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Guerre Hamas-Israël : après Jérusalem et Ramallah, Emmanuel Macron est arrivé en Jordanie

Le président français Emmanuel Macron est arrivé mardi soir à Amman, en Jordanie. Plus tôt dans la journée, il avait exprimé en Israël la "solidarité" de la France, affirmant que les deux pays étaient "liés par le deuil", après l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. Il s'était ensuite rendu en Cisjordanie occupée pour y encontrer le président palestinien Mahmoud Abbas. Les horaires sont affichés en temps universel.

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E. Macron et M. Abbas, le mardi 24.10.23

Le président français Emmanuel Macron reçu par le président palestinien Mahmoud Abbas, à Ramallah, en Cisjordanie, le mardi 24 octobre 2023.

Christophe Ena/Pool via REUTERS
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Diplomatie

La tournée d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron est arrivé ce mardi soir à Amman en Jordanie. Une troisième étape après Jérusalem et Ramallah mardi. 

A Amman, il doit évoquer mercredi matin avec le roi de Jordanie, Abdallah II, la réactivation du "processus politique" en vue d'une "solution à deux États", palestinien et israélien, visant en paix et en sécurité côte à côte, a précisé la présidence française. L'Elysée a aussi évoqué de possibles entretiens avec d'autres dirigeants de la région, dont le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, non confirmés à ce stade.

Emmanuel Macron entend aussi tester auprès des pays de la région sa proposition d'une "coalition" internationale pour "lutter" contre le mouvement islamiste palestinien. Selon son entourage, il s'agirait de créer une nouvelle coalition, ou d'étendre au combat contre le Hamas celle qui existe depuis 2014 pour lutter contre le groupe Etat islamique en Syrie et en Irak, à laquelle participent Paris mais aussi des pays arabes.

les "pour" et les "contre"

Envisager un cessez-le-feu ?

Une trêve dans la bande de Gaza ne ferait que donner un répit au Hamas à l'heure où Israël multiplie les frappes aériennes contre ce groupe islamiste palestinien, a réaffirmé mardi la Maison Blanche suggérant plutôt des "pauses" pour faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.

"Un cessez-le-feu à ce stade-ci ne bénéficierait qu'au Hamas", a déclaré mardi à la presse le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, qui a aussi prévenu que la situation allait encore s'empirer pour les civils.

Si Washington s'oppose à un cessez-le-feu complet, des arrêts sporadiques dans les combats afin de faciliter l'acheminement de l'aide à la bande de Gaza doivent être "considérés", a-t-il nuancé.  

diplomatie

Emmanuel Macron au Proche-Orient

Le président français Emmanuel Macron était ce mardi en Israël puis en Cisjordanie occupée pour faire des propositions en vue du règlement du conflit. Que retenir de cette journée ? 

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Gaza sous les bombes

Nouvelles victimes

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé que 50 personnes avaient été tuées "durant la dernière heure" mardi soir dans "plusieurs secteurs" de la bande de Gaza. 

Dans l'après-midi, le ministère de la Santé du Hamas avait annoncé que 5.791 personnes avaient été tuées depuis le 7 octobre et le début des frappes israéliennes sur le territoire palestinien, en réponse à une attaque menée par le mouvement islamiste sur le sol israélien.  

Aide à Gaza

Biden s'impatiente

Joe Biden a estimé mardi que l'aide humanitaire n'arrivait pas assez vite dans la bande de Gaza, assiégée et pilonnée sans relâche par Israël depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

L'acheminement n'est "pas assez rapide", a déclaré le président américain, questionné par la presse à la Maison Blanche sur l'aide humanitaire, qui a commencé à entrer samedi, mais au compte-gouttes, dans ce territoire de 362 kilomètres carrés où s'entassent 2,4 millions de Palestiniens.

diplomatie

Macron à Ramallah

Le président français Emmanuel Macron a affirmé à Ramallah que l'attaque du Hamas contre Israël était "aussi une catastrophe pour les Palestiniens" et déclaré que "rien ne saurait justifier les souffrances" des civils de Gaza.

"Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne", a déclaré M. Macron aux côtés du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, qui lui a demandé d'oeuvrer à une cessation de l'"agression" d'Israël à Gaza.

à sec

Gaza

L'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés annonce cesser ses opérations demain mercredi faute de carburant.

"inexcusable"

Coup de gueule

L'inaction du Conseil de sécurité de l'ONU qui n'a pas réussi à parvenir à une position unie sur la guerre entre Israël et le Hamas est "inexcusable", a dénoncé mardi le ministre palestinien des affaires étrangères, Riyad Al-Maliki. Dénonçant les "massacres (...) perpétrés par Israël", il a estimé que "le Conseil de sécurité (avait) le devoir de les stopper": "l'échec du Conseil de sécurité est inexcusable", a-t-il lancé dans la salle du Conseil au siège de l'ONU.

La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l'ONU, régulièrement divisé sur le dossier israélo-palestinien, a d'abord rejeté une proposition de résolution russe réclamant un "cessez-le-feu humanitaire". Seuls cinq des 15 États membres du Conseil avaient soutenu ce texte qui condamnait "toutes les violences contre les civils et tous les actes terroristes", mais ne nommait pas le Hamas, ce qui était inacceptable pour les États-Unis, le Royaume-Uni et la France.

Un deuxième projet de résolution élaborée par le Brésil, qui assure la présidence du Conseil en octobre, a été bloqué par un veto américain. Washington avait fustigé ce texte qui ne mentionnait pas le "droit d'Israël à se défendre", tandis que 12 pays avaient voté pour.

Une troisième résolution élaborée par les Américains circule au sein des États membres, selon des sources diplomatiques. Le texte vu par l'AFP affirme notamment "le droit de tous les États à l'autodéfense individuelle ou collective".

L'appel d'Antonio Guterres

Le chef de l'ONU insiste pour un "cessez-le-feu humanitaire immédiat"

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a insisté mardi devant le Conseil de sécurité pour un "cessez-le-feu humanitaire immédiat", au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas. "Pour apaiser cette souffrance immense, faciliter la distribution de l'aide de façon plus sûre, et faciliter la libération des otages, je répète mon appel à un cessez-le-feu humanitaire immédiat", a-t-il lancé devant les ministres et diplomates de dizaines de pays réunis au siège de l'ONU.

Dans la même déclaration, le chef de l'ONU a dénoncé les "claires violations du droit international humanitaire à Gaza", au 18e jour de la guerre entre Israël et le Hamas. "Je suis profondément inquiet concernant les claires violations du droit international humanitaire que nous voyons à Gaza. Soyons clairs: aucune partie à un conflit armé n'est au dessus du droit humanitaire international", a-t-il insisté, sans mentionner Israël.

libre

témoignage d'une otage

Tout juste libérée, l'une des deux otages israéliennes a pu prendre la parole ce mardi 24 octobre. Elle était détenue depuis près de trois semaines par le Hamas. 

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diplomatie

Emmanuel Macron au Proche-Orient

Emmanuel Macron se rendra à Amman, après sa visite mardi 24 octobre en Israël et en Cisjordanie, pour rencontrer "probablement" le roi Abdallah II de Jordanie et "peut-être d'autres dirigeants de la région", a annoncé la présidence française.

M. Macron s'est entretenu mardi à Jérusalem avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et devait ensuite se rendre à Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour y rencontrer le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Il doit regagner la France mercredi.

Dans une déclaration au côté du chef du gouvernement israélien, le président français a affiché sa "solidarité" avec Israël après l'attaque sanglante sans précédent lancée le 7 octobre par le Hamas. Il a proposé de créer une "coalition" internationale pour lutter contre le mouvement islamiste palestinien qui contrôle la bande de Gaza, ou d'étendre à cet objectif la coalition mise en place en 2014 pour combattre le groupe Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak.

12H14
Appel de l'ONU

L'ONU demande une meilleure coordination des humanitaires à Gaza

Une partie des produits alimentaires acheminés dans la bande de Gaza, comme le riz et les lentilles, n'est pas utilisable faute d'eau pour les faire cuire, a déploré mardi l'agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), appelant à une plus grande coordination entre humanitaires.

L'aide internationale a commencé à arriver au compte-gouttes depuis samedi via l'Egypte mais en quantité très insuffisante, selon l'ONU, dans ce petit territoire pauvre bombardé par Israël à la suite de l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

11H08
Nouveau bilan

Le ministère de la Santé du Hamas annonce 5.791 morts depuis le début de la guerre

Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mardi que 5.791 personnes avaient été tuées depuis le 7 octobre et le début des frappes israéliennes sur la bande de Gaza.

Sur ce total, 2.360 sont des enfants, selon le ministère de la Santé qui a ajouté que 16.297 personnes avaient été blessées. 

10H50
Déclaration du Kremlin

Le Kremlin admet ne pas progresser pour libérer les otages russes du Hamas

Le Kremlin a indiqué mardi qu'aucun progrès n'avait été réalisé à ce jour pour une libération des otages russes enlevés par le Hamas lors de son attaque meurtrière contre Israël le 7 octobre.

La Russie, qui entretient depuis des années des relations avec le Hamas et ne considère pas ce groupe comme "terroriste" contrairement aux Etats-Unis, ne sait en outre pas exactement combien de ressortissants russes sont prisonniers de l'organisation palestinienne. 

"Pour l'heure, nous n'avons pas réussi (à faire libérer d'otages), mais nous allons poursuivre ces efforts", a déclaré à la presse Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe. 

"Nous sommes inquiets pour nos compatriotes. Nous n'avons pas pour l'instant d'information précise sur quand et comment ils peuvent être libérés", a-t-il ajouté, précisant aussi ne pas savoir quel est "le nombre précis" d'otages russes et refusant d'évoquer "un ordre de grandeur".

10H22

Macron appelle l'Iran et ses alliés à "ne pas prendre le risque d'ouvrir de nouveaux fronts"

Le président français, Emmanuel Macron, a appelé mardi "le Hezbollah, le régime iranien, les Houthis au Yemen" à "ne pas prendre le risque inconsidéré d'ouvrir de nouveaux fronts", alors que la situation est très tendue à la frontière avec le Liban. 

Après l'attaque sans précédent perpétrée le 7 octobre par le Hamas contre Israël, Emmanuel Macron a dit redouter "une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant". Il a également appelé "l'attention de chacun sur les actes de quelques-uns à l'égard de civils palestiniens dont la violence menace de propager le feu à la Cisjordanie aussi". 

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AFP