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Donald Trump dit vouloir contrôler Gaza et en faire la "Côte d'Azur du Moyen-Orient"

Donald Trump a fait une annonce choc mardi, disant vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre, une proposition qui pourrait "changer l'Histoire" selon le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Les horaires sont affichés en temps universel.
 

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Trump et netanyahu

Le président Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, le mardi 4 février 2025, à Washington. 

@AP Photo/Alex Brandon
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21h05

Gaza/Cisjordanie : tout "déplacement forcé" de population serait "inacceptable", avertissent Macron et Sissi

Les présidents français Emmanuel Macron et égyptien Abdel Fattah al-Sissi ont averti mercredi que tout "déplacement forcé de la population palestinienne à Gaza comme en Cisjordanie serait inacceptable", a annoncé l'Elysée.

"Il s'agirait d'une violation grave du droit international, d'une entrave à la solution à deux États et d'un facteur de déstabilisation majeur pour l'Égypte et la Jordanie", ont-ils jugé lors d'un échange téléphonique, selon un communiqué de la présidence française.           

20h15

La Maison Blanche module les propos fracassants de Trump sur Gaza

Pas de dollars des contribuables américains pour reconstruire Gaza, un déplacement de population temporaire et non pas permanent: des responsables américains ont semblé mercredi modérer les propos spectaculaires de Donald Trump sur la prise de contrôle par les Etats-Unis du territoire palestinien.

Après l'annonce fracassante mardi par le président américain que les Etats-Unis allaient "prendre le contrôle" du territoire ravagé par la guerre et dont les habitants iraient vivre ailleurs, son administration a semblé tempérer ses propos. 

Le président Trump a dit que "les Etats-Unis ne financeraient pas la reconstruction de Gaza", a déclaré mercredi devant la presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt.

"Son administration va travailler avec (ses) partenaires dans la région pour reconstruire" le territoire palestinien réduit à l'état de ruines après 16 mois de guerre et en proie à une terrible crise humanitaire, a-t-elle ajouté.

"Les Etats-Unis doivent s'impliquer dans cet effort de reconstruction", a-t-elle dit. Mais "cela ne veut pas dire qu'il y aura des troupes (américaines) au sol à Gaza, ni que les contribuables américains financeront cet effort", a expliqué Karoline Leavitt.

"Le président ne s'est pas engagé à déployer des soldats sur le terrain à Gaza", a-t-elle encore dit, ajoutant, comme un journaliste la pressait sur le sujet: "Le président ne s'est pas engagé à cela pour l'instant".

Depuis le Guatemala, où il est en déplacement, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a souligné  que Donald Trump souhaitait seulement que les Palestiniens quittent temporairement la bande de Gaza pendant sa reconstruction.

Il veut "reconstruire les bâtiments" afin que "les gens puissent y retourner", a dit Marco Rubio, expliquant qu'il s'agit là "d'un geste très généreux - l'offre de reconstruire et d'être en charge de la reconstruction".

Recevant mardi à Washington le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Donald Trump avait affirmé que les Etats-Unis allaient prendre "possession" de la bande de Gaza et "se débarrasser des bâtiments détruits" afin de développer économiquement le territoire. Des propos largement condamnés à travers le monde.

Il avait également répété que les Gazaouis pourraient aller vivre en Jordanie ou en Egypte, malgré l'opposition de ces pays et de nombreux autres, ainsi que des Palestiniens eux-mêmes.

Le président américain "attend de nos partenaires dans la région, spécialement l'Egypte et la Jordanie, qu'ils acceptent des réfugiés palestiniens, temporairement, pour qu'on reconstruise leurs maisons", a assuré mercredi la porte-parole de la Maison Blanche.

Donald Trump "est déterminé à reconstruire la région pour tous ceux qui voudront y retourner dès que ce ne sera plus un chantier de démolition mais un endroit où les gens pourront vivre en harmonie, comme il l'a dit (mardi)", a encore dit Karoline Leavitt devant la presse.

Selon elle, "c'est même plutôt maléfique de suggérer que les gens devraient vivre dans des conditions aussi désastreuses" que celles qui prévalent à Gaza.       

20h05

Projet de Trump pour Gaza: "une forme de colonisation du XXIe siècle", dit Amnesty International

Le projet de Donald Trump d'une prise de contrôle américaine de Gaza et d'un déplacement de sa population est une "forme de colonisation du XXIe siècle", a dénoncé mercredi la secrétaire générale de l'ONG Amnesty International.

"C'est un cauchemar digne du XIXe siècle, quand les pays les plus puissants s'emparaient des moins puissants, une forme de colonisation du XXIe siècle", a réagi Agnès Callamard, qui a eu "le souffle coupé" en entendant les propos de Donald Trump.

Le président américain a annoncé mercredi, à la stupeur générale, vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre et déplacer ses habitants en Jordanie ou en Egypte, malgré l'opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes.

Ce projet, qu'Amnesty International qualifie de "révoltant" et "illégal", a été condamné par de nombreux pays et par l'ONU, au moment où doivent reprendre les délicates négociations sur la poursuite de la trêve entre Israël et le Hamas.

"Les déclarations du président Trump appelant au déplacement forcé des Palestiniens hors de la bande de Gaza occupée doivent être condamnées largement et sans équivoque", avait soutenu Agnès Callamard un peu plus tôt dans un communiqué.

"Le langage utilisé (par Donald Trump) est incendiaire, scandaleux, et sa proposition constitue une violation flagrante du droit international", avait-elle dénoncé, l'accusant de "déshumaniser dangereusement" les Palestiniens de Gaza.

"Face aux dangereuses menaces du président Trump, il est plus important que jamais que le reste de la communauté internationale rejette catégoriquement ces propositions, et accélère les efforts diplomatiques, conformément au droit international", a défendu la secrétaire générale de l'organisation.

Comme d'autres ONG, Amnesty International accuse Israël de "commettre un génocide" contre les Palestiniens de Gaza, depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023. Une mise en cause rejetée avec force par le gouvernement israélien.

"Tout projet visant à expulser de force des Palestiniens hors du territoire occupé est un crime de guerre, et s'il est commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique contre la population civile, il constituerait un crime contre l'humanité", a affirmé Agnès Callamard.

"Ce plan ne pourra pas aboutir sans un recours extraordinaire à la force, et ce sera un désastre pour une population déjà victime d'un génocide, d'une occupation militaire et d'un système d'apartheid", a-t-elle poursuivi.          

19h00

Gaza est "partie intégrante d'un futur Etat palestinien", souligne l'UE

La bande de Gaza est "partie intégrante d'un futur Etat palestinien", a affirmé mercredi l'Union européenne après les propos du président américain Donald Trump évoquant une prise de contrôle américaine de ce territoire dévasté par la guerre.

"Nous avons pris note des déclarations du président Trump", a indiqué un porte-parole de l'UE. "L'UE reste fermement engagée en faveur d'une solution à deux Etats, qui est selon nous la seule voie vers une paix durable pour les Israéliens et les Palestiniens", a-t-il ajouté.        

18h50

Selon Rubio, Trump veut que les habitants quittent Gaza temporairement pendant la reconstruction

Le président américain Donald Trump souhaite seulement que les Palestiniens quittent temporairement la bande de Gaza pendant sa reconstruction, a déclaré mercredi le secrétaire d'État Marco Rubio.

L'idée "n'était pas hostile. Il s'agissait, je pense, d'un geste très généreux - l'offre de reconstruire et d'être en charge de la reconstruction" de Gaza, a déclaré M. Rubio à la presse lors d'une visite au Guatemala.

18h45

Le projet de Trump pour Gaza: "révoltant", "illégal", dit Amnesty International

Le projet de Donald Trump d'une prise de contrôle américaine de Gaza et d'un déplacement de sa population est "épouvantable" et "illégal", a dénoncé mercredi l'ONG Amnesty International, s'inquiétant de la nature "incendiaire" des propos du président américain.

"Les déclarations du président Trump appelant au déplacement forcé des Palestiniens hors de la bande de Gaza occupée doivent être condamnées largement et sans équivoque", a soutenu la secrétaire générale de l'organisation, Agnès Callamard, dans un communiqué.

"Le langage utilisé (par Donald Trump) est incendiaire, scandaleux, et sa proposition constitue une violation flagrante du droit international", a-t-elle dénoncé.

Le président américain a annoncé mercredi, à la stupeur générale, vouloir prendre "le contrôle" de la bande de Gaza dévastée par la guerre et déplacer ses habitants en Jordanie ou en Egypte, malgré l'opposition de ces pays et des Palestiniens eux-mêmes.

Ce projet, qu'Amnesty International qualifie de "révoltant" et "illégal", a été condamné par de nombreux pays et par l'ONU, au moment où doivent reprendre les délicates négociations sur la poursuite de la trêve entre Israël et le Hamas.

"Face aux dangereuses menaces du président Trump, il est plus important que jamais que le reste de la communauté internationale rejette catégoriquement ces propositions, et accélère les efforts diplomatiques, conformément au droit international", a défendu la secrétaire générale de l'ONG.

"Tout projet visant à expulser de force des Palestiniens hors du territoire occupé est un crime de guerre, et s'il est commis dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique contre la population civile, il constituerait un crime contre l'humanité", a affirmé Agnès Callamard.

Comme d'autres ONG, Amnesty International accuse Israël de "commettre un génocide" contre les Palestiniens de Gaza, depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023. Une mise en cause rejetée avec force par le gouvernement israélien.

"Aucun État n'a le droit de traiter une population protégée vivant sous occupation comme un pion dans un jeu d'échecs géopolitique", a-t-elle fustigé, accusant le président américain de "déshumaniser dangereusement" les Palestiniens de Gaza.

18h40

La Maison Blanche affirme que Trump "ne s'est pas engagé" à la présence de troupes américaines à Gaza

La Maison Blanche a affirmé mercredi que Donald Trump "ne s'était pas engagé" pour l'heure à envoyer des troupes à Gaza au lendemain de l'annonce spectaculaire du président américain sur une prise de contrôle par les Etats-Unis du territoire palestinien ravagé par la guerre.

"Le président ne s'est pas engagé à déployer des soldats sur le terrain à Gaza", a déclaré Karoline Leavitt à la presse. Comme un journaliste la pressait sur le sujet, elle a répondu: "Le président ne s'est pas engagé à cela pour l'instant".

18h25

Israël accuse le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU de "propager l'antisémitisme"

Le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, a annoncé mercredi la décision de son pays de boycotter le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU, qu'il accuse de "propager l'antisémitisme". 

"Cet organisme s'est concentré sur l'attaque d'un pays démocratique et la propagation de l'antisémitisme, au lieu de promouvoir les droits de l'homme. La discrimination à notre encontre est évidente", a-t-il déclaré sur X. 

18h00

Le chef de l'ONU met en garde contre toute tentative de "nettoyage ethnique" à Gaza

Le secrétaire général de l'ONU va mettre en garde mercredi contre toute tentative de "nettoyage ethnique" à Gaza, en réponse aux déclarations du président américain Donald Trump qui a proposé un départ des Palestiniens du territoire dévasté, a indiqué son porte-parole.

Lors d'un discours prévu plus tard mercredi devant le comité de l'ONU sur l'exercice du droit inaliénable des Palestiniens, Antonio Guterres "va dire que dans la recherche de solutions, nous ne devons pas aggraver le problème", a déclaré Stéphane Dujarric à la presse.

"Il est vital de rester fidèle aux fondements du droit international. Il est essentiel d'éviter toute forme de nettoyage ethnique", a-t-il ajouté, citant les propos du secrétaire général qui va également défendre une nouvelle fois la solution à deux Etats, israélien et palestinien.

Interrogé spécifiquement sur les projets du président américain concernant Gaza, Stéphane Dujarric a estimé que "tout déplacement forcé de population est équivalent à du nettoyage ethnique".

Donald Trump a évoqué mardi un projet de prise de contrôle de la bande de Gaza et du déplacement vers la Jordanie ou l'Egypte des Palestiniens qui "adoreraient" quitter le territoire dévasté par 15 mois de guerre.

Des propositions qui ont provoqué une avalanche de protestations à travers le monde.

17h30

Les Emirats rejettent tout déplacement des Palestiniens après les déclarations de Trump sur Gaza

Les Emirats arabes unis ont rejeté mercredi toute tentative de déplacement des Palestiniens de la bande de Gaza, après la proposition du président américain Donald Trump de prendre le contrôle du petit territoire et d'en déplacer les habitants.

Le ministère des Affaires étrangères a souligné dans un communiqué "son rejet catégorique de toute atteinte aux droits inaliénables des Palestiniens et de toute tentative de déplacement".

17h05

Trump dit que "tout le monde adore" sa proposition pour Gaza en dépit des critiques

Le président américain Donald Trump a assuré mercredi que "tout le monde adorait" sa proposition de prendre le contrôle de Gaza et de déplacer ses habitants malgré l'opposition des Palestiniens et de nombreux pays au Moyen-Orient et à travers le monde. 

"Tout le monde l'adore", a déclaré le milliardaire républicain à la presse dans le Bureau ovale comme on l'interrogeait sur les réactions sur son projet.

17h00

Gaza "appartient aux Palestiniens", répond Berlin aux propos de Trump

La bande de Gaza "appartient aux Palestiniens" et doit "tout comme la Cisjordanie et Jérusalem-Est" faire partie du "futur Etat palestinien", a répondu mercredi la ministre allemande des Affaires étrangères aux propos de Donald Trump sur une potentielle prise de contrôle américaine.

"La population civile de Gaza ne doit pas être expulsée et Gaza ne doit pas être occupée de manière durable, ou de nouveau colonisée", a déclaré Annalena Baerbock dans un communiqué.

Une expulsion des Gazaouis du territoire ravagé par la guerre "ne serait pas seulement inacceptable et contraire au droit international", mais "conduirait aussi à de nouvelles souffrances et à une nouvelle haine", dit encore la cheffe de la diplomatie allemande, qui refuse l'idée d'une "solution imposée aux Palestiniens".

"Une solution négociée à deux Etats reste la seule" qui permette "aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre en paix", dit encore Mme Baerbock.

Actuellement en visite au Proche-Orient, le chef de l'Etat allemand Frank-Walter Steinmeier, dont le rôle est protocolaire, a rappelé les objectifs d'une solution à deux Etats à savoir: la sécurité pour Israël et l'autodétermination pour les Palestiniens.

"Les raccourcis arbitraires, en particulier au mépris du droit international, ne mènent pas au but", a-t-il jugé selon des propos rapportés par sa porte-parole Cerstin Gammelin sur X.

Le président palestinien Mahmoud Abbas, le mouvement islamiste du Hamas, l'Egypte, pays voisin et médiateur, et plusieurs capitales ont dénoncé les déclarations de M. Trump.

16h45

La Ligue arabe qualifie la proposition de Trump sur Gaza de "recette pour l'instabilité"

La Ligue arabe a qualifié mercredi la proposition du président américain Donald Trump de prendre le contrôle de la bande de Gaza et d'en déplacer les Palestiniens de "violation du droit international" et de "recette pour l'instabilité".

Bien que "confiant dans le désir des Etats-Unis et de son président de parvenir à une paix juste dans la région", le secrétariat de la Ligue a souligné que sa proposition invite "au déplacement des Palestiniens, ce qui est rejeté tant par les Arabes qu'au niveau international".

Cette proposition "viole le droit international" et "constitue une recette pour l'instabilité", a ajouté la Ligue.

Mardi, lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, M. Trump a déclaré que les Etats-Unis devraient "prendre le contrôle" de la bande de Gaza, un "chantier de démolition", en expulsant sa population vers la Jordanie ou l'Egypte.

Ces déclarations ont déclenché une vague de condamnations, tant de la part des Palestiniens que de dirigeants du Moyen-Orient et d'autres régions du monde.

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a déclaré mercredi que le droit international était "très clair": "tout transfert forcé ou expulsion de personnes hors des territoires occupés sont strictement prohibés".

La Ligue arabe, qui regroupe 22 membres, a appelé à nouveau mercredi à la mise en oeuvre d'une solution à deux Etats, "la Cisjordanie occupée et la bande de Gaza constituant ensemble le territoire du futur Etat palestinien (...) sans séparation ni atteinte aux droits des Palestiniens".   

15h10

Le roi de Jordanie rejette "toute tentative" de déplacement des Palestiniens

Le roi de Jordanie Abdallah II a rejeté mercredi "toute tentative" pour prendre le contrôle des Territoires palestiniens et déplacer ses habitants après l'annonce par le président américain Donald Trump de son projet de contrôler la bande de Gaza.

Lors d'une réunion avec le président palestinien Mahmoud Abbas, le monarque a souligné "la nécessité d'arrêter les activités de colonisation et de rejeter toute tentative d'annexion de terres et de déplacement des Palestiniens à Gaza et en Cisjordanie", selon un communiqué du Palais royal.

14h50

Concert de protestations contre le projet de Trump pour Gaza

De nombreux pays et organisations ont exprimé mercredi leur opposition ou leur incompréhension à l'égard des propositions de Donald Trump de vider la bande de Gaza de sa population et d'en faire un territoire géré par les Etats-Unis pour régler le conflit entre le Hamas et Israël.

Voici les principales réactions :

  • France

"La France est opposée pleinement aux déplacements des populations", a déclaré la porte-parole du gouvernement français Sophie Primas, jugeant les déclarations de Donald Trump "dangereuses pour la stabilité et pour le processus de paix".

  • Royaume-Uni 

Les Palestiniens de Gaza "doivent pouvoir revenir chez eux. Ils doivent pouvoir reconstruire, et nous devons être avec eux dans cette reconstruction, sur le chemin d'une solution à deux Etats", a dit le Premier ministre britannique Keir Starmer.

  •  Russie

"Nous avons entendu une déclaration de M. Trump, mais nous avons également entendu des déclarations d'Amman et du Caire, disant qu'il y a un rejet d'une telle idée", a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov ajoutant qu'un "règlement au Moyen-Orient ne peut se faire que sur la base de deux États. Nous pensons que c'est la seule option possible".

  • Egypte

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a insisté sur "l'importance d'avancer rapidement dans les projets de relance (…) à un rythme accéléré (…) sans que les Palestiniens quittent la bande de Gaza, notamment en raison de leur attachement à leur terre et de leur refus de la quitter". 

  • Turquie

"La déclaration de Trump sur Gaza est inacceptable", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan. "Expulser (les Palestiniens) de Gaza est une question que ni nous ni les pays de la région ne peuvent accepter. Il n'est même pas question d'en discuter".

  • Chine

"La Chine a toujours soutenu le fait qu'une gouvernance palestinienne sur les Palestiniens était le principe de base de la gouvernance d'après-guerre de Gaza et nous sommes opposés au transfert forcé des habitants de Gaza", a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lin Jian.

  • Présidence palestinienne

"Le président Mahmoud Abbas et la direction palestinienne rejettent fermement les appels à s'emparer de la bande de Gaza et à déplacer les Palestiniens hors de leur patrie", a déclaré le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina.

  • Arabie Saoudite 

"L'Arabie saoudite réaffirme son rejet catégorique de toute atteinte aux droits du peuple palestinien, que ce soit par la colonisation, l'annexion des territoires palestiniens ou le déplacement forcé des Palestiniens", a affirmé le ministère des Affaires étrangères saoudien. 

  • Allemagne

La bande de Gaza "appartient aux Palestiniens" et doit "tout comme la Cisjordanie et Jérusalem-Est" faire partie du "futur Etat palestinien", a déclaré la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock. "La population civile de Gaza ne doit pas être expulsée et Gaza ne doit pas être occupée de manière durable, ou de nouveau colonisée".

  • Italie

Le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani, agacé d'être interrogé "sur tous les commentaires que Trump fait", a réitéré la position italienne: "nous sommes pour la solution à deux Etats, nous sommes même prêts à envoyer des soldats italiens pour réunifier la bande de Gaza et la Cisjordanie".

  • Espagne

"Gaza est la terre des palestiniens de Gaza, ils doivent rester à Gaza, qui fait partie du futur Etat palestinien que soutient l'Espagne, qui doit vivre et coexister en garantissant la prospérité et la sécurité de l'Etat d'Israël", a déclaré le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares.

  • Hamas

Le mouvement islamiste palestinien "condamne dans les termes les plus forts les déclarations (Donald) Trump en vue d'une occupation américaine de la bande de Gaza et du déplacement de notre peuple".

  • Brésil

Le président brésilien Lula a déclaré que c'était "aux Palestiniens de veiller sur Gaza" et que la proposition de Donald Trump était "quasiment incompréhensible".

  • ONU 

"Tout transfert forcé ou expulsion de personnes depuis un territoire occupé sont strictement prohibés", a réagi le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk dans un communiqué, ajoutant que "le droit à l'autodétermination est un principe fondamental du droit international et doit être protégé par tous les États".      

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AFP