Live démarré le 2 juillet à 07H00

Direct Guerre en Ukraine : Kiev annonce avoir déjoué une attaque de drones dans la capitale

Le chef de l’administration militaire de Kiev déclare que les défenses de la ville ont "détruit toutes les cibles ennemies dans l’espace aérien" sans pouvoir fournir de bilan sur d’éventuelles victimes ou des dégâts.

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La défense aérienne ukrainienne intercepte un drone Shahed en vol lors d'une attaque aérienne russe contre la capitale Kiev, en Ukraine, le 30 mai 2023.

La défense aérienne ukrainienne intercepte un drone Shahed en vol lors d'une attaque aérienne russe contre la capitale Kiev, en Ukraine, le 30 mai 2023.

AP Photo/Evgeniy Maloletka, Dossier
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17H18

L'Ukraine dit mener des "combats acharnés" contre l'armée russe qui avance dans l'est

Les forces russes avancent dans quatre zones de la ligne de front dans l'est de l'Ukraine, selon la vice-ministre ukrainienne de la Défense, Ganna Maliar.

"L'ennemi avance dans les secteurs d'Avdiivka, Mariinka, Lyman", a écrit la vice-ministre sur Telegram. "Il avance aussi dans le secteur de Svatovoe". "Il y a partout des combats acharnés", a-t-elle ajouté, précisant que les forces ukrainiennes progressaient elles dans un secteur de l'est et dans deux zones du sud.

16H29
GAZ

Shell et TotalEnergies accusés de commercialiser du gaz russe

L'ONG Global Witness a accusé les entreprises française TotalEnergies et britannique Shell de commercialiser du gaz russe, et affirmé que cette dernière avait ainsi gagné des "centaines de millions" de dollars depuis l'invasion de l'Ukraine. 

"Les exportations de GNL (gaz naturel liquéfié) de la Russie contribuent à financer la guerre de ce pays en Ukraine et en 2022, leur valeur est estimée à 21 milliards de dollars", écrit Global Witness dans son rapport.

Global Witness "estime que Shell a gagné des centaines de millions en commercialisant du GNL russe l'année dernière".

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14H04
WAGNER

La télévision publique accuse Prigojine d'avoir "perdu la boule"

La télévision publique russe a accusé le chef de Wagner, Evguéni Prigojine, d'avoir déraillé après avoir reçu des milliards d'argent public, illustrant le nouveau narratif du pouvoir sur le groupe paramilitaire, depuis sa mutinerie avortée.

"Prigojine a perdu la boule à cause de fortes sommes d'argent", a affirmé Dmitri Kissiliov, l'une des principales voix de l'appareil médiatique du Kremlin, lors de son émission hebdomadaire.

"Le sentiment de se croire tout permis était apparu il y a longtemps, dès les opérations (de Wagner) en Syrie et en Afrique". Selon lui, ce sentiment s'est "renforcé" après la prise, cette année, des villes de Soledar et Bakhmout en Ukraine par les mercenaires de Prigojine.

"Il a cru qu'il pouvait s'opposer à la fois au ministère russe de la Défense, à l’État et au président en personne", a lancé Dmitri Kissiliov.

Pour illustrer cette folie des grandeurs supposée de M. Prigojine, le présentateur a assuré, sans fournir de preuves, que la société militaire Wagner avait reçu 858 milliards de roubles (8,8 milliards d'euros) d'argent public. 

Selon Dmitri Kissiliov, "l'un des grands facteurs" de la mutinerie du groupe Wagner est le refus du ministère russe de la Défense de prolonger de juteux contrats signés avec le groupe de restauration Concord d'Evguéni Prigojine.

13h55
Armement occidental

Les blindés français "inadaptés" pour attaquer, déplore un commandant

Un officier ukrainien estime que les chars AMX-10 RC, livrés par la France à l’Ukraine et utilisés actuellement dans la contre-offensive de Kiev, ne sont pas appropriés pour les attaques sur le front, rapporte l’Agence France-Presse.

Commandant d’un bataillon de la 37e brigade d’infanterie navale, actuellement déployée dans la région de Donetsk, le major Spartanets (Spartiate), son pseudo, a observé ces chars français sur le champ de bataille. "Ils sont utilisés pour des tirs d’appui, à cause de leur blindage léger. Leur armement est bon, leurs instruments d’observation sont très bons. Mais hélas c’est un blindage léger, ce qui les rend inadaptés [pour attaquer]", a déclaré Spartanets.

En janvier, le président français Emmanuel Macron avait promis la livraison de ces blindés de reconnaissance sur roues, très mobiles et dotés d’un redoutable canon de 105mm. Quatre mois plus tard, ils étaient déjà en service sur le front, selon Kiev.

Les chars de combat français AMX-10 RC, livrés à l'Ukraine en 2023
Jeremy Bessat/Armée de Terre via AP

Mais dans cette guerre de haute intensité où les frappes d’artillerie lourdes sont permanentes, leur blindage peu épais se révèle une grande faiblesse, selon le major Spartanet. "Il y a eu des cas où un obus de 152mm explosait à proximité et les éclats perçaient le véhicule", note l’officier âgé de 34 ans. Et, malheureusement, cela a déjà entraîné la mort de l’équipage de quatre personnes, toujours selon lui.

D’après le major Spartanets, des AMX-10 RC ont aussi des problèmes avec leur boîte de vitesse, peut-être, selon lui, à cause de leur utilisation sur des chemins de tere. "Envoyer ces véhicules [à l’attaque] pour qu’ils soient détruits(...) est inutile car c’est un risque essentiellement pour l’équipage", estime l’officier, sans préciser le nombre de ces blindés français dans sa brigae. Il a également refusé de montrer à l’agende presse des AMX-10 RC déployés sur le front.

L’expert militaire français Michel Goya notait en janvier sur Twitter que la grande mobilité de ces blindés les rendaient très utiles "pour servir dans les unités de pompiers en arrière du front" ou pour exploiter rapidement des brèches sur celu-ci. L’AMX-10 RC n’est cependant pas fait "pour le combat face à des chars de bataille, aux canons plus lourds", ajoutait-il, en pointant déjà un blindage trop faible face "à tout l’armement antichar du champ de bataille moderne".

Le site Oryx, qui recense les pertes en équipement des deux camps sur la base d’images publiées en accès libre sur internet, affirme qu’au moins trois AMX-10 RC ont été "abandonnés" après avoir été rendus inutilisables lors de combats sur le front.

Le major Spartanets affirme que ses soldats ont suivi une formation d’un mois en France pour apprendre à utiliser le véhicule, mais que ce n’était pas suffisant pour le maitriser pleinement.

11h45
Bombardements russes

Nouveaux bombardements à Kherson

Des bombardements russes ont touché une zone résidentielle à Kherson ce samedi à 12 heures, faisant plusieurs blessés, selon un rapport de l'administration militaire régionale, relayé par le Kyiv Independent.

Un immeuble résidentiel de plusieurs étages, une pharmacie et un restaurant ont été touchés par les frappes. Les victimes ont été hospitalisées.

De violents combats seraient en cours à Kherson, près du pont Antonivsky détruit sur la rivière.

10h20
Mutinerie de Wagner en Russie

L'empire médiatique de Prigojine démentelé

Des portails d'informations appartenant au groupe médiatique Patriot proche du patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, ont été bloqués par le gendarme russe des télécoms, Roskomnadzor, après la rébellion armée avortée la semaine dernière.

En vertu d'un accord qui a mis fin à la mutinerie, Evguéni Prigojine, ancien proche de Vladimir Poutine, a été autorisé à s'exiler en Biélorussie. Ses hommes ont eu le choix de le rejoindre, d'être intégrés dans les forces armées russes ou de rentrer chez eux.

Patriot Media, dont le média le plus important était le site d'information RIA FAN, avait adopté une ligne éditoriale fortement nationaliste et pro-Kremlin, tout en assurant une couverture positive de Prigojine et de son groupe Wagner.
"J'annonce notre décision de fermer et de quitter l'espace d'information du pays", a déclaré le directeur de RIA FAN, Yevgeny Zubarev, dans un clip vidéo publié samedi sur les réseaux sociaux.

Le journal russe Kommersant a rapporté vendredi que le gendarme russe des télécoms, Roskomnadzor, avait bloqué les médias liés à Evguéni Prigojine, sans donner plus de détails. Plusieurs médias russes ont également rapporté qu'une "usine à trolls" utilisée par le chef du groupe Wagner pour influencer l'opinion publique dans des pays étrangers, dont les États-Unis, avait été dissoute.

10h00
Wagner en Biélorussie

La Pologne renforce ses contrôles aux frontières avec la Russie et la Biélorussie

La Pologne enverra 500 policiers à sa frontière avec la Biélorussie, a déclaré dimanche le ministre de l'Intérieur Mariusz Kamiński"En raison de la situation tendue à la frontière avec la Biélorussie, nous avons décidé de renforcer nos forces avec de nouvelles unités unités de prévention et de lutte contre le terrorisme Ils rejoindront les 5 000 gardes-frontières et les 2 000 soldats qui veillent à la sécurité de cette frontière."

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La semaine dernière, Varsovie a annoncé un durcissement de la sécurité en raison des inquiétudes suscitées par la présence du groupe Wagner en Biélorussie. 

Les gardes-frontières polonais ont rapporté dimanche que 187 personnes avaient tenté la veille d’entrer illégalement en Pologne en provenance du pays voisin.

Une image satellite fournie par Planet Labs PBC et prise le vendredi 30 juin 2023 montre ce qui semble être la construction récente de tentes dans une ancienne base militaire à la périphérie de la ville d'Osipovichi, en Biélorussie, apparemment pour des combattants du groupe Wagner.
Planet Labs PBC via AP

Le chef du parti ultra-conservateur au pouvoir en Pologne, Droit et Justice (PiS), le vice-Premier ministre Jaroslaw Kaczynski, a affirmé qu'il pourrait y avoir environ 8 000 soldats de Wagner en Biélorussie. Il a déclaré que la Pologne prendrait des mesures à la fois temporaires et permanentes pour sécuriser la frontière, notamment en renforçant la présence des forces de sécurité et en augmentant les fortifications.

Interrogé pour savoir si Bruxelles devait aider Varsovie à payer de telles mesures, le vice-ministre des Affaires étrangères Pawel Jablonski a répondu que "la Pologne s'attend à recevoir de l'aide".

09h15
Crise diplomatique

Roumanie : départ de 40 diplomates et employés russes

40 diplomates et employés de l'ambassade de Russie à Bucarest doivent quitter la Roumanie samedi à la suite d'une demande du gouvernement, sur fond de dégradation des liens entre les deux pays depuis le début du conflit en Ukraine.

Onze diplomates et 29 membres du personnel technique et administratif, accompagnés de leur famille, "vont quitter la Roumanie à bord d'un avion civil appartenant à une compagnie aérienne russe", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Cette décision "reflète le niveau actuel des relations bilatérales", drastiquement réduites par la Roumanie "après le déclenchement par Moscou de la guerre d'agression contre l'Ukraine".

Les médias ont montré un appareil Iliouchine Il-96 se posant sur le tarmac de l'aéroport de Bucarest, d'où il doit décoller en fin d'après-midi, selon des sources aéroportuaires citées par la presse locale. Les autorités avaient émis leur requête le 8 juin, laissant 30 jours à la Russie pour s'exécuter.

08h10
Déclaration des Etats-Unis

Selon la CIA, la guerre en Ukraine a un effet "destructeur" sur Poutine

Le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA), William Burns au Capitole à Washington, le jeudi 9 mars 2023.

Le directeur de la Central Intelligence Agency (CIA), William Burns au Capitole à Washington, le jeudi 9 mars 2023.

AP Photo/Carolyn Kaster

La guerre en Ukraine a un effet "destructeur" sur Vladimir Poutine, a déclaré samedi le directeur de la CIA, ce qui crée pour l'agence de renseignement une "occasion" exceptionnelle.

Depuis la Fondation Ditchley, au Royaume-Uni, William Burns a qualifié l'invasion de l'Ukraine par la Russie de "défi géopolitique le plus immédiat et le plus aigu pour l'ordre international aujourd'hui".

Selon lui, la guerre est un "échec stratégique" pour Moscou, qui a révélé les faiblesses militaires de la Russie, porté un coup à son économie et encouragé l'élargissement et le renforcement de l'OTAN.

"Le mécontentement à l'égard de la guerre continuera à ronger les dirigeants russes (...) Ce mécontentement crée pour nous, à la CIA, une occasion qui ne se présente qu'une fois par génération", a relevé M. Burns. 

"Nous ne la laisserons pas passer", a-t-il ajouté, précisant que la CIA avait récemment posté un message sur Telegram expliquant aux Russes comment joindre l'agence américaine par le biais du dark web. 

Une semaine plus tôt, la révolte des mercenaires de Wagner, conduite le 24 juin par le patron du groupe paramilitaire russe Evguéni Prigojine, avait exposé au grand jour des faiblesses patentes dans la position du président russe Vladimir Poutine. 

Le chef de Wagner avait ouvertement remis en question les raisons pour lesquelles l'intervention militaire avait été lancée, affirmant que "la guerre était nécessaire pour qu'un groupe de salauds soit promu"

"L'impact de ces mots et de ces actions se fera sentir pendant un certain temps, rappelant avec force l'effet destructeur de la guerre de Poutine sur sa propre société et son propre régime", estime M. Burns.

Le directeur de la CIA n'a pas mentionné son récent voyage en Ukraine, où il a rencontré des responsables du renseignement et le président Volodymyr Zelensky en juin, peu de temps avant la rébellion avortée de M. Prigojine. 

Dans son discours, M. Burns a par ailleurs évoqué la Chine. Il a notamment mis en garde contre la "répression croissante à l'intérieur du pays et l'agressivité (du président chinois) vis-à-vis de l'étranger"

M. Burns a également déclaré que la CIA avait créé un centre de mission axé sur la Chine et qu'elle avait plus que doublé la part de son budget global consacrée aux activités de la puissance asiatique. 

06h05
Attaque de Drones

Attaques de drones déjouées dans le ciel de Kiev

Le chef de l’administration militaire de Kiev, Serhi Popko, a annoncé dans la nuit de samedi à dimanche que la défense aérienne de la capitale ukrainienne avait déjoué une attaque de drones sur la ville.

"Une nouvelle attaque aérienne de l’ennemi sur Kiev. Cette fois, l’ennemi a utilisé un drone, selon les informations préliminaires – des munitions de barrage Shahed. C’est la première attaque de drones iraniens sur Kiev depuis le début du mois et au cours des douze derniers jours", explique-t-il.

"Nos forces et moyens de défense aérienne ont détecté et détruit toutes les cibles ennemies dans l’espace aérien autour de Kiev", ajoute M. Popko, qui précise qu’il ne dispose au moment où il s’exprime, d’"aucune information sur les victimes ou les dommages" causés éventuellement par cette attaque.

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avec agences