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L'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN n'est "pas réaliste", selon Donald Trump

Donald Trump a convenu avec Vladimir Poutine de lancer des négociations "immédiates" sur l'Ukraine. Après un échange téléphonique, le président américain a promis une rencontre en personne avec son homologue russe.

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Volodymyr Zelinsky

Le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy s'exprime lors de la réunion d'information avec la présidente de la Banque européenne d'investissement Nadia Calvino à Kiev, Ukraine, lundi 10 février 2025. 

(AP Photo/Efrem Lukatsky)
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20h00
Dépenses militaires

Trump veut convaincre Poutine et Xi de sabrer dans les dépenses militaires

Donald Trump a déclaré ce jeudi vouloir discuter avec la Chine et la Russie de réductions mutuelles des dépenses de défense des trois puissances, tout en plaidant pour la réintégration de Moscou dans le G7, qui redeviendrait le G8.

Le président américain a évoqué devant la presse à la Maison Blanche un sommet avec les présidents chinois Xi Jinping et russe Vladimir Poutine, une fois que "les choses se seront calmées un petit peu".

"Les premières réunions que je veux avoir sont avec le président chinois Xi et le président russe Poutine et je veux leur dire, divisons notre budget militaire par deux", a-t-il expliqué.

18h15
Mise en garde

L'Ukraine met en garde contre toute tentative de "diviser le monde"

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga a mis en garde jeudi à Paris contre toute tentative de "diviser le monde" comme durant la guerre froide, au lendemain de l'entretien téléphonique Trump-Poutine.

"Les Russes tentent de prolonger la mentalité post-Yalta, quand une poignée de personnes autour d'une table divisaient le monde", a déclaré M. Sybiga, en référence à l'accord signé à Yalta en février 1945 entre Roosevelt, Staline et Churchill pour préparer l'après-Seconde Guerre mondiale.

16h30
TERRITOIRE

L'Ukraine dit contrôler 500 km² dans la région russe de Koursk

L'Ukraine a dit jeudi contrôler 500km² dans la région russe de Koursk, que Kiev compte utiliser comme territoire d'échange avec Moscou, soit 200km² de moins qu'en novembre.

"Nous avons notre propre zone de sécurité sur le territoire de la Fédération de Russie (...) couvrant environ 500 kilomètres carrés" a expliqué le chef d'état major ukrainien Oleksandre Syrsky sur Facebook.

15h40
Paix

L'Ukraine participera aux pourparlers de paix "d'une manière ou d'une autre", assure le Kremlin

Le Kremlin a assuré jeudi que l'Ukraine participerait "d'une manière ou d'une autre" à de futurs pourparlers de paix, annoncés la veille à l'issue d'une conversation téléphonique entre les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Donald Trump.

"D'une manière ou d'une autre, l'Ukraine participera bien sûr aux pourparlers. Il y aura à la fois un volet bilatéral russo-américain de ce dialogue et un volet lié à la participation de l'Ukraine", a précisé le porte-parole de M. Poutine, Dmitri Peskov, lors d'un entretien à la télévision d'Etat. Il a ajouté que MM. Trump et Poutine n'ont pas évoqué la participation de l'UE à ces pourparlers.

14h35
stratégie

Zelensky veut s'entendre avec Washington sur un plan pour "arrêter Poutine" avant toute négociation avec Moscou

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a jugé jeudi que l'Ukraine et les Etats-Unis devaient convenir d'un plan pour "arrêter Poutine" avant tous pourparlers avec Moscou. 

"Les réunions entre l'Ukraine et l'Amérique sont la priorité pour nous. Et ce n'est qu'après ces réunions, après l'élaboration d'un plan pour arrêter Poutine, que je pense qu'il sera juste de parler aux Russes", a déclaré M. Zelensky, au lendemain des entretiens séparés de Donald Trump avec ses homologues russe et ukrainien.

Par ailleurs, Volodymyr Zelensky a déclaré qu'il n'était "pas très agréable" que Donald Trump ait d'abord parlé au téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine, tout en affirmant que le président américain voulait s'adresser simultanément aux deux dirigeants rivaux.

13h05
politique

Zelensky sanctionne son rival Porochenko

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky adopte des sanctions contre son prédécesseur et rival politique Petro Porochenko, provoquant une cession houleuse au Parlement où les alliés de ce dernier ont pris d'assaut la tribune.

Ces sanctions interdisent notamment à M. Porochenko, qui a été président de 2014 à 2019, de quitter l'Ukraine et d'avoir accès à ses biens, marquant une nette escalade des luttes politiques internes en Ukraine, trois ans après le début de l'invasion russe du pays. Il lui est également interdit d'apparaître dans des émissions publiques ou d'utiliser internet.

11h15
prisonniers

Le CICR enquête sur le sort de 50 000 disparus

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué qu'il tente de retrouver la trace de près de 50.000 personnes, en grande majorité des soldats, ayant disparu lors du conflit entre la Russie et l'Ukraine depuis 2022.

"Depuis février 2024, le nombre de cas ouverts de personnes disparues (personnes recherchées par leur famille) a plus que doublé, atteignant près de 50.000 aujourd'hui - et ce nombre continue malheureusement d'augmenter", a indiqué à des journalistes Dusan Vujasanin, qui dirige les efforts de recherche du CICR, précisant que plus de 90% sont des soldats.

09h57
diplomatie

Le Kremlin veut une négociation sur "la sécurité en Europe" et "les préoccupations" de la Russie

Le Kremlin dit vouloir des négociations sur l'Ukraine, mais aussi sur la sécurité en Europe et les préoccupations de Moscou, qui en 2021 réclamait un recul de l'Otan sur le continent européen.

"Il est certain que toutes les questions liées à la sécurité sur le continent européen, en particulier les aspects qui concernent notre pays, la Fédération de Russie, doivent être discutées ensemble, et nous partons du principe que ce sera le cas", a dit le porte-parole du Kremlin à la presse.

08h17
réaction de berlin

"Regrettable" que Trump ait fait des concessions à Poutine avant les négociations

Le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a estimé qu'il était "regrettable" que le président américain Donald Trump ait fait des "concessions" à Vladimir Poutine sur l'Ukraine "avant même le début des négociations".

"À mon avis, il aurait été préférable de parler de la question de l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan ou de possibles pertes de territoire à la table des négociations", a-t-il affirmé avant le début d'une réunion ministérielle de l'Otan au siège de l'Alliance à Bruxelles.

08h05
réaction

La Chine salue les échanges entre Poutine et Trump

La Chine s'est dite "contente de voir" Washington et Moscou "renforcer leur communication", après que le président américain Donald Trump a déclaré vouloir rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine pour des pourparlers de paix sur l'Ukraine. 

"La Russie et les États-Unis sont deux pays importants et influents. La Chine est contente de voir que la Russie et les États-Unis renforcent leur communication et leur dialogue sur une série de questions internationales", a indiqué lors d'un point presse Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. 
 

07h55
explications

"Il n'y a pas de trahison" : le secrétaire américain de la Défense se justifie à Bruxelles

L'initiative prise par Donald Trump qui a convenu avec Vladimir Poutine de lancer des négociations "immédiates" sur l'Ukraine n'est pas une "trahison" de ce pays, a déclaré le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth.


"Il n'y a pas de trahison", a-t-il déclaré devant la presse. "Il y a la reconnaissance que le monde entier et les Etats-Unis sont investis dans la paix, une paix négociée", a-t-il ajouté.
 

07h33
déclarations

Vers des négociations de paix ?

L'Ukraine doit être "étroitement engagée" dans toute négociation de paix et tout accord doit être "durable", avertit le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte.

"C'est crucial quand on parle de l'Ukraine, que l'Ukraine soit étroitement engagée dans tout ce qui peut concerner l'Ukraine", a-t-il déclaré devant la presse, au lendemain d'un entretien téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

07h00
conflit

Russie : 14 ans de camp pour trahison au profit de l'Ukraine

Un tribunal de l'Extrême-Orient russe a condamné un ancien fonctionnaire local à 14 ans de camp pour trahison au profit de Kiev, a annoncé jeudi le service russe de sécurité (FSB), en pleine répression liée à l'offensive de Moscou contre l'Ukraine.

Depuis le début de l'assaut russe contre l'Ukraine en février 2022, les condamnations, assorties de lourdes peines, pour "trahison", "terrorisme", "sabotage" ou "espionnage", se multiplient en Russie.

Qui anime ce direct ?

AFP, AP
Les faits
  • Rebattant complètement les cartes après trois années de guerre, Donald Trump a convenu avec Vladimir Poutine de lancer des négociations "immédiates" sur l'Ukraine, et promis une rencontre en personne avec son homologue russe.
  • "Il viendra ici, et j'irai là-bas, et nous nous verrons probablement en Arabie Saoudite la première fois", a-t-il affirmé lors d'un échange avec des journalistes à la Maison-Blanche, sans donner de date, en prévoyant aussi un cessez-le-feu "dans un futur pas si lointain" en Ukraine.
  • Donald Trump a par ailleurs jugé qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan, voulue par Kiev, mais absolument rejetée par Moscou, ne serait "pas réaliste".
  • Le dirigeant américain a également déclaré qu'il "faudrait des élections à un moment ou un autre". Sans la loi martiale, en place depuis février 2022 et qui empêche la tenue de ce scrutin, l'élection présidentielle dans le pays aurait dû avoir lieu en mars 2024.
  • De son côté, Vladimir Poutine a dit à Donald Trump vouloir trouver une "solution de long terme" au conflit ukrainien via des "pourparlers de paix".