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Ukraine : un soldat ukrainien et un journaliste russe tués après des frappes

Une attaque de drones ukrainiens a provoqué "l'explosion d'un dépôt de munitions" en Crimée, selon les autorités locales prorusses. Un journaliste russe a été tué dans le Donbass et Moscou dénonce un "crime odieux". Kiev cible des infrastuctures miltiaires russes. 

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guerre en ukraine cérémonie soldat tué

Des soldats ukrainiens tiennent des fleurs lors de la cérémonie d'adieu rendue en hommage à  Nicholas Maimer. Ce citoyen américain et vétéran de l'armée qui a été tué lors des combats à Bakhmut contre les forces russes, à Ukrajinka, Ukraine, le mercredi 19 juillet 2023.
 

AP/Evgeniy Maloletka
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nouvelle(s) publication(s)
19h27
"Thank you"

Volodymyr Zelensky remercie ses alliés.

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié les pays qui ont apporté leur soutien à l'Ukraine cette semaine tout particulièrement et depuis le début de l'invasion russe, le 24 février dernier. Corée du Sud, Suède, Japon, Allemagne, Canada... Le dirigeant a salué "tous les pays qui ont adopté cette semaine de nouvelles décisions en faveur de notre État, de notre peuple, de nos militaires et de tous les citoyens".

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18h13
Loukachenko et Poutine

Alexandre Loukachenko va rencontrer Vladimir Poutine à Saint-Pétersbourg.

Le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko, fidèle allié de Moscou présenté comme le médiateur entre le Kremlin et Evguéni Prigojine il y a près d'un mois lors de la rébellion avortée de Wagner en Russie, est lui arrivé à Saint-Pétersbourg (nord-ouest) où il doit rencontrer Vladimir Poutine dimanche.

Les deux dirigeants ont prévu notamment de discuter du "partenariat stratégique et d'alliance" entre Moscou et Minsk, selon les termes d'un communiqué publié vendredi par le Kremlin.

poutine loukachenko
Mikhail Klimentyev/AP
17h00
"minimiser les risques"

Des civils évacués dans un rayon de cinq kilomètres après l'attaque de drones menée en Crimée par l'armée ukrainienne.

L'Ukraine a mené samedi en Crimée une spectaculaire attaque de drones qui a fait exploser un dépôt de munitions, provoquant l'évacuation de la population alentour et la suspension du trafic ferroviaire dans cette péninsule annexée.

"La décision a été prise d'évacuer les personnes habitant dans un rayon de cinq kilomètres. Afin de minimiser les risques, il a aussi été décidé de stopper le trafic ferroviaire", a-t-il ajouté.

Les autorités prorusses locales ont annoncé en fin de journée que le trafic ferroviaire était "rétabli". Cette attaque avait auparavant provoqué une brève suspension du trafic routier sur le pont de Crimée, selon les autorités prorusses sur Telegram.

16h55

Le trafic ferroviaire "rétabli" en Crimée mais "limité" après une attaque ukrainienne annoncent les autorités prorusses.

Le trafic ferroviaire en Crimée, suspendu samedi après une attaque ukrainienne qui a provoqué l'explosion d'un dépôt de munitions, a été "rétabli", ont annoncé les autorités prorusses locales. "Le trafic ferroviaire dans le district de Krasnogvardeïski", où a eu lieu l'attaque, "a été rétabli", a annoncé sur Telegram le gouverneur de Crimée installé par Moscou, Sergueï Aksionov.

16h03
attaques en crimée

L'armée ukrainienne dit avoir attaqué "des infrastructures militaires" russes en Crimée (source interne à l'AFP).

L'armée ukrainienne a confirmé samedi avoir attaqué "des infrastructures militaires" russes dans la péninsule annexée de Crimée, provoquant dans la matinée notamment l'explosion d'un dépôt de munitions selon les autorités prorusses.

"La frappe sur des installations militaires dans le territoire temporairement occupé de la Crimée a été menée par les forces ukrainiennes", a déclaré à l'AFP une source interne à l'armée ayant requis l'anonymat.

15h11
"crime odieux"

Moscou dénonce "un crime odieux" prémédité après la mort d'un journaliste russe tué en Ukraine.

Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié samedi de "crime odieux" prémédité la mort dans un bombardement ukrainien d'un journaliste russe, jugeant l'Occident "responsable" aux côtés de Kiev et promettant "une réponse" aux responsables de cette attaque.

Le ministère russe de la Défense a déclaré que l'Ukraine avait utilisé des armes à sous-munitions lors de l'incident, mais n'a pas fourni de preuves à cet égard et l'agence de presse Reuters n'a pas été en mesure de le vérifier de manière indépendante.

"Tout indique que l'attaque contre le groupe de journalistes n'a pas été menée par hasard", a affirmé la diplomatie russe dans un communiqué. "Nous ne nous faisons pas d'illusions sur le fait que les organisations internationales compétentes préfèreront, comme auparavant dans de tels cas, fermer les yeux sur ce crime odieux", a-t-elle ajouté.

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14h43
attaque russe

Un soldat ukrainien tué et un caméraman blessé dans le Donbass.

La chaîne de télévision publique allemande Deutsche Welle indique que l'un de ses caméramans ukrainiens a été blessé par des tirs de sous-munitions russes. Ievgen Shylko était en train de tourner un reportage sur l'armée ukrainienne à proximité de la ligne de front, selon les informations du média.

Lors de ces tirs, un soldat ukrainien a été tué "et d'autres ont été grièvement blessés", a-t-elle ajouté dans un communiqué. Deux autres membres de l'équipe de la chaîne, un journaliste et un conseiller de sécurité, sont sortis indemnes. Ils tournaient un reportage sur un centre d'entraînement de l'armée ukrainienne "près de Droujkivka" dans le Donbass, dans l'oblast de Donesk. "La cible de l'attaque russe était probablement le terrain d'entraînement ukrainien", a souligné Deutsche Welle.
 

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13h33

Les armes à sous-munitions pointées du doigt.

Alors que l'Ukraine a reçu cette semaine des bombes à fragmentation envoyées par les États-Unis, ses responsables de la défense se sont engagés à ne les utiliser que sur le champ de bataille après avoir accusé à plusieurs reprises la Russie de cibler des civils avec elles.

Au cours de la guerre qui dure depuis près de 17 mois, les responsables ukrainiens ont déclaré à plusieurs reprises que la Russie avait utilisé des armes à sous-munitions lors du bombardement de zones résidentielles à Kharkiv et dans la région de Kharkiv. La Russie n'a de cesse de nier que son "opération militaire spéciale" cible des civils.

Les armes à sous-munitions sont interdites par plus de 100 pays. Ils libèrent généralement un grand nombre de petites bombes qui peuvent tuer sans discernement sur une vaste zone. Ceux qui n'explosent pas représentent un danger pour des décennies.

La Russie, l'Ukraine et les États-Unis n'ont pas signé la Convention sur les armes à sous-munitions, qui interdit la production, le stockage, l'utilisation et le transfert des armes. Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale du président américain Joe Biden, a déclaré début juillet que les États-Unis avaient reconnu que les armes à sous-munitions qu'ils avaient envoyées en Ukraine "créaient un risque de préjudice civil à cause des munitions non explosées".

Le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Reznikov, a déclaré le 8 juillet que l'armée n'utiliserait pas d'armes à sous-munitions dans les zones urbaines et ne les utiliserait que "pour percer les lignes de défense ennemies".

12h55
blé ukrainien

Zelensky et Stoltenberg échangent sur le blé bloqué en Ukraine.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré samedi avoir eu un échange téléphonique avec le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, sur le "déblocage" du couloir céréalier en mer Noire, quelques jours après la fin d'un accord avec la Russie crucial sur le sujet.

"Nous avons (...) identifié avec M. Stoltenberg les étapes prioritaires et futures nécessaires au déblocage et à l'exploitation durable du couloir céréalier en mer Noire", a indiqué M. Zelensky sur Twitter.

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12h38
"indésirable"

La joueuse de tennis russe la Russe Vera Zvonareva refusée d'entrer en Pologne pour un tournoi WTA

La joueuse russe de tennis Vera Zvonareva s'est vu refuser d'entrer en Pologne où elle devait participer à un tournoi WTA, a annoncé samedi le ministère polonais de l'Intérieur. "Le 21 juillet, les garde-frontières polonais ont rendu impossible l'entrée en Pologne de la joueuse de tennis russe", selon un communiqué publié par le ministère. "Vera Zvonareva tentait d'entrer dans notre pays présentant un visa accordé par la France, via un vol en provenance de Belgrade", précise le texte.

Les autorités polonaises ont précisé que la joueuse, qui devait participer au tournoi de Varsovie, inscrit au calendrier mondial WTA et ouvrant lundi, est restée bloquée dans la zone de transit de l'aéroport de Varsovie avant de prendre un vol pour Podgorica, à 12.00 (10H00 GMT). Selon le ministère polonais, la joueuse de 38 ans se trouve sur la liste de personnes "indésirables" en Pologne.

"La Pologne s'oppose avec persévérance au régime (des présidents russe et bélarusse Vladimir) Poutine et (Alexandre) Loukachenko, ne laissant pas entrer dans notre pays de personnes qui soutiennent les opérations de la Russie et du Bélarus", conclu le communiqué polonais.

Vera Vonareva

La Russe Vera Zvonareva renvoie la balle à Danielle Collins, des États-Unis, lors du tournoi de tennis de l'Open de Miami, le samedi 26 mars 2022, à Miami Gardens, en Floride.

AP/Marta Lavandier
12h47

Un journaliste russe tué dans la région de Zaporijjia.

Rotislav Jouravlev, un journaliste russe de l'agence de presse Ria Novosti,  a été tué, aujourd'hui, dans un bombardement ukrainien dans la région de Zaporijjia, a annoncé l'armée russe dans un communiqué.

"Des unités des forces armées ukrainiennes ont lancé une attaque d'artillerie contre un groupe de journalistes", "blessant quatre journalistes plus ou moins gravement, indique-t-elle. Lors de l'évacuation, Rotislav Jouravlev (...) est décédé des suites de ses blessures, à la suite d'une explosion de sous-munitions."

L'état de santé des trois autres journalistes blessés est "stable", selon l'armée russe. Selon l'agence de presse Ria Novosti, "le bombardement a eu lieu près du village de Pyatikhatky."

Le gouverneur régional installé par Moscou, Evguéni Balitsky, a également confirmé la mort du journaliste sur Telegram, exprimant "(ses) plus sincères condoléances à la famille et aux amis".

12h36

L'ambassadeur russe en Pologne convoqué après les propos de Vladimir Poutine.

L'ambassadeur de Russie en Pologne a été convoqué "d'urgence" au ministère des Affaires étrangères à la suite de déclarations de Vladimir Poutine la veille qualifiées de "provocatrices" par Varsovie.

Hier, le président russe a accusé la Pologne d'avoir des "plans revanchards" et de vouloir récupérer des territoires de l'ouest de l'Ukraine, une allégation récurrente des autorités russes. Au cours d'une réunion du Conseil de sécurité nationale, il a en outre maintenu que les régions occidentales de la Pologne actuelle furent "un cadeau de Staline" fait aux Polonais à l'issue de la Deuxième guerre mondiale.

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La convocation de l'ambassadeur russe fait suite à "des déclarations provocatrices du président de la Russie Vladimir Poutine, ainsi qu'à des menaces et d'autres actions inamicales de la Fédération de Russie à l'égard de la Pologne et de nos alliés, a déclaré le vice-ministre polonais, Pawel Jablonski. La rencontre a été très brève, Les frontières entre les pays sont absolument intouchables et la Pologne est opposée à une quelconque révision."

Vendredi dans la soirée, le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a répondu sur Twitter à Vladimir Poutine, répétant que "Staline était un criminel de guerre, responsable de la mort de centaines de milliers de Polonais."

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12h14

Pékin livre des "sortes d'équipements militaires" à Moscou, selon Emmanuel Bonne.

Selon Emmanuel Bonne, le conseiller diplomatique du président français Emmanuel Macron, la Chine livre des "sortes d'équipements militaires" à la Russie susceptibles d'être utilisés en Ukraine.

"Il y a des indications qu'ils font des choses que nous préfèrerions qu'ils ne fassent pas", a-t-il indiqué lors d'une rare intervention publique, hier, Forum sur la Sécurité d'Aspen (Colorado). "Pour autant que nous sachions, ils ne livrent pas des capacités militaires de façon massive à la Russie", a-t-il toutefois relevé. Selon une source diplomatique française, le conseiller faisait référence à de "possibles livraisons de technologies à double usage", à la fois civil et militaire.

Les Occidentaux pressent Pékin de ne pas livrer d'armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine. Se disant neutre dans le conflit, la Chine appelle au respect de la souveraineté des États, Ukraine comprise. Mais elle n'a jamais condamné publiquement l'opération militaire menée en Ukraine par le président russe Vladimir Poutine.

"Alors que la contre-offensive ukrainienne est en cours, que tout est compliqué... Ce dont nous avons le plus besoin de la part de la Chine c'est qu'elle s'abstienne" de livrer des armes, a insisté Emmanuel Bonne. "J'aimerais que la Chine démontre qu'elle est un partenaire crédible" dans le règlement du conflit en Ukraine, a-t-il poursuivi, tout en soulignant ne "pas en avoir la preuve".

Sur le plan diplomatique, "je ne crois pas une seconde que la Chine apportera une solution à la guerre en Ukraine", a-t-il également noté.

"Pour que la guerre s'arrête, nous avons seulement besoin que Poutine se retire et que l'Ukraine l'emporte (pour cela militairement) sur les Russes", a-t-il martelé. Il faudra ensuite établir une "sorte de cadre de négociation très solide" incluant des partenaires de différents horizons, dont la Chine et l'Inde, qui peuvent "avoir une influence et garantir une paix solide."

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10h52

"Explosion d'un dépôt de munitions" en Crimée après une attaque aux drones, selon les autorités locales.

Une attaque ukrainienne de drones a provoqué l'explosion d'un dépôt de munitions samedi en Crimée, a affirmé le gouverneur installé par Moscou. "A la suite d'une attaque de drones ennemis dans le district de Krasnogvardeïski, il y a eu une explosion dans un dépôt de munitions", a déclaré Sergueï Aksionov sur Telegram

"La décision a été prise d'évacuer les personnes habitant dans un rayon de cinq kilomètres. Afin de minimiser les risques, il a aussi été décidé de stopper le trafic ferroviaire", a-t-il ajouté.

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Brièvement interrompu, le trafic routier a été "rétabli" sur le pont de Crimée.

10h23

Kiev aurait utilisé des armes à sous-munition en Russie, selon un gouverneur russe.

Le gouverneur de la région russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, accuse Kiev d'avoir bombardé, la veille, le village de Jouravlevka avec des armes à sous-munitions.

"Dans la région de Belgorod, 21 tirs d'artillerie et trois d'armes à sous-munitions depuis un lance-roquettes multiples ont été effectués (par l'armée ukrainienne) sur le village de Jouralevka", a déclaré Viatcheslav Gladkov sur Telegram.

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Avec agences