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Fil d'Ariane
Après l'altercation qui a choqué le monde entier, le président ukrainien s'est dit prêt à "travailler" sous la direction de Donald Trump et même à signer l'accord-cadre sur les minerais ukrainiens afin d'obtenir une "paix durable". Les horaires sont indiqués en TU.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky prend la parole lors d'une conférence de presse avant une réunion des ministres de la Défense de l'OTAN. Siège de l'OTAN à Bruxelles, Belgique - 11 octobre 2023.
Revisionnez notre sujet sur la suspension des aides américaines à l'Ukraine.
L'Allemagne veut débloquer des investissements sans précédent de centaines de milliards d'euros pour renforcer son armée, au vu de la fracture en cours avec les États-Unis, et faire repartir son économie en récession, en s'affranchissant de ses règles de discipline budgétaire.
Ces annonces, faites mardi soir par les partis conservateur et social-démocrate qui négocient la formation du futur gouvernement allemand, traduisent une accélération spectaculaire des bouleversements à l’œuvre dans la première économie européenne, provoqués par la rupture transatlantique amorcée par la nouvelle administration de Donald Trump.
Après des décennies durant lesquelles l’Allemagne s’est placée sous la protection du parapluie américain, au sein de l’Otan, le pays s’engage dans un réarmement national et européen d’ampleur inédite. Il ouvre pour cela sans compter les vannes des dépenses publiques, quitte à mettre entre parenthèse des décennies de gestion orthodoxe.
L'opérateur européen de satellites Eutelsat est en discussion avec les institutions européennes pour déployer davantage de terminaux de connexions à internet en Ukraine.
"Nous collaborons activement avec les institutions européennes et des partenaires commerciaux afin de permettre le déploiement rapide de terminaux d'utilisateurs supplémentaires pour des missions critiques et les infrastructures", a affirmé Eutelsat, détenteur de la constellation de satellites OneWeb, avec qui la société britannique avait fusionné en 2023.
L'annonce lundi par le président américain Donald Trump d'une "pause" dans l'assistance militaire cruciale fournie par Washington à l'Ukraine a soulevé des interrogations autour du réseau Starlink d'Elon Musk, proche du président, très utilisé dans le pays depuis le début du conflit.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky dit avoir demandé à Washington des "informations officielles" sur la suspension de l'aide militaire américaine ordonnée par son homologue Donald Trump.
"J'ai demandé au ministère ukrainien de la Défense, aux chefs de nos renseignements et aux diplomates de contacter leurs homologues aux États-Unis et d'obtenir des informations officielles (...) L'Ukraine et l'Amérique méritent un dialogue respectueux et une position claire de chacune", a-t-il affirmé dans son allocution quotidienne.
Le président Emmanuel Macron a salué mardi la volonté de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky "de réengager le dialogue avec les États-Unis d’Amérique", a indiqué l'Élysée.
Le chef de l'État, qui s'est entretenu au téléphone depuis lundi soir avec M. Zelensky et Donald Trump, a "redit la détermination de la France à travailler avec toutes les parties prenantes à la mise en œuvre d’une paix solide et durable en Ukraine", a précisé la Présidence.
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que "personne ne voulait davantage la paix que l'Ukraine", dans une conversation téléphonique avec le président Volodymyr Zelensky, a rapporté Downing Street.
"Il est essentiel que toutes les parties travaillent à une paix durable et sûre pour l'Ukraine dès que possible", a aussi dit le dirigeant travailliste, au lendemain de l'annonce de la suspension de l'aide militaire américaine à Kiev.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est déclaré prêt à "travailler sous le leadership" de Donald Trump pour "obtenir une paix durable" en Ukraine, en pleines tensions avec le locataire de la Maison Blanche.
"Mon équipe et moi-même sommes prêts à travailler sous le leadership du président Trump pour obtenir une paix durable", a déclaré M. Zelensky sur le réseau social X, tout en assurant vouloir "arranger les choses" avec son homologue américain après leur vive altercation de vendredi. M. Zelensky a également dit proposer "une trêve dans le ciel" et "en mer" comme préalable pour entamer des discussions de paix.
La France va s'efforcer de "réunir tous les moyens possibles", avec d'autres pays européens, pour compenser le gel de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Dorénavant, son armée va avoir besoin de munitions, d'"un certain nombre de systèmes pour le renseignement" ou encore d'accès "à des réseaux et à la connectivité", a déclaré mardi le Premier ministre François Bayrou.
Les livraisons de l'aide américaine "sont en train de cesser, puisque des trains entiers qui étaient chargés à destination de l'Ukraine sont stoppés et interdits de se rendre à leur objectif", a affirmé le chef du gouvernement devant l'Assemblée nationale.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé se rendre mercredi à Paris pour rencontrer le président français Emmanuel Macron à la veille d'un sommet européen à Bruxelles consacré à l'Ukraine.
"Certains veulent la guerre et d'autres veulent la paix. C'est le défi auquel nous devons faire face", a-t-il déclaré mardi devant la presse à Budapest, déplorant l'attitude de ses "alliés européens" et le "fossé transatlantique".
Le dirigeant hongrois, à la fois proche de Vladimir Poutine et de Donald Trump, souhaite que l'UE ouvre des négociations avec la Russie, menaçant le sommet européen de blocage.
Opposé à toute aide militaire à Kiev, il ne cesse de plaider, aux côtés de son homologue slovaque Robert Fico, pour un cessez-le-feu et des pourparlers de paix et a durci son discours contre Kiev depuis l'investiture de son "ami" Donald Trump.
Viktor Orban est l'un des rares en Europe à avoir pris le parti de l'ex-magnat de l'immobilier après sa virulente altercation à la Maison Blanche avec le chef de l'État ukrainien Volodymyr Zelensky.
Malgré le gel de l'aide militaire américaine, l'Ukraine espère toujours obtenir des garanties de sécurité. Le gouvernement ukrainien a notamment souligné qu'il était prêt à signer "à tout moment" l'accord-cadre cher à Donald Trump sur l'exploitation des abondantes ressources naturelles présentes dans le sous-sol ukrainien.
"L'Ukraine est absolument déterminée à poursuivre sa coopération avec les États-Unis", "un partenaire important", a martelé au cours d'une conférence de presse le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, avant de promettre : "Nous ferons tout pour tenir bon".
"Et bien sûr, nous n'écartons pas la possibilité de négociations avec nos homologues américains" sur l'assistance militaire dont la suspension a été annoncée lundi par Washington, a insisté sur X un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak.
Le débat sur une réintroduction du service militaire obligatoire revient en force en Allemagne à un moment où les Européens discutent d'une défense commune face au revirement en cours de l'administration Trump au profit de la Russie.
Le futur chancelier Friedrich Merz, dont le camp conservateur CDU/CSU a remporté l'élection législative du 23 février, insiste sur la nécessité pour l'Allemagne et l'Europe de se préparer "au pire scénario", soit un lâchage de l'allié américain, en créant une défense autonome.
Or "dans la situation actuelle de menace", la suspension du service militaire en Allemagne, effective depuis 2011, "ne convient plus", a estimé mardi Florian Hahn, un député CSU, allié bavarois de la CDU, auprès du journal populaire Bild.
"Les premiers appelés devront franchir les portes des casernes en 2025", a lancé le porte-parole pour les questions de défense du parti.
Dans une interview au magazine Stern, le vétéran de la politique allemande Joschka Fischer, ancien ministre des Affaires étrangères écologiste (1998-2005) va dans le même sens.
La présidente du groupe Rassemblement National en France, Marine Le Pen, a estimé que la "pause" ordonnée par Donald Trump dans l'aide militaire des Etats-Unis à l'Ukraine était une décision dont la "brutalité" était "condamnable", dans un entretien paru sur le site du Figaro.
"Je considère que la brutalité de cette décision est condamnable. C'est très cruel pour les soldats ukrainiens engagés dans une défense patriotique de leur pays", a estimé la patronne des députés RN, qui n'avait pas cité le président américain dans son discours tenu lundi à l'Assemblée nationale, dans le cadre d'un débat sur la situation en Ukraine.
Si "personne ne peut forcer les États-Unis à maintenir leur soutien si ce pays ne le souhaite plus", "il est très critiquable de ne pas laisser un délai raisonnable à l'Ukraine pour se retourner", considère la triple candidate malheureuse à la présidentielle.
Samedi, la leader d'extrême droite avait estimé que l'affrontement verbal entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump la veille à Washington ne relevait que de "frictions". "Qu'il puisse y avoir des mots durs, c'est assez normal", avait-elle banalisé.
Obtenir des garanties de sécurité américaines est "d'une importance existentielle" pour Kiev, mais aussi pour l'Union européenne, a martelé le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, alors que la Maison Blanche a annoncé la suspension de son aide militaire à l'Ukraine.
"Nous avons besoin et demandons des garanties de sécurité concrètes, tant de la part des Etats-Unis que de l'Europe et des pays du G7. C'est d'une importance existentielle non seulement pour l'Ukraine, mais aussi pour l'Union européenne", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.