Live démarré le 26 mai à 7H00

Direct Guerre en Ukraine : la Russie voit de "sérieux obstacles à la paix"

La Chine poursuit ses tentatives de médiation pour mettre fin à la guerre. Mais la Russie juge le dialogue politique et diplomatique "entravé" par Kiev. Une frappe russe sur une clinique à Dnipro a fait au moins un mort et quinze blessés.  Les horaires sont affichés en temps universel.

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poutine mai 2023

Le président russe Vladimir Poutine lors du Conseil économique suprême eurasien organisé à Moscou le 25 mai 2023.

AP
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18h21
Paix en Europe

Le sommet de l'Otan "surtout" consacré au soutien à l'Ukraine, selon le chancelier allemand

Le sommet de l'Otan qui doit se tenir en juillet à Vilnius sera consacré "surtout" au soutien concret à l'Ukraine, a déclaré vendredi à Tallinn le chancelier allemand Olaf Scholz. Répondant à une question sur l'éventuelle adhésion de l'Ukraine à l'Otan au sommet, M. Scholz a déclaré "qu'il s'agira à Vilnius avant tout d'organiser un soutien concret à l'Ukraine dans cette situation".

"La question à laquelle nous devons répondre maintenant est la suivante: Comment pouvons-nous améliorer la coopération dans la situation concrète de l'attaque russe contre l'Ukraine ?"

La Première ministre estonienne Kaja Kallas a, quant à elle, estimé que l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan était indispensable pour garantir la paix. "Pour la paix en Europe, nous avons besoin d'une Union européenne géopolitique forte et crédible ainsi que d'une OTAN forte et crédible. Pour la paix en Europe, nous avons besoin que l'Ukraine rejoigne l'Union européenne et l'OTAN", a-t-elle dit.

"Nous avons vu tout au long de l'histoire comment les zones grises sont un terreau propice aux guerres, tandis que l'élargissement de l'OTAN et de l'UE a accru la stabilité - les trois États baltes en sont un exemple vivant", a-t-elle ajouté.

kaja kallas avril 2023

La Première ministre estonienne Kaja Kallas lors d'une conférence conjointe avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Zhytomyr en Ukraine le 24 avril 2023.

AP/Andrew Kravchenko

Le Premier ministre letton Krisjanis Karins s'est dit lui convaincu "qu'une fois la guerre en Ukraine finie, une fois que l'Ukraine aura gagné cette guerre, l'Ukraine devrait et doit devenir membre de l'OTAN. La raison en est très simple: c'est le seul moyen de garantir que la Russie ne relancera jamais une guerre".

17h05
lula refuse

Lula décline une invitation de Poutine à se rendre en Russie

Le président brésilien Lula a décliné vendredi une invitation de Vladimir Poutine à se rendre à Saint-Pétersbourg. Il l'a annoncé au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine. Lula a déjà un rendez-vous manqué avec le chef de l’État ukrainien Volodymyr Zelensky au sommet du G7.

"J'ai remercié (Poutine) de son invitation au Forum économique international de Saint-Pétersbourg" du 14 au 17 juin "et je lui ai répondu que je ne pouvais pas me rendre en Russie en ce moment", a tweeté Luiz Inacio Lula da Silva.
"Mais je lui ai redit que le Brésil, tout comme l'Inde, l'Indonésie et la Chine, était disposé à dialoguer avec les deux parties prenantes au conflit en vue de parvenir à la paix", a-t-il ajouté.

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Contrairement à plusieurs puissances occidentales, le Brésil n'a jamais imposé de sanctions financières à la Russie ni accepté de fournir des munitions à Kiev. Brasilia tente de se positionner en tant que médiateur. Lula a suscité la polémique en affirmant à plusieurs reprises que les responsabilités du conflit étaient partagées, même s'il a récemment condamné l'invasion russe de l'Ukraine.

À l'issue du sommet du G7 à Hiroshima, le président brésilien s'était dit "contrarié" de ne pas avoir discuté en tête-à-tête avec Volodymyr Zelensky. Il avait toutefois ajouté qu'il ne voyait pas l'intérêt de rencontrer son homologue ukrainien dans l'immédiat, estimant que ni lui ni Vladimir Poutine ne souhaitaient la paix.

15h23
"position équilibrée"

La Russie voit de "sérieux obstacles" à la paix en Ukraine

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov dit voir de "sérieux obstacles" à la recherche d'une solution pacifique en Ukraine. Il a rencontré vendredi 26 mai l'émissaire chinois Li Hui à Moscou.

Lors de leur entretien, "le ministre russe des Affaires étrangères a réaffirmé l'engagement de Moscou en faveur d'une résolution politico-diplomatique du conflit, notant les sérieux obstacles créés par l'Ukraine et ses soutiens occidentaux à la reprise des pourparlers de paix", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué. M. Poutine, "a confirmé que la partie russe était ouverte au dialogue politique et diplomatique, lequel est toujours entravé par Kiev et ses soutiens occidentaux", a aussi indiqué le Kremlin.

lavrov li hui moscou  mai 2023

À gauche, Li Hui, l'émissaire chinois, à gauche Sergueï lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères. Les deux hommes se sont recontrés à Moscou le 26 mai 2023 pour échanger sur la guerre en Ukraine. 

AP

"Sergueï Lavrov a exprimé sa gratitude à la Chine pour sa position équilibrée à l'égard de la crise ukrainienne et a signifié sa haute appréciation de la volonté de Pékin de jouer un rôle positif dans son règlement", a-t-elle ajouté. Un message similaire a été transmis par le président russe Vladimir Poutine lors d'un entretien téléphonique avec son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva vendredi.

Li Hui, ancien ambassadeur chinois à Moscou, a été envoyé par Pékin pour discuter d'un règlement politique du conflit en Ukraine. Il effectue une tournée en Europe depuis une semaine. Lors de sa visite à Kiev plus tôt en mai, Li Hui s'était entretenu avec le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba. Ce dernier avait alors insisté sur "le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de l'Ukraine". A Berlin, le gouvernement allemand a demandé à M. Hui de "faire pression" sur la Russie pour qu'elle retire ses troupes d'Ukraine.

La Russie et la Chine entretiennent des relations étroites qui se sont renforcées sur les plans économique et diplomatique depuis le déclenchement le 24 février 2022 de l'offensive russe en Ukraine et la pluie de sanctions occidentales qui a frappé l'économie russe. Pékin n'a jamais condamné publiquement l'assaut russe et le président chinois Xi Jinping s'est rendu en mars à Moscou où il a apporté un soutien marqué à son homologue russe Vladimir Poutine.

14h58
"efforts continus"

Blinken va se rendre en Finlande pour parler de la guerre en Ukraine

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken se rendra la semaine prochaine en Finlande, qui a récemment rejoint l'Otan, et y donnera un discours en faveur du soutien à l'Ukraine face à la Russie, a annoncé vendredi le département d'État.
Il se rendra le 1er et 2 juin à Helsinki, après une rencontre à Oslo avec les ministres des Affaires étrangères des pays alliés.

M. Blinken se rendra d'abord en Suède, pays candidat à une adhésion à l'Otan, et rencontrera les Premiers ministres des trois pays nordiques. A Helsinki, Blinken tiendra un discours "pour mettre l'accent sur toutes les façons qui ont fait de l'agression de la Russie contre l'Ukraine une erreur stratégique", a indiqué le porte-parole du département d’État, Matthew Miller. Il soulignera à cette occasion "nos efforts continus de soutien à l'Ukraine pour la défense de son territoire, de sa souveraineté et démocratie, dans la recherche d'une paix juste et durable", a-t-il précisé.

antony blinken mai 2023

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a accompagné le président des États-Unis Joe Biden au sommet du G7 qui s'est tenu à Hiroshima (Japon) le 21 mai 2023. 

AP

La Finlande et la Suède, qui ont pendant des décennies opté pour une stratégie de non-alignement militaire pour éviter un conflit avec Moscou, ont revu leur position et demandé une adhésion à l'Otan après l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. La Finlande a officiellement rejoint l'organisation de défense commune en avril. La Suède, elle, attend encore, son sort étant aux mains de la Turquie et la Hongrie, qui doivent toutes deux donner leur accord à son adhésion, cette décision nécessitant l'unanimité des membres de l'organisation.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan s'y oppose pour l'instant car il reproche à Stockholm d'héberger des membres du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), qu'Ankara considère comme des terroristes. Les diplomates occidentaux espèrent qu'Ankara revoit sa position à l'issue des élections présidentielles, dont le second tour se tient dimanche. M. Blinken se rendra en Suède dans la ville de Lulea, au nord du pays, dans laquelle il participera à une réunion du Conseil du commerce et des technologies (CCT) entre l'Union européenne et les États-Unis, qui vise notamment à instaurer des normes communes, pour rivaliser avec la Chine.

14h29

Pékin appelle l'Europe à œuvrer pour un cessez-le-feu en Ukraine

Li Hui, l'émissaire de Pékin, poursuit un voyage diplomatique en Europe afin de promouvoir un règlement politique de la guerre en Ukraine. Il a passé deux jours à Kiev, un jour en Pologne et était mardi en France. Lors de son déplacement à Moscou, entamé ce vendredi, il a déclaré que les pays européens devraient reconnaître les territoires occupés par la Russie afin d'envisager un cessez-le-feu.

L'Ukraine a souligné la semaine dernière, après une rencontre entre son chef de la diplomatie Dmytro Kouleba et Li Hui, qu'elle n'accepterait "aucune proposition qui impliquerait la perte de territoires ou le gel du conflit".

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13h20
"L'Ukraine était au courant"

Nouvelles révélations sur le sabotage des gazoducs Nord Stream

De nouvelles pistes dans l'enquête sur le sabotage des deux gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l'Allemagne mènent à l'Ukraine, affirme vendredi l'hebdomadaire allemand Der Spiegel. Les investigations policières se concentrent notamment sur un voilier, l'"Andromède", susceptible d'avoir servi au transport des explosifs utilisés pour le sabotage en septembre 2022 en mer Baltique.

Les métadonnées d'un mail envoyé lors de la location du voilier mèneraient à l'Ukraine, affirme ainsi Der Spiegel.L'hebdomadaire fait aussi état de la découverte dans le bateau de traces d'un explosif, l'octogène, "très répandu tant à l'Ouest que dans l'ancien bloc de l'Est".

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Le 26 septembre 2022, quatre énormes fuites de gaz précédées d'explosions sous-marines avaient été détectées dans ces conduites reliant la Russie à l'Allemagne et acheminant l'essentiel du gaz russe vers l'Europe. Une attaque avait rapidement été soupçonnée, suscitant des conjectures tous azimuts sur les auteurs de cette opération logistiquement complexe et diplomatiquement ultra-sensible.

Près de six mois après les explosions qui ont touché les gazoducs Nord Stream 1 et 2, la responsabilité de l'attaque sous-marine reste un mystère malgré des enquêtes criminelles dans les pays de la région (Allemagne, Suède et Danemark).

Le bateau serait parti de Rostock, port du nord de l'Allemagne, le 6 septembre avec une équipe de six personnes à bord, dont des plongeurs et un médecin.
En début de semaine, d'autres médias allemands, membres d'un consortium international de journalistes, ont remonté le fil de la location du bateau, effectué par une société polonaise qui serait en fait détenue par des Ukrainiens.
Les enquêteurs explorent aussi une piste "dans les milieux militaires ukrainiens", selon les médias Süddeutsche Zeitung, RND et WDR.

Un des passagers du voilier, doté d'un passeport roumain, "s'est révélé être un ressortissant ukrainien", qui "aurait servi dans le passé dans une unité d'infanterie". Tous ces indices "concordent avec les estimations de plusieurs services de renseignement, selon lesquelles les auteurs seraient à chercher en Ukraine", résume le Spiegel.

"On se demande désormais si l'acte a pu être exécuté par un commando incontrôlé ou par les services secrets ukrainiens et dans quelle mesure certains éléments de l'appareil gouvernemental ukrainien étaient au courant", conclut-il.
Depuis l'invasion de l'Ukraine par Moscou, le 24 février 2022, ces infrastructures énergétiques stratégiques ont été au coeur de tensions géopolitiques, attisées après la décision de Moscou de couper les livraisons de gaz à l'Europe en représailles présumées contre les sanctions occidentales.

12h50
Attaques aériennes

La défense du ciel, une question de vie et de mort pour les Ukrainiens

Le commandant "Atlas" sait bien tout ce qui est en jeu à chaque fois qu'un missile ou un drone russe apparaît sur ses écrans radar: s'il rate son coup, ses concitoyens ukrainiens peuvent perdre la vie.

Un récent incident illustre cette lourde responsabilité: après l'interception d'un missile de croisière russe, une ogive non explosée de près d'une demi-tonne a été découverte dans ses débris. "Beaucoup dépend de moi et de mon équipe pour s'assurer que les gens dorment paisiblement la nuit", raconte à l'AFP le commandant de 37, ans qui n'a révélé que son nom de guerre, "Atlas".

Depuis le début du mois, les sirènes aériennes et explosions assourdissantes retentissent régulièrement à l'aube à Kiev et dans d'autres villes, la Russie ayant intensifié ses frappes. Les forces ukrainiennes ont elles été renforcées par des systèmes de défense antiaérienne fournis par les Occidentaux, parmi lesquels le puissant système américain Patriot. Au point que les autorités affirment avoir repoussé jusqu'à présent toutes les attaques aériennes russes survenues à Kiev au cours du mois de mai.

12h30
Où sont les armes ?

La Russie fait bloc avec le Bélarus

Ces bombardements se déroulent alors que l'Ukraine dit préparer depuis des mois une contre-offensive d'ampleur destinée à repousser les troupes russes. Une contre-offensive basée sur de multiples livraisons d'armes occidentales.
Dans ce contexte, la diplomatie russe a "vivement protesté" auprès de l'ambassade des États-Unis contre des "déclarations inacceptables" du conseiller à la sécurité nationale de Joe Biden, Jake Sullivan, qu'elle a accusé d'"approuver" les frappes ukrainiennes contre le territoire russe.

Lundi, deux groupes armés combattant pour l'Ukraine et se disant russes ont attaqué la région frontalière de Belgorod, la plus grave incursion de ce type depuis le début de la guerre. Si l'armée russe a assuré avoir tué près de 70 "terroristes ukrainiens" à l'aide de l'artillerie et de l'aviation, les deux groupes, dont des membres sont liés à l'extrême droite russe, n'ont fait état que de deux morts et dix blessés dans leurs rangs.

Autre source de tensions, le Bélarus, allié de Moscou, a affirmé jeudi soir que la Russie avait commencé à déployer des armes nucléaires sur son territoire, conformément à une annonce faite en mars par Vladimir Poutine.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, n'a pas confirmé ces informations vendredi, se contentant de souligner que le Bélarus "est confronté à des attitudes inamicales, voire hostiles, de la part de pays voisins". "Il faut donc continuer à développer et à renforcer nos relations avec nos alliés (...) y compris dans le domaine militaire", a-t-il ajouté.

11H15
DEMANDE ALLEMANDE

Berlin demande à la Chine de faire pression sur Moscou

Le gouvernement allemand a demandé à l'émissaire chinois Li Hui de "faire pression" sur la Russie pour qu'elle retire ses troupes d'Ukraine, selon un porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères.

L'émissaire chinois, qui effectue une tournée européenne d'une semaine et est attendu vendredi à Moscou, a été reçu mercredi à Berlin par le secrétaire d'Etat Andreas Michaelis.

"L'échange sur la guerre d'agression russe contre l'Ukraine a été au centre de cet entretien intensif", a indiqué un porte-parole du ministère, Christian Wagner, lors d'une conférence de presse régulière.

"La Chine, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, a la responsabilité particulière de jouer un rôle constructif en faveur de la paix et de la sécurité dans le monde", a estimé ce porte-parole, rappelant que Berlin "soutiendrait l'Ukraine aussi longtemps que nécessaire" face à Moscou.
 

11H15
Krasnodar

Deux drones s'écrasent à Krasnodar, pas de victimes (gouverneur)

Deux drones se sont abattus dans le centre de Krasnodar, une grande ville du sud-ouest de la Russie, à environ 200 kilomètres de la Crimée, endommageant des bâtiments mais sans faire de victimes, selon le gouverneur régional.


La raison de l'incident de ce matin dans la rue Morskaïa (à Krasnodar) est la chute de deux drones. Des bâtiments sont endommagés, mais aucune infrastructure vitale. Et l'essentiel est qu'il n'y a pas eu de victimes.

Veniamine Kondratiev, gouverneur régional.


 

10H33
Visite

Le chef de l'AIEA attendu mardi à l'ONU

centrale nucléaire de Zaporijjia
Un militaire russe dans une zone de la centrale nucléaire de Zaporijjia, dans le sud-est de l'Ukraine, le 1er mai 2022. @AP Photo/Fichier.

Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, présentera mardi à l'ONU une proposition pour protéger la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, occupée par l'armée russe, dans l'espoir de trouver un accord avant une possible contre-offensive de Kiev.

"Rafael Grossi prévoit d'informer le Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation en terme de sûreté nucléaire à Zaporijjia, "lors d'une réunion le 30 mai présidée par la Suisse", selon une déclaration transmise à l'AFP.

Voir aussi : l'AIEA poursuit l'inspection de la centrale de Zaporijjia

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09H21
ARRESTATION

Un juge ukrainien soupçonné d'avoir tué un militaire à Kiev

Les autorités ukrainiennes ont arrêté vendredi un juge soupçonné d'avoir renversé et tué un militaire au niveau d'un point de passage à Kiev alors qu'il conduisait en état d'ébriété.

Le bureau d'enquête ukrainien a déclaré enquêter sur les circonstances de ce décès, évoquant une violation des règles de sécurité routière, passible d'une peine allant jusqu'à dix ans de prison.

Le suspect est un juge d'un tribunal du district de Kiev tandis que le militaire décédé était âgé de 23 ans, rapporte le bureau d'enquête.
 

Belgorod touchée

Une région frontalière de l'Ukraine touchée par des dizaines de tirs d'artillerie en un jour (gouverneur)

La région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a subi des dizaines de tirs d'artillerie lors des dernières 24 heures, selon le gouverneur de ce territoire secoué en début de semaine par une incursion armée.

Sur Telegram, Viatcheslav Gladkov a notamment indiqué que le village de Kozinka, dans le district de Graïvoron, où a eu lieu cette incursion revendiquée par deux groupes armés russes combattant pour Kiev, avait été touché par 132 obus. Plusieurs bâtiments dans la région ont été endommagés, toujours d'après le gouverneur, selon qui il n'y a pas eu de victimes.

Lire aussi : 

À Dnipro, le supplice des enfants survivants de Kramatorsk

La source média référencée est manquante et doit être réintégrée.
09H01
Frappe russe

Un mort et 15 blessés dans une frappe russe sur une clinique à Dnipro

Au moins une personne a été tuée et quinze autres blessées dans une frappe russe ayant touché vendredi une clinique à Dnipro, grande ville du centre-est de l'Ukraine, selon le président Volodymyr Zelensky.


"Frappe de missile contre une clinique dans la ville de Dnipro. Une personne a été tuée et quinze autres ont été blessées", a écrit le président ukrainien sur Telegram en publiant une vidéo sur laquelle on peut voir des bâtiments fortement endommagés et surmontés de panaches de fumée noire.
 

04H28
Nouvelles sanctions

Le Japon adopte de nouvelles sanctions contre la Russie

Tokyo a déclaré vendredi avoir imposé des sanctions supplémentaires envers la Russie, conformément à l'engagement des pays du G7 lors de leur sommet à Hiroshima (ouest du Japon) en fin de semaine dernière.

Le Japon va imposer de nouvelles sanctions comprenant le gel d'actifs de 17 ressortissants et 78 organisations russes, ainsi que l'interdiction d'exporter des biens et services vers 80 entités russes, a annoncé le porte-parole du gouvernement Hirokazu Matsuno.

Les interdictions à l'export portent sur des produits destinés à des sociétés russes liées au complexe militaro-industriel du pays, ainsi que sur des services de construction et d'ingénierie.
 

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