Direct terminé le 6 novembre à 21H30 TU
Direct commencé le 4 novembre à 21H50 TU

Donald Trump remporte la présidentielle

La vice-présidente Kamala Harris a appelé Trump pour le féliciter. Lors de leur conversation téléphonique, les deux adversaires ont "convenu de la nécessité d'unifier le pays". Reste à Kamala Harris de prononcer son discours de renoncement devant la foule de ses partisans sur le campus de son universite, Howard. Joe Biden va s'adresser aux Américains demain. Les horaires sont renseignés en Temps Universel (TU).

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Des supporters de Kamala Harris attendent l'arrivée de la vice-présidente qui va pronconcer son discours de renoncement sur le campus de l'Université de Howard à Washington, ce 6 novembre.

Des supporters de Kamala Harris en larmes attendent l'arrivée de la vice-présidente qui va prononcer son discours de renoncement sur le campus de l'Université de Howard à Washington, ce 6 novembre.

© AP Photo/Susan Walsh
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20H10
réactions internationales

Sissi félicite Trump, espère "paix et stabilité" au Moyen-Orient

"Je lui souhaite beaucoup de succès (...) et j'ai hâte de parvenir ensemble à la paix, à la stabilité régionale et au renforcement du partenariat stratégique entre l'Égypte et les États-Unis et leurs peuples amis", a déclaré le président Sissi sur son compte officiel X.

Le dirigeant égyptien s'est dans la soirée entretenu par téléphone avec le président américain élu, soulignant l'intérêt de l'Égypte à poursuivre la collaboration au vu "de la nature stratégique des relations de longue date entre les deux pays et de la coopération spéciale entre les deux parties au cours de son premier mandat", afin de "contribuer à la stabilité, à la paix et au développement au Moyen-Orient", selon un communiqué de la présidence égyptienne.

Donald Trump a "réaffirmé l'engagement des États-Unis à renforcer et développer ce partenariat pour servir leurs intérêts communs, tant au niveau bilatéral qu'au niveau du maintien de la paix et de la sécurité régionales", selon ce texte.
 

20H01
"Elle est des nôtres"

La Slovénie salue le retour de Melania Trump à la Maison Blanche

Dans les rues de Svenica, ville slovène de 4.500 habitants où a grandi Melania Trump - l'épouse de Donald Trump depuis 2005 - son prochain retour à la Maison Blanche est sur toutes les lèvres.
"Je suis très contente. Après tout, elle est des nôtres, alors elle peut bien être Première dame des Etats-Unis. S'agissant de Donald Trump en revanche...", dit à l'AFP Irena Mavric, retraitée de 68 ans, laissant entendre qu'elle ne partage pas "le choix des Américains". "Ce n'est pas de sitôt qu'on aura une femme présidente des États-Unis", regrette-t-elle devant la défaite de la démocrate Kamala Harris.

Une statue en bronze représentant Melania Trump le long des berges de la Sava dans le village de Rozno, près de la ville natale de Melania Trump, Sevnica, Slovenie. 6 novembre 2024.

Une statue en bronze représentant Melania Trump le long des berges de la Sava dans le village de Rozno, près de la ville natale de Melania Trump, Sevnica, Slovenie. 6 novembre 2024.

© AP Photo/Darko Bandic

Pas de bannière étoilée, pas de soirée électorale dans un bar comme en 2016 : la figure controversée du mari de la fille du pays incite les habitants à la prudence. "Pour moi, tout cela n'a aucune importance", répond Ida Gustin, une étudiante de 18 ans. "Cela fait longtemps qu'elle est partie et je ne m'attends pas à la voir ici demain."

Née yougoslave et naturalisée américaine en 2016, Melania Trump n'a jamais honoré cette localité - située à quelque 90 kilomètres de la capitale slovène Ljubljana - d'une visite pendant le premier mandat de Donald Trump, ce qui en avait déçu plus d'un. "D'une ville slovène moyenne, elle a atteint les sommets, un bel exemple", lance pourtant admiratif le maire Srecko Ocvirk, pointant que le fils du couple, Barron, parle slovène. "Notre langue résonnera dans la Maison Blanche", s'enorgueillit l'édile. Un coup de pub inespéré.

La première victoire de Donald Trump avait suscité un grand espoir à Sevnica en 2016, de nombreux habitants se souvenant de leurs rencontres avec la jeune fille devenue mannequin.
Les commerçants s'attendaient à des retombées économiques et à un coup de pouce pour le secteur du tourisme.

Vin, chocolat... les produits estampillés "Melania Trump" sont nés les uns après les autres, avec un succès variable. La vrai réussite étant le gâteau Melanija créé pour lui rendre hommage. "Il est toujours populaire aujourd'hui", dévoile Tjasa Ana Strucelj, une employée de la boulangerie Julija âgée de 19 ans. Evidemment, il contient les "meilleurs ingrédients", sourit-elle, ajoutant qu'à sa connaissance, il avait même été goûté par les Trump.
 

19H43
L'appel de Biden

Joe Biden invite Trump à la Maison Blanche

Le président a d'abord appelé sa vice-présidente pour la féliciter d'une "campagne historique", selon la Maison Blanche. Ensuite Joe Biden a appelé le président élu Trump pour le féliciter de sa victoire.

Et selon le communiqué de la Maison Blanche, "le Président Biden a exprimé son engagement à assurer une transition en douceur et a souligné l'importance d'œuvrer pour rassembler le pays". 

Il l'a "invité" à la Maison Blanche. Le président "s'adressera à la nation" jeudi pour évoquer les résultats de l'élection et la période de transition, a précisé la Maison Blanche.
 

18H45
défaite

Harris a appelé Trump pour le féliciter de sa victoire

Kamala Harris a appelé Donald Trump pour le féliciter de sa victoire à l'élection présidentielle, a indiqué un conseiller de la candidate démocrate.

La vice-présidente, qui avec cet appel reconnaît sa défaite, a évoqué avec le futur président l'importance d'une passation pacifique du pouvoir et d'être un président pour tous les Américains, a ajouté ce conseiller qui s'est exprimé sous couvert de l'anonymat.

Donald Trump et Kamala Harris ont "convenu de la nécessité d'unifier le pays" lors de leur appel mercredi, a affirmé le porte-parole du républicain. "Le président Trump a remercié la vice-présidente Harris pour sa détermination, son professionnalisme et sa persévérance tout au long de la campagne, et les deux dirigeants ont convenu de la nécessité d'unifier le pays", a indiqué Steven Cheung dans un communiqué.

18H21
avancée du G.O.P

Trump remporte l'État-clé du Michigan

Donald Trump, déjà déclaré vainqueur de la présidentielle américaine, a remporté mercredi, selon Fox News et NBC News, l'État-clé du Michigan, un ancien bastion démocrate déjà gagné par le républicain en 2016 mais repris par Joe Biden en 2020.

Avec sa victoire dans le Michigan, après celles en Pennsylvanie et dans le Wisconsin, Donald Trump remporte le grand chelem dans les trois États-clés du nord du pays qui étaient pourtant considérés, avant mardi soir, comme plutôt favorables à la candidate démocrate Kamala Harris, largement battue.
 

18H09
La petite phrase

Hollande met en garde contre un Trump "sans limite", "une mauvaise nouvelle pour l'Europe"

L'ancien président François Hollande met en garde contre un Donald Trump "sans limite", estimant que la nouvelle victoire du Républicain à la présidence des Etats-Unis était "une mauvaise nouvelle pour l'Europe". "Là, Donald Trump, c'est pas le même que celui d'un premier mandat", a estimé l'ancien président redevenu député, devant la presse à l'Assemblée nationale. "Non seulement, il va faire ce qu'il a dit, mais il va le faire sans limite, sans contrainte et sans préoccupation de ce qu'on appelait autrefois l'Occident ou le lien transatlantique".

De l'avis de l'ex-chef de l'Etat, ce que proclame Donald Trump dans une campagne, "avec outrance, il le fait avec excès quand il devient le président des États-Unis". "Là, il est évident qu'il fera ce qu'il a proclamé dans la campagne et que ça va être une période de tension avec l'Europe", poursuit-il.
Concernant l'Ukraine, Donald Trump "a dit sur un mode de forfanterie, qu'il allait régler le problème en quelques jours. Nul doute qu'il abandonnera l'Ukraine à Vladimir Poutine (...) sauf si les Européens réagissent", déplore François Hollande.

Il remarque aussi que sur la question commerciale "il y aura une augmentation des droits de douane aux États-Unis et ça aura des conséquences extrêmement fâcheuses sur une partie de notre agriculture, une partie de notre industrie, notamment automobile", et "ça produira de l'inflation".
La réélection de Donald Trump est "une mauvaise nouvelle pour l'Europe", continue l'ancien locataire de l'Elysée.

En fixant des droits de douane très élevés sur les produits chinois qui vont aux États-Unis, le président américain "va mettre aussi des droits de douane très élevés sur les produits européens qui vont vers les États-Unis", prévient-il notamment. "C'est une mauvaise nouvelle pour l'économie européenne, sauf si les Européens se mettent à construire une industrie européenne, une défense européenne et une politique extérieure européenne, communes", ajoute l'ancien président.

Il faut selon lui que l'Allemagne et la France "se retrouvent" pour que l'Europe "soit capable d'être dans un rapport de force avec Donald Trump", parce qu'il "ne comprend que le rapport de force".

18H06
Banque de France

La victoire de Donald Trump "augmente les risques pour l'économie mondiale"

"Je crois que le résultat de l'élection américaine augmente à la fois les risques pour l'économie mondiale et la nécessité d'une remobilisation européenne", a commenté le gouverneur de la Banque de Frace lors d'une conférence à Lyon.
Une administration Trump entrainera "probablement plus de protectionnisme", "ce qui signifie plus d'inflation, au moins aux États-Unis, et à priori moins de croissance partout dans le monde", a souligné François Villeroy de Galhau. Il a également relevé un déficit budgétaire américain probablement plus élevé et l'augmentation des incertitudes, ce qui risque également de peser sur la croissance. "L'élection américaine doit sonner le réveil européen" après "un long engourdissement", a-t-il commenté, soulignant que "l'Europe aborde cette nouvelle donne avec des faiblesses évidentes", dont le "retard technologique" et la "division politique".

Mardi soir, lors d'un évènement organisé par l'assureur Axa, il avait déjà appelé les Européens à être "davantage Américains", c'est à dire "savoir regarder nos atouts et nos forces, et non seulement nos faiblesses". "Nous avons des forces", a-t-il souligné, énumérant "nos entreprises", "nos ressources financières" et "nos talents" et en déplorant la "tendance, dans notre débat médiatique et politique (...) à parler infiniment plus de nos faiblesses" que des atouts.

L'épargne constitue notamment "une ressource très forte en Europe" mais dont "plusieurs centaines de milliards par an" sont investis hors du continent, et "largement" aux États-Unis", a-t-il dit.
L'occasion, pour lui, d'insister sur la nécessité de "renforcer les canaux entre notre épargne et nos besoins d'investissement" à travers une union des marchés de capitaux (UMC).

17H59
"très bon échange"

Macron et Trump affirment leur volonté "d'oeuvrer au retour de la paix et de la stabilité" lors de leur premier échange

Emmanuel Macron et Donald Trump ont exprimé leur "volonté d'oeuvrer au retour de la paix et de la stabilité" face aux "grandes crises internationales en cours", lors de leur premier échange téléphonique après la victoire du candidat républicain à la Maison Blanche, a fait savoir la présidence française.

Lors de ce "très bon échange de 25 minutes", le chef de l'État français "a souligné l'importance du rôle de l'Europe et a dit au président Trump qu'il était disposé à poursuivre cette conversation et à travailler ensemble sur ces dossiers", notamment l'Ukraine et le Proche-Orient, "quand il aura pris ses fonctions" fin janvier 2025, a ajouté l'Elysée.

17H50
Félicitations

Le roi et le prince héritier d'Arabie saoudite félicitent Trump pour son élection

Le roi Salmane et son fils, le prince héritier et dirigeant de facto de l'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, ont félicité mercredi Donald Trump pour "sa victoire à l'élection présidentielle" américaine, a rapporté l'agence de presse officielle saoudienne SPA.

Les dirigeants saoudiens ont envoyé des messages de félicitations à Donald Trump, qui a entretenu des relations chaleureuses avec la puissante monarchie du Golfe durant son premier mandat. Le roi Salmane a salué les "relations étroites entre les deux pays et peuples amis", selon la même source.
Plus tard dans la journée, l'agence SPA a rapporté que le prince Mohammed a appelé Donald Trump et "lui a exprimé l'aspiration du royaume à renforcer les relations historiques et stratégiques entre les deux pays".

Après son entrée en fonction en 2017, Donald Trump s'est rapidement rapproché de l'Arabie saoudite, partenaire important de Washington en matière d'énergie et de sécurité. Sa première visite à l'étranger a été pour Riyad, la capitale saoudienne. Les relations entre les deux pays se sont ensuite refroidies, le prince Mohammed reprochant à Donld Trump de ne pas avoir réagi de manière plus agressive après une attaque en 2019 imputée à l'Iran, qui a réduit de moitié la production de brut du royaume.

Le président Joe Biden a critiqué le royaume saoudien, lors de sa campagne électorale, pour ses violations des droits humains, notamment l'assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en Turquie en 2018.

17H05
D'un cheveu

Les Démocrates perdent la Pennsylvanie

La Pennsylvanie - que Kamala Harris espérait conserver - bascule au G.O.P. 95% des bulletins ont été dépouillés selon le New York Times. Fanny Chauvin, notre correspondante qui se trouve à Philadelphie.

 

17H00
discours de défaite

Kamala Harris doit s'adresser en fin d'après-midi à la nation

La vice-présidente devrait prononcer son "concession speech", ou discours de défaite, cet après-midi  à 16 heures, soit vers 21 heures TU. Elle a choisi de s'exprimer depuis l'universite Howard, à Washington, dont elle est sortie diplomée en 1986. C'était également le lieu qu'elle avait choisi pour célébrer sa victoire dans la soirée du 5 novembre, mais au vu des résultats elle ne s'est pas déplacée explique le New York Times.

Diangelo Williams ramasse des ordures après la soirée électorale de Kamala Harris sur le campus de l'université de Howard, Washington, le 6 novembre 2024.

Diangelo Williams ramasse des ordures après la soirée électorale de Kamala Harris sur le campus de l'université de Howard, Washington, le 6 novembre 2024. 

© AP Photo/David J. Phillip

Selon un membre rapproché de son équipe, Kamala Harris devrait bientôt reconnaîte la victoire de Trump.

16H30
selon les chiffres de CNN et du New York Times

Les Républicains à 20 voix de remporter la majorité à la Chambre

"Trump storms back", Trump revient en trombe, titre le New York Times, en faisant un jeu de mot (volontaire ?) à l'affaire Stormy Daniels, pour commenter les derniers chiffres qui donnent 277 grands électeurs contre 224 à Kamala Harris. 

Les Républicains sont majoritaires au Sénat avec 52 sièges et il ne leur manque que 20 sièges pour obtenir la majorité au Congrès.

Capture d'écran The New York Times - 16h35 TU

Capture d'écran The New York Times - 16h35 TU

© The New York Times
15H23
en clandestinité

L'opposition vénézuélienne félicite Trump et compte sur son soutien

"J'adresse mes félicitations au président élu Donald J. Trump, ainsi qu'au peuple des États-Unis pour son processus électoral civique et massif", a écrit sur les réseaux sociaux la cheffe de l'opposition vénézuélienne Maria Corina Machado, qui vit dans la clandestinité à Caracas depuis la proclamation de victoire du sortant Nicolas Maduro à la présidentielle du 28 juillet. L'opposition crie à la fraude, assurant que son candidat Edmundo Gonzalez Urrutia a gagné.

"Le Venezuela vit des jours décisifs pour des millions de citoyens, ainsi que pour la démocratie et la stabilité dans la région. Nous savons que nous avons le soutien des peuples des Amériques et de leurs gouvernements démocratiques. (...) Et nous savons aussi que nous avons toujours pu compter sur vous", écrit Mme Machado. "Le gouvernement démocratique que nous, Vénézuéliens, avons élu le 28 juillet et qui assumera constitutionnellement son mandat le 10 janvier (date de l'investiture officielle du président vénézuélien, ndlr), sera un allié fiable pour travailler avec votre administration", conclut-elle, l'opposition espérant encore accéder à la présidence. La Cour suprême a toutefois ratifié la victoire de Maduro, dont l'entourage répète inlassablement qu'il sera investi le 10 janvier.

Lors de son premier mandat, Donald Trump avait tenu une ligne dure de sanctions économiques contre le Venezuela et avait reconnu le chef de l'opposition de l'époque, Juan Guaido, comme président intérimaire dans une vaine tentative d'évincer Maduro du pouvoir. Le Venezuela attend désormais de savoir quelle attitude adoptera M. Trump vis-à-vis du Venezuela, allié de la Russie de Vladimir Poutine.
Gonzalez Urrutia, que l'opposition considère comme "le président élu", a lui aussi félicité Trump: "Depuis la même responsabilité de président élu, je souhaite le renforcement de nos relations."
 

15H22
"ambigu et imprévisible"

Les Ukrainiens inquiets

Dans les rues ukrainiennes, le pessimisme est le maître-mot ce mercredi. Car la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine risque de plomber l'aide à l'Ukraine, dont l'armée recule déjà, jour après jour, face aux Russes.

Marchant dans les rues froides de la capitale ukrainienne, Natalia Pitchaktchi, une quinquagénaire déplacée de la ville de Marioupol, occupée par les Russes depuis le printemps 2022, est inquiète.
"Je ressens une sorte d'anxiété, parce que je ne sais pas à quoi m'attendre", explique-t-elle à l'AFP, les mains enfoncées dans les poches. "C'est inquiétant". "Il n'y aura plus de soutien" américain, continue-t-elle, en référence aux dizaines de milliards de dollars d'aide militaire et financière que Washington et les membres de l'Otan ont fourni depuis le début de la guerre en 2022, permettant à Kiev de continuer à se battre contre un envahisseur russe bien plus puissant.

Ici, on craint que le nouveau président des États-Unis puisse imposer un plan de paix favorable à la Russie. Selon des médias occidentaux, Trump souhaiterait démilitariser mais laisser sous contrôle russe la zone actuellement occupée par Moscou, soit 20% du territoire ukrainien. Il serait aussi favorable à ce que Kiev renonce à rejoindre l'Otan.

En félicitant Donald Trump pour sa "victoire impressionnante", le président Zelensky a néanmoins dit espérer que ce résultat aidera l'Ukraine à obtenir "une paix juste". "J'apprécie l'engagement du président Trump en faveur de l'approche 'La paix par la force' dans les affaires mondiales", a-t-il écrit sur X.


Fin octobre, un haut responsable de la présidence ukrainienne avait voulu se montrer rassurant auprès de l'AFP, jugeant "très bonne" la rencontre Zelensky-Trump en septembre à New-York (États-Unis). Le président ukrainien a d'ailleurs qualifié mercredi de "formidable" leur rendez-vous d'alors.
Une position moins défaitiste partagée par Tetiana Podleska, informaticienne interrogée par l'AFP dans les rues de Kiev. "Je ne pense pas que ça (ce résultat électoral) changera grand-chose", dit-elle, laconique. "Cela ne changera pas en mieux, c'est certain", concède-t-elle. "Mais pour le pire, c'est peu probable".

Olga Prikhodko, enseignante trentenaire, elle aussi interrogée dans la capitale ukrainienne, estime que l'élection américaine doit conduire l'Ukraine à "réfléchir à la suite des événements" pour s'assurer d'une victoire contre la Russie "parce que nos vies, l'avenir de notre pays sont entre nos mains".

Reste que les forces ukrainiennes ne cessent de reculer, la Russie, malgré d'importantes pertes, conservant sa supériorité en hommes et en armes et voyant arriver des renforts nord-coréens.
Olga espère donc que les alliés de l'Ukraine tiendront leurs promesses de soutenir le pays jusqu'à la victoire, même si les autorités ukrainiennes ne cessent de dénoncer la timidité des réponses occidentales à l'escalade russe.

Dans les rues de Kharkiv, deuxième ville d'Ukraine située dans le nord-est du pays, le doute s'installe, alors que Moscou tente de percer au nord et à l'est de la région éponyme. Ioulia Boïko, étudiante, considère Donald Trump comme une personne "ambiguë". "Il est difficile de dire à quoi s'attendre", souligne la jeune femme : "Aujourd'hui, il dit qu'il est ami avec (le président russe Vladimir) Poutine, demain il dira qu'il est prêt à aider l'Ukraine à mettre fin à cette guerre".

Ces derniers mois, Moscou a intensifié ses frappes sur la ville. 

Pavlo, la vingtaine, partage la même analyse : Donald Trump est une personne "imprévisible", qui peut "décider d'une chose aujourd'hui, et demain (...) fera quelque chose de totalement différent".
Si la plupart des habitants de Karkhiv interrogés par l'AFP ont confié leurs craintes de "conséquences inattendues" suite à cette élection, Mykola préfère, lui, penser l'avenir de l'Ukraine sans le milliardaire américain. "Personne ne nous aidera de manière à changer radicalement les choses, rien ne changera", affirme-t-il, avant de conclure que pour gagner, l'Ukraine "devra s'unir, et c'est tout".

14H37
"coopération"

Le chef de l'ONU "félicite" Trump, prêt à travailler "de façon constructive" avec lui

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a félicité mercredi Donald Trump pour sa victoire à la présidentielle américaine, insistant sur l'importance de la "coopération" entre les États-Unis et les Nations unies. "Les Nations unies sont prêtes à travailler de façon constructive avec la prochaine administration pour faire face aux défis dramatiques de notre monde", a déclaré le chef de l'ONU dans un communiqué, alors que les relations avaient été compliquées lors du premier mandat du républicain à la Maison Blanche.