
Tantôt adulé, tantôt fustigé, le désormais président des États-Unis divise aussi en Afrique.
"C'est un rebelle contre l'establishment, c'est un rebelle contre les institutions classiques, en ce sens, on comprend donc que beaucoup d'Africains soient séduits", analyse Juste Codjo, enseignant chercheur en études stratégiques et sécurité à l'université de New Jersey.
Une séduction et un attrait qui ne sont pas forcément réciproques. "Je pense que pour lui, le continent africain a très peu de présence dans son esprit, abonde Jeff Hawkins, ex-ambassadeur américain, chercheur associé à l'IRIS et enseignant à Sciences Po. C'est quelqu'un qui n'y a jamais mis le pied sur le continent, jamais comme homme d'affaires. Jamais comme président des États-Unis."