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Gaza est un "enfer sur terre" pour le million d'enfants qui y vit affirme l'Unicef

"Gaza est l'incarnation réelle de l'enfer sur terre pour son million d'enfants. La situation s'aggrave de jour en jour au fur et à mesure que nous constatons l'impact horrible des frappes aériennes et des opérations militaires" a déclaré James Elder, le porte-parole de l'Unicef. Les  horaires sont indiqués en temps universel.

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Des enfants palestiniens déplacés font la queue pour avoir un repas dans le camp de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, ce 18 octobre 2024.

Des enfants palestiniens déplacés font la queue pour avoir un repas dans le camp de Deir al-Balah, dans la bande de Gaza, ce 18 octobre 2024.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana
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20H05
tirs contre Israël

Israël dit avoir intercepté une "cible aérienne" à l'approche depuis la Syrie

L'armée israélienne annonce ce soir avoir intercepté une "cible aérienne" approchant son territoire depuis la Syrie, une ONG syrienne évoquant un drone lancé par des combattants pro-Iraniens en Irak.
Selon l'armée, "une cible aérienne suspecte qui s'approchait du territoire israélien depuis la Syrie a été interceptée par l'armée de l'air avant d'entrer" sur le territoire israélien.

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a pour sa part indiqué que deux drones tirés par la "Résistance islamique en Irak", nébuleuse de factions armées pro-iraniennes, avaient traversé le ciel syrien avant d'être interceptés par les forces israéliennes. L'armée israélienne "dans le territoire occupé du Golan syrien a visé deux drones lancés par la Résistance islamique en Irak, venus d'Irak à travers la territoire syrien", a dit l'ONG dans un communiqué.

19H10
droit à manifester

Des démocraties occidentales accusées à l'ONU de répression de manifestations propalestiniennes

Des démocraties occidentales - États-Unis, Canada, France, Allemagne, Belgique - ont été accusées à l'ONU d'avoir "durement" réprimé le droit de manifester pour la cause palestinienne, notamment au début de la guerre dans la bande de Gaza.

Dans un rapport présenté à l'Assemblée générale et à la presse, la rapporteure spéciale pour la promotion et la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, Irene Khan, a aussi accusé Israël de "graves attaques", contre les médias dans les Territoires palestiniens occupés, parlant notamment d'"assassinats ciblés de journalistes".

Cette avocate bangladaise en droits humains, experte "indépendante" de l'ONU depuis 2020, a reproché à "nombre de pays européens d'avoir imposé des mesures de restriction à la liberté d'expression, de répression de protestations contre le carnage à Gaza et d'interdiction de manifestations propalestiniennes". Et, a-t-elle insisté, "des manifestations sur des campus aux États-Unis ont été durement réprimées", en allusion à l'intervention fin avril de la police anti-émeute de New York pour déloger des dizaines de militants pro-palestiniens qui occupaient une partie de l'université Columbia.

Quant aux pays européens, Maître Khan a pris pour cible "l'Allemagne (qui) a imposé une interdiction totale des manifestations propalestiniennes en octobre dernier, et depuis lors, des restrictions à ces protestations dans diverses régions allemandes". "Jamais sur des manifestations pour Israël, mais toujours sur des propalestiniennes", a-t-elle souligné. "La France a essayé de prendre les mêmes mesures mais les tribunaux les ont rejetées et l'évaluation se fait au cas par cas", a poursuivi la juriste, citant encore "la Belgique et le Canada ayant adopté des positions identiques".

Au début de l'offensive israélienne à Gaza il y a un an, le ministère français de l'Intérieur avait demandé que les manifestations propalestiniennes soient systématiquement interdites en raison de troubles potentiels à l'ordre public. Le Conseil d'État, plus haute juridiction administrative, avait rappelé à l'ordre le gouvernement en exigeant des décisions au cas par cas.

Irene Khan a aussi fustigé Israël pour de "graves attaques contre les médias dans les Territoires palestiniens occupés - Gaza, Cisjordanie et Jérusalem-Est - les assassinats ciblés de journalistes, les détentions arbitraires, les dizaines de destructions d'infrastructures et d'équipements de la presse à Gaza, le refus d'y laisser entrer la presse internationale". "Le resserrement de la censure en Israël et dans les Territoires occupés laisse penser que les autorités israéliennes ont une stratégie pour faire taire le journalisme critique", a-t-elle conclu.
 

18H10
Yahya Sinouar

L'Organisation de libération de la Palestine "pleure" la mort du chef du Hamas Yahya Sinouar

L'Organisation de libération de la Palestine (OLP), considérée comme l'instance représentative du peuple palestinien, "pleure" la mort du chef du mouvement Hamas, Yahya Sinouar, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué, appelant à "l'unité" des factions palestiniennes.
L'organisation "présente ses condoléances les plus profondes aux dirigeants et aux membres du Hamas" et "appelle à faire avancer notre unité nationale dans le cadre de notre seul représentant légitime, l'OLP".

Voir Proche-Orient : la mort de Yahya Sinouar

L'instance a également appelé à l'unité contre Israël afin de "regagner la totalité de nos droits, qui incluent le droit au retour (des réfugiés), la fin de l'occupation et l'établissement de notre Etat palestinien couvrant tous les territoires occupés, basé sur les frontières de 1967 avec Jérusalem comme capitale éternelle".

"Ceci est essentiel pour se battre d'un seul front contre le plan israélien de déplacer notre peuple de sa patrie, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie, recréer des colonies à Gaza et étendre la confiscation des terres et les démolitions de maisons à travers la Cisjordanie, spécialement à Jérusalem", ajoute l'OLP, dont le Hamas n'est pas membre.

Dans un communiqué séparé, le Fatah, parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et rival du Hamas, a affirmé que la politique d'Israël de "meurtre et de terrorisme ne réussira pas à briser la volonté de notre peuple d'obtenir nos droits nationaux légitimes à la liberté et l'indépendance".

17H11
tirs sur Israël

Le Hezbollah libanais affirme avoir tiré des missiles sur Haïfa en Israël

Le Hezbollah libanais affirme avoir tiré "des missiles" sur Haïfa, dans le nord d'Israël, ainsi qu'"une salve de roquettes" sur des zones au nord de la grande ville côtière.
En guerre ouverte au Liban avec Israël, la formation pro-iranienne affirme régulièrement tirer des projectiles sur son voisin avec lequel elle est également engagée dans des combats dans le sud du Liban où l'armée israélienne a lancé fin septembre des incursions terrestres.

Le mouvement a annoncé ce vendredi avoir tiré des roquettes sur des troupes israéliennes stationnées le long de la frontière. Plus tôt, le Hezbollah, entré en guerre en soutien au Hamas palestinien, avait présenté ses condoléances à son allié dont le chef Yahya Sinouar a été tué à Gaza, disant "se tenir aux côtés du peuple palestinien". Dans un communiqué, la formation dont le chef, Hassan Nasrallah a été assassiné fin septembre par Israël, a salué Yahya Sinouar "qui a combattu le projet américain et l'occupant sioniste et a versé son sang jusqu'à devenir martyr".
Elle dit "réaffirmer son soutien au peuple palestinien" qui "résiste sous l'agression sioniste criminelle".
Le mouvement chiite avait annoncé hier soir passer "à la vitesse supérieure" dans sa guerre avec Israël, affirmant avoir utilisé "pour la première fois" des missiles à guidage de précision pour viser les soldats.
 

16H33
Territoires palestiniens occupés

Tous les pays sont responsables de la situation dans les territoires occupés, selon des experts de l'Onu

"Les actions internationalement illicites d'Israël engagent la responsabilité de l'État, non seulement d'Israël, mais de tous les États", déclare Navi Pillay, présidente de la Commission internationale indépendante chargée par les Nations unies d'enquêter dans les Territoires palestiniens occupés, y compris Jerusalem-Est, et en Israël.

La commission a publié un document décrivant les actions spécifiques requises suite à l'avis consultatif rendu par la Cour internationale de justice (CIJ) en juillet, dans lequel cette dernière a estimé que la présence continue d'Israël dans les Territoires palestiniens occupés depuis 1967 était "illégale".
La commission de trois membres, établie en mai 2021 par le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu, a examiné les implications de la résolution adoptée en septembre par l'Assemblée générale des Nations unies. 

Cette résolution, adoptée à l'issue d'une session consacrée à l'examen des actions d'Israël à Jerusalem-Est et dans le reste des Territoires occupés, exigeait qu'Israël mette fin "à sa présence illicite dans les Territoires palestiniens occupés" dans les douze prochains mois.
Dans cette résolution, l'Assemblée générale avait exigé qu'Israël s'acquitte de ses obligations juridiques en vertu du droit international "en cessant toute nouvelle activité de colonisation et en démantelant les colonies existantes aussi rapidement que possible".
La résolution demandait à Israël de mettre en place un plan d'action en vue de "l'évacuation physique de tous les colons des territoires occupés" et de restituer les biens, "terres, titres de propriétés et ressources naturelles" aux Palestiniens qui ont été déplacés depuis le debut de l'occupation en 1967.
"Les autres pays ont également une liste d'obligations à remplir", a estimé la commission, qu'Israël accuse régulièrement de "discrimination systématique anti-Israël".
Tous les pays "sont tenus de ne pas reconnaître les revendications territoriales ou de souveraineté sur les territoires occupés formulées par Israël", a déclaré Navi Pillay, ancienne Haut-Commissaire des droits de l'Homme de l'Onu.

Les États doivent "faire une distinction entre Israël et les Territoires palestiniens occupés" et "aucun pays ne devrait reconnaître Jerusalem en tant que capitale d'Israël ni y installer ses représentants diplomatiques", a-t-elle ajouté. Selon la commission, les États doivent respecter les mesures d'urgence ordonnées par la CIJ dans la procédure intentée par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël d'avoir violé la Convention de l'Onu sur le génocide à Gaza.
 

16H24
embargo sur les armes

Erdogan prône un embargo sur les armes à destination d'Israël

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a appelé les Nations unies à décréter un embargo sur les armes destinées à Israël, une "solution efficace" pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza, a-t-il estimé.
Le chef de l'Etat s'exprimait dans un communiqué diffusé à l'issue d'une réunion de quelques heures à Istanbul avec les ministres des Affaires étrangères de Russie, d'Iran, d'Arménie et d'AzerbaIdjan.

Selon le communiqué, "Israël cherche les provocations pour étendre les conflits dans la région (...). Un embargo sur les armes qui serait imposé à Israël par les Nations unies serait une solution efficace pour mettre fin à l'agression israélienne".
Le chef de l'État a par ailleurs vanté "une paix permanente" dans le Caucase, à la suite d'une réunion du ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan avec ses quatre homologues russe, Sergueï Lavrov, iranien Abbas Araghchi, arménien Ararat Mirzoyan et azerbaidjanais, Jeyhun Bayramov.
Aucun détail n'a filtré sur le contenu des discussions.

Des tensions sont apparues récemment entre Moscou et Téhéran à propos du "corridor de Zanguezour", un projet porté par l'Azerbaïdjan et la Turquie en vue de la construction d'une route à la frontière entre l'Arménie, qui a accepté le projet, et l'Iran, contre la volonté de Téhéran.
 

16H20
"les tueries se poursuivent"

Rien ne change à Gaza après la mort de Sinouar

L'assassinat du chef du Hamas Yahya Sinouar n'est pour les Gazaouis qu'un nouvel épisode macabre d'une guerre qui ravage leur territoire depuis plus d'un an et qu'ils désespèrent de voir finir.
Les raids se sont poursuivis dans l'enclave palestinienne assiégée après l'annonce par Israël d'avoir tué celui qui est considéré comme l'architecte de l'attaque sans précédent sur le sud du pays le 7 octobre 2023.

Après une frappe aérienne à l'aube, la Défense civile de Gaza a déclaré avoir exhumé les dépouilles de trois enfants palestiniens dans les décombres de leur maison dans le nord du territoire. "Nous avons toujours pensé que lorsque ce moment arriverait, la guerre prendrait fin et que nos vies reviendraient à la normale", a déclaré à l'AFP Jemaa Abou Mendi, une habitante de Gaza. "Mais malheureusement, la réalité sur le terrain est tout autre, la guerre n'a pas cessé et les tueries se poursuivent sans relâche", poursuit la jeune femme de 21 ans.

De larges pans du nord de la bande de Gaza sont assiégés par l'armée israélienne depuis près de deux semaines. Et les États-Unis ont menacé, cette semaine, de suspendre une partie de leur assistance militaire si Israël n'améliorait pas rapidement l'accès à l'aide humanitaire. Israël a certes annoncé à plusieurs reprises ces derniers jours oeuvrer dans ce sens, mais "les habitants de Gaza ne ressentent aucune différence", selon le chef de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini. "Ils continuent d'être pris au piège, affamés et malades, souvent sous d'intenses bombardements", a-t-il poursuivi sur X.

Depuis l'annonce de la mort de Sinouar, beaucoup de Gazaouis caressent l'espoir que les autorités israéliennes considèrent ne plus avoir de raison de poursuivre la guerre dans le territoire. "Assez de mort, assez de faim, assez de siège!", égraine Mustafa al-Zaeem, un habitant de 47 ans du quartier d'al-Rimal, dans l'ouest de la ville de Gaza. "Assez de soif et de famine, assez de cadavres et de sang versé! Si l'assassinat de Sinouar était l'un des objectifs de cette guerre, voilà, ils l'ont tué Yahya Sinouar", lâche-t-il.

En Israël et à l'étranger, plusieurs voix se sont faites entendre pour appeler à ce que la mort du chef du Hamas soit le point de départ d'un plan concret pour libérer les otages, ou d'un cessez-le-feu.
Après un entretien ce vendredi entre le président israélien, Isaac Herzog, et le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pour discuter des conséquences de la mort de Yahya Sinouar, un communiqué a affirmé qu'"une fenêtre d'opportunité significative s'est ouverte - y compris en faveur du retour des otages et pour l'élimination du Hamas". 

Hier en fin de journée, Netanyahu a également enjoint les habitants de Gaza pouvant aider à la libération des otages à se rendre, leur promettant qu'ils seraient épargnés : "quiconque dépose son arme et rend nos otages, nous lui permettrons de continuer à vivre". Mais sur place, les Gazaouis interrogés par les correspondants de l'AFP ne font pas confiance à Netanyahu.
"Ce que nous voyons, c'est que Netanyahu se concentre sur Gaza, sur le meurtre, la destruction et l'extermination, puisque les bombardements et les massacres se poursuivent à travers Gaza", juge Mahmoud Obeid, 42 ans, depuis le sud de la bande de Gaza où il a été déplacé. "Ce que nous craignons le plus, c'est la poursuite de cette maudite guerre."


 

16H02
cessez-le-feu

La mort de Sinouar est une "opportunité" pour avancer vers un cessez-le-feu, estime Starmer

La mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, tué lors d'une opération militaire israélienne, est une "opportunité pour avancer vers le cessez-le-feu que nous appelons de nos voeux depuis longtemps" à Gaza, a déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer.
S'exprimant à Berlin à l'issue d'une réunion avec les dirigeants américain, allemand et français, il a aussi appelé Israël à améliorer l'accès de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza. "Cette terrible situation humanitaire ne peut pas continuer", a-t-il dit. S'adressant "encore une fois à Israël", il a averti : "le monde ne tolèrera plus d'excuses sur l'aide humanitaire. Les civils dans le nord de la bande de Gaza ont besoin de nourriture maintenant".

15H34
FINUL

Il est "inacceptable" de viser les Casques bleus au Liban déclare Meloni

La Première ministre italienne Giorgia Meloni a déclaré à Beyrouth qu'il était "inacceptable" de viser les Casques bleus déployés dans le sud du Liban, sous les feux croisés du Hezbollah et d'Israël et qui ont dénoncé plusieurs attaques de l'armée israélienne.

La Première ministre Giorgia Meloni avec son homologue libanais Nadjib Mikati, à Beyrouth ce 18 octobre.

La Première ministre Giorgia Meloni avec son homologue libanais Nadjib Mikati, à Beyrouth ce 18 octobre.

© AP Photo/Hassan Ammar

Première cheffe d'État ou de gouvernement à se rendre au Liban depuis l'intensification des frappes israéliennes fin septembre, Meloni a plaidé pour que la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul), forte actuellement de 10.000 hommes, "soit renforcée". "Ce n'est qu'en renforçant la Finul et en maintenant son impartialité, que nous pourrons tourner la page" de la guerre, a ajouté la Première ministre italienne, dont le pays est le deuxième plus grand contributeur à la Finul, et qui assure aussi la présidence tournante du G7. 

À ses côtés, le Premier ministre libanais Najib Mikati a appelé à ce que "la solution diplomatique l'emporte sur la guerre". "Le cessez-le-feu est la priorité numéro un", a-t-il poursuivi, pour faire cesser "les attaques contre les civils et les destructions de villages". Il a encore dénoncé "les menaces d'Israël incitant la Finul à partir et les attaques contre (les Casques bleus) qui sont une violation flagrante du droit international".

La semaine dernière, la Finul a accusé les troupes israéliennes de tirer "de façon répétée" et "délibérée" sur ses positions. Elle a rapporté que cinq Casques bleus avaient été blessés et que les positions Giorgia Meloni est arrivée à Beyrouth en provenance de Jordanie où elle a rencontré le roi Abdallah II avec lequel elle a discuté "des efforts communs visant à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens", selon un communiqué de ses services. Les deux dirigeants ont réitéré la nécessité d'"un processus politique qui porterait à la solution de deux États", selon la même source.

14H43
UNICEF

Gaza, "l'enfer sur terre" pour son million d'enfants, dénonce l'Unicef

Gaza est un véritable "enfer sur terre" pour le million d'enfants qui y vit, alors qu'environ 40 d'entre eux décèdent chaque jour depuis un an, affirme l'Unicef.  Plus d'un an après le début de la guerre à Gaza, "les enfants continuent de subir des souffrances quotidiennes indescriptibles", a déclaré le porte-parole du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), James Elder, lors d'un point de presse à Genève.

Gaza est l'incarnation réelle de l'enfer sur terre pour son million d'enfants. La situation s'aggrave de jour en jour au fur et à mesure que nous constatons l'impact horrible des frappes aériennes et des opérations militaires. James Elder, porte parole de l'Unicef

"Si ce niveau d'horreur ne réveille pas notre humanité et ne nous pousse pas à agir, alors qu'est-ce qui le fera ?" a-t-il interrogé.

Depuis l'attaque meurtrière du 7 octobre du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël, qui a déclenché la guerre, des estimations "prudentes" évaluent à plus de 14.100 le nombre d'enfants morts à Gaza, selon Elder. Cela signifie qu'"environ 35 à 40 filles et garçons sont tués chaque jour à Gaza depuis le 7 octobre", tout en soulignant que de nombreux morts sont sous les débris et gravats. Quant aux survivants, ils n'ont nulle part où aller pour être en sécurité alors que "les privations touchent l'ensemble de la bande de Gaza".

Où pourraient aller les enfants et leurs familles ? Ils ne sont pas en sécurité dans les écoles et les abris. Ils ne sont pas en sécurité dans les hôpitaux. Et ils ne sont certainement pas en sécurité dans les camps surpeuplés. James Elder

Le porte-parole de l'Unicef a décrit ce à quoi ressemble la vie d'un enfant à Gaza à travers le cas d'une petite fille de sept ans, Qamar, touchée au pied lors d'une attaque sur le camp de Jabalia. Le seul hôpital où elle a pu être emmenée - une maternité - a été assiégé pendant 20 jours. Comme elle ne pouvait pas être déplacée et que l'hôpital ne disposait pas de quoi traiter son infection au pied, les médecins ont amputé sa jambe. Elle, sa mère et sa soeur également blessée ont ensuite été contraintes d'aller vers le sud, à pied. "Elles vivent maintenant dans une tente déchirée, entourée d'eau stagnante", raconte Elder.

Déja en octobre 2023, l'Unicef avait déclaré que Gaza était devenu "un cimetière pour des milliers d'enfants". Deux mois plus tard, l'agence de l'ONU estimait que le territoire palestinien assiégé était "l'endroit le plus dangereux au monde pour un enfant".

Désormais, indique James Elder, la situation est un "déjà-vu, mais avec des aspects encore plus sombres".

13H16
bilan humain

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 42.500 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé vendredi un nouveau bilan de 42.500 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 62 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 99.546 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

13H13
mort de Sinouar

Les Houthis du Yémen rendent hommage à Yahya Sinouar et affirment que Gaza "triomphera"

Les rebelles houthis du Yémen ont rendu hommage au chef du Hamas, tué mercredi par Israël, et juré que "Gaza et la cause palestinienne triompheront quelle que soit l'ampleur des sacrifices".
"Nos sincères condoléances (...) au Hamas et au peuple palestinien pour le martyr du grand dirigeant Yahya Sinouar, qui a combattu pour la cause la plus noble et la plus juste", a écrit sur X leur porte-parole Mohammed Abdelsalam.
 

13H00
Brigades Ezzedine al-Qassam

La branche armée du Hamas affirme que le combat continuera "jusqu'à la libération de la Palestine"

La branche armée du Hamas déclare qu'elle continuerait à combattre "jusqu'à la libération de la Palestine", au lendemain de l'annonce par Israël de la mort de son chef, Yahya Sinouar, tué lors d'une opération dans la bande de Gaza. "Notre djihad ne s'arrêtera pas jusqu'à la libération de la Palestine, l'expulsion du dernier sioniste et la restauration de tous nos droits légitimes", ont déclaré dans un communiqué les Brigades Ezzedine al-Qassam, en pleurant la mort en "martyr" du chef du mouvement islamiste palestinien.

12H50
Mort de Sinouar

Yahya Sinouar demeure une "source d'inspiration" au Moyen-Orient, estime l'Iran

Le chef du Hamas Yahya Sinouar, tué lors d'une opération militaire israélienne, demeure une "source d'inspiration" pour ceux qui combattent Israël au Moyen-Orient, affirme le ministre iranien des Affaires étrangères.

Le dirigeant palestinien "est une source d'inspiration pour les combattants de la résistance de la région", a indiqué dans un communiqué Abbas Araghchi, assurant que "la cause de la libération de la Palestine de l'occupation (israélienne, NDLR) était désormais plus vivante que jamais".
 

12H49
Diplomatie

La cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni est arrivée à Beyrouth

La Première ministre italienne Giorgia Meloni est arrivée à Beyrouth, première cheffe d'Etat ou de gouvernement à se rendre au Liban depuis l'intensification des frappes israéliennes sur le pays fin septembre.

Mme Meloni, dont le pays est le premier contributeur occidental à la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul) et qui assure aussi la présidence tournante du G7, a été accueillie à l'aéroport Rafic Hariri de Beyrouth par son homologue libanais Najib Mikati, selon ses services.

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AFP