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Guerre Israël-Iran : des "commandos terrestres" israéliens ont agi en Iran, selon le chef d'état-major

Le lieutenant-général Eyal Zamir, chef d'état-major israélien, a affirmé que des "commandos terrestres" ont agi en Iran durant la guerre de 12 jours entre les deux pays. S'exprimant dans une vidéo diffusée par l'armée israélienne, il est le premier à dire publiquement que des soldats israéliens ont participé à la guerre en Iran sur le territoire de la République islamique.

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Le nouveau chef d'état-major militaire israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, place des notes sur le mur des lamentations, le lieu le plus sacré où les Juifs peuvent prier, dans la vieille ville de Jérusalem, le mercredi 5 mars 2025.

Le nouveau chef d'état-major militaire israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, place des notes sur le mur des lamentations, le lieu le plus sacré où les Juifs peuvent prier, dans la vieille ville de Jérusalem, le mercredi 5 mars 2025. 

(AP Photo/Ohad Zwigenberg)
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L'Iran annonce la réouverture partielle de son espace aérien

L'Iran a annoncé mercredi la réouverture de son espace aérien dans l'est du pays, au deuxième jour d'un cessez-le-feu avec Israël qui a mis fin à 12 jours de guerre.

"L'espace aérien au-dessus de l'est de l'Iran a été rouvert aux survols internationaux ainsi qu'aux vols intérieurs et internationaux, uniquement au départ ou à destination d'aéroports situés dans l'est du pays", a déclaré le porte-parole du ministère des Transports, Majid Akhavan, cité par l'agence officielle IRNA. Il a ajouté que l'aéroport de Machhad, qu'Israël avait affirmé avoir frappé pendant la guerre, faisait partie des aéroports rouverts.

19h15

Nucléaire: la coopération iranienne avec l'AIEA est "une obligation", affirme son directeur général

La coopération de l'Iran avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur son programme nucléaire reste "une obligation", a affirmé mercredi son directeur général Rafael Grossi, après que le Parlement iranien a voté pour une suspension de cette collaboration.

"La coopération de l'Iran avec nous, ce n'est pas une faveur, c'est une obligation juridique, pour autant que l'Iran reste un pays signataire du traité de non-prolifération (TNP)", a déclaré sur la chaîne France 2 M. Grossi, alors que des interrogations se font jour sur la localisation ou l'éventuelle destruction dans les frappes israéliennes de quelques 400 kgs d'uranium hautement enrichi.

"L'agence, l'AIEA a perdu la visibilité sur ce matériel à partir du moment où les hostilités ont commencé. (…) Je ne voudrais pas donner l'impression que c'est perdu ou que c'est caché", a-t-il précisé.

"Dès que les hostilités se sont arrêtées et surtout vu la sensibilité autour de ces matériels, je crois qu'il est dans l'intérêt de tous qu'on puisse reprendre nos activités au plus vite", a-t-il ajouté.

Interrogé sur les déclarations de Donald Trump qui a affirmé que le programme nucléaire iranien avait été retardé de plusieurs "décennies" par les frappes américaines, M. Grossi a répondu: "Cette approche chronologique aux armes de destruction massive, je ne fais pas trop confiance (…) J'imagine que c'est une évaluation politique".

Rafael Grossi a rencontré mercredi le président français Emmanuel Macron à l'Elysée, alors que le Parlement iranien a voté mercredi en faveur d'une suspension de la coopération avec l'AIEA, après douze jours de guerre marquée par des frappes israéliennes et américaines sur des installations nucléaires iraniennes.

Pour entrer en vigueur, cette décision nécessite encore l'approbation du Conseil des Gardiens, un organe habilité à examiner la législation. 

17h55

Les gardiens de la révolution annoncent la mort du général Ali Shadmani

La mor du commandant Ali Shadmani a été annoncée mercredi 25 juin par les gardiens de la révolution iraniens. Il avait été grièvement blessé la semaine dernière dans un bombardement israélien.

Le 17 juin, l'armée israélienne avait annoncé l'avoir tué en le présentant comme "le plus haut gradé du régime iranien en temps de guerre". L'ayatollah Ali Khamenei, Guide suprême de la République islamique, l’avait nommé quatre jours plus tôt, après la mort de son prédécesseur, Gholam Ali Rashid.

17h45

Le Mossad remercie la CIA pour "l’action commune" contre l’Iran

Le chef du Mossad, David Barnea, a remercié la CIA pour "l’action commune et les opérations qui ont été menées avec succès" en Iran.

Il a déclaré dans une vidéo diffusée par les médias israéliens : "Je veux aussi exprimer ma gratitude et ma reconnaissance à notre principal partenaire, la CIA, pour l’action commune et les opérations qui ont été menées avec succès, ainsi qu’à son directeur, qui a soutenu le Mossad dans la prise des bonnes décisions, celles-là mêmes qui ont finalement permis la réussite de cette opération".

Mais l’ampleur du soutien fourni par la CIA américaine reste inconnue. "Nous continuerons à garder les yeux grands ouverts sur tous les projets que mène l’Iran, des projets que nous connaissons en profondeur et nous serons là comme nous l’avons toujours été", a-t-il ajouté.

17h35

Israël: le chef d'état-major affirme que des "commandos terrestres" ont agi en Iran

Le chef d'état-major israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, a affirmé mercredi soir que des "commandos terrestres" ont agi en Iran durant la guerre de 12 jours entre les deux pays.

Saluant les succès de ses troupes, M. Zamir a déclaré qu'ils avaient été obtenus par "nos forces aériennes et commandos terrestres", ajoutant que "ces forces ont opéré en secret au cœur du territoire ennemi et nous ont permis une liberté opérationnelle complète".

Eyal Zamir, qui s'exprimait dans une vidéo diffusée par l'armée israélienne, est le premier à dire publiquement que des soldats israéliens ont participé à la guerre en Iran sur le territoire de la République islamique.

Dans cette vidéo, M. Zamir a par ailleurs déclaré que si cette opération était terminée "la campagne n'est pas encore achevée, nous devons rester vigilants, de nombreux défis nous attendent"

17h20

"Netanyahou n’a pas de raisons de continuer”: vers un cessez-le-feu durable entre l'Iran et Israël?

Après douze jours de conflit entre l’Iran et Israël, une trêve est entrée en vigueur mardi 25 juin. À Tel Aviv comme à Téhéran, les deux camps revendiquent la victoire. Mais chacun reste sur ses gardes et reste prêt à repartir en guerre. 

Invité du 64 minutes de TV5MONDE le 24 juin, l’ambassadeur d’Israël en France Joshua Zarka a confirmé des échanges de tirs avant l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu. “Ce matin, l’Iran a tiré contre le territoire israélien, après l'annonce du cessez-le-feu, trois missiles, explique-t-il. Et nous avons répondu, non pas en attaquant massivement, mais en frappant un radar, sans qu’il y ait de blessés.” Hormis cet échange offensif, “Si l’Iran maintient le cessez-le-feu, de notre côté bien sûr, nous aussi.

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16h30

L'Iran confirme la mort d'un haut gradé à la suite de frappes israéliennes

L'armée iranienne a confirmé mercredi la mort d'un important commandant militaire, Ali Shadmani, qui avait été grièvement blessé dans une frappe israélienne le 17 juin.

"Le général Ali Shadmani, commandant du quartier général central de Khatam al-Anbiya (affilié aux Gardiens de la révolution), a rejoint les rangs des martyrs et est décédé des suites de graves blessures subies lors du bombardement mené par le régime sioniste agresseur", a indiqué un communiqué de ce commandement cité par l'agence officielle Irna.

Sa mort avait été annoncée le 17 juin par l'armée israélienne, qui l'avait présenté comme le commandant militaire le plus haut gradé et la personnalité la plus proche du guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei. Elle avait précisé qu'il était décédé dans une frappe nocturne sur "un centre de commandement au coeur de Téhéran".

Ali Shadmani avait pris son poste moins d'une semaine plus tôt, le 13 juin, après la mort de son prédécesseur, Gholam Ali Rashid, dans les premiers bombardements menés par Israël.

Les autorités lui rendront hommage au cours des funérailles nationales organisées samedi à Téhéran pour les hauts gradés et scientifiques tués lors de la guerre de 12 jours ayant pris fin avec l'entrée en vigueur mardi d'un cessez-le-feu initié par le président américain Donald Trump.      

15h40

L'Iran exécute des prisonniers accusés d'espionnage pour Israël

Trois hommes accusés d'être des espions pour le compte d'Israël ont été pendus mercredi en Iran, au lendemain de l'entrée en vigueur d'une fragile trêve entre la République islamique et Israël, après une guerre de douze jours.

Idris Ali, Rasoul Ahmad Rasoul et Azad Shojai ont été exécutés à Ourmia (nord-ouest), accusés de "coopération en faveur du régime sioniste", a annoncé le pouvoir judiciaire, qui a diffusé des photos des trois hommes portant l'uniforme bleu des prisonniers.

Ces pendaisons portent à six le nombre d'exécutions de condamnés pour ces chefs d'accusation depuis le 13 juin, date des premières frappes israéliennes en Iran.

Des défenseurs des droits humains ont dénoncé des exécutions arbitraires et des procès expéditifs, tenus dans un contexte de guerre.

"La République islamique a condamné à mort Idris Ali, Rasoul Ahmad Rasoul et Azad Shojai sans qu'ils aient eu un procès équitable et en se basant sur des aveux obtenus sous la torture", a déclaré à l'AFP Mahmoud Amiry-Moghaddam, directeur de l'ONG Iran Human Rights, basée en Norvège.

Ils avaient été condamnés à mort en 2024.

Deux d'entre eux, Ali et Shojai, membres de la minorité kurde en Iran, étaient des gardes-frontières, a précisé Mahmoud Amiry-Moghaddam. "Ils ont été arrêtés pour avoir fait entrer en Iran des boissons alcoolisées mais ont été obligés d'avouer avoir espionné pour Israël", a-t-il ajouté.

Le troisième était également Kurde, mais de nationalité irakienne.

L'Iran annonce régulièrement l'arrestation et l'exécution d'agents supposés travailler pour les services de renseignement de pays étrangers, notamment d'Israël.

Le pouvoir iranien avait promis dimanche d'accélérer les procès après l'offensive déclenchée le 13 juin par Israël, manifestement alimentée par des données de renseignement très précises.

15h00

L'Iran reconnaît que les installations nucléaires ont été endommagées, selon Al-Jazira

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Esmaeil Baghaei, affirme que les installations nucléaires iraniennes sont "gravement endommagées", selon Al-Jazira."Oui, nos installations nucléaires ont été gravement endommagées. C'est certain, car elles ont subi des attaques répétées", a-t-il déclaré.

"Je n'ai rien à ajouter à ce sujet, car il s'agit d'un problème technique", a-t-il poursuivi, précisant que l'Organisation iranienne de l'énergie atomique et d'autres agences compétentes s'occupaient de la question.

14h45

Trump affirme que les Etats-Unis auront des discussions avec l'Iran "la semaine prochaine"

Donald Trump a affirmé mercredi que les Etats-Unis auraient des discussions avec l'Iran "la semaine prochaine", évoquant un possible accord au sujet du programme nucléaire de Téhéran.

"Nous allons parler la semaine prochaine avec l'Iran, nous pourrions signer un accord, je ne sais pas", a dit le président des Etats-Unis lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet de l'Otan à La Haye.

14h40

Iran: le Parlement vote pour suspendre la coopération avec l'AIEA

Le Parlement iranien a voté mercredi en faveur d'une suspension de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), après 12 jours de guerre marquée par des frappes israéliennes et américaines sur des installations nucléaires.

"L'AIEA, qui a refusé de condamner ne serait-ce qu'un peu l'attaque contre les installations nucléaires iraniennes, a compromis sa crédibilité internationale", a déclaré le président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf, cité par la télévision d'Etat, après le vote des députés.

"L'Organisation iranienne de l'énergie atomique suspendra sa coopération avec l'AIEA tant que la sécurité des installations nucléaires ne sera pas garantie", a ajouté ce responsable, sans donner de détails sur ces conditions.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Esmaeil Baqaei a pour sa part déclaré à l'agence officielle Irna que la coopération avec l'AIEA allait "forcément être affectée"

Il a blâmé l'agence de l'ONU pour avoir adopté une résolution le 12 juin accusant l'Iran de non-respect de ses obligations nucléaires, ce qui est devenu "l'une des principales excuses" pour les attaques américaines et israéliennes.

Pour entrer en vigueur, le texte voté par le Parlement nécessite l'approbation du Conseil des Gardiens, un organe habilité à examiner la législation. 

221 députés ont voté en faveur du texte, un autre s'est abstenu tandis qu'aucun n'a voté contre, selon la télévision d'Etat.

Le député Alireza Salimi a déclaré qu'en vertu de cette décision, l'Iran n’autoriserait pas les inspecteurs de l'AIEA à accéder aux installations nucléaires, sauf si le Conseil suprême de sécurité nationale l'approuvait, selon l'agence de presse Isna.

14h35

Trump juge que l'Iran et Israël sont "fatigués, épuisés" par la guerre

L'Iran et Israël sont "fatigués, épuisés" par la guerre, a affirmé mercredi le président américain Donald Trump à La Haye.

Interrogé sur le fait de savoir si le conflit entre les deux pays était maintenant terminé, M. Trump a répondu devant la presse : "J'ai parlé aux deux et ils sont fatigués, épuisés". "Ils se sont battus très, très durement et vraiment méchamment, et ils étaient tous les deux contents de rentrer chez eux et de s'en sortir", a ajouté le président américain devant la presse, à l'issue du sommet de l'Otan.

13H30

Les bombardements israéliens en Iran ont fait plus de 1 000 morts , d'après l’ONG Human Rights Activists News Agency

Un nouveau bilan fourni mercredi 25 juin, par l'organisation Human Rights Activists News Agency fait part 1054 morts et 4 476 blessés en Iran, causés par les bombardements israéliens. 

L'ONG dit s’appuyer sur les chiffres fournis par des organismes officiels, comme le ministère de la santé, le Croissant-Rouge et les autorités provinciales, mais aussi sur un réseau de bénévoles et des sources non gouvernementales.

417 civils et 318 militaires figurent parmi les tués et 319 corps n'ont pas pu être identifiés, précise l'ONG.

13h20

Le Hezbollah libanais estime que l’Iran à remporté une "victoire" contre Israël

Le Hezbollah libanais pro-iranien a estimé mercredi que l'Iran avait remporté une "victoire" après une guerre de 12 jours contre Israël, saluant le début d'une "nouvelle phase historique". 

Israël avait attaqué l'Iran par les airs déclenchant la guerre le 13 juin, après avoir accusé une nouvelle fois Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique. L'Iran a riposté en multipliant les tirs de missiles et de drones sur Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a "adressé ses plus sincères félicitations" à l'Iran, "à l’occasion de cette victoire divine retentissante".

"Ce n’est là que le début d’une nouvelle phase historique dans l’affrontement contre l’hégémonie américaine et l’arrogance sioniste dans la région", ajoute le mouvement chiite, estimant que "cette victoire s’est également manifestée à travers la riposte foudroyante à l’agression américaine contre les installations nucléaires iraniennes".

Dimanche, les Etats-Unis, alliés d'Israël, ont lancé des frappes sans précédent sur les sites nucléaires de Fordo, Isfahan et Natanz, auxquelles l'Iran avait riposté par des tirs de missiles contre Israël et une base américaine au Qatar, avant qu'un cessez-le-feu initié par Donald Trump n'entre en vigueur mardi.

Le mouvement libanais a réaffirmé sa "position ferme et constante aux côtés de la République islamique".

Armé et financé par l'Iran depuis les années 1980, le Hezbollah, ressorti très affaibli après sa dernière guerre contre Israël en 2024, n'est pas intervenu dans la guerre de 12 jours.

Selon un bilan officiel iranien qui ne recense que les victimes civiles, la guerre a fait au moins 610 morts et plus de 4.700 blessés en Iran.

En Israël, les tirs de riposte de l'Iran ont fait 28 morts, selon les autorités.

Le Hezbollah organise mercredi à Beyrouth un rassemblement pour célébrer les "sacrifices" de l'Iran contre "l'agression américano-israélienne".     

12h50

Iran: Paris dit avoir "eu l'assurance" que les Français détenus n'ont pas été blessés

Les autorités françaises ont "eu l'assurance" que Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus à la prison d'Evine à Téhéran, "n'ont pas été blessés" dans une frappe israélienne lundi, a affirmé mercredi le ministre délégué au Commerce extérieur et des Français de l'étranger, Laurent Saint-Martin.

"Nous avons eu l'assurance qu'ils n'ont pas été blessés lors de l'attaque israélienne que nous avons condamnée car elle les mettait évidemment en danger de mort directe", a déclaré Laurent Saint-Martin devant les députés.

"Nous avons aussi réitéré la demande d'accès consulaire et plus que cela, ce que la France exige c'est leur libération immédiate", a-t-il affirmé.

Professeure de lettres âgée de 40 ans, Cécile Kohler, originaire de l'est de la France, et son compagnon septuagénaire Jacques Paris ont été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d'un voyage touristique en Iran, accusés d'"espionnage". Paris les considère depuis comme des "otages".

La justice iranienne a annoncé lundi que des frappes israéliennes avaient visé la prison d'Evine à Téhéran, endommageant certaines parties de l'établissement, où sont notamment détenus des Occidentaux et des opposants politiques. Israël a confirmé que ses frappes à Téhéran visaient notamment cette prison.

Le lendemain, le pouvoir judiciaire iranien a annoncé avoir "transféré" des détenus d'Evine vers d'autres prisons de la province de Téhéran, sans en préciser le nombre où l'identité.     

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