5h20

Direct Guerre en Ukraine : la Corée du Nord "paiera le prix" pour toute livraison d'armes à la Russie, prévient la Maison Blanche

"Cela ne renverra pas une bonne image de la Corée du Nord et ils en paieront le prix au sein de la communauté internationale", a déclaré le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan. Washington estime que le dirigeant nord-coréen a l'intention de se rendre en Russie pour discuter avec Poutine de ventes d'armes de Pyongyang à Moscou pour sa guerre en Ukraine.

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La Maison Blanche

La Maison Blanche, dimanche 24 janvier 2021, à Washington.

AP Photo/Patrick Semansky, File
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"à 800 mètres"

De nouvelles attaques ont visé l'Ukraine "très près" de la frontière roumaine

De nouvelles attaques visant l'Ukraine sont survenues ce mardi "très près" de la frontière avec la Roumanie, a déclaré le président de ce pays membre de l'Otan. L'événement se passe au lendemain de la chute de drones explosifs russes sur le Danube.

"Nous avons encore eu des attaques aujourd'hui, le ministre de la Défense m'a dit, qui ont été recensées à 800 mètres de notre frontière. Donc très, très près", a déclaré Klaus Iohannis, lors d'une conférence de presse aux côtés du Premier ministre luxembourgeois Xavier Bettel.

Etats-Unis

La Corée du Nord "paiera le prix" pour toute livraison d'armes à la Russie, prévient la Maison Blanche

La Corée du Nord "paiera un prix" pour toute livraison d'armes à la Russie en soutien de sa guerre en Ukraine, a averti ce mardi la Maison Blanche.

"Cela ne renverra pas une bonne image de la Corée du Nord et ils en paieront le prix au sein de la communauté internationale", a déclaré le conseiller à la sécurité nationale Jake Sullivan, interrogé lors d'une conférence de presse sur des "discussions actives" entre Moscou et Pyongyang sur la livraison d'armes.

Washington estime que le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a l'intention de se rendre en Russie pour discuter avec le président Vladimir Poutine de ventes d'armes de Pyongyang à Moscou pour sa guerre en Ukraine.

Interrogations sur le type d'arme

La semaine dernière, le porte-parole en chef du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, s'était déjà alarmé de l'avancée rapide de ces négociations sur de futures livraisons d'armes de Pyongyang à Moscou et avait sommé le régime communiste de "cesser" ces discussions.

M. Sullivan a cependant reconnu ne pas être en mesure de dire quels types d'armes seraient livrées. "Cela reste une question ouverte quant à savoir quel type de matériel et la qualité de ce matériel qui pourrait être livré", a-t-il dit. 

Mais "cela en dit long sur la Russie qui doit ainsi se tourner vers un pays comme la Corée du Nord pour renforcer ses capacités de défense".

Pyongyang pourrait en particulier fournir des munitions pour l'artillerie, ainsi que des matières premières pour l'industrie de la défense russe.

Selon le New York Times, Kim Jong Un devrait se rendre à Vladivostok, sur la côte est de la Russie, à bord d'un train blindé dans le courant du mois, pour y rencontrer Vladimir Poutine.

Vladivostok accueille du 10 au 13 septembre le 8e Forum économique oriental, organisé par le Kremlin.

Le président américain Joe Biden profitera du sommet des dirigeants du G20 en Inde, en fin de semaine, pour réaffirmer son soutien à l'Ukraine "le temps qu'il faudra", a indiqué Jake Sullivan.

Ligne de front

Un mort en Russie dans un bombardement ukrainien, selon le gouverneur régional

Un civil a été tué mardi dans le bombardement, attribué aux forces ukrainiennes, d'un village russe frontalier de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur de la région de Belgorod.

Cette région de l'ouest de la Russie a été ces derniers mois la cible de tirs d'artillerie, de drones et d'incursions armées de combattants russes pro-ukrainiens.

"A la suite d'un nouveau bombardement du village de Kozinka dans le district de Graïvoron, un civil est mort", a indiqué sur Telegram le gouverneur Viatcheslav Gladkov. Selon lui, la victime est décédée avant l'arrivée des secours. Une femme a en outre été blessée à la cuisse par des éclats, d'après la même source.

Le district de Graïvoron avait été le théâtre d'une incursion armée au printemps revendiquée par des combattants nationalistes russes pro-ukrainiens, forçant les Russes à combattre sur leur propre sol pour repousser l'attaque.

Le territoire russe est visé presque quotidiennement par des tirs d'artillerie et des attaques de drones. 

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était félicité fin juillet que "la guerre arrive sur le territoire de la Russie"

11h47
Exercices militaires

Moscou ne confirme pas un sommet Poutine-Kim Jong Un, mais évoque des exercices militaires

La Russie a refusé mardi de confirmer l'information de Washington sur la tenue d'un sommet prochain entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un pour discuter de ventes d'armes de Pyongyang à Moscou pour sa guerre en Ukraine, mais a évoqué la possibilité d'exercices militaires conjoints.

"Non, nous ne pouvons pas (confirmer), nous n'avons rien à dire sur ce sujet", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov à propos des affirmations de la Maison Blanche.

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a par ailleurs annoncé lundi que les deux pays discutaient de la possibilité d'organiser des exercices militaires conjoints.

"Nous en discutons avec tout le monde, y compris avec la Corée du Nord. Pourquoi pas? Ce sont nos voisins", a déclaré le ministre, cité par l'agence TASS, à des journalistes.

Lundi, la Maison Blanche a affirmé que Kim Jong Un avait l'intention de se rendre en Russie pour discuter de ventes d'armes avec Vladimir Poutine.

Elle avait également dénoncé la visite fin juillet de M. Choïgou en Corée du Nord, où il a assisté à un défilé militaire aux côtés de Kim Jong Un, pour "tenter de convaincre Pyongyang de vendre à la Russie des munitions d'artillerie".

"Comme nous l'avons déjà dit, des négociations sur la fourniture d'armes entre la Russie et la Corée du Nord progressent activement", avait indiqué dans un courriel à la presse Adrienne Watson, une porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. Et "nous savons que Kim Jong Un souhaite que ces négociations continuent, avec notamment un échange diplomatique au plus haut niveau en Russie".

09H20
"Rien à dire"

Le Kremlin "ne peut pas" confirmer la tenue d'un sommet Poutine-Kim Jong Un

Moscou n'a pas confirmé mardi la tenue d'un sommet entre Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, qui selon les Etats-Unis devrait effectuer un rare voyage à l'étranger pour rencontrer le président russe.

"Non, nous ne pouvons pas (confirmer), nous n'avons rien à dire sur ce sujet", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov en réponse à des journalistes concernant les affirmations de la Maison Blanche.

5H30
"Un réseau de trafic"

Cuba dit avoir identifié une filière de recrutement illégal russe

Le gouvernement cubain a affirmé lundi avoir identifié "un réseau de trafic" russe visant à recruter des Cubains pour "des opérations militaires en Ukraine", et avoir engagé des poursuites pénales contre des personnes impliquées.

Le ministère de l'Intérieur cubain "s'efforce de neutraliser et de démanteler un réseau de trafic d'êtres humains qui opère à partir de la Russie pour incorporer des citoyens cubains qui y vivent, et même certains de Cuba, dans les forces militaires impliquées dans les opérations militaires en Ukraine", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le ministre des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez, a assuré, dans un message publié sur X (anciennement Twitter), que le gouvernement cubain "agit avec la force de la loi" contre ces opérations.

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Le ministère a indiqué avoir engagé "des poursuites pénales contre les personnes impliquées dans ces activités", sans donner de détails.

Il a souligné son rejet catégorique du "mercenariat", rappelant que Cuba ne participe pas à la guerre en Ukraine.

Le journal America TeVe de Miami avait publié vendredi dernier les témoignages de deux adolescents qui disaient avoir été trompés via Facebook pour travailler comme maçons sur des chantiers de construction en Ukraine avec l'armée russe.

"Aidez-nous, s'il vous plaît, essayez de nous faire sortir d'ici le plus vite possible parce que nous avons peur", déclare l'un des jeunes, âgé de 19 ans, dans une vidéo publiée sur le site web du média.

America TeVe précise que les jeunes hommes ont envoyé ce message depuis un bus dans lequel ils étaient transportés depuis l'Ukraine avec des militaires russes vers Riazan, au sud-est de Moscou.

"Nous ne pouvons pas dormir" car "à tout moment, ils peuvent rentrer et nous faire quelque chose", a déclaré un autre jeune, affirmant avoir été battu.

"Je ne suis qu'un Cubain de plus qui est ici sous contrat avec les forces armées russes", a déclaré un autre homme à ce média sous le couvert d'anonymat, affirmant s'être engagé pour légaliser son statut en Russie.

Moscou et La Havane ont renforcé leurs relations diplomatiques depuis l'année dernière.

Fin 2022, le président Miguel Díaz-Canel a rencontré son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou et des délégations d'hommes d'affaires et de représentants politiques se sont rendues dans les deux pays cette année.

Le ministre cubain de la Défense Alvaro Lopez Miera a notamment été reçu en juin par son homologue Sergueï Choïgou.

5h40
La Russie domine

La Russie, géant mondial du blé

 

Après une récolte record de 92 à 100 millions de tonnes selon les sources en 2022-23, la Russie est "en passe d'avoir la deuxième meilleure récolte de tous les temps", selon Sébastien Poncelet, spécialiste du marché des céréales au cabinet Agritel (groupe Argus media), qui table sur environ 90 millions de tonnes.

Premier exportateur mondial, avec 46 millions de tonnes en 2022-23 selon l'estimation du ministère américain de l'Agriculture (USDA), la Russie pourrait cette année assurer à elle seule un quart du commerce mondial de blé.

Derrière la Russie, les principaux exportateurs sont le Canada, l'Australie, les Etats-Unis, qui devraient tomber sous la barre des 20 millions de tonnes, au plus bas depuis 50 ans, et la France. 

L'Ukraine, qui était avant la guerre en passe de devenir le 3e exportateur mondial, ne devrait exporter que 10 millions de tonnes selon l'USDA.

Selon Sébastien Abis, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), la Turquie est depuis 2018 le premier client du blé russe, suivie de l'Egypte: ces deux pays représentent 40% des exportations russes. Suivent l'Iran et de la Syrie. Il souligne que le blé russe ne cesse de progresser à l'export, se taillant désormais une place chez les clients traditionnels de l'Europe de l'Ouest au Maghreb et en Afrique subsaharienne.

 

Offensive de charme russe en Afrique

Selon l'Institut africain d'études de sécurité (ISS), en 2020, l'ensemble des échanges commerciaux entre la Russie et l'Afrique se sont montés à environ 14 milliards de dollars, contre 295 milliards avec l'Union européenne, 254 milliards avec la Chine et 65 milliards avec les États-Unis.

Les échanges, portant d'abord sur l'énergie et les armes, se sont de plus en plus élargis aux matières premières agricoles, blé en tête. 

Cette céréale, qui n'est pas un aliment de base dans la majorité de l'Afrique, reste une source de calories importante dans de nombreux pays et notamment dans les centres urbains, où l'absence de pain peut rapidement susciter des révoltes. 

Selon une étude de l'IFPRI (International Food Policy Research Institute), entre 2019 et 2021, le blé pour l'Afrique subsaharienne a représenté en moyenne environ 18% des exportations annuelles totales de cette céréale par la Russie. 

Les volumes, sans être énormes, ne sont pas insignifiants: 3,9 millions de tonnes de blé russe en 2022-23 (soit un peu moins de 20% des importations de blé de la région, mais une baisse par rapport aux 4,5 millions de tonnes de 2021-22).

La Russie, qui a multiplié les promesses de livraisons à bas coût à l'Afrique, "n'a pas compensé" la baisse des exportations ukrainiennes, divisées de plus de moitié à 701.000 tonnes en 2022-23, souligne l'étude. 

La Corne de l'Afrique, le Liberia ou Madagascar figurent parmi les pays les plus dépendants des importations de blé russe.

2h43
Moscou, Kalouga et Tver visées

La Russie affirme avoir abattu trois drones dans l'Ouest, dont un dans la région de Moscou

Les défenses russes ont abattu trois drones aériens dans les régions occidentales de Moscou, Kalouga et Tver, ont annoncé les autorités mardi matin.

"Cette nuit, les défenses aériennes de la région de Kalouga et du district d'Istrinsky ont détruit des drones qui tentaient d'attaquer Moscou", a affirmé sur Telegram le maire de la capitale Sergueï Sobianine.

Des dégâts ont été constatés à la suite de la chute de débris dans le district d'Istrinsky, a ajouté l'élu.

Le maire de Moscou a par ailleurs indiqué qu'un troisième appareil se dirigeant vers la capitale a été détruit par la défense aérienne russe au niveau de Zavidovo dans la région de Tver (nord-ouest) sans faire de victime ni de dégât.

Attribuant les attaques à Kiev, le ministère de la Défense russe a lui indiqué dans trois communiqués distincts qu'un drone avait été abattu dans la région de Kalouga, puis un autre dans le district d'Istrinsky, au nord-ouest de Moscou, et un autre dans la région de Tver. Il n'a pas précisé si les engins visaient la capitale russe.

Les offensives de drones ukrainiens se sont multipliées ces dernières semaines en territoire russe et ciblent régulièrement la capitale, sa région ou la péninsule annexée de Crimée, sur fond d'une contre-offensive de Kiev entamée début juin.

Lundi, Moscou a déclaré avoir abattu un drone ukrainien au large de la Crimée et un second appareil dans la région de Koursk frontalière de l'Ukraine.

Vendredi, la Russie avait assuré avoir déjoué une attaque nocturne de drone dans la région de la capitale, sans que celle-ci n'ait fait de victime ou de dégât. 

Des céréales gratuites

La Russie enverra des céréales à l'Afrique

Vladimir Poutine a promis lundi de livrer gratuitement des céréales à six pays africains "dans les prochaines semaines", après l'abandon en juillet de l'accord qui permettait à l'Ukraine d'exporter librement et sur lequel aucune avancée majeure n'a été annoncée.

"Nous sommes sur le point de conclure des accords avec six Etats africains" auxquels "nous avons l'intention de fournir gratuitement" des céréales "dans les prochaines semaines", avait auparavant assuré à Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie, Vladimir Poutine, sans préciser les pays concernés.

Le chef de l'Etat russe recevait son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, un des rares dirigeants dans l'Otan à poursuivre le dialogue au plus haut niveau avec le Kremlin.

M. Erdogan, qui joue aussi les intermédiaires dans l'épineux dossier des exportations de céréales ukrainiennes, a confié, sans autres détails, préparer de "nouvelles propositions" avec l'ONU pour "obtenir des résultats". 

Vladimir Poutine s'est quant à lui simplement dit à nouveau prêt à "envisager la possibilité de ressusciter l'accord" dès que les livraisons de produits agricoles russes à l'étranger ne seraient plus entravées.

"Aujourd'hui, nous avons reçu une nouvelle confirmation du fait que toutes les "négociations" avec Poutine sont trompeuses et inutiles... Il vit clairement dans sa propre réalité, où tout le monde est responsable sauf lui", a commenté Mikhaïlo Podoliak, un des principaux conseillers du président Zelensky. 

L'enjeu est de négocier l'éventuelle reprise - à temps pour la récolte d'automne - de l'accord céréalier vital pour l'approvisionnement alimentaire mondial, auquel Moscou a mis fin mi-juillet.

Trouvé sous l'égide de la Turquie et des Nations unies à l'été 2022, il visait à protéger les exportations de céréales via les ports ukrainiens de la mer Noire.

Mais le Kremlin critique les sanctions occidentales qui, selon lui, compliquent la mise sur le marché international des produits russes, notamment les engrais, et attend des solutions concrètes pour revenir dans l'accord.

00h00
Livraisons d'armes

Kim Jong Un souhaite rencontrer Poutine en Russie

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un souhaite "un échange diplomatique au plus haut niveau" en Russie avec le président Vladimir Poutine pour discuter de la vente d'armes de Pyongyang à Moscou, a indiqué lundi la Maison Blanche.

"Comme nous l'avons déjà dit, des négociations sur la fourniture d'armes entre la Russie et la Corée du Nord progressent activement", a indiqué Adrienne Watson, une porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche. 

Et "nous savons que Kim Jong-Un souhaite que ces négociations continuent, avec notamment un échange diplomatique au plus haut niveau en Russie", a-t-elle ajouté dans un courriel à la presse.

Mercredi, le porte-parole en chef du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, s'était déjà alarmé de l'avancée rapide de ces négociations sur de futures livraisons d'armes de Pyongyang à Moscou et avait sommé le régime communiste de "cesser" ces discussions.

M. Kirby avait révélé que "ces accords potentiels verraient la Russie recevoir d'importantes quantités" d'armements, en particulier des munitions pour l'artillerie, ainsi que des matières premières pour son industrie de la défense.

Ces armements seraient "utilisés contre l'Ukraine", avait ajouté l'ambassadrice américaine à l'ONU, Linda Thomas-Greenfield.

La Maison Blanche a de nouveau dénoncé lundi la visite fin juillet du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou en Corée du Nord, où il a assisté à un défilé militaire aux côtés de Kim Jong Un, afin de "tenter de convaincre Pyongyang de vendre à la Russie des munitions d'artillerie".

Pour Washington, de tels accords entre Moscou et Pyongyang "violeraient les résolutions du Conseil de sécurité" contre la Corée du Nord.

Mi-août, le président Poutine et la Corée du Nord avaient prôné une coopération accrue, notamment dans le domaine de la défense, nouvelle illustration du rapprochement entre ces deux adversaires des Etats-Unis depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine. 

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