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Direct Guerre à Gaza : "progrès" aux négociations sur une trêve, selon Washington

Washington fait état ce vendredi 23 août de "progrès" lors des discussions au Caire en vue d'une trêve dans la bande de Gaza associée à une libération d'otages, à l'heure où la guerre entre Israël et le Hamas ne connaît pas de répit. Les horaires sont indiquées en TU.

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Trêve à Gaza

Les soldats israéliens se déplacent sur le toit d'un char près de la frontière entre Israël et Gaza, vu du sud d'Israël, mercredi 21 août 2024.

Leo Correa/ AP
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17h57
Morts au combat

L'armée israélienne annonce la mort de trois de ses officiers à Gaza

Trois officiers réservistes israéliens ont été tués vendredi 23 août dans le centre de la bande de Gaza, où Israël est en guerre contre le Hamas palestinien depuis plus de dix mois, a annoncé l'armée israélienne.

char gaza

Des soldats israéliens se déplacent sur le toit d'un char près de la frontière entre Israël et Gaza, vu du sud d'Israël, le 21 août 2024. 

AP Photo/Leo Correa

Depuis qu'elles sont entrées dans la bande de Gaza le 27 octobre, les troupes israéliennes ont perdu 338 hommes. Ces dernières semaines, les combats au sol entre troupes israéliennes et combattants palestiniens se sont concentrés sur le centre du petit territoire palestinien, en particulier aux abords de la ville de Deir al-Balah.

11H51
BILAN DU HAMAS

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 40 334 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza annonce un nouveau bilan. Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, 40 334 personnes ont été tuées dans le territoire palestinien.

Au moins 69 personnes ont été tuées depuis jeudi, date du dernier bilan communiqué par le ministère qui recense désormais 93 356 blessés à Gaza depuis le 7 octobre. Selon l'ONU, la plupart des morts sont des femmes et des enfants.

07H35
Négociations au Caire

Une délégation du Hamas va au Caire mais ne participera pas aux négociations (responsable)

Un cadre du Hamas annonce à l'AFP qu'une délégation du mouvement islamiste palestinien était en route pour Le Caire où se tiennent des négociations en vue d'une trêve à Gaza, sans pour autant y participer.

"La délégation va rencontrer de hauts responsables du renseignement égyptien pour être informée des derniers développements dans les négociations en cours (...) Cela ne signifie pas que le Hamas participe à ces négociations", a-t-il affirmé à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat.

03H28
TRÊVE À GAZA

"Progrès" aux négociations sur une trêve à Gaza, selon Washington

Washington fait état de "progrès" lors des discussions au Caire en vue d'une trêve dans la bande de Gaza associée à une libération d'otages, à l'heure où la guerre entre Israël et le Hamas ne connaît pas de répit.

Le directeur de la CIA, William Burns, et le coordinateur de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, sont également présents, tandis que le Hamas n'y participe pas, comme à Doha.

"Des progrès ont été faits. Nous avons besoin désormais que les deux camps se réunissent et travaillent à une mise en place" d'un accord, déclare le porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, en affirmant que les informations selon lesquelles les discussions étaient "proches de l'échec" étaient inexactes.

Un responsable du mouvement islamiste, Hossam Badran, a déclaré vendredi à l'AFP que l'insistance de Benjamin Netanyahu pour que ses troupes restent sur une bande le long de la frontière entre Gaza et l'Égypte, appelée le corridor Philadelphie, reflétait "son refus de parvenir à un accord final".

Le Hamas n'acceptera "rien de moins que le retrait des forces d'occupation (de Gaza), Philadelphie inclus", a-t-il affirmé. Benjamin Netanyahu se dit déterminé à maintenir les troupes israéliennes dans cette bande de terre, dont elles ont pris le contrôle en mai, "afin d'empêcher un réarmement du Hamas", selon son bureau.

Le mouvement islamiste insiste sur l'application, en l'état, d'un plan annoncé le 31 mai par Joe Biden, qu'il avait accepté. Celui-ci prévoyait une trêve de six semaines accompagnée d'un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza et de la libération d'otages, puis, dans une deuxième phase, un retrait total israélien du territoire.

02H41
Frappes au Liban

Sept combattants du Hezbollah et un enfant tués dans des frappes israéliennes

Sept combattants du Hezbollah ont péri vendredi, selon le mouvement islamiste armé, dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban qui ont aussi tué un enfant, d'après le ministère libanais de la Santé.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza le 7 octobre, les échanges de tirs transfrontaliers entre le Hezbollah pro-iranien et Israël sont quasi quotidiens.

Le ministère a fait état d'un bilan total de huit morts dans les frappes israéliennes sur le sud du Liban. Il a expliqué qu'une "frappe de drone de l'ennemi israélien" avait tué deux personnes, dont un enfant de sept ans, à Aïta al-Jabal, et que trois autres frappes israéliennes avaient tué six personnes dans trois autres localités.

Le Hezbollah a indiqué que sept de ses combattants avaient été tués dans les frappes israéliennes. Le mouvement islamiste armé a revendiqué 13 attaques contre des positions israéliennes vendredi, dont "plusieurs salves de roquettes".

L'armée israélienne a comptabilisé entre 90 et 100 projectiles tirés du Liban vers le nord d'Israël, dont certains ont été interceptés.

Elle a précisé que ses avions avaient "éliminé" des membres d'une "cellule terroriste qui prévoyait de tirer des projectiles depuis la région de Tayr Harfa". Une source proche du Hezbollah a déclaré à l'AFP que trois de ses combattants avaient été tués dans cette frappe.

Selon l'armée israélienne, ses avions ont également "frappé et éliminé" un "terroriste important de l'unité de roquettes et de missiles du Hezbollah dans le sud du Liban" à Aïta al-Jabal, l'identifiant comme Mohammad Mahmoud Najem.

Plus tard dans la journée vendredi, le groupe a rendu hommage à Najem en tant que combattant.

L'Agence nationale libanaise d'information (ANI, officielle) a fait état de "deux missiles guidés" ayant visé une maison à Aïta al-Jabal.

Le Hezbollah affirme mener des attaques contre Israël pour soutenir son allié palestinien, le mouvement islamiste Hamas.

Les craintes de voir ces violences dégénérer en guerre totale sont vives depuis la mort d'un chef militaire du Hezbollah fin juillet, tué par une frappe israélienne au Liban, et celle de l'ex-chef du Hamas en Iran, qui a accusé Israël de l'avoir assassiné. Le Hezbollah et Téhéran ont promis de riposter.

Depuis octobre, les violences ont fait plus de 600 morts au Liban, principalement des combattants du Hezbollah mais également au moins 131 civils, selon un décompte de l'AFP.

En Israël et sur le plateau du Golan syrien occupé, 23 militaires et 26 civils ont été tués, selon les autorités israéliennes.

Qui anime ce direct ?

AFP