Le groupe armé antigouvernemental M23, qui a pris avec l'armée rwandaise le contrôle de la grande ville congolaise de Goma et déclaré vouloir "marcher" sur Kinshasa, a progressé ce jeudi 30 janvier dans l'est de la République démocratique du Congo, l'ONU se disant "très inquiète".
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Les rebelles du M23 escortent des mercenaires roumains jusqu'au poste frontière avec le Rwanda à Goma, en République démocratique du Congo, mercredi 29 janvier 2025.
La star de la chanson nigériane Tems a annoncé ce jeudi 30 janvier qu'elle annulait un concert prévu à Kigali à cause du soutien du Rwanda au groupe armé M23, qui avec l'armée rwandaise mène une offensive dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le Royaume-Uni a condamné ce jeudi 30 janvier l'occupation de Goma et d'autres territoires de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) par le groupe armé M23 et les forces rwandaises, et menacé de "réexaminer" son soutien financier au Rwanda.
"Le Royaume-Uni étudie activement les prochaines étapes avec ses partenaires internationaux, notamment la possibilité d'un réexamen de toute l'aide britannique au Rwanda", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
L'ONU est "très inquiète" de la situation "volatile" dans le Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), en particulier d'informations "crédibles" de l'avancée du groupe armé M23 vers Bukavu, a déclaré ce jeudi 30 janvier le porte-parole du secrétaire général des Nations unies.
"Nous sommes très inquiets concernant la situation au Sud-Kivu, qui reste très volatile, avec des informations crédibles de l'avancée rapide du M23 vers la ville de Bukavu", a souligné Stéphane Dujarric, évoquant également des informations faisant état de "mouvements des forces de défense rwandaises à travers la frontière dans cette direction".
Les combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC) augmentent les risques d'une nouvelle pandémie, a averti ce jeudi 30 jancier le chef de l'agence sanitaire de l'Union africaine (Africa CDC) Jean Kaseya, appelant à une cessation de "cette guerre inutile".
Le M23, groupe armé antigouvernemental soutenu par le Rwanda et son armée, gagne du terrain dans l'est de la RDC, où se sont produites de nombreuses vagues épidémiques de maladies contagieuses.
La Belgique a demandé à l'Union européenne d'envisager des sanctions contre le Rwanda, accusé de violer la souveraineté de la République démocratique du Congo (RDC) en soutenant les combattants du M23 qui se sont emparés de Goma.
Interrogé ce jeudi 30 janvier par des députés à la Chambre, Bernard Quintin, ministre belge des Affaires étrangères, a dit avoir appelé cette semaine ses homologues européens à prendre des "mesures concrètes" contre Kigali.
Paris appelle les forces rwandaises à "quitter instamment" la République démocratique du Congo et le groupe armé M23 qu'elles soutiennent à "se retirer immédiatement des territoires dont il a pris le contrôle", a affirmé ce jeudi 30 janvier le ministère des Affaires étrangères.
"La souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC ne sont pas négociables", a déclaré à la presse le porte-parole de la diplomatie française Christophe Lemoine, selon qui le ministre Jean-Noël Barrot est attendu à Kigali après s'être rendu à Kinshasa.
Le groupe armé antigouvernemental du M23 est à Goma, grande ville de l'est de la capitale de la République démocratique du Congo, "pour y rester" et il veut marcher "jusqu'à Kinshasa", a déclaré jeudi le chef de la plateforme politico-militaire dont fait partie le M23.
"Nous sommes à Goma pour y rester", a déclaré Corneille Nangaa, lors d'une conférence de presse dans la capitale du Nord-Kivu, tombée ces derniers jours aux mains du M23 et de ses alliés des forces rwandaises. "Nous allons continuer la marche de libération jusqu'à Kinshasa", capitale de la RDC, a-t-il ajouté.
Chaussée crevée par des impacts de mortiers, vitrines défoncées par les pillages : les combats ont quasiment complètement cessé à Goma et la grande ville de l'est de la RDC panse ses plaies sous l'œil de ses nouveaux maîtres, le groupe armé M23 et l'armée rwandaise.
Peu de bâtiments ont subi des destructions malgré les violents combats dans le centre-ville. Mais la situation humanitaire reste critique dans la capitale de la province du Nord-Kivu, où l'internet, l'eau et l'électricité sont toujours coupés.
Le M23 et l'armée rwandaise contrôlent la quasi-totalité de Goma, grande ville de l’est qui abrite de nombreuses richesses.
Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot est en visite jeudi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, pour discuter de la crise dans l'est du pays, a-t-on appris de sources gouvernementales congolaises.
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Il doit notamment s'y entretenir avec le président Félix Tshisekedi, selon une source à la présidence.
La Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) se réunira vendredi, dans la capitale zimbabwéenne Harare, pour un sommet extraordinaire sur la situation dans l'est de la République démocratique du Congo, a annoncé jeudi son secrétaire général.
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Cette "réunion extraordinaire" vise à "discuter des questions relatives à l'est de la RDC, dont la situation est préoccupante" après la prise de Goma, principale ville de la région, par le groupe armé antigouvernemental M23 et les forces rwandaises, a indiqué Elias Magosi.
Le président rwandais Paul Kagame a averti, jeudi, que les troupes sud-africaines n'avaient pas leur place dans l'est de la RDC et qu'il était prêt à une confrontation avec Pretoria, qui y participe à des forces de maintien de la paix en appui de l'armée congolaise.
Des soldats sud-africains, faisant partie de la mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe pour lutter contre les groupes rebelles armés dans l'est de la République démocratique du Congo, se tiennent à Goma alors que les corps de deux soldats sud-africains sont rapatriés en Afrique du Sud, mardi 20 février 2024.
Ces Sud-Africains faisaient partie de la force de maintien de la paix de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (Monusco), et une force régionale (SAMIDRC) de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), déployées en appui des forces de Kinshasa.
La SAMIDRC "n'est pas une force de maintien de la paix, et n'a pas sa place dans cette situation", a martelé M. Kagame dans un message publié sur X.
"Elle a été autorisée par la SADC en tant que force belligérante engagée dans des opérations de combat offensives pour aider le gouvernement de la RDC à lutter contre son propre peuple, en travaillant aux côtés de groupes armés génocidaires comme les FDLR qui ciblent le Rwanda", a-t-il ajouté.
La soldate israélienne Agam Berger, retenue en otage dans la bande de Gaza, a été remise jeudi matin par le Hamas à la Croix-Rouge à Jabalia, dans le nord du petit territoire palestinien, a constaté un journaliste de l'AFP.
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Agam Berger est la première de trois otages israéliens enlevés le 7 octobre 2023 devant être libérés dans la journée, après 482 jours de captivité, en échange de 110 Palestiniens détenus par Israël, dans le cadre de l'accord de trêve entre Israël et le Hamas. Cinq Thaïlandais enlevés le même jour doivent aussi être libérés dans la journée.
Le chef de l'État congolais a condamné, mercredi soir, les attaques contre plusieurs ambassades à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, par des manifestants en colère contre plusieurs pays accusés d'inaction vis-à-vis du conflit dans l'est.
Le personnel de sécurité congolais se tient devant l'ambassade de France à Kinshasa, en République démocratique du Congo, mardi 28 janvier 2025, après qu'elle ait été attaquée par des manifestants protestant contre l'avancée des rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, dans la capitale de l'est du Congo, Goma.
"Je condamne avec la plus grande fermeté les actes de vandalisme et de pillage qui ont visé certaines missions diplomatiques accréditées en République démocratique du Congo", a déclaré le président Félix Tshisekedi dans une adresse à la nation retransmise à la télévision.
Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi a assuré mercredi soir qu'"une riposte vigoureuse" est en cours dans l'est, où l'armée congolaise a été repoussée de la ville de Goma par le M23 et des troupes rwandaises.
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"Une riposte vigoureuse et coordonnée contre ces terroristes et leurs parrains est en cours", a déclaré le chef de l'État dans une allocution retransmise en direct à la télévision.
