Direct terminé le 7 novembre 2024 à 21h00 TU
Direct démarré le 7 novembre 2024 à 09h35 TU

La France va convoquer l'ambassadeur d'Israël à Paris

La France va convoquer "dans les prochains jours" l'ambassadeur d'Israël à Paris pour protester contre l'entrée de la police israélienne "armée" et "sans autorisation" dans un domaine national français à Jérusalem, l'Eléona. Les forces de sécurité israélienne ont arrêtés deux gendarmes qui faisaient partie de l'escorte du ministre des Affaires français Jean-Noël Barrot. Les horaires sont indiqués en temps universel. 

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Jean-Noël Barrot s'adresse à des journalistes devant l'église de la grotte du Pater, un des quatre domaines nationaux français, sur le Mont des Oliviers lors de sa visite à Jérusalem, 7 novembre 2024.

Jean-Noël Barrot s'adresse à des journalistes devant l'église de la grotte du Pater, un des quatre domaines nationaux français, sur le Mont des Oliviers lors de sa visite à Jérusalem, 7 novembre 2024.

© AP Photo/Maya Alleruzzo
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20H36
aide humanitaire

Israël va rouvrir un nouveau passage vers Gaza

Israël va rouvrir un nouveau point de passage dans la bande de Gaza assiégée, indique le département d'État américain, à quelques jours de l'expiration la semaine prochaine d'un ultimatum des Etats-Unis sur l'augmentation de l'aide humanitaire aux Palestiniens.

"Nous avons vu Israël prendre un certain nombre de mesures importantes au cours des dernières semaines (...) et ils prévoient d'ouvrir un nouveau point de passage supplémentaire à Kissoufim dans les prochains jours", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État, Matthew Miller.

Des soldats israéliens devant des camions d'aide humanitaire qui attendent l'autorisation d'entrer dans la bande de Gaza, via le passage d'Erez dans le sud d'Israël, le 21 octobre 2024.

Des soldats israéliens devant des camions d'aide humanitaire qui attendent l'autorisation d'entrer dans la bande de Gaza, via le passage d'Erez dans le sud d'Israël, le 21 octobre 2024.

© AP Photo/Tsafrir Abayov

Les ministres américains des Affaires étrangères et de la Défense, Antony Blinken et Lloyd Austin, avaient adressé, dans une lettre en date du 13 octobre, une série d'exigences à Israël pour permettre l'augmentation de l'aide humanitaire, en lui donnant 30 jours pour y répondre. À défaut de quoi, les Etats-Unis menaçaient de suspendre une partie de leur assistance militaire à Israël. Le porte-parole s'est abstenu de dire comment les États-Unis évalueraient le respect par Israël des exigences américaines, ni quand une telle évaluation serait faite à l'expiration du délai le 13 novembre.

La loi américaine exige que les bénéficiaires de l'aide militaire américaine ne refusent ni n'entravent "arbitrairement" l'acheminement de l'aide humanitaire américaine. La marge de manoeuvre de l'administration Biden sortante est cependant très réduite étant donné la victoire de Donald Trump mardi à l'élection présidentielle, alors que le républicain accuse le président américain de faire pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

Le porte-parole a encore souligné qu'Israël avait approuvé des "routes de livraison supplémentaires à l'intérieur de Gaza, ce qui est essentiel" pour la distribution de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien dévasté par plus d'un an de guerre. La lettre évoquait, par exemple, la nécessité pour Israël de laisser entrer jusqu'à 350 camions d'aide humanitaire par jour, d'ouvrir un cinquième point de passage vers la bande de Gaza et de limiter les ordres d'évacuation au strict nécessaire. 

Mardi, quelque 229 camions ont pu rentrer à Gaza, selon Matthew Miller.
 

20H09
Cisjordanie

La France prépare de nouvelles sanctions contre des colons

"La France a été à la manoeuvre pour établir un premier régime de sanctions au niveau européen, qui vise les individus ou les entités, acteurs ou complices, des activités de colonisation", a déclaré Jean-Noël Barrot après une rencontre avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
"Ce régime a déjà été activé deux fois, et nous travaillons sur un troisième train de sanctions visant ces activités qui, encore une fois, sont illégales au regard du droit international et menacent la perspective politique qui peut garantir une paix durable pour Israël et les Palestiniens", a-t-il ajouté.

En février, la France a dit avoir adopté des "sanctions" à l'encontre de 28 "colons israéliens extrémistes" coupables, selon Paris, de "violences contre des civils palestiniens en Cisjordanie". Ces 28 individus sont "visés par une interdiction administrative du territoire français", d'après le ministère des Affaires étrangères. Barrot a répété l'engagement de la France à "une paix juste et durable dans la région (qui) passe par la solution à deux États" israélien et palestinien, et à laquelle les colonies israéliennes sont un obstacle majeur.

Avant sa rencontre avec Abbas, le chef de la diplomatie avait visité le quartier d'el-Bireh, près de Ramallah, où près d'une vingtaine de voitures ont été incendiées par des colons israéliens tôt lundi.
Après avoir discuté avec des habitants et des responsables locaux, il a souligné que ce quartier était une zone placée sous le contrôle de l'Autorité palestinienne, estimant "totalement inexcusables" les "attaques de la part des colons extrémistes et violents".
 

19H09
jusqu'au bout

Blinken continuera à oeuvrer pour mettre fin aux guerres au Liban et à Gaza jusqu'au terme de son mandat

"Nous continuerons à oeuvrer pour la fin de la guerre à Gaza, la fin de la guerre au Liban, l'augmentation de l'aide humanitaire (à Gaza), et il est de notre devoir de poursuivre ces politiques jusqu'au 20 janvier à midi, lorsque le président élu prendra ses fonctions", a déclaré à la presse le porte-parole du département d'État, Matthew Miller.
Antony Blinke, qui a effectué 11 voyages au Moyen-Orient depuis l'attaque du Hamas contre Israël en octobre 2023, fait pression depuis des mois pour un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza permettant en parallèle la libération des otages retenus par le mouvement islamiste palestinien.
Le président élu Donald Trump a laissé entendre qu'il donnerait plus de liberté à Israël pour réaliser tous ses objectifs et critiqué le président Joe Biden, accusé de tenter de lier les mains du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

À l'inverse, l'administration Biden est critiquée par l'aile gauche du Parti démocrate pour n'avoir pas suffisamment usé de ses leviers dont la livraison d'armes à Israël.
Blinken s'efforcera également d'obtenir des "progrès tangibles" dans d'autres domaines prioritaires, notamment "pour gagner la compétition dans laquelle nous sommes engagés avec la Chine, tout en gérant de manière responsable les relations entre nos deux pays" et "en veillant à ce que l'Ukraine soit dans la meilleure position possible pour réussir" face à la Russie, a déclaré le porte-parole. Il a précisé à cet égard que Washington entend dépenser jusqu'au dernier centime l'enveloppe budgétaire de 60 milliards de dollars en faveur de Kiev d'ici le 20 janvier, alors que Donald Trump a remis en question le soutien des États-Unis à l'Ukraine.

Le porte-parole a encore indiqué que le secrétaire d'Etat avait nommé Steve Mull, un ancien diplomate de carrière qui a été ambassadeur en Pologne et en Lituanie, pour gérer la transition avec l'équipe de Donald Trump.

18H11
FINUL

Six casques bleus blessés au Liban, selon la Malaisie

La Malaisie annonce que six de ses soldats de la paix servant sous l'égide des Nations unies avaient été blessés par une explosion au Liban.
Le ministère malaisien de la Défense a indiqué dans un communiqué peu après minuit que l'explosion s'était produite jeudi près du stade de Saïda, mais n'a pas donné de détails sur les causes de l'explosion.

L'ONU a déclaré que cinq casques bleus malaisiens figuraient parmi les personnes blessées lors d'une frappe aérienne israélienne au Sud-Liban jeudi, dans un raid qui a également tué trois civils.

Israël a lancé une série de frappes après que le Hezbollah libanais a déclaré avoir mené une attaque au missile visant une base militaire près de l'aéroport international Ben Gourion d'Israël mercredi.

Le ministère malaisien de la Défense a déclaré que l'explosion avait "visé un autre véhicule civil se dirigeant vers Beyrouth, mais qu'elle avait également endommagé un bus transportant" les casques bleus malaisiens, blessant six d'entre eux.

Le communiqué décrit les blessures comme étant "mineures", y compris celles d'un casque bleu qui a subi une fracture du bras gauche et a été transporté à l'hôpital. Les forces armées malaisiennes "continueront à suivre la situation de près et fourniront des mises à jour concernant l'incident dès qu'elles seront disponibles", indique le communiqué. Les forces armées "restent déterminées à assurer la sécurité et le bien-être de leur personnel lorsqu'elles effectuent des missions de maintien de la paix sous l'égide des Nations unies", ajoute le communiqué.

17H16
incident à Eléona

La France va convoquer l'ambassadeur d'Israël à Paris

La France va convoquer "dans les prochains jours" l'ambassadeur d'Israël à Paris pour protester contre l'entrée de la police israélienne "armée" et "sans autorisation" dans un domaine national français à Jérusalem, l'Eléona, que le chef de la diplomatie française s'apprêtait à visiter.

"L'ambassadeur d'Israël en France sera convoqué au Ministère dans les prochains jours", indique le ministère français des Affaires étrangères, ajoutant que la présence de forces de la sécurité israélienne sur ce site de pèlerinage ainsi que la brève arrestation de deux gendarmes français n'étaient "pas acceptables".

16H32
Eléona

Incident diplomatique franco-israélien sur un site appartenant à la France

La visite à Jérusalem du ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a été marquée  par un incident diplomatique quand la police israélienne est entrée "armée" et "sans autorisation", selon le ministre, sur un site appartenant à la France.

Barrot a dénoncé une "situation inacceptable" et refusé de pénétrer dans l'Eléona, un site de pèlerinage, tandis que la police israélienne a brièvement arrêté deux gendarmes français sur place, a constaté une journaliste de l'AFP. "Je ne vais pas entrer (...) aujourd'hui, parce que les forces de sécurité israéliennes y sont entrées de manière armée, sans obtenir auparavant l'autorisation de la France et sans accepter d'en sortir", a-t-il affirmé devant la presse. "Cette atteinte à l'intégrité d'un domaine placé sous la responsabilité de la France est de nature à fragiliser les liens que j'étais pourtant venu cultiver avec Israël, dans un moment où nous avons tous besoin de faire progresser la région sur le chemin de la paix", a-t-il souligné.

Lors d'échanges virulents, des policiers israéliens ont entouré deux gendarmes français, en empoignant l'un d'eux de force et en le mettant au sol avant de l'embarquer dans une voiture de police. Le fonctionnaire, qui s'était identifié, a hurlé plusieurs fois "Ne me touche pas!", selon la journaliste de l'AFP.
Les deux gendarmes ont été ensuite relâchés et il n'a pas été précisé pourquoi les policiers israéliens étaient entrés sur le site.

L'Eléona, au sein duquel se trouve un monastère bénédictin, est situé sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville occupée et annexée par Israël depuis 1967.

Construit sur la grotte dite du Pater, où le Christ aurait enseigné le Pater à ses disciples, il fait partie des quatre domaines nationaux français à et près de Jérusalem, avec le Tombeau des rois, la Basilique Sainte-Anne et l'ancienne commanderie croisée d'Abou Gosh avec leurs églises romanes.

"Le domaine de l'Eléona (...) est un domaine qui non seulement appartient à la France depuis plus de 150 ans, mais dont la France assure la sécurité, l'entretien et avec énormément de soins", a affirmé le ministre. "L'intégrité des quatre domaines dont la France a la responsabilité ici à Jérusalem doit être respectée", a-t-il insisté.
 

16H07
Frappes israéliennes

Réunion àl'Unesco le 18 novembre pour discuter d'une "protection renforcée" des sites libanais

Un comité de l'Unesco se réunira le 18 novembre pour discuter d'une "protection provisoire renforcée" des sites historiques libanais menacés par la campagne de frappes israéliennes contre le Hezbollah, indique l'organisation onusienne pour l'éducation, la science et la culture.
"A la demande des autorités libanaises, une session extraordinaire du Comité pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé sera organisée le 18 novembre" au siège parisien de l'Unesco, a fait savoir l'organisation à l'AFP, en ajoutant que 34 sites culturels seraient examinés lors de cette réunion. Plus de 100 députés libanais ont appelé jeudi à protéger les sites historiques du pays, notamment les cités antiques de Baalbeck et Tyr.
 

15H24
tifo pro-palestinien

Le président de la FFF et le directeur général du PSG convoqués vendredi à Beauvau

Le président de la Fédération française de football Philippe Diallo et le directeur général du PSG Victoriano Melero sont convoqués au ministère de l'Intérieur vendredi, deux jours après le déploiement au Parc des Princes d'une banderole en soutien à la Palestine par des supporters du club parisien.

"Ils seront reçus à 10h00 par Othman Nasrou", secrétaire d'État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, a fait savoir son cabinet. "Le règlement disciplinaire de l'UEFA interdit la diffusion de messages politiques de nature provocatrice dans les stades", écrit M. Nasrou dans un courrier, consulté par l'AFP et adressé à la FFF et au PSG. "Compte tenu de la taille (de la banderole, ndlr), son installation ne peut pas avoir échappé à la vigilance du club", ajoute le secrétaire d'Etat.

L'UEFA a décidé de son côté qu'elle n'engagerait aucune procédure contre le PSG, estimant que "la banderole déployée ne pouvait pas être considérée comme provocatrice ou insultante dans ce cas précis". Avant Paris SG-Atlético Madrid, qui s'est soldé par une défaite 2-1 des Parisiens, le Collectif ultras Paris (CUP) a déroulé un tifo avec le message "Free Palestine", autour des couleurs rouge et bleu du PSG, avec un drapeau palestinien ensanglanté, le drapeau du Liban, Jérusalem, des chars ou encore une personne portant le keffieh.

L'immense toile portant des dessins et couvrant toute la tribune Auteuil surmontait une banderole "La guerre sur le terrain mais la paix dans le monde". Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a condamné sur X le déploiement de la banderole, demandant "au PSG de s'expliquer et aux clubs de veiller à ce que la politique ne vienne pas abîmer le sport, qui doit toujours rester un ferment d'unité".

15H22
patrimoine en danger

Plus de 100 députés libanais demandent à l'Unesco de protéger les sites historiques des frappes israéliennes

Plus de 100 députés libanais ont appelé jeudi l'Unesco à protéger les sites historiques du pays, soumis à une campagne de frappes israéliennes contre le Hezbollah, qui touche notamment les cités antiques de Baalbeck et Tyr.

Tirs isaréliens sur le village de Majdal Zoun près de Tyr, le 24 octobre 2024.

Tirs isaréliens sur le village de Majdal Zoun près de Tyr, le 24 octobre 2024.

© AP Photo/Mohammed Zaatari


"Au cours de la guerre dévastatrice contre le Liban, Israël a commis de graves violations des droits humains et des atrocités", écrivent les députés dans une lettre à la directrice générale de l'Unesco, Audrey Azoulay. "Nous attirons votre attention sur un besoin urgent: la protection de l'histoire du Liban, à Baalbeck, Tyr, Saïda et d'autres sites inestimables actuellement menacés", plaident-ils.
"Nous vous exhortons à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger ces icônes culturelles", ajoutent ces élus de tous bords au Parlement, qui compte 128 députés.

La cité millénaire de Baalbeck, où s'élève un ensemble de temples romains classés au patrimoine mondial de l'Unesco, a été soumise à de violentes frappes israéliennes mercredi, qui ont touché un secteur proche du site historique, selon un correspondant de l'AFP sur place. Quarante personnes ont été tuées dans ces frappes sur Baalbeck et sa région mercredi, selon le ministère libanais de la Santé.
"C'est un jour triste pour Baalbeck, soumise à de violentes frappes israéliennes, qui ont visé des bâtiments historiques", a déclaré à l'AFP le maire de la ville, Moustafa al-Chall.

Le gouverneur de la région, Bachir Khodr, a affirmé sur X qu'une frappe avait visé le parking attenant aux temples romains. Depuis fin octobre, le secteur de Baalbeck est visé par d'intenses frappes israéliennes, tout comme la ville côtière méridionale de Tyr, qui abrite également des sites antiques inscrits par l'Unesco sur sa liste du patrimoine mondial.

Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah pro-iranien, mène depuis le 23 septembre une campagne de frappes massives au Liban, qui a fait plus de 2.600 morts selon le ministère de la Santé.
 

15H08
du foot c'est tout

France-Israël "doit rester un match de foot" pour Deschamps

Sans "faire abstraction du contexte" de la guerre au Proche-Orient, France-Israël "doit rester un match de foot", a plaidé le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps.

Le 10 cotobre 2024 à Budapest, en Hongrie.

Le 10 cotobre 2024 à Budapest, en Hongrie.

© AP Photo/Denes Erdos


Disputer ce match au Stade de France dans des conditions de sécurité très renforcées, "je ne sais pas si c'était la meilleure solution. Ce n'est pas de mon ressort. Vous pouvez poser la question au président" de la Fédération française de football (FFF) Philippe Diallo, a-t-il ajouté.
"Est-ce que c'est bien, c'est pas bien ? Ce que je peux vous dire, c'est que ça doit rester un match de foot, sans ignorer ou faire abstraction d'un contexte politique et autre qui est très tendu", a commenté le sélectionneur en marge de la présentation de sa liste pour ce match du 14 novembre et celui contre l'Italie, trois jours plus tard, en Ligue des nations.
"Je ne suis pas partie prenante à cette prise de décision. Ce n'est pas mon rôle", a-t-il ajouté.

Lundi une quarantaine de manifestants de l'association "Stop Génocide" ont pénétré dans les locaux de la FFF pour protester contre la tenue de ce match et demander qu'Israël soit banni des compétitions par la Fifa, la Fédération internationale.
La rencontre "à haut risque" sera encadrée par "un dispositif de sécurité extrêmement renforcé à l'extérieur et à l'intérieur" de l'enceinte, avait dit le préfet de police Laurent Nuñez le 17 octobre.
 

14H18
nouveau bilan

Trois morts, cinq Casques bleus et trois soldats libanais blessés dans une frappe sur Saïda

Trois personnes ont été tuées dans une frappe israélienne qui visait leur voiture à l'entrée de Saïda, ville du sud du Liban, dans laquelle cinq Casques bleus ont été blessés, selon la Finul, ainsi que trois soldats libanais. La frappe "de l'ennemi israélien visait une voiture et a provoqué la mort de trois passagers", a précisé l'armée dans un communiqué. Elle s'est produite "au passage d'un convoi de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) à un barrage de l'armée", qui contrôle l'entrée nord de Saïda, a-t-elle précisé.

Des soldats libanais postés près du bus qui transportait les soldats malaisiens de la Finul, dans le port de Sidon, dans le sud du Liban ce 7 novembre 2024.

Des soldats libanais postés près du bus qui transportait les soldats malaisiens de la Finul, dans le port de Sidon, dans le sud du Liban ce 7 novembre 2024.

© Ap Photo

Dans un communiqué, la Finul a précisé que cinq Casques bleus avaient été "légèrement blessés".
"Le convoi de la Finul amenant des Casques bleus récemment arrivés au sud du Liban passait devant Saïda lorsqu'une frappe de drone s'est produite à proximité", a-t-elle ajouté.
L'armée a précisé qu'il s'agissait de Casques bleus malaisiens.

La Finul, déployée plus au sud près de la frontière avec Israël, a appelé toutes les parties à "éviter les actions mettant en danger les soldats de la paix ou les civils". Trois soldats libanais qui étaient postés au barrage contrôlant l'entrée de Saïda ont également été blessées, selon l'armée.

Un correspondant de l'AFP sur place a vu la voiture visée carbonisée, à quelques mètres du barrage.
Des Casques bleus blessés étaient traités sur place, alors que l'un des cars qui les transportait portait des impacts d'éclats d'obus. Le convoi de la Finul comptait plusieurs véhicules, selon le correspondant.

Principale ville du sud du Liban, Saïda a été relativement épargnée par la guerre ouverte entre le Hezbollah chiite pro-iranien et Israël. Plusieurs frappes israéliennes ont cependant visé récemment sa banlieue, Haret Saïda, à majorité chiite. 

Une femme a été tuée ce jeudi dans une frappe israélienne qui a visé une voiture sur une autoroute reliant Beyrouth à la plaine de la Békaa et à la Syrie, a indiqué une source de sécurité libanaise à l'AFP.
 

14H14
frappes israéliennes à Gaza

L'armée israélienne appelle les habitants à évacuer des zones "de combat" dans le nord de Gaza

L'armée israélienne appelle les habitants de plusieurs secteurs du nord de la bande de Gaza à évacuer des zones "de combat" après des tirs de roquettes vers Israël.
Cet appel concerne quatre quartiers du nord du territoire palestinien qualifiés de "zones de combat dangereuses", a indiqué sur le réseau social X le porte-parole en langue arabe de l'armée, Avichay Adraee.
 

13H47
bilan humain

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 43.469 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza annonce un nouveau bilan de 43.469 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.
Au moins 78 personnes ont été tuées ces dernières 48 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 102.561 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
 

13H35
Finul

Quatre Casques bleus et trois soldats libanais blessés

Quatre Casques bleus malaisiens et trois soldats libanais ont été blessés dans une frappe israélienne jeudi qui visait une voiture à l'entrée de Saïda, ville du sud du Liban, faisant trois morts, selon l'armée libanaise.
La frappe "de l'ennemi israélien visait une voiture et a provoqué la mort de trois passagers", a précisé l'armée dans un communiqué. Elle s'est produite "au passage d'un convoi de la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) à un barrage de controle de l'armée", a-t-elle précisé.
 

13H18
Loi restrictive

Le Parlement israélien adopte une loi permettant d'expulser à Gaza les familles de "terroristes"

Le Parlement israélien adopte une loi permettant d'expulser vers la bande de Gaza les parents proches d'individus ayant perpétré des "attaques terroristes" dans le pays, un texte dénoncé par les défenseurs des droits de la minorité arabe.
La législation, présentée par le député Almog Cohen, membre du parti d'extrême droite Otzma Yehudit (Force Juive), autorise le ministre de l'Intérieur à expulser les membres de la famille de "terroristes (...) s'ils étaient au courant à l'avance de projets d'attentats terroristes mais n'ont pas fait tout ce qui était en leur pouvoir pour empêcher qu'ils soient perpétrés".
Le ministre de l'Intérieur aura également le pouvoir "d'expulser les membres de la famille qui expriment leur soutien au terrorisme ou publient des déclarations d'éloge ou d'encouragement pour des actes de terrorisme ou une organisation terroriste".

Les citoyens israéliens pourraient être expulsés pour une durée comprise entre sept et quinze ans, et les résidents permanents ou temporaires pour une durée comprise entre 10 et 20 ans.
Cette loi, soutenue depuis des années par l'extrême droite vise, selon ses promoteurs, à dissuader les citoyens arabes d'Israël, vivant en Israël et à Jérusalem-Est annexé, de perpétrer des attaques anti-israéliennes. "À partir d'aujourd'hui, tout père, mère, garçon, fille, frère, soeur ou conjoint qui s'identifie à un membre de sa famille ayant porté atteinte à des citoyens d'Israël et qui le soutient sera expulsé", a déclaré Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale et chef du parti Force Juive, dans un communiqué.

Un porte-parole de M. Cohen a déclaré à l'AFP que la loi s'appliquerait à la famille de tout individu ayant perpétré un attentat terroriste, pas nécessairement à ceux qui ont été condamnés par un tribunal, et qu'il s'agirait d'une procédure rapide.

Il n'a précisé comment ces familles seraient envoyées à Gaza, territoire assiégé et ravagé par plus d'un an de guerre après l'attaque sanglante du Hamas sur le sud d'Israël le 7 octobre 2023.
Adalah, le centre juridique pour les droits des minorités arabes en Israël, a dénoncé une "dangereuse escalade dans la répression législative israélienne des droits des Palestiniens, sous couvert de lutte contre le terrorisme".
Dans un communiqué, l'organisation a également fustigé une "punition collective" des Palestiniens, estimant que la loi allait à l'encontre du droit international car elle renforçait le "système juridique à deux vitesses" israélien.
 

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AFP