Direct terminé le 4 novembre 2024 à 21H15 TU
Direct démarré le 4 novembre 2024 à 6H40 TU

Interdire l'UNRWA ne rendra pas Israël plus sûr déclare le patron de l'OMS

"Soyons clair : il n'y a simplement pas d'alternative à l'Unrwa", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus. Le patron de l'OMS a ajouté : "Cette interdiction ne rendra pas Israël plus sûr. Elle va seulement augmenter les souffrances de la population de Gaza et les risques d'épidémies". Les horaires sont affichés en temps universel.
 

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Une femme assise sur un lit de l'hôpital des Martysr d'Al-Aqsa, à Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, après des frappes israéliennes, le 25 août 2024.

Une femme assise sur un lit de l'hôpital des Martysr d'Al-Aqsa, à Deir el-Balah, dans la bande de Gaza, après des frappes israéliennes, le 25 août 2024.  Israël a bombardé un autre hôpital à Deir el-Balah ce 4 novembre.

© AP Photo/Abdel Kareem Hana, File
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19H35
UNRWA

L'interdiction de l'Unrwa "ne rendra pas Israël plus sûr", dit le chef de l'OMS

"Soyons clair : il n'y a simplement pas d'alternative à l'Unrwa", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, le chef de l'Organisation mondiale de la santé, dans une video sur X.

"Cette interdiction ne rendra pas Israël plus sûr. Elle va seulement augmenter les souffrances de la population de Gaza et les risques d'épidémies", a-t-il ajouté.

Ces commentaires du chef de l'OMS interviennent alors qu'Israël, faisant fi des mises en garde internationales, a notifié officiellement à l'ONU lundi l'interdiction de l'Unrwa, adoptée la semaine dernière par le Parlement israélien. Elle doit entrer en vigueur fin janvier. Cette agence de l'ONU est considérée comme la "colonne vertébrale" de l'aide aux réfugiés dans les Territoires palestiniens occupés.
Israël a accusé une dizaine de ses employés d'avoir pris part à l'attaque sanglante commise par le Hamas sur son territoire le 7 octobre 2023. Des experts mandatés par l'ONU avaient conclu en avril que l'Unrwa manquait de "neutralité" politique. Israël affirme ce lundi avoir fourni à l'ONU "d'innombrables preuves selon lesquelles des agents du Hamas sont employés par l'Unrwa et sur l'utilisation de leurs installations à des fins terroristes", dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères. L'agence, qui emploie 13.000 personnes à Gaza, a licencié en janvier neuf employés après qu'une enquête interne a montré qu'ils "pouvaient avoir été impliqués dans les attaques armées du 7-octobre".

Lire UNRWA : à quoi sert l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens et que lui reproche-t-on ?

Le Conseil de sécurité de l'ONU a estimé qu'elle aura des conséquences graves pour des millions de Palestiniens.

L'Unrwa, établie en 1949 après le premier conflit israélo-arabe qui avait suivi la création de l'Etat d'Israël l'année précédente, fournit de l'assistance à près de six millions de Palestiniens dans la bande de Gaza, en Cisjordanie, au Liban, en Jordanie et en Syrie. À Gaza, c'est "l'un des plus importants fournisseurs de services de santé esentiels", souligne le chef de l'OMS. "Chaque jour, elle fournit des milliers de consultations médicales et vaccine des centaines d'enfants", a-t-il ajouté, précisant que beaucoup de partenaires humanitaires dépendaient du réseau logistique de l'Unrwa pour faire entrer de l'aide à Gaza et la distribuer "là où se trouve le besoin".
Il a redit que le personnel de l'Unrwa avec lequel l'OMS travaille est composé de "professionnels humanitaires et médicaux dévoués qui travaillaient sans relâche pour leur communauté dans des circonstances inimaginables".
 

18H45
voitures brûlées par des colons

Les États-Unis "profondément préoccupés" par les violences des colons israéliens en Cisjordanie

"Les États-Unis sont profondément préoccupés par ces informations et d'autres récentes faisant état d'une augmentation de la violence des colons extrémistes en Cisjordanie", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller, à la presse.

Outre l'incendie de voitures survenu ce lundi, Miller a évoqué les attaques de colons en Cisjordanie contre des maisons, l'abattage du bétail des Palestiniens et l'entrave à la récolte des olives.
"Il est essentiel que le gouvernement israélien décourage la violence extrémiste des colons et prenne des mesures pour protéger toutes les communautés conformément à ses obligations internationales", a ajouté Miller. "Il s'agit notamment d'intervenir, de prévenir et de faire cesser ces violences. Il incombe en outre aux autorités compétentes de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour désamorcer les tensions et faire en sorte que tous les auteurs d'actes de violence à l'encontre de civils soient tenus pour responsables, quelle que soit l'origine de l'auteur ou de la victime", a dit le responsable.

18H20
frappes en Syrie

Israël dit avoir tué le chef du renseignement du Hezbollah pour la Syrie lors d'une frappe à Damas

L'armée israélienne affirme avoir tué le chef du renseignement du Hezbollah pour la Syrie lors d'une frappe aérienne à Damas, où le mouvement islamiste libanais pro-iranien dispose d'une présence importante.

L'armée "a mené une opération aérienne et a frappé (...) des cibles appartenant au quartier général du renseignement du Hezbollah", a-t-elle dit dans un communiqué, ajoutant avoir "aussi éliminé Mahmoud Mohammed Chahine, le chef de la branche syrienne du renseignement du Hezbollah" dans cette frappe qui a eu lieu à Damas selon une source militaire à l'AFP.
 

17H08
frappes en Syrie

Deux membres du Hezbollah tués dans une frappe israélienne au sud de Damas en Syrie

Au moins deux combattants du Hezbollah libanais ont été tués et cinq autres bléessés dans une frappe israélienne sur un quartier au sud de Damas, où le mouvement pro-iranien dispose d'une présence importante. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), la frappe a visé "une maison dans une ferme du secteur de Sayyeda Zeinab utilisée par des membres du Hezbollah libanais et des Gardiens de la révolution iraniens".

D'après l'OSDH, les groupes pro-iraniens sont fortement implantés dans la région de Sayyeda Zeinab, un important lieu de pèlerinage chiite. "Selon les premières informations, une agression israélienne a visé les environs de Sayyeda Zeinab", un important sanctuaire chiite, a pour sa part indiqué l'agence de presse officielle syrienne, Sana. 

"J'ai entendu trois explosions successives, dont une très forte", a dit à l'AFP un habitant de la région, Mehdi Mahfouz. Il a ajouté avoir vu par la suite "une colonne de fumée noire s'élevant de terres agricoles". Les explosions ont été entendues dans les quartiers voisins, et des ambulances se sont précipitées sur les lieux.

16H23
Liban

Une vidéo montre d'intenses explosions dans un village frontalier d'Israël

Des images vérifiées par l'AFP ce lundi montrent des détonations massives dans un village libanais frontalier d'Israël, où des centaines de maisons ont été détruites par l'armée israélienne selon un responsable local. Les images aériennes postées sur les réseaux sociaux montrent le dynamitage de plus d'une dizaine de bâtiments à Meiss el-Jabal, dans le sud du Liban. D'épais champignons de fumée s'élèvent dans le ciel, témoignant de l'intensité des explosions.

Depuis qu'Israël a lancé une opération au sol fin septembre dans le sud du Liban, de nombreuses images prises par son armée depuis les airs ont montré des scènes similaires dans plusieurs villages frontaliers, dont Mheibib, près de Meiss el-Jabal. 

La vidéo de Meiss el-Jabal montre d'énormes explosions près d'un hôpital, qui a été évacué selon le maire Abdel-Moneem Choukair. "70% de Meiss el-Jabal est détruit", a-t-il affirmé à l'AFP, alors que la localité compte quelque 1.200 maisons. "L'objectif de l'ennemi israélien est la destruction systématique" du village, a assuré le maire. Il a précisé que le village avait été déserté par ses habitants mais que quatre personnes, âgées de 85 à 90 ans, y étaient toujours bloquées en attendant d'être secourues par la Croix-Rouge et l'armée libanaises.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati a dénoncé dans un communiqué "les crimes de meurtre et de destruction" israéliens.

15H43
frappes sur Gaza

Israël "bombarde" un hôpital du nord du territoire déclare le ministère de la Santé de Gaza

Le ministère de la Santé de Gaza fait état ce lundi de bombardements israéliens sur l'hôpital Kamal Adwan, le seul établissement encore en fonction dans le nord de la bande de Gaza où l'armée mène une offensive contre le Hamas.

L'armée "continue à violemment bombarder et détruire l'hôpital, en visant toutes les parties" de l'établissement situé à Beit Lahia, a indiqué le ministère, soulignant qu'il y avait "de nombreux blessés parmi le personnel médical et les patients". L'armée israélienne, contactée par l'AFP, a dit "vérifier" ces informations.

Le directeur de l'hôpital, Houssam Abou Safia, précise que plusieurs membres du personnel avaient été blessés et que personne ne pouvait quitter l'établissement. Il décrit une situation "catastrophique" alors que l'armée n'avait pas averti des frappes à venir.

L'armée israélienne, contactée par l'AFP, a dit "vérifier" ces informations.
Dans un communiqué séparé diffusé ce lundi, elle a indiqué que les troupes continuaient à "opérer contre l'infrastructure et les agents terroristes dans le nord et le centre de la bande de Gaza".

Le porte-parole de la Défense civile de Gaza, Mahmoud Bassal, affirme pour sa part que plus de 1.300 personnes ont été tuées depuis le lancement de l'offensive militaire le 6 octobre contre le nord du territoire où "il existe une pénurie sévère de médicaments, d'eau et de nourriture".

L'hôpital est débordé avec près de 200 patients et un flux constant de blessés auxquels s'ajoutent "environ 600 patients, agents de santé et particuliers qui sont actuellement hébergés à l'hôpital", avait affirmé fin octobre le patron de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

15H35
frappes en Syrie

Frappe israélienne sur une zone au sud de Damas

Une frappe israélienne a visé ce lundi le quartier de Sayyeda Zeinab, qui abrite un important sanctuaire chiite, au sud de Damas où sont implantés des combattants de groupes pro-iraniens, dont le Hezbollah libanais, a rapporté l'agence de presse officielle syrienne Sana. "Selon les premières informations, une agression israélienne a visé les environs de Sayyeda Zeinab", a indiqué l'agence.
 

15H30
frappes israéliennes au Liban

Le patrimoine historique du Liban en danger

Si les frappes israéliennes dans la région de Baalbeck mettent en péril l'agriculture du pays, elles détruisent aussi le patrimoine historique du Liban. La ville romaine de Baalebeck est en danger comme nous l'explique cette vidéo de nos confrères de l'Orient-Le Jour. L'Unesco doit se réunir le 18 novembre pour réclamer la protection renforcée du patrimoine libanais.

15H00
Liban

"La guerre m'a ruiné": au Liban, les agriculteurs pleurent une saison perdue

Abou Taleb, un agriculteur du sud du Liban, a dû abandonner ses vergers et se réfugier dans le nord du pays quand les affrontements entre Israël et le Hezbollah ont tourné à la guerre ouverte.
"La guerre a éclaté juste avant la saison des premières récoltes", regrette ce père de famille qui utilise un pseudonyme pour raisons de sécurité. Il est retourné à la mi-octobre inspecter son verger, où une inondation s'est déclarée, mais a dû rapidement partir : une frappe israélienne a visé le village voisin, et des roquettes tirées par le Hezbollah sur Israël ont volé au-dessus de lui. "Quand j'y suis retourné, c'était désert..., ça faisait peur", confie à l'AFP cet habitant de Tayr Debba, près de Tyr, désormais réfugié à Tripoli. L'agriculteur a dû partir sans pouvoir sauver sa récolte d'avocats, habituellement très lucrative car principalement destinée à l'exportation.

Le 23 septembre, Israël, qui échangeait des tirs avec le Hezbollah depuis près d'un an dans le sud du Liban, a commencé à intensifier ses bombardements sur cette région réputée pour ses fruits, mais aussi dans la Békaa, deux régions agricoles du pays, et deux des fiefs du mouvement pro-iranien.
Ces violences ont depuis fait près de 1.950 morts au Liban et poussé plus d'un million d'habitants à l'exode, obligeant nombre d'agriculteurs à abandonner leurs terres.

Selon l'ONU, 1.909 hectares de terres agricoles dans le sud ont été soit endommagés, soit les céréales, fruits et légumes n'ont pas été récoltés au 28 septembre.

Hani Saad, un grand exploitant agricole, a dû abandonner quatre de ses cinq plantations d'avocats, d'agrumes, de bananes et d'anones, soit l'équivalent de 120 hectares, dans la région voisine de Nabatiyeh (sud) dont le climat tempéré convient bien à ces cultures. "Si le cessez-le-feu a lieu d'ici un mois, je peux sauver les meubles, sinon, la saison entière est fichue", déclare ce déplacé, accueilli chez ses enfants dans la ville chrétienne de Jounieh.

Un incendie avait failli engloutir un des quatre vergers auxquels il n'avait plus accès, après une frappe, si les pompiers n'étaient pas intervenus. Pour traiter ses terres et cueillir ses fruits, il comptait surtout sur ses 32 employés. Mais 28 sont partis, notamment en Syrie, d'où ils sont originaires.

La fermeture des deux principaux passages frontaliers avec la Syrie, la rareté des avions et des navires et le risque pris par les transporteurs ont fait grimper le coût du fret, rendant l'exportation des marchandises presque impossible.

Chadi Kaadan, directeur d'une société d'export de fruits basé à Saïda, a déclaré à l'AFP que les exportations vers les pays du Golfe, principal débouché, avaient baissé de plus de 50%. Cette baisse a eu pour conséquence une saturation du marché local dans les régions considérées sûres et donc une baisse des prix de certains fruits, notamment des bananes, dont le prix a été divisé par près de trois, et des chérimoles. "En fin de compte, c'est l'agriculteur qui y perd", soupire Hani Saad. Avant la guerre, il vendait pour 5.000 dollars par jour, aujourd'hui les fruits qu'il arrive à récolter ne lui rapportent que 300 dollars. "La guerre m'a ruiné. Je passe mon temps devant la télé à attendre un cessez-le-feu pour pouvoir retourner à mon gagne-pain", dit-il. Car le temps presse, les agrumes et les anones ont déjà commencé à tomber.

Si les avocats peuvent rester des mois sur l'arbre, ils commencent à manquer d'eau, un raid israélien ayant visé début octobre la principale voie d'acheminement des eaux du fleuve Litani vers le projet d'irrigation de la région.

Certains agriculteurs ont cependant décidé de rester sur leur terres. Comme Gaby Hage, un habitant de la localité chrétienne de Rmeich, frontalière d'Israël, prise sous les feux croisés d'Israël et du Hezbollah. Pour autant, il n'a pu récolter que 100 de ses 350 oliviers, qu'il a dû laisser sans entretien depuis un an, à cause des bombardements. "J'ai profité d'une légère accalmie dans les combats pour cueillir ce que je pouvais", déclare à l'AFP Gaby Hage. Selon lui, l'agriculture est une ligne de vie pour les habitants de cette localité désormais coupée du monde.

Ibrahim Tarchichi, président du syndicat des agriculteurs de la Békaa, durement touchée par les frappes, estime que l'agriculture au Liban passe par la "pire phase" de son histoire récente.
"J'ai connu quatre guerres, ça n'a jamais été aussi grave", déplore-t-il.

12H10
Actes de vandalisme

Des voitures incendiées par des colons israéliens

Près d'une vingtaine de voitures ont été incendiées par des colons israéliens tôt lundi à al-Bireh, près de Ramallah en Cisjordanie, selon des déclarations de la Défense civile palestinienne, corroborée par des sources israéliennes.

Al-Bireh dans la bande de Gaza ce 4 novembre, des véhicules calcinés.

Al-Bireh dans la bande de Gaza ce 4 novembre, des véhicules calcinés.

© AP Photo/Nasser Nasser

 Une alerte a été déclenchée "à 03H30 (01H30 TU) indiquant que des colons étaient entrés dans la zone et se livraient à des actes de vandalisme", a déclaré Rami Omar, responsable de la Défense civile en Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967.

Al-Bireh, des véhicules calcinés, 4 novembre 2024.

Al-Bireh, des véhicules calcinés, 4 novembre 2024.

© AP Photo/Nasser Nasser

La police israélienne et le Shin Bet, les services du renseignement intérieur, ont déclaré avoir ouvert une enquête, tandis qu'une source sécuritaire israélienne a confirmé à l'AFP que des soldats avaient été dépêchés sur les lieux dans la nuit et avaient constaté l'incendie de 19 voitures.
 

11H04
43.374 morts, selon le Hamas

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé lundi un nouveau bilan de 43.374 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.
 

Au moins 33 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 102.261 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée après une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

palestiniens hopital al aqsa

Des Palestiniens pleurent leurs proches tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza, devant la morgue de l'hôpital Al Aqsa à Deir al Balah, dans la bande de Gaza, le samedi 11 mai 2024.

AP Photo/Abdel Kareem Hana


 

09H09
Otages

Le Forum des otages exige une enquête autour de l'affaire de fuite de documents

"Les familles (d'otages) exigent une enquête sur toutes les personnes impliquées dans des soupçons de sabotage et d'atteinte à la sécurité de l'État. Une telle action en général et particulièrement pendant la guerre met en danger les otages, compromet leurs chances de retour et les abandonne avec le risque d'être tués par les terroristes du Hamas", a affirmé le Forum dans un communiqué.

Manifestation réclamant la libération des otages à Tel Aviv, le 2 novembre 2024.

Manifestation réclamant la libération des otages à Tel Aviv, le 2 novembre 2024.

© AP Photo/Francisco Seco

Ce Forum regroupe la majorité des familles des 97 otages encore captifs à Gaza.

Dimanche, un tribunal israélien a annoncé qu'un ancien porte-parole du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, avait été arrêté pour avoir diffusé à la presse sans autorisation des documents militaires confidentiels, ce qui aurait pu nuire à un accord sur la libération des otages.

Quatre personnes incluant des membres de l'appareil sécuritaire israélien et Eliezer Feldstein, ancien collaborateur de Netanyahu, sont actuellement en détention, a précisé le tribunal de Rishon LeZion (centre).

Une enquête a été ouverte par le Shin Bet, les services du renseignement intérieur, et par l'armée après la diffusion en septembre d'articles dans la presse étrangère basés sur des documents militaires confidentiels. L'un détaillait un plan supposé de Yahya Sinouar, l'ex-chef politique du Hamas, pour fuir la bande de Gaza avec les otages vers l'Égypte par le "couloir de Philadelphie", zone tampon le long de la frontière. L'autre se basait sur des notes présentées comme émanant de la direction du Hamas sur la stratégie de son chef pour faire achopper les négociations sur la libération des otages.

Ces informations, en partie fausses, auraient selon le tribunal "porté atteinte à la capacité des agences de sécurité à atteindre l'objectif de libérer les otages", selon le tribunal, qui a émis un avis de censure sur une grande partie de l'enquête.
 

8H43
Déclaration de l'Unrwa

Risque de "l'effondrement" du système d'aide à Gaza, selon l'Unrwa

L'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a déclaré lundi à l'AFP que son interdiction en Israël pourrait provoquer "l'effondrement" du système d'aide dans la bande de Gaza, ravagée par plus d'un an de guerre.
 

Après le vote par le parlement israélien d'une loi interdisant sur son sol les activités de l'Unrwa, Jonathan Fowler, un porte-parole de l'organisation a déclaré à l'AFP : "si cette loi est mise en oeuvre, elle risque de provoquer l'effondrement de l'opération humanitaire internationale dans la bande de Gaza, opération dont l'Unrwa est la colonne vertébrale".

Une Palestinienne blessée est transportée à l’hôpital al-Shifa, à la suite des frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, le dimanche 5 novembre 2023.

Une Palestinienne blessée est transportée à l’hôpital al-Shifa, à la suite des frappes aériennes israéliennes sur la ville de Gaza, au centre de la bande de Gaza, le dimanche 5 novembre 2023. 

(AP Photo/Abed Khaled)


 

7H50
Mort d'Abou Ali Rida

L'armée israélienne annonce avoir "éliminé" un commandant du Hezbollah au Liban

L'armée israélienne a annoncé lundi avoir "éliminé" un commandant local du Hezbollah dans le sud du Liban, où elle mène une campagne de bombardements intenses et d'incursions terrestres contre le mouvement islamiste libanais.
L'armée "a frappé et éliminé Abou Ali Rida, le commandant de la région de Baraachit, dans le sud du Liban", a-t-elle indiqué dans un communiqué.
 

Abou Ali Rida "était chargé de planifier et de mener des attaques de roquettes et de missiles anti-char contre les troupes israéliennes et supervisait les activités terroristes du Hezbollah dans la région", a ajouté l'armée.
 

Re(voir) aussi : Liban : qui pour succéder à Hassan Nasrallah ?

Liban : l'armée israélienne annonce avoir « éliminé » Hassan Nasrallah

Ces dernières semaines, l'armée israélienne a tué plusieurs dirigeants militaires et hauts responsables de la formation pro-iranienne, notamment son chef, Hassan Nasrallah, le 27 septembre dans une frappe d'ampleur sur son quartier général à Beyrouth.
 

7H15
"Une grande salve de roquettes"

Le Hezbollah libanais dit avoir lancé une salve de roquettes sur Safed

Le Hezbollah libanais a annoncé avoir lancé lundi matin "une grande salve de roquettes" sur la ville de Safed, dans le nord d'Israël.
Le mouvement pro-iranien est en guerre ouverte depuis fin septembre contre Israël, qui a tué son chef, Hassan Nasrallah, et mène des frappes aériennes intensives et une offensive terrestre contre le Liban.
 

Re(voir) : Guerre au Liban : après Nasrallah, quelle suite pour le Hezbollah ?

Guerre au Liban : le Hezbollah décapité ?

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AFP