Il a dit que la France a aujourd'hui tous les moyens de confirmer ses engagements auprès de l'Ukraine et de ses alliés", a-t-il encore souligné.

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Le chancelier allemand, qui s'est entretenu en aparté mercredi avec le président français, s'est aussi montré positif sur la capacité des dirigeants politiques français à trouver une "solution" sur un nouveau gouvernement. "Il incombe maintenant aux responsables politiques de trouver une solution et d'en tirer parti. Je suis très confiant sur le fait qu'ils finiront par le faire", a déclaré Olaf Scholz au troisième jour du sommet jeudi. "La France a un président fort, qui agit sur la scène internationale", a-t-il ajouté, soulignant avoir eu un "très bon échange avec (son) ami Emmanuel Macron".

"La France sera sur la scène internationale un partenaire important, un partenaire solide pour nous tous et particulièrement pour l'Allemagne", a encore indiqué Olaf Scholz.
Il s'est félicité du résultat des élections législatives françaises, dont le deuxième tour a eu lieu le 7 juillet. "Je pense que tous ceux qui ne sont pas du côté de ces populistes de droite sont ravis de la décision prise par le peuple français lors de cette élection", a-t-il affirmé.

17H31
OTAN

La France a "tous les moyens" de respecter ses engagements sur l'Ukraine et l'Otan

Emmanuel Macron a assuré ses alliés de l'Otan que la France aurait "tous les moyens" de respecter ses "engagements" sur l'Ukraine et au sein de l'Alliance malgré des législatives à l'issue incertaine, a indiqué jeudi une source diplomatique française. 

"Dans son intervention au Conseil de l'Atlantique nord (mercredi), le président de la République a conclu en disant que les Français avaient fait le choix d'exclure les partis extrémistes, qui auraient pu contester l'engagement de la France à l'égard de l'Ukraine ou au sein de l'Alliance", a indiqué ce diplomate lors du sommet de l'Otan à Washington. "Il a dit que la France a aujourd'hui tous les moyens de confirmer ses engagements auprès de l'Ukraine et de ses alliés", a-t-il ajouté.

17H13
victimes civiles

Cinq civils tués par des frappes russes dans l'Est de l'Ukraine

Au moins cinq civils ont été tués jeudi par des frappes russes dans les régions ukrainiennes de Donetsk (est) et Kharkiv (nord-est), ont indiqué les autorités locales.

La Russie a bombardé au moins cinq localités dans celle de Donetsk, tuant un adolescent de 15 ans et blessant 12 autres personnes à Myrnograd, a annoncé sur Telegram le gouverneur Vadym Filachkine.
Deux autres personnes ont perdu la vie lors de tirs russes sur les localités Novosselivka Percha et Siversk, selon la même source.

Dans la région de Kharkiv, le gouverneur Oleg Synegoubov a indiqué qu'au moins deux personnes avaient été tuées et huit autres blessées par une frappe russe sur le village de Biliï Kolodiaj, près de Vovtchansk. Cette dernière ville, près de la frontière russe, est la cible depuis le 10 mai, d'une offensive des forces de Moscou et se trouve au coeur des combats.

L'Ukraine avait subi lundi des frappes russes massives ayant fait plus de 40 morts et dévasté le plus grand hôpital pédiatrique d'Ukraine à Kiev, alors que Moscou n'assure viser que des cibles militaires.
L'Ukraine s'est vu promettre, lors d'un sommet de l'Otan à Washington, des systèmes de défense antiaérienne supplémentaires pour faire face aux bombardements russes, comme le réclame ardemment le président Volodymyr Zelensky.

16H44
Missiles américains

Scholz salue le déploiement de missiles américains longue portée en Allemagne

Le chancelier Scholz a défendu jeudi la décision de déployer ponctuellement des missiles américains longue portée en Allemagne face aux craintes naissantes d'une nouvelle course aux armements dans un pays très marqué par la guerre froide. "Cela s'inscrit dans la dissuasion et cela garantit la paix, c'est une décision nécessaire et importante, prise au bon moment", a déclaré le dirigeant allemand, Olaf Scholz, en marge d'un sommet de l'Otan à Washington.

La Maison Blanche a annoncé mercredi que les États-Unis allaient déployer de façon ponctuelle, à partir de 2026, des nouveaux armements en Allemagne, permettant des frappes plus lointaines que les systèmes américains actuellement positionnés en Europe.
Concrètement, il s'agira notamment de missiles SM-6 - des missiles sol-air multi -usages à très longue portée - de missiles Tomahawk ainsi que des missiles hypersoniques en voie de développement.

Dans un entretien accordé à la radio publique allemande, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius s'est aussi félicité de ce déploiement, qui comble un "très grave manque" dans les capacités du pays. L'armée allemande ne dispose pas de missiles à longue portée pouvant être tirés depuis le sol, seulement de missiles de croisière pouvant être lancés par des avions.

Selon Boris Pistorius, ces missiles américains longue portée déployés sont une solution temporaire jusqu'à ce que l'Allemagne ait développé ses propres capacités. Cela "va nous donner le temps dont nous avons besoin", a estimé le ministre social-démocrate, à l'unisson du chancelier Scholz.

16H34
Céréales

L'Ukraine saisit un navire camerounais ayant transporté des céréales depuis la Crimée

À deux reprises au moins, le navire, le Usko MFU, battant pavillon camerounais, est entré à Sébastopol, principal port de cette péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014, après avoir désactivé son système AIS permettant de le suivre, selon le bureau du procureur général d'Ukraine.

Au moins la première fois, en novembre 2023, le navire était reparti chargé de 3.000 tonnes de produits agricoles pour le compte d'une entreprise turque, a-t-il ajouté. C'est un volume modeste par rapport aux grands navires qui transportent plusieurs dizaines de milliers de tonnes. Fin mai, le navire est retourné à Sébastopol, puis est reparti vers la Moldavie, a détaillé le bureau du procureur.

Long de 93 mètres pour 13 mètres de largeur selon le site MarineTraffic, l'Usko a fini par être arraisonné en "passant dans les eaux du port (ukrainien) de Reni", sur le Danube, toujours selon cette source.
L'analyste naval turc Yoruk Isik, qui observe notamment le trafic maritime dans le Bosphore, explique à l'AFP que l'Usko figure sur une liste d'environ 25 bâtiments dans le collimateur de la justice ukrainienne et a navigué entre Sébastopol et différents ports turcs. "Généralement il convoyait des matériaux de construction ou du gypse et ramenait en Turquie des céréales".

C'est un "vieux navire qui opère manifestement dans une partie obscure du marché", explique à l'AFP l'analyste Daniel Richards, de MSI (Maritime Strategies International), ajoutant que le pavillon camerounais est régulièrement associé à la flotte fantôme russe.
Cette flotte fantôme est composée de navires commerciaux qui notamment n'utilisent pas d'assurance P&I (une assurance spécifique au transport maritime qui indemnise de façon illimitée les dommages au tiers), selon la définition de la Kyiv School of Economics (KSE). C'est un des moyens favoris de la Russie pour contourner interdictions et sanctions occidentales.

Le Paris MoU, l'organisme des autorités portuaires européennes et des pays de l'Amérique du Nord classe le pavillon camerounais dans sa liste noire. Le capitaine azerbaïdjanais est accusé d'avoir enfreint la loi ukrainienne qui prohibe d'entrer ou de sortir des territoires ukrainiens occupés par la Russie, dont la Crimée, d'après les autorités judiciaires.

En raison du faible tonnage de l'Usko, sa saisie est "anecdotique, cela ne remet pas en cause le trafic sur la mer Noire", a estimé Edward de Saint-Denis, de la maison de courtage Plantureux & Associés, interrogé par l'AFP.

Le transport des céréales récoltées sur les territoires de l'Ukraine, sous contrôle de Kiev ou de la Russie, a été un des points cruciaux du début de conflit en raison de la dépendance de nombreux pays d'Afrique ou du Moyen-Orient. Les produits alimentaires ne sont pas directement inclus dans le champ des sanctions imposées par les pays occidentaux à la Russie.
Sous la houlette des Nations unies et le patronage de la Turquie, gardienne des détroits, les belligérants ont trouvé un accord pour permettre la sortie des céréales.

15H49
Admirateur

Orban va rencontrer Trump après le sommet de l'Otan

L'ancien président américain Donald Trump recevra dans sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride, le Premier ministre hongrois Viktor Orban à l'issue du sommet de l'Otan ce jeudi, indique à l'AFP l'entourage du candidat républicain. La rencontre intervient alors que les Européens s'inquiètent d'un éventuel retour à la Maison Blanche de Donald Trump en novembre et au terme d'un périple international qui a vu Orban se rendre à Kiev, avant Moscou, puis Pékin pour chercher une voie de résolution au conflit en Ukraine.

Donald Trump et Viktor Orban sont liés par une admiration mutuelle, et se sont déjà rencontrés à plusieurs reprises. Le slogan des six mois de présidence hongroise de l'UE "Make Europe Great Again" est directement inspiré du "Make America Great Again" de Trump.

Le président Donald Trump accueillant le Premier ministre hongrois Viktor Orban à la Maison Blanche le 13 mai 2019.

Le président Donald Trump accueillant le Premier ministre hongrois Viktor Orban à la Maison Blanche le 13 mai 2019.

© AP Photo/Manuel Balce Ceneta


Au sommet de Washington, le dirigeant hongrois, qui ne s'est guère épandu devant la presse, est apparu isolé, mis en cause par nombre de dirigeants européens qui ont dénoncé son déplacement à Moscou où il s'est entretenu avec le président Vladimir Poutine. "Je crois qu'il n'y a vraiment aucune utilité à aller discuter avec des régimes autoritaires", a déclaré devant la presse le président finlandais Alexander Stubb, se disant "fondamentalement en désaccord" avec le Premier ministre hongrois. "Viktor Orban n'a pas de mandat de l'alliance, ni de l'Union européenne, pour mener une quelconque forme de négociation", a-t-il dit. "Il peut le faire en son nom propre. Mais je ne suis pas du tout d'accord avec cela", a ajouté le dirigeant, tandis que le président du Conseil européen, Charles Michel, renchérissait en soulignant qu'Orban ne représentait que lui-même.

La Hongrie occupe depuis le 1er juillet la présidence tournante du Conseil de l'UE, une fonction de coordination des travaux législatifs qui n'autorise pas à s'exprimer au nom des Européens sur la scène internationale. Or, Viktor Orban est accusé d'abuser de cette position. Sa visite à Moscou pour discuter des voies d'un "cessez-le-feu" en Ukraine rompait avec la position européenne de soutien total à Kiev et d'isolement de la Russie, réaffirmée lors du sommet.
Quant à la visite chez Donald Trump, elle intervient alors que l'ombre de ce dernier a plané tout au long du sommet sur fond d'interrogations sur le maintien de la candidature du président américain Joe Biden à un second mandat en novembre.
 

15H36
opposante

L'opposante Ioulia Navalnaïa inscrite au registre des "terroristes et extrémistes"

La Russie a inscrit l'opposante en exil Ioulia Navalnaïa, veuve d'Alexeï Navalny mort en détention en février, sur la liste des "terroristes et extrémistes", deux jours après avoir émis un mandat d'arrêt à son encontre.
Le nom d'Ioulia Navalnaïa apparaît sur cette liste tenue par Rosfinmonitoring, le service russe de renseignement financier, a constaté l'AFP. "Mon Dieu, je n'ai pas regardé mon téléphone pendant une heure, et pendant cette heure, je suis déjà devenue une terroriste", a ironisé Mme Navalnaïa sur le réseau social X.

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"Il tue le mari et il inscrit la femme chez les terroristes. Typique de Poutine", a-t-elle ajouté.
"Quelle rapidité ! (...) S'ils s'appliquent à ce point, c'est que Ioulia Navalnaïa fait tout comme il faut", a également ironisé sur X l'ex-porte-parole d'Alexeï Navalny, Kira Iarmych, elle aussi en exil.
La justice russe avait annoncé mardi que Julia Navalnaïa, qui réside à l'étranger, était visée par un mandat d'arrêt pour "participation à un groupe extrémiste".

Son placement en détention provisoire a été prononcé en son absence par un tribunal moscovite.
Ioulia Navalnaïa a juré de reprendre le flambeau de son mari, l'ennemi numéro un de Vladimir Poutine, après sa mort dans des circonstances troubles dans sa prison de l'Arctique en février 2024.
Reprenant la continuité du mouvement d'Alexeï Navalny, elle avait appelé les partisans de l'opposant à ne pas perdre espoir et dénonce régulièrement sur les réseaux sociaux le pouvoir russe et le sort réservé aux dissidents en Russie. 

Les organisations de Navalny ont été classées "extrémistes" et interdites en 2021 par la justice russe, et plusieurs de ses collaborateurs ont depuis été condamnés à des peines de prison.

10H57
Critique

"La perspective d'un conflit direct entre l'Otan et la Russie est préoccupante" déclare Erdogan

Le président turc Recep Tayyip Erdogan juge la perspective d'un "conflit direct entre l'Otan et la Russie préoccupante", selon des propos rapportés par l'agence officielle turque Anadolu.
"La perspective d'un conflit direct entre l'Otan et la Russie est préoccupante", a déclaré le chef de l'Etat turc, qui participe au sommet de l'Organisation de l'Alliance atlantique à Washington.

L'Otan, réunie jusqu'à ce soir dans la capitale américaine en présence du président ukrainien Volodymyr Zelenksy a décidé de renforcer son aide à ce dernier par l'envoi d'avions de chasse et de batteries de défense anti-aérienne.

Le Kremlin a estimé en réponse que l'Otan était "pleinement impliquée" dans le conflit en Ukraine, ajoutant prévoir des "mesures" pour "contrer" cette "menace sérieuse".
Ankara s'est tenu à équidistance de Moscou et de Kiev depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

10H48
avancée sur le front est

La Russie revendique la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine

La Russie revendique jeudi la prise d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine, poursuivant sa poussée dans les lignes défensives ukrainiennes sans pour autant réaliser de percée majeure à ce stade.
"Les unités du groupement de troupes Centre ont amélioré leur position tactique et libéré le village de Voskhod", dans la région de Donetsk, a indiqué le ministère russe de la Défense dans son rapport quotidien.

09H55
OTAN

Le Kremlin prévoit des "mesures" pour contrer "la menace sérieuse" posée par l'Otan

La Russie prévoit des "mesures" pour "contrer la menace sérieuse" posée par l'Otan, jugée "de facto pleinement impliquée dans le conflit autour de l'Ukraine", déclare jeudi le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov, cité par les agences russes.

"Nous sommes obligés d'analyser très profondément les décisions qui ont été prises (au sommet de Washington mercredi, ndlr), les discussions qui ont eu lieues, d'analyser très attentivement le texte de la déclaration qui a été adopté. Il s'agit d'une menace très sérieuse pour la sécurité nationale" qui "nous obligera à prendre des mesures réfléchies, coordonnées et efficaces pour contenir l'Otan", a-t-il dit. Le porte-parole de la présidence russe n'a toutefois pas préciser quand ces "mesures" seront prises et de quelle nature elles seront.

"Nous constatons que nos adversaires en Europe et aux États-Unis ne sont pas des partisans du dialogue. Et à en juger par les documents adoptés lors du sommet de l'Otan, ils ne sont pas des partisans de la paix", a asséné Peskov à la presse. "L'Alliance est un instrument de confrontation et non de paix et de sécurité" a encore fustigé Peskov.

L'Alliance atlantique a musclé mercredi son soutien à l'Ukraine, qui résiste à l'offensive à grande échelle de la Russie lancée en février 2022, avec le soutien militaire et financier des Occidentaux.
Outre le matériel promis pour Kiev comme les avions F-16 ou des batteries de défense antiaérienne pour permettre à Kiev de contrer les attaques quotidiennes de l'armée russe, les membres de l'Alliance atlantique ont également reconnu mercredi que l'Ukraine est sur une "trajectoire irréversible" vers son adhésion à l'Otan, ce qui viendrait ajouter une frontière de plus entre la Russie et l'organisation.
"Dès le début, nous avons dit que l'expansion de l'Otan en Ukraine constituait une menace inacceptable pour nous (...) Nous observons là que l'Otan adopte un document qui dit que l'Ukraine rejoindra définitivement l'Otan", déplore le porte-parole du Kremlin.

09H02
Dissident

Le dissident emprisonné Orlov compare le système judiciaire russe à l'Allemagne nazie

Le dissident emprisonné Oleg Orlov a comparé jeudi le système judiciaire russe actuel à l'Allemagne nazie, dans une prise de parole en visioconférence lors de son procès en appel de sa condamnation à deux ans et demi de prison pour son opposition au conflit en Ukraine.

Le 27 février 2024, Oleg Orlov est condamné à 21 ans et demi de prison par un tribunal de Moscou.

Le 27 février 2024, Oleg Orlov est condamné à 21 ans et demi de prison par un tribunal de Moscou.

© AP Photo/Alexander Zemlianichenko


"Ils ont déformé, perverti et finalement réalisé la destruction totale de la justice et de la loi", a-t-il déclaré selon une journaliste de l'AFP au tribunal, citant des mots prononcés par l'avocat américain Telford Taylor lors du procès de Nuremberg qui jugeait les principaux responsables nazis après la Deuxième Guerre mondiale.

08H08
céréales

L'Ukraine annonce la saisie d'un navire accusé d'avoir transporté des céréales depuis la Crimée occupée

Les autorités ukrainiennes ont annoncé jeudi la saisie d'un cargo battant pavillon camerounais qu'elles accusent d'avoir transporté des céréales en provenance de Crimée occupée par la Russie.
À deux reprises au moins, le navire, le Usko MFU, est entré dans le port de Sébastopol après avoir désactivé son système AIS permettant de la suivre, selon le bureau du procureur général d'Ukraine, qui précise qu'au moins la première fois, en novembre 2023, le navire était reparti chargé de 3.000 tonnes de produits agricoles pour le compte d'une entreprise turque.

03H32
Diplomatie

L'Otan inquiète du rôle de la Chine dans la guerre en Ukraine

Les pays de l'Otan, inquiets de l'aide apportée par la Chine à la Russie dans sa guerre contre l'Ukraine, vont en discuter ce jeudi avec leurs partenaires d'Asie-Pacifique, avant une rencontre avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky. 

Ce dernier va retrouver les dirigeants des 32 pays de l'Otan, en marge d'un sommet, marqué aussi par le climat d'incertitude politique régnant aux Etats-Unis.
Le président américain Joe Biden, hôte de cette rencontre, doit donner une conférence de presse jeudi, après des semaines d'interrogations sur son état de santé et sa capacité à affronter son rival républicain Donald Trump, lors de l'élection présidentielle de novembre.

Elle aura lieu à la fin de ce sommet, marquant les 75 ans d'existence de l'Otan, et dont la dernière journée sera en partie consacrée à la Chine.
Ce partenariat stratégique entre Moscou et Pékin suscite de "profondes préoccupations" au sein de l'Alliance atlantique, indique une déclaration commune des pays de l'Otan, adoptée mercredi à Washington. "La Chine aide de façon décisive la Russie dans sa guerre illégale d'agression contre l'Ukraine", a dénoncé mercredi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, lors d'une conférence de presse.

L'Otan accuse la Chine de fournir des équipements à double usage, civil et militaire, à la Russie, comme des micro-processeurs. Tous ces équipements permettent à Moscou de "produire des missiles, des bombes, des avions et des armes", a affirmé Stoltenberg. Et le fait que cette accusation soit désormais "clairement actée" par les pays de l'Otan est "un message très important" envers Pékin, a-t-il souligné.

De son côté, la Chine a dénoncé jeudi un communiqué de l'Otan "empreint d'une mentalité digne de la Guerre froide et d'une rhétorique belliqueuse", selon un communiqué du porte-parole de la mission chinoise auprès de l'Union européenne (UE). "L'Otan devrait cesser de faire du tapage sur une soi-disant menace chinoise, cesser d'inciter à la confrontation et à la rivalité, et contribuer davantage à la paix et à la stabilité dans le monde", a-t-il souligné, dénonçant des propos "remplis" de "calomnies".

Le sujet doit être abordé jeudi lors d'une rencontre entre les 32 dirigeants de l'Otan et leurs homologues du Japon, de la Corée du Sud, de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. Pékin voit dans cette invitation un prétexte de l'Otan pour étendre son influence en Asie.
Entre cyberattaques, désinformation et "activités hybrides", la Chine reste une menace pour l'Alliance, mais aussi pour la sécurité globale, selon la déclaration commune de l'Otan.
Les dirigeants de l'Alliance ont ainsi accusé la Chine "d'accroître la menace que la Russie représente pour ses voisins et pour la sécurité euro-atlantique". Pékin "ne peut rendre possible la poursuite de la plus grande guerre que l'Europe ait connue dans son histoire récente sans que cela ne nuise à ses intérêts et à sa réputation", ont-ils mis en garde.

L'Otan s'efforce depuis des mois de mettre davantage l'accent sur les menaces posées par la Chine, par souci de répondre aussi aux préoccupations américaines sur ce point, selon des diplomates à Bruxelles.

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avec agences