Direct terminé le 3 octobre à 20H30 TU.
Direct démarré le 3 octobre à 05H00 TU.

Israël a bombardé le QG du renseignement du Hezbollah

L'aviation israélienne poursuit ses frappes aériennes sur Beyrouth et sa banlieue. L'une a touché "le quartier général du renseignement" du Hezbollah près de la capitale libanaise, a annoncé l'armée. Israël affirme vouloir affaiblir le Hezbollah et permettre le retour d'environ 60.000 habitants des régions frontalières déplacés depuis un an par les tirs de roquettes incessants du mouvement vers le nord de son territoire. Tous les horaires sont donnés en temps universel (TU).

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À Dahieh, dans le sud de Beyrouth, ce 3 octobre 2024.

À Dahieh, dans le sud de Beyrouth, ce 3 octobre 2024.

© (AP Photo/Hassan Ammar
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nouvelle(s) publication(s)
20H21
Cisjordanie

L'Autorité palestinienne annonce 16 morts après une frappe israélienne en Cisjordanie

L'Autorité palestinienne a annoncé jeudi soir que 16 personnes avaient été tuées à la suite d'une frappe israélienne sur le camp de réfugiés de Tulkarem, ville du nord de la Cisjordanie, où l'armée israélienne indique avoir mené un raid aérien.

"Seize martyrs à la suite du bombardement du camp de Tulkarem par l'occupation", écrit le ministère palestinien de la Santé sur son compte Telegram. Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967. "Dans le cadre d'une opération conjointe des forces armées et du Shin Bet (l'agence de sécurité intérieure d'Israël, NDLR), l'armée de l'Air israélienne a mené une frappe sur Tulkarem", indique un bref communiqué militaire israélien.
 

19H53
aide humanitaire

La Banque mondiale réoriente des fonds vers l'aide d'urgence au Liban

"La Banque mondiale a activé son plan de réponse d'urgence afin de pouvoir réorienter les ressources prévues dans le portefeuille du Liban afin de répondre aux besoins urgents de la population", a annoncé dans un communiqué l'institution basée à Washington.

La Banque dispose actuellement de 1,5 milliard de dollars de financement pour des programmes en cours au Liban, concernant une vingtaine de projets. Une partie de ce montant sera donc réorienté.
Cette aide d'urgence va être "mise en place en étroite coordination avec nos partenaires de développement et d'aide humanitaire", a-t-elle ajouté.
 

19H20
diplomatie

Le G7 exprime sa "profonde inquiétude" face à "la détérioriation de la situation" au Moyen-Orient

Les dirigeants des pays du G7 font part ce soir de leur "profonde inquiétude" face à "la détérioration de la situation" au Moyen-Orient, et ont mis en garde contre "une escalade incontrôlable" dans la région.
"Nous, dirigeants du G7, exprimons notre profonde inquiétude face à la détérioration de la situation au Moyen-Orient et condamnons avec la plus grande fermeté l'attaque militaire directe de l'Iran contre Israël", écrivent-ils dans un communiqué. "Un cycle dangereux d'attaques et de représailles risque d'alimenter une escalade incontrôlable au Moyen-Orient, ce qui n'est dans l'intérêt de personne".
 

19H05
Yézidie captive

Washington dit avoir aidé à faire sortir de Gaza une jeune Yézidie en captivité

Les États-Unis indiquent avoir aidé, à la demande de l'Irak et avec l'aide d'Israël, à faire sortir de la bande de Gaza une jeune femme de la minorité yézidie, qui se trouvait en captivité mais a pu s'en échapper. "Je peux vous dire qu'elle est à présent en sécurité avec sa famille en Irak", a déclaré le porte-parole du département d'État, Matthew Miller, interrogé à ce sujet lors de son point de presse quotidien. Il a confirmé que les États-Unis avaient "contribué à l'évacuation en toute sécurité de Gaza d'une jeune femme yézidie afin qu'elle puisse retrouver sa famille en Irak".
Il a expliqué que "les circonstances de cette affaire sont vraiment, vraiment difficiles à décrire", parlant d'une "jeune femme qui, il y a 10 ans, alors qu'elle était âgée de 11 ans, a été enlevée par le groupe État islamique en Irak, vendue et forcée d'épouser un combattant du Hamas à Gaza, et déplacée à Gaza contre son gré". "La mort récente de son ravisseur à Gaza lui a permis de s'échapper", a poursuivi le porte-parole, disant que les États-Unis avaient ensuite été contactés par le gouvernement irakien pour tenter de l'aider à sortir de la bande de Gaza. 

Il s'est refusé à entrer dans le détail de l'opération disant seulement que Washington avait coopéré avec le "gouvernement d'Israël et d'autres pays dans la région". Mais, a-t-il dit, au cours des douze derniers mois, "nous avons pu à plusieurs reprises faire sortir des personnes" dans des cas précis.

Les Yézidis forment une minorité kurdophone adepte d'une religion pré-islamique et sont persécutés par les jihadistes depuis plusieurs années.
 

18H02
Hezbollah

Une source proche du Hezbollah indique qu'une frappe israélienne a visé un entrepôt près de l'aéroport de Beyrouth

Une source proche du Hezbollah libanais a annoncé qu'une frappe aérienne israélienne avait visé ce jeudi un entrepôt à proximité de l'aéroport de Beyrouth, alors qu'Israël mène une campagne de raids intenses contre le mouvement armé pro-iranien.
"Une frappe aérienne israélienne a ciblé un entrepôt adjacent à l'aéroport de Beyrouth", a indiqué cette source à l'AFP, sous couvert d'anonymat. On ignorait dans l'immédiat ce que contenait l'entrepôt.
 

17H38
un autre soldat israélien est mort

Neuf soldats israéliens tués en trois jours dans le sud du Liban, selon l'armée israélienne

L'armée israélienne annonce ce soir la mort d'un nouveau soldat dans des combats dans le sud du Liban, ce qui porte à neuf le nombre de militaires tués depuis le début de l'offensive au sol lundi contre le mouvement islamiste Hezbollah. "Le capitaine Ben Zion Falach, âgé de 21 ans (...) est tombé hier (mercredi) au cours de combats dans le sud du Liban", a précisé l'armée dans un communiqué.
 

17H34
risque de famine

À Gaza, les deux tiers des terres agricoles endommagées par la guerre, selon la FAO

Plus des deux tiers des terres agricoles de la bande de Gaza ont été ravagées par la guerre en cours dans le territoire palestinien, "aggravant le risque de famine" de la population, selon une évaluation publiée jeudi par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Au 1er septembre, 67,6% des terres agricoles (plus de 10.000 hectares) étaient endommagées, selon ce rapport établi avec le Centre satellitaire de l'ONU (Unosat). En mai, c'était 57,3% et en février 42,6%.
Plus précisément, 71,2% des vergers et plantations arboricoles ont été touchés, 67,1% des grandes cultures (notamment dans la région de Khan Younès, dans le centre), et 58,5% des cultures maraîchères, indique ce rapport basé sur des images satellitaires.

Une Palestinienne employée par l'UNRWA portant des cageots de fraises dans une ferme du nord de la bande de Gaza, le 15 janvier 2019.

Une Palestinienne employée par l'UNRWA portant des cageots de fraises dans une ferme du nord de la bande de Gaza, le 15 janvier 2019. 

© AP Photo/Khalil Hamra

Outre les cultures, plus de la moitié des puits à usage agricole (1.188) et 577 hectares de serres ont été endommagés "significativement", les images montrant des traces de véhicules lourds, de bombardements ou des sites rasés. 

Quelque 95% des bovins sont morts. Ont survécu 43% des moutons (moins de 25.000 bêtes) et 37% des chèvres (3.000). Et dans le port de la ville de Gaza, sérieusement endommagé, la plupart des bateaux de pêche sont détruits.

L'étendue des dommages atteint des niveaux sans précédent. Cela soulève des interrogations sérieuses quant aux capacités de production actuelles et futures, l'aide alimentaire seule ne pouvant répondre aux besoins quotidiens de la population de Gaza. Ce dommage à la terre agricole aggrave le risque imminent de famine dans toute la bande de Gaza. Beth Bechdol, directrice générale adjointe de la FAO


 

17H30
Hezbollah

Israël n'autorisera pas le Hezbollah à repositionner ses forces dans le sud du Liban

Israël n'autorisera pas le Hezbollah à repositionner ses forces dans le sud du Liban, a déclaré jeudi soir le chef d'état-major de l'armée israélienne, après trois jours d'offensive au sol dans cette région contre les miliciens du mouvement islamiste libanais.

"Nous n'autoriserons pas que le Hezbollah s'installe [à nouveau] dans ces endroits à l'avenir", a déclaré le général de corps d'armée, Herzi Halevi, dans une déclaration vidéo diffusée par la télévision publique israélienne. "Les coups sévères portés au Hezbollah [...] à Beyrouth dans la vallée [de la Beqaa], et dans le sud du Liban vont se poursuivre", a-t-il assuré.

17H07
ONU

Josep Borrell prend la défense d'Antonio Guterres, déclaré "persona non grata" en Israël

"Nous devons rejeter les attaques contre le secrétaire général des Nations Unies", a déclaré Josep Borrell lors d'un discours prononcé à Pontevedra, dans le nord-ouest de l'Espagne, après avoir reçu le prix annuel du forum La Toja-Lien Atlantique. 

"Oui, tout a commencé avec les attaques terroristes du Hamas que nous condamnons, mais ces attaques, comme l'a dit le Secrétaire général des Nations Unies, ne viennent pas de nulle part. Elles sont la conséquence, ou (...) du moins un énième chapitre d'une longue histoire commencée auparavant", a-t-il poursuivi.
"Dire cela ne devrait valoir à personne le surnom ou l'insulte d'antisémite. Il ne faut pas banaliser ce mot. (...) C'est trop grave, trop douloureux pour être appliqué à quelqu'un qui exprime une opinion différente de celle d'un gouvernement", a ajouté Borrell.

Les Nations Unies "sont le seul instrument que nous avons à notre disposition pour essayer de garantir la paix dans le monde". Même si c'est un instrument "sans doute insuffisant (...)c'est le seul (instrument) qu'on a", a-t-il conclu.

Oui, Israël a le droit à la défense, mais ce droit, comme tous les droits, a ses limites. Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne

"Et la question que nous, Européens, ne voulons pas nous poser, ou du moins à laquelle nous ne voulons pas répondre, est de savoir si ces limites ont été franchies. Ma réponse est oui, malheureusement" a-t-il ajouté.

Après l'attaque de l'Iran qui a tiré près de 200 missiles sur Israël mardi soir, Antonio Guterres avait condamné "l'élargissement du conflit au Moyen-Orient", en déplorant "l'escalade après escalade", sans plus de précisions. 

Bien qu'il ait le lendemain condamné "avec force l'attaque massive aux missiles par l'Iran sur Israël", le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, l'a déclaré "persona non grata en Israël", le qualifiant de "secrétaire général anti-israélien qui soutient les terroristes, les violeurs et les assassins".

Les relations notoirement difficiles entre Israël et les Nations unies ont sombré au plus bas depuis le 7 octobre, date de l'attaque sans précédent du Hamas contre Israël, qui a déclenché la guerre en cours à Gaza. Les appels israéliens à la démission d'Antonio Guterres ont débuté très vite après le début de la guerre, lorsqu'il a souligné que l'attaque du Hamas ne s'était "pas produite dans le vide" et que "le peuple palestinien (avait) été soumis à 56 ans d'occupation étouffante".
 

16H17
évacuations

Des Français vulnérables quittent le Liban à bord d'avions commerciaux

Des Français, pour la plupart des personnes vulnérables, ont quitté le Liban à destination de Paris à bord de vols commerciaux supplémentaires mis en place par la compagnie libanaise Middle East Airlines. À la demande du ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot lors d'un déplacement lundi au Liban, "Middle East Airlines a mis en place ce jour (...) deux vols supplémentaires qui ont permis à certains de nos compatriotes qui le souhaitaient - en particulier ceux qui se trouvent dans une situation de vulnérabilité particulière - de regagner la France", a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay Christophe Lemoine, dans un point à la presse.

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Les autorités françaises avaient réservé pour le compte de personnes vulnérables (malades, personnes âgées ou isolées) 200 sièges sur ces vols. La compagnie continue par ailleurs d'opérer deux vols quotidiens de Beyrouth vers Paris, "par le biais desquels nos compatriotes qui le souhaitent peuvent quitter le Liban", a ajouté le porte-parole.

À l'arrivée à Paris-Charles-De-Gaulle, Émilie, une Française de 41 ans qui n'a pas voulu donner son nom, confie espérer "repartir au plus vite". Avec son compagnon, ils ont décidé de quitter le Liban quand les bombardements se sont rapprochés de chez eux, notamment à un "endroit où on passait tout le temps en bus". "On s'est dit, si on trouve un vol, on part. Ça se rapproche de plus en plus, il n'y a plus de limites", explique-t-elle. "L'ambassade de France nous a aidés à trouver un billet (...), on a eu un vol direct, on a sauté dessus".

À proximité, Souheir Saklaoui, une Libanaise de 19 ans, étudiante depuis deux ans en France, attend son "petit frère de 16 ans". Ses parents ont décidé de l'envoyer "en France pour sa sécurité".

On ne sait pas du tout ce qui peut se passer, d'une heure à l'autre, un quartier peut être ciblé, bombardé. C'était très dur de trouver des billets sur ce vol commercial, et très, très cher. Souheir Saklaoui, 19 ans, étudiante en France depuis deux ans.

Le Quai d'Orsay réitère "que tous les déplacements vers le Liban sont formellement déconseillés".
La diplomatie française rappelle également "la nécessité de mettre fin à l'escalade militaire dans la région et appelle toutes les parties à s'abstenir de toute action déstabilisatrice".

Paris a par ailleurs appareillé lundi un porte-hélicoptère amphibie (PHA) qui devrait arriver d'ici la fin de semaine au large du Liban, accompagné d'une frégate d'escorte. Le navire pourrait accueillir 1.500 personnes et effectuer des rotations entre le Liban et Chypre si une évacuation devait être décidée.
Quelque 24.000 ressortissants français sont installés au Liban, en grande majorité binationaux.

16H02
Liban

Quels sont les étrangers évacués du Liban

La Russie, la France et la Grèce sont devenus les derniers pays à lancer des opérations d'évacuation de leurs ressortissants du Liban depuis le début de l'opération terrestre israélienne sur le territoire de son voisin.

Voici ce que l'on sait des opérations d'évacuation en cours :
Russie
Moscou a évacué 60 parents et proches des diplomates russes en poste au Liban, a annoncé jeudi le Kremlin. Un avion du ministère des Situations d'urgence a décollé de Beyrouth jeudi sur ordre du président Vladimir Poutine, a écrit le ministère sur Telegram.
France
Des ressortissants français ont quitté le Liban à destination de Paris sur deux vols commerciaux de la compagnie libanaise Middle East Airlines, a annoncé jeudi le ministère français des Affaires étrangères.
Les autorités françaises avaient réservé 200 places pour leurs ressortissants malades et pour des personnes âgées ou isolées. On estime à 24.000 dans le pays le nombre de détenteurs de passeports français, principalement des doubles nationaux.
Paris a envoyé lundi un navire d'assaut amphibie en Méditerranée orientale, au cas où Paris déciderait d'une évacuation plus large, a indiqué à l'AFP un officier de haut rang.
Allemagne
L'Allemagne a évacué 241 personnes à bord de deux vols de son armée de l'air lundi et mercredi, a déclaré le gouvernement.
Parmi les passagers figuraient les employés non-essentiels de l'ambassade de Beyrouth, leurs proches, certains citoyens souffrant de problèmes de santé et des membres d'organisations allemandes.
L'ambassade de Beyrouth est restée opérationnelle pour aider les quelque 1.800 citoyens allemands au Liban "à quitter le pays par des vols commerciaux ou d'autres moyens", a déclaré le gouvernement.
Pays-Bas
Le gouvernement néerlandais a annoncé son intention d'envoyer un avion militaire à Beyrouth pour rapatrier les Néerlandais.
Une première évacuation est prévue vendredi, une autre samedi. Le ministère des Affaires étrangères a déclaré qu'environ 300 Néerlandais s'étaient inscrits pour être évacués.
Grèce
La Grèce a envoyé jeudi à Chypre un avion militaire C-130 pour évacuer des dizaines de ressortissants grecs et chypriotes. Deux autres appareils sont en attente, a déclaré son ministre de la Défense.
Au total, 38 ressortissants chypriotes et 22 ressortissants grecs ont pour l'instant été évacués, a écrit Nikos Dendias sur X. Environ 3.500 ressortissants grecs vivent au Liban, auxquels s'ajoutent un millier de personnes à charge, selon la chaîne de télévision publique ERT.
Espagne
Madrid va "en principe" évacuer quelque 350 personnes, a indiqué jeudi la ministre de la Défense, Margarita Robles. Deux avions militaires devraient se rendre à Beyrouth jeudi, a-t-elle ajouté.
Moldavie
Le ministère moldave des Affaires étrangères a annoncé mercredi "l'évacuation réussie" de onze Moldaves, pour la plupart des enfants, avec le soutien de l'Ukraine et de l'Organisation internationale pour les migrations.
Grande-Bretagne
La Grande-Bretagne a affrété mercredi un vol commercial pour ses ressortissants depuis l'aéroport de Beyrouth, en donnant la priorité aux ressortissants vulnérables.
Le gouvernement britannique a indiqué que d'autres vols pourraient être organisés si nécessaire.
La semaine dernière, Londres a annoncé le déploiement de 700 soldats à Chypre pour se préparer à une éventuelle évacuation de ses ressortissants du Liban.
Canada
Le Canada a réservé 800 places sur des vols commerciaux pour évacuer ses ressortisssants, qui sont quelque 45.000 (dont de nombreux bi-nationaux) dans le pays.
L'armée canadienne a prévu des ressources d'urgence à Chypre si les vols commerciaux venaient à être interrompus.
Réfugiés
L'agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a indiqué lundi qu'environ 100.000 personnes, essentiellement des femmes et des enfants, avaient fui en Syrie à partir du Liban à la suite des raids aériens israéliens. Environ 80% sont des ressortissants syriens et 20% des Libanais.
Quelque 210.000 réfugiés palestiniens vivent dans des camps et des installations informelles au Liban, selon l'agence des Nations unies pour l'enfance, l'UNICEF.

15H54
Diplomatie

L'émir du Qatar promet un "soutien total" au Liban face aux attaques "brutales" d'Israël

L'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al-Thani, exprime son "soutien total" au Liban, affirmant avoir ordonné la fourniture d'aide à ce pays en difficulté où les bombardements israéliens ont fait des centaines de morts et près d'1,2 million de déplacés selon le gouvernement.
"Je réaffirme le soutien total de l'Etat du Qatar au Liban et à son peuple frère face aux attaques brutales dont ils sont victimes", a déclaré l'émir sur X, ajoutant avoir ordonné "une action rapide et la mise à disposition de toutes les ressources nécessaires" pour venir en aide aux populations touchées.

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15H34
Frappe contre le Hezbollah

Israël a bombardé le QG du renseignement du Hezbollah

Israël dit avoir bombardé le quartier général du renseignement du Hezbollah près de Beyrouth, pendant que les combats au sol accompagnés de frappes aériennes se poursuivent contre le mouvement armé dans le sud du Liban.

L'armée a publié une vidéo de mauvaise qualité montrant une frappe détruisant ce qui semble être un bâtiment isolé sur une colline.


 

14H54
riposte

Biden "en discussions" sur d'éventuelles frappes israéliennes contre les installations pétrolières iraniennes

Joe Biden évoque des "discussions" en cours sur d'éventuelles frappes israéliennes contre les infrastructures pétrolières iraniennes, après l'attaque de missiles lancée mardi par l'Iran contre le territoire israélien.
À la question "êtes-vous d'accord avec des frappes d'Israël sur les infrastructures pétrolières de l'Iran?", le président américain a répondu : "Nous sommes en discussions là-dessus. Je pense que ce serait un peu... Bref", sans finir sa phrase, lors d'un bref échange avec la presse à la Maison Blanche.

Joe Biden, avant de quitter la Maison Blanche pour un déplacement dans le sud des Etats-Unis, s'est aussi vu poser la question suivante : "Quels sont les projets pour autoriser Israël à riposter contre l'Iran?".
"D'abord, nous "n'autorisons" pas Israël à faire quoi que ce soit, nous conseillons Israël. Et rien ne se passera aujourd'hui", a répondu le président.

Le président Joe Biden quitte Marine One avant d'embarquer sur l'Air Force One à la base d'Andrews, ce 3 octobre 2024, pour se rendre en Floride et en Géorgie, deux États durement éprouvés par le cyclone Helene.

Le président Joe Biden quitte Marine One avant d'embarquer sur l'Air Force One à la base d'Andrews, ce 3 octobre 2024, pour se rendre en Floride et en Géorgie, deux États durement éprouvés par le cyclone Helene.

© AP Photo/Cliff Owen

Ce bref échange a fait bondir les cours du pétrole. Vers 14H50 TU (16H50 à Paris) le WTI (West Texas Intermediate) prend 4,34% à 73,12 dollars, tandis que son équivalent européen le Brent de la mer du Nord monte de 3,94% à 76,81 dollars.
 

14H47
débat houleux

En Suède, la ministre des affaires étrangères visée par un projectile pendant un débat parlementaire sur les colonies israéliennes

Des militants pro-palestiniens ont interrompu un débat au Parlement suédois sur les colonies israéliennes en Cisjordanie en jetant un sac en direction de la ministre suédoise des Affaires étrangères, a déclaré une parlementaire à l'AFP.

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Les manifestants ont commencé à crier au moment où la ministre des Affaires étrangères Maria Malmer Stenergard regagnait son siège après s'être adressée au Parlement, a raconté à l'AFP la députée Ann-Sofie Alm.
"Ils ont commencé à crier et à chahuter dans la galerie (...), puis quelqu'un a jeté un objet vers nous, les parlementaires", a dit la députée Alm, précisant qu'il avait été lancé dans la direction de l'endroit où se trouvait la ministre.

Selon les médias suédois, l'objet a atterri quelques rangées derrière Mme Stenergard, que l'on peut voir dans la vidéo du Parlement en train de se lever de son siège et de quitter les lieux.
La parlementaire a ajouté avoir vu "Maria réagir au bruit sourd et sortir de la salle en courant".
Le sac contenait des tomates, selon des médias suédois. Ann-Sofie Alm a quant à elle affirmé qu'il s'agissait d'"un sac avec une substance rouge et molle à l'intérieur".
Le président de séance a immédiatement demandé à la sécurité d'évacuer les protestataires et a suspendu les débats.
Selon l'agence de presse TT, trois personnes ont été remises à la police.
Le Premier ministre suédois, Ulf Kristersson, a condamné les actes de ces manifestants.
"J'attends maintenant une analyse approfondie de la manière dont cela a pu se produire et des mesures fortes pour maintenir la sécurité des députés et des ministres dans l'enceinte du Parlement", a dit Kristersson à TT.

Qui anime ce direct ?

AFP