Direct terminé le 30 novembre 2023 à 20H56
Direct démarré le 30 novembre 2023 à 8H57

DIRECT : Zelensky sur le front est, six morts dans des frappes russes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est rendu ce jeudi sur le front est près de Koupiansk. La région est sous le feu des bombardements russes depuis plusieurs mois. Six civils ont été tués dans l'est et le sud de l'Ukraine. Le ministère russe de la Défense affirme avoir "repoussé deux attaques" de l'armée ukrainienne près du village de Synkivka, à moins de 10 km de Koupiansk, avec l'aide de l'artillerie et d'avions de combat.

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Après des tirs russes à Novogrodivka, dans la région de Donetsk Ukraine, ce 30 novembre 2023.

Après des tirs russes à Novogrodivka, dans la région de Donetsk Ukraine, ce 30 novembre 2023.

© Ihor Moroz, chef de l'administration militaire régionale de Donetsk via AP
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nouvelle(s) publication(s)
17H37
Pétrole

La Russie réduit sa production de pétrole à 500.000 barils par jour jusqu'en mars 2024

"La Russie renforcera la réduction volontaire de l'offre de pétrole de 300.000 barils par jour de 200.000 barils par jour supplémentaires pour atteindre 500.000 barils par jour, et prolongera cette réduction volontaire de l'offre jusqu'à la fin du premier trimestre 2024 en coordination avec certains pays de l'Opep+", a indiqué le vice-Premier ministre en charge de l'Energie Alexandre Novak, à l'issue d'une rencontre des pays de l'Opep+.

"Cette réduction sera calculée sur la base des niveaux moyens d'exportation de mai et juin 2023 et s'élèvera à 300.000 barils par jour de pétrole brut et 200.000 barils par jour de produits raffinés", a précisé le responsable russe.

Selon lui, ces réductions sont destinées à "maintenir la stabilité et l'équilibre des marchés pétroliers" et pourront être levées à l'avenir "à un rythme dépendant des conditions du marché".

17H04
être efficace sur les champs de bataille

Que manque-t-il au secteur de la défense européen pour être efficace ?

Lors de la conférence annuelle de l'Agence européenne de Défense (EDA), agence de l'UE pour les questions de défense tous les acteurs du secteur ont fait le point sur sur ce qu'il manque encore à l'Europe pour être efficace sur les champs de bataille, principalement en Ukraine.

Les dépenses militaires dans l'Union européenne ont certes atteint cette année un chiffre record à près de 270 milliards d'euros, mais celles concernant la recherche dans le domaine militaire sont en baisse.
Et surtout, "nous continuons à être à la traîne par rapport à d'autres acteurs" dans ce domaine, a souligné le patron de la diplomatie européenne Josep Borrell, qui préside également l'EDA.

Le président du Conseil européen Charles Michel a suggéré ce jeudi d'avoir recours à des emprunts européens consacrés à la défense. Mais l'endettement de l'UE est un sujet tabou pour plusieurs Etats membres, à commencer par l'Allemagne.

Près de 60 milliards d'euros ont pourtant été consacrés aux investissements dans le secteur de la défense en Europe l'an dernier, selon l'EDA.

Avec ces "60 milliards d'euros par an, nous pouvons faire de grandes choses", a assuré Charles Michel, plaidant pour un "marché unique de la Défense". Encore faut-il que ces dépenses soient efficaces, particulièrement là où on en a besoin maintenant, en Ukraine.

Or, l'interopérabilité de ces armements est un vrai problème sur le terrain. "Il y a beaucoup trop de systèmes d'armement différents en Europe", a déploré la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Elle a pris l'exemple du canon de type Howitzer, utilisé par la brigade germano-néerlandaise, mais dont les obus ne sont pas interchangeables entre les artilleurs de ces deux pays.

"Nos forces armées en Ukraine utilisent plus de 200 systèmes différents d'armement", déplorait la semaine dernière à Bruxelles l'ambassadrice ukrainienne auprès de l'Otan, Nataliia Galibarenko.

Il faut aussi des contrats d'armement. L'UE a mis en place un mécanisme de financement de contrats en commun, pour répondre à la demande ukrainienne, mais les choses n'avancent pas assez vite.

Les industries de défense n'ont guère investi dans ces capacités d'armement que les Européens croyaient dépassées après des décennies de paix sur le continent.
"Qui aurait pu penser que nous aurions besoin de tanks, de systèmes de défense anti-aérien aujourd'hui" en 2023, a remarqué le général Michiel van der Laan, chef d'état-major de l'Union européenne. "Avec la guerre sur notre continent, nous pouvons garantir des contrats à long terme", a assuré Charles Michel, pour qui le message des 27 est clair: "produisez et nous achèterons".

16H19
Propagande

Des symboles pro-offensive en Ukraine devant l'ambassade américaine à Moscou

Des lettres géantes "Z" et "V", signes tactiques utilisés par l'armée russe et devenues le principal symbole de l'assaut contre l'Ukraine, ont été installées devant l'ambassade américaine à Moscou.

Ces lettres avaient été apposées comme signe de reconnaissance sur les chars et blindés russes qui ont pénétré en Ukraine en février 2022. Elles apparaissent depuis régulièrement sur les affiches, à la télévision et sont arborées par les partisans de l'offensive.

Des "Z" et "V" blancs géants étaient visibles sur le trottoir devant l'ambassade américaine, sur l'une des principales avenues de la capitale russe, a constaté un photographe de l'AFP, sans que l'on sache qui a installé ces symboles.

Par le passé, des militants nationalistes russes avaient projeté des slogans lumineux sur la façade de l'ambassade américaine ou organisé d'autres actions.
Plusieurs pays occidentaux ont pour leur part choisi de renommer le nom des rues sur lesquelles se trouvent les ambassades russes en soutien à l'Ukraine ou à l'opposition russe.

A Washington, par exemple, la rue où est située l'ambassade russe a été rabaptisée en l'honneur de l'opposant Boris Nemtsov, assassiné en 2015 près du Kremlin.

15H38
Nouveau bilan

Deux morts et dix blessés après les bombardements nocturnes

Des bombardements russes nocturnes ont fait au moins deux morts et dix blessés - dont quatre enfants - dans trois localités proches de la ville d'Avdiïvka (est), que les forces de Moscou tentent d'encercler et prendre depuis près de deux mois.

Au total, six missiles S-300 ont touché les villes de Pokrovsk, Myrnograd et Novogrodivka, situées à une quarantaine de km au nord-ouest d'Avdiïvka, selon le ministre ukrainien de l'Intérieur.

À Novogrodivka, les corps de deux hommes ont été retrouvés sous les décombres d'un immeuble d'habitation où les secours recherchaient encore trois autres personnes disparues, dont un enfant, ont précisé les secours dans un nouveau bilan.

Déblaiement des décombres d'un immeuble d'habitation à Novogrodivka ce 30 novembre 2023.

Déblaiement des décombres d'un immeuble d'habitation à Novogrodivka ce 30 novembre 2023.

© Ihor Moroz, direction de l'administration militaire régionale de Donetsk via AP

À Pokrovsk, un bébé de six mois et deux garçons de 16 et 13 ans ont été blessés, a indiqué le ministre de l'Intérieur.

Depuis mi-octobre, la ville industrielle d'Avdiïvka fait face aux attaques incessantes des forces de Moscou, qui cherchent à s'en emparer depuis des années.

Les forces russes se trouvent à l'est, au nord et au sud de la localité, toute proche de Donetsk, la capitale régionale occupée par la Russie depuis 2014.
Dans le secteur d'Avdiïvka, "l'ennemi poursuit ses attaques actives d'infanterie terrestre (...) Dans certains endroits, ils utilisent des véhicules blindés", a déclaré Oleksandr Tarnavsky, responsable des combats dans l'est.

Dans le sud, l'armée russe continuait ses bombardements, faisant des victimes notamment parmi la population civile.

Dans la région de Kherson (sud), trois personnes ont ainsi été tuées dans la matinée par des tirs d'artillerie sur le village de Sadové, sur la rive droite du fleuve Dniepr, contrôlée par les forces ukrainiennes, selon les autorités ukrainiennes locales.

Enfin, à Toretsk, dans l'Est, une personne a été tuée et trois blessées dans une frappe russe dans la soirée à l'aide de deux bombes KAB-250, selon le Parquet régional.

13H39
LGBT+

La Cour suprême russe bannit le "mouvement LGBT" pour extrémisme

La Cour suprême russe a banni pour "extrémisme" le mouvement "international" LGBT+, ouvrant la voie à des poursuites judiciaires et des peines de prison contre les homosexuels et militants défendant leurs droits en Russie.

Cette décision intervient en plein virage ultraconservateur qui cible les personnes LGBT+, la Russie se posant désormais en porte-drapeau des valeurs "traditionnelles" face à la décadence de l'Occident.

L'ONU a "déploré" cette décision. Dans un communiqué, le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a souligné que cela "expose les défenseurs des droits humains et toute personne défendant les droits des personnes LGBT+ à être qualifiés 'd'extrémistes', un terme qui a de graves conséquences sociales et pénales en Russie".

Cette politique s'est accélérée depuis l'attaque de l'armée russe contre l'Ukraine, fin février 2022, et qui entraîné une répression visant toutes les formes de critiques à l'égard du Kremlin.

Le juge Oleg Nefedov a ordonné de "reconnaître comme extrémistes le mouvement international LGBT et ses filiales, d'interdire leurs activités sur le territoire de la Fédération russe", selon des correspondants de l'AFP sur place.
Le juge Nefedov a précisé que cette interdiction entrait "immédiatement" en vigueur.

L'audience, la première dans cette affaire, a duré seulement quelques heures et s'est déroulée sans défenseur - aucune organisation portant ce nom n'existant en Russie - et à huis-clos, car l'affaire était classée "secrète".
"Seul un représentant du ministère russe de la Justice participe à l'audience, personne ne s'est manifesté du côté de la défense", avait indiqué plus tôt dans la journée la Cour suprême à l'agence de presse d'État Ria Novosti.

Toute activité publique associée à ce que la Russie considère comme des préférences sexuelles "non-traditionnelles" pourrait désormais être sanctionnée pour "extrémisme", un crime passible de lourdes peines de prison.

13H31
Boycott

L'OSCE réunie à Skopje, entre boycotts et vitupérations russes

Presque tous les membres de l'organisation ont critiqué la Russie.

Le ministre des Affaires étrangères de Macédoine du Nord, Bujar Osmani a ouvert la réunion en déclarant "la guerre d'agression de la Russie contre l'Ukraine est une insulte" aux valeurs de l'OSCE, elle "sape la confiance, le dialogue et notre capacité à agir".

Sergueï Lavrov accueilli par son homologue de Macedoine,  Bujar Osmani à Skopje, Macédoine du Nord, ce 30 novembre 2023.

Sergueï Lavrov accueilli par son homologue de Macedoine,  Bujar Osmani à Skopje, Macédoine du Nord, ce 30 novembre 2023.

© AP Photo/Boris Grdanoski

L'invasion russe est un affront "au droit international et aux principes sur lesquels repose cette organisation. J'ajoute ma voix à celle de mes collègues qui appellent la Russie à mettre un terme à ses violations des principes fondamentaux de l'organisation. Je ne suis pas sûr qu'ils soient encore disposés à écouter", a abondé le représentant américain, James O'Brien.

Pendant plus de deux heures, les discours ont quasiment tous condamné l'invasion russe et la guerre qui fait rage en Ukraine.

Pour dénoncer la présence russe, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie ont décidé de boycotter le sommet. "La place de M. Lavrov est dans un tribunal spécial, pas à la table de l'OSCE", a tranché le ministre estonien des Affaires étrangères, Margus Tsahkna.

Kiev boycotte aussi la réunion, fustigeant la venue "d'un État qui a déclenché la plus grande agression armée en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale". Et la Pologne, qui avait refusé en 2022 de permettre au ministre russe de participer à la réunion de l'OSCE qu'elle accueillait, a qualifié d'"inacceptable" la présence de Sergueï Lavrov à Skopje.

12H59
Rhétorique

Sergueï Lavrov accuse l'OSCE, lors de sa réunion annuelle, de devenir un "appendice de l'Otan"

Le chef de la diplomatie russe s'en est pris à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) lors de sa réunion annuelle, l'accusant d'être devenue un "appendice" de l'Otan et de l'UE.

Sergueï Lavrov lors de la réunion de l'OSCE à Skopje en Macédoine du Nord ce 30 novembre 2023.

Sergueï Lavrov lors de la réunion de l'OSCE à Skopje en Macédoine du Nord ce 30 novembre 2023.

© AP Photo/Boris Grdanoski

"L'OSCE est en train d'être transformée en appendice de l'Otan et de l'UE. Reconnaissons-le, l'organisation est au bord du précipice et cette question se pose: cela a-t-il encore un sens d'investir pour la revitaliser", a dit Sergueï Lavrov devant des dizaines de ses homologues, dans un discours au vitriol visant l'Occident et l'Ukraine.

Pour lui, les pays occidentaux utilisent "sans aucune gêne l'OSCE pour promouvoir leurs intérêts".

Il a répété la rhétorique russe accusant l'Ukraine de néo-nazisme et les Occidentaux de mener une "guerre hybride" contre la Russie pour justifier l'invasion à grande échelle déclenchée le 24 février 2022 par Vladimir Poutine.

Sergueï Lavrov a pu participer à cette réunion annuelle de l'OSCE malgré des sanctions européennes. En réaction, l'Ukraine, la Pologne et les pays baltes ont boycotté la rencontre.

Les origines de l'OSCE remontent à la Guerre Froide, lorsque les deux blocs ennemis occidental et soviétique s'étaient entendus pour créer une plateforme de dialogue entre eux.

L'organisation compte aujourd'hui 57 États participants. A l'exception du Bélarus, aucun d'entre eux ne soutient l'invasion russe de l'Ukraine.

12H04
Accusation de Kiev

L'Ukraine accuse la Russie de bloquer tout échange de prisonniers de guerre

Le commissaire ukrainien aux droits de l'Homme a accusé jeudi la Russie de bloquer tout échange de prisonniers de guerre entre les deux pays.
 

"Les échanges n'ont pas lieu car la Russie ne le veut pas", a déclaré sur Telegram Dmytro Loubinets, commissaire aux droits de l'Homme du Parlement ukrainien.

manif ukraine

Des gens brandissent des pancartes indiquant « Liberté pour les prisonniers civils » sur la place de l'Indépendance à Kiev, en Ukraine, le mardi 17 octobre 2023. @AP Photo/Alex Babenko.

11H08
Visite de Zelensky

Zelensky en visite près du front dans la région de Kharkiv

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est déplacé jeudi près de la ligne de front dans la région de Kharkiv (nord-est) où il a visité un poste de commandement près de Koupiansk, a rapporté la présidence.

"Les combattants de la direction de Koupiansk protègent la vie paisible des Ukrainiens", indique la présidence sur la messagerie Telegram, accompagné d'une vidéo dans laquelle Volodymyr Zelensky décore des soldats. Les forces russes mènent depuis plusieurs mois une offensive dans cette zone, avec des gains minimes.


 

9H14
"Bilan de l'année"

Conférence de presse de Vladmir Poutine le 14 décembre

Le président russe Vladimir Poutine donnera le 14 décembre sa conférence de presse annuelle et s'entretiendra en direct avec des compatriotes, a indiqué jeudi le Kremlin, une première depuis l'assaut contre l'Ukraine fin février 2022 et à trois mois de l'élection présidentielle 2024 en Russie.


"Le 14 décembre, Poutine fera le bilan de l'année. Ce sera un programme sur les chaînes de télévision qui fusionnera le format ligne directe (questions de Russes en direct, NDLR) et la conférence de presse du président", a indiqué le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

Poutine

Le président russe Vladimir Poutine s'exprime lors d'une réunion avec les participants du 3e Congrès des jeunes scientifiques au Parc Sirius des sciences et des arts à Sotchi, en Russie, le mercredi 29 novembre 2023. @Mikhail Klimentyev, Spoutnik, via AP.

8H57
bataille d'Avdiïvka

6 missiles ont touché les villes de Pokrovsk, Myrnograd et Novogrodivka

Des bombardements russes ont fait au moins un mort et dix blessés dans la nuit de mercredi à jeudi sur trois villes proches dans l'Est de l'Ukraine, a annoncé le ministre ukrainien de l'Intérieur Igor Klymenko.

Selon le ministre, six missiles S-300 ont touché les villes de Pokrovsk, Myrnograd et Novogrodivka, situées à une quarantaine de km au nord-ouest d'Avdiïvka, que les Russes tentent d'encercler et prendre depuis près de deux mois.

A Novogrodivka, le corps d'un homme été retrouvé sous les décombres d'un immeuble d'habitation où les secours recherchaient toujours quatre autres personnes, a précisé Igor Monoz, chef de l'administration militaire régionale.

"A la suite des bombardements, dix personnes ont été blessées, dont quatre enfants. Cinq autres personnes sont recherchées sous les décombres", avait indiqué peu avant le ministre de l'intérieur dans un communiqué sur les réseaux sociaux.
 

Qui anime ce direct ?

AFP