Direct terminé le 20 septembre 2024 à 20h15 (TU)
Direct démarré le 20 septembre 2024 à 6h15 (TU)

Israël a éliminé un important chef du mouvement libanais Hezbollah dans une frappe à Beyrouth

Israël a "éliminé Ibrahim Aquil, chef de l'unité des opérations du Hezbollah, commandant de l'unité Radwan" dans un raid aérien sur la banlieue sud de Beyrouth. Cette "frappe ciblée", a tué quatorze personnes et blessé 66 autres selon le ministère libanais de la Santé, qui souligne que les secouristes s'attendent à découvrir davantage de victimes sous les décombres.

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Des personnes se rassemblent près de l'immeuble détruit par la frappe d'un missile israélien dans la banlieue sud de Beyrouth ce 20 septembre 2024.

Des personnes se rassemblent près de l'immeuble détruit par la frappe d'un missile israélien dans la banlieue sud de Beyrouth ce 20 septembre 2024. 

© AP Photo/Bilal Hussein
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20H08
Droit

Le droit international interdit de "piéger" des objets civils, insiste l'ONU

Le droit international "interdit" l'utilisation d'appareils "piégés" ayant l'apparence d'objets "inoffensifs", a insisté ce vendredi devant le Conseil de sécurité le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.

"C'est un crime de guerre de commettre des violences destinées à propager la terreur parmi les civils", a-t-il ajouté lors d'une réunion demandée par l'Algérie après l'explosion simultanée cette semaine de bipeurs, talkies-walkies et autres appareils de transmission du Hezbollah au Liban. "La guerre a des règles", a-t-il martelé, répétant son appel pour une enquête "indépendante, rigoureuse et transparente".

Cibler de façon simultanée des milliers d'individus, que ce soit des civils ou des membres de groupes armés, sans savoir qui est en possession des appareils concernés, de leur localisation et de leur environnement au moment de l'attaque, viole le droit humanitaire international et, le cas échéant, le droit humanitaire international. Volker Türk

"Il est ainsi difficile de concevoir comment, dans ces circonstances, de telles attaques pourraient être conformes aux principes clés de distinction, de proportionnalité et de précaution".
"Ces attaques représentent un nouveau développement dans la guerre, où les appareils de communication deviennent des armes (...). Cela ne peut pas être la nouvelle normalité", a-t-il lancé.

Un homme blessé par l'explosion d'un bipeur est pris en charge à l'unite ophtalmologique de l'hôpital de Beyrouth ce 20 septembre 2024.

Un homme blessé par l'explosion d'un bipeur est pris en charge à l'unite ophtalmologique de l'hôpital de Beyrouth ce 20 septembre 2024.

© AP Photo/Hussein Malla

Avant la réunion, le porte-parole du secrétaire général de l'ONU de son côté appelé à la "retenue maximale" de toutes les parties.

"Nous sommes très inquiets de l'intensification de l'escalade autour de la Ligne bleue (ligne de démarcation définie par l'ONU entre le Liban et Israël), y compris la frappe meurtrières aujourd'hui à Beyrouth. Nous appelons toutes les parties à la désescalade immédiatement. Tout le monde doit faire preuve d'une retenue maximale", a déclaré Stéphane Dujarric. 

"Nous n'avons aucune intention d'entrer en guerre avec le Hezbollah au Liban, mais nous ne pouvons pas continuer ainsi", a répondu devant la presse l'ambassadeur israélien à l'ONU Danny Danon, insistant sur la nécessité de "défendre" les citoyens israéliens. Interrogé sur la responsabilité éventuelle d'Israël dans les attaques aux bipeurs, il a indiqué ne pas vouloir faire de commentaire.
"Mais je peux vous dire que nous ferons tout ce que nous pourrons pour cibler ces terroristes", a-t-il ajouté.
 

19H41
frappes israéliennes à Beyrouth

L'Iran condamne les frappes aériennes israéliennes "vicieuses" sur le Liban

Le ministère iranien des Affaires étrangères condamne la frappe aérienne israélienne "brutale et vicieuse" sur une banlieue de Beyrouth, qui a fait au moins 14 morts et des dizaines de blessés.

La frappe aérienne brutale et vicieuse du régime sioniste sur Beyrouth (...) constitue une violation flagrante du droit international, ainsi qu'une violation de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la sécurité nationale du Liban. Nasser Kanani, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères

"Il ne fait aucun doute que le régime sioniste cherche à intensifier les tensions et à élargir la géographie de la guerre et du conflit dans la région", a-t-il poursuivi, ajoutant qu'"une politique aussi vicieuse constitue une menace claire et maximale pour la paix et la sécurité internationales".

Israël a annoncé ce vendredi avoir tué Ibrahim Aqil, un important chef militaire du Hezbollah, soutenu par l'Iran, lors d'une frappe sur une banlieue de Beyrouth. Une dizaine de commandants du mouvement islamiste libanais ont également été tués, selon l'armée.

Le ministère de la Santé libanais a fait état d'au moins 14 morts dans le raid.
 

19H36
explosion des bipeurs

Le droit international interdit de "piéger" des objets civils, insiste l'ONU

Le droit international "interdit" l'utilisation d'appareils "piégés" ayant l'apparence d'objets "inoffensifs", a insisté ce vendredi devant le Conseil de sécurité le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk. "C'est un crime de guerre de commettre des violences destinées à propager la terreur parmi les civils", a-t-il ajouté lors d'une réunion demandée par l'Algérie après l'explosion simultanée cette semaine de bipeurs, talkies-walkies et autres appareils de transmission du Hezbollah au Liban.
 

18H21
Frappe sur Beyrouth

Les ennemis d'Israël n'ont aucun lieu où se réfugier déclare Yoav Gallant

Les ennemis d'Israël n'ont "aucun lieu où se réfugier", a déclaré le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant. "Nos ennemis n'ont aucun lieu où se réfugier, pas même la banlieue (sud de) Beyrouth", a écrit Gallant sur le réseau social X, en référence à ce bastion du Hezbollah où Israël affirme avoir éliminé dans l'après-midi le chef des forces Radwan, Ibrahim Aqil, et une dizaine d'autres commandants du mouvement islamiste libanais.
 

17H32
Frappes israéliennes à Beyrouth

L'armée israélienne dit ne pas chercher "une large escalade" dans la région après la frappe sur Beyrouth

L'armée israélienne affirme qu'elle n'avait pas l'intention d'accroître les tensions dans la région après sa frappe aérienne à Beyrouth, dans laquelle le chef de l'unité d'élite du mouvement islamiste libanais Hezbollah a été tué. "Nous n'agissons pas en vue (de provoquer) une large escalade dans la région. Nous agissons conformément aux objectifs définis (de la guerre) et nous continuerons à le faire", a déclaré le porte-parole l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d'un point de presse.
 

17H14
Condamnation

L'ONU "très inquiète", appelle à la "désescalade"

L'ONU, "très inquiète" de la situation au Liban visé notamment par des frappes israéliennes, a appelé à la "désescalade" et à la "retenue maximale".
"Nous sommes très inquiets de l'intensification de l'escalade autour de la Ligne bleue, y compris la frappe meurtrières aujourd'hui à Beyrouth. Nous appelons toutes les parties à la désescalade immédiatement. Tout le monde doit faire preuve d'une retenue maximale", a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres.
 

17H08
Frappes israéliennes au Liban

Douze morts dans la frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth

Douze personnes ont été tuées dans un raid israélien ce vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth, selon le ministère libanais de la Santé, qui a causé l'effondrement de deux immeubles dans une zone densément peuplée d'après la défense civile.

Après la frappe israélienne sur un immeuble dans la banlieue sud de Beyrouth ce 20 septembre 2024.

Après la frappe israélienne sur un immeuble dans la banlieue sud de Beyrouth ce 20 septembre 2024.

© AP Photo/Bilal Hussein

Dans un communiqué, le ministère a précisé que le bilan était "passé à 12 morts et 66 blessés, dont neuf dans un état critique". Israël affirme avoir éliminé une dizaine de commandants du Hezbollah, dont le chef d'une unité d'élite. Un précédent bilan faisait état de neuf morts.
 

17H02
Frappe sur Beyrouth

Israël estime avoir tué "une dizaine de commandants du Hezbollah"

L'armée israélienne estime avoir tué "une dizaine de commandants du Hezbollah" dans sa frappe aérienne sur Beyrouth ayant visé le chef de l'unité paramilitaire d'élite du mouvement islamiste libanais, Ibrahim Aqil. "Nous avons ciblé les responsables des tirs de roquettes quotidiens (sur Israël, ndlr), Ibrahim Aqil, ainsi que des commandants de haut rang de la force Radwan. Une dizaine de commandants ont été tués", dont Aqil, a déclaré le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari.

Le bilan de cette frappe est passé à 12 morts. L'ONU, très inquiète, appelle à la désescalade.
 

16H05
Frappe israélienne contre le Hezbollah

L'ambassade d'Iran au Liban dénonce "la folie" d'Israël

L'ambassade d'Iran au Liban dénonce "la folie" d'Israël, après la mort d'un haut responsable du Hezbollah pro-iranien dans une frappe israélienne vendredi près de Beyrouth.
"Nous condamnons dans les termes les plus forts la folie israélienne et l'arrogance qui a dépassé toutes les limites en ciblant les zones résidentielles de la banlieue sud de Beyrouth", a affirmé l'ambassade sur X.

Le président des États-Unis Joe Biden dit "travailler" au retour des populations du sud du Liban et du nord d'Israël.
 

15H33
Frappes au Liban

Israël frappe la banlieue sud de Beyrouth et tue un chef du Hezbollah

Huit personnes ont été tuées dans une frappe visant un bastion du Hezbollah près de Beyrouth, une source proche du mouvement libanais faisant état de la mort d'un de ses chefs militaires.
Israël a confirmé une frappe "ciblée" sur la ville. La source proche du Hezbollah affirme que le chef de la force Al-Radwan, l'unité d'élite du mouvement, Ibrahim Aqil, avait été tué dans ce raid.

Une information confimée par l'armée israélienne une demoi-heure plus tard. 

"Des avions de combat de l'armée de l'air israélienne ont effectué une frappe ciblée (sur) Beyrouth, éliminant Ibrahim Aqil, chef de l'unité des opérations du Hezbollah, commandant de l'unité Radwan", a déclaré un porte-parole de l'armée dans un communiqué.

Il s'agit de la troisième frappe sur la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, revendiquée ou attribuée à Israël depuis que le mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran, a ouvert le front du sud du Liban il y a près d'un an, "en soutien" au Hamas palestinien dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.

Ibrahim Aqil, alias Tahsin, était recherché par les États-Unis pour son rôle dans les attentats contre l'ambassade des États-Unis à Beyrouth en avril 1983, qui a tué 63 personnes, et contre les Marines américains en octobre 1983, qui avait tué 241 militaires.

Des personnes évacuent les victimes de l'attentat à la bombe contre l'ambassade américaine de Beyrouth, le 18 avril 1983. La façade de l'immeuble de 7 étages s'est écroulée.

Des personnes évacuent les victimes de l'attentat à la bombe contre l'ambassade américaine de Beyrouth, le 18 avril 1983. La façade de l'immeuble de 7 étages s'est écroulée.

© AP Photo/Jamal

Huit personnes ont été tuées et 59 blessées dans le raid israélien, selon le ministère libanais de la Santé. L'armée israélienne a parlé de "frappe ciblée" sur Beyrouth.
 

14H00
Diplomatie

Netanyahu va retarder son départ aux États-Unis en raison de la situation sécuritaire dans le nord d'Israël

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, va retarder d'une journée son départ pour New York initialement prévu le 24 septembre en raison de la situation sécuritaire dans le nord d'Israël, indique ce vendredi à l'AFP un responsable de son bureau.
Netanyahu a "repoussé d'un jour sa visite aux États-Unis en raison de la situation sécuritaire dans le nord d'Israël", où l'armée est confrontée à des tirs de roquettes répétés du Hezbollah libanais, a précisé le responsable. "Pour l'heure, le Premier ministre devrait quitter Israël le mercredi 25 septembre au lieu du mardi 24 septembre", a-t-il ajouté.
 

13H07
frappes au Liban

L'armée israélienne annonce avoir mené une "frappe ciblée" sur Beyrouth

L'armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené une "frappe ciblée" sur Beyrouth.
"L'armée israélienne a mené un frappe ciblée à Beyrouth", indique un communiqué militaire, sans préciser la nature de cette frappe ni les moyens employés. "Il n'y a pour l'heure aucun changement dans les directives (...) du Commandement du front intérieur" (la défense passive israélienne), ajoute l'armée.

Une source de sécurité libanaise a confirmé qu'une frappe israélienne avait visé la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah, quelques jours après l'attaque spectaculaire qui a visé les appareils de transmission du mouvement islamiste libanais. "Israël a mené une frappe aérienne contre la banlieue sud de Beyrouth à proximité de la mosquée Al-Qaem", a indiqué à l'AFP cette source sous couvert d'anonymat.

 

12H53
mauvais traitements

L'armée israélienne dit examiner des images d'un soldat poussant un corps dans le vide

Des images tournées en Cisjordanie pendant un raid militaire israélien et montrant un soldat poussant dans le vide avec son pied un homme apparemment mort du haut d'un toit, sont "en cours d'examen", a indiqué vendredi l'armée israélienne.

Des images de l'AFPTV sur cette opération menée jeudi à Qabatiyah, dans le nord de ce territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967, montrent un soldat poussant le corps avec son pied pour le faire rouler jusqu'au bord du toit d'un immeuble avant de le précipiter dans le vide, sous le regard d'au moins deux autres soldats.

L'armée a annoncé vendredi dans un communiqué avoir "éliminé [sept] terroristes", lors de ce raid ayant donné lieu à des échanges de tirs entre soldats et hommes armés. Interrogée sur les images montrant un soldat poussant un corps d'un toit, l'armée israélienne a répondu par un communiqué selon lequel "il s'agit d'un incident grave qui ne correspond pas aux valeurs de l'armée israélienne et à ce que l'on attend des soldats". "L'incident est en cours d'examen", ajoute le texte.

Bastion de groupes armés palestiniens luttant contre Israël, Jénine et son camp de réfugiés palestiniens ont fait l'objet de raids militaires israéliens dans le cadre d'une offensive de grande envergure déclenchée fin août dans le nord de la Cisjordanie, et toujours en cours.

Plusieurs dizaines de Palestiniens, dont nombre de combattants mais aussi des civils âgés de 13 ans à plus de 80 ont été tués dans cette opération, dans laquelle a péri un soldat israélien.

12H34
frappe israélienne à Damas

Un membre d'un groupe armé irakien tué dans un raid à Damas

Les Brigades du Hezbollah, un influent groupe armé irakien, ont annoncé vendredi la mort d'un de leurs membres dans une "frappe israélienne" à Damas, la capitale syrienne où il exerçait la fonction de "conseiller sécuritaire".

Israël mène, depuis le début en 2011 de la guerre civile en Syrie, des centaines de frappes qui ont notamment ciblé les groupes pro-iraniens ou des militaires iraniens, venus au cours de la décennie écoulée épauler le régime de Bachar al-Assad avec des combattants et des conseillers.

Dans un communiqué, les Brigades du Hezbollah, un groupe armé pro-Iran, a confirmé vendredi la mort d'Abou Haidar al-Khafaji dans une "attaque sioniste menée à l'aube tandis qu'il était en mission, en sa qualité de conseiller sécuritaire à Damas." Interrogé plus tôt par l'AFP, un responsable du groupe avait confirmé la mort d'Abou Haidar al-Khafaji, "un membre actif de la résistance" dans un "raid israélien" visant "un des locaux de l'organisation à Damas". Un deuxième membre du groupe a été blessé, selon cette même source s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait lui indiqué que "la voiture d'un dirigeant" des Brigades du Hezbollah a été retrouvée calcinée à l'aube près d'une position du groupe irakien, à environ dix kilomètres de l'aéroport international de Damas. La position visée se trouve à cinq kilomètres du sanctuaire chiite de Sayeda Zeinab dans la banlieue de Damas, selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, dont l'ONG dispose d'un vaste réseau de sources à travers la Syrie.

Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes mais ont déclaré à plusieurs reprises qu'elles ne permettraient pas à l'Iran, son ennemi juré, d'étendre sa présence en Syrie. Les États-Unis ont également visé ces groupes dans l'est de la Syrie.

En juin, trois combattants pro-iraniens, dont au moins deux Irakiens, avaient été tués dans une frappe dans l'est de la Syrie.

L'attaque de vendredi intervient aussi dans un contexte régional tendu, après près d'un an de guerre à Gaza. Alimentées par ces tensions, des dizaines d'attaques revendiquées par des groupes armés pro-iraniens avaient visé l'hiver dernier en Irak et en Syrie une coalition internationale antijihadistes emmenée par Washington, allié d'Israël.

Les Brigades du Hezbollah, classé groupe "terroriste" par Washington, avait annoncé fin janvier une "suspension" de ses attaques. Depuis, une relative accalmie s'est progressivement installée.
 

12H30
Tirs au Liban

Le Hezbollah lance des roquettes sur des bases militaires au Liban

L'armée israélienne a annoncé que des dizaines de roquettes avaient été tirées vendredi à la mi-journée vers Israël depuis le Liban, où le mouvement islamiste Hezbollah a indiqué avoir visé des bases militaires israéliennes. "Environ 140 roquettes ont été tirées du Liban en l'espace d'une heure à 13H02 (10H02 TU)", a déclaré à l'AFP une porte-parole de l'armée.

Les tirs ont eu lieu après que l'armée israélienne a frappé des centaines de canons lance-roquettes prêts à être utilisés pour tirer des projectiles vers Israël pendant la nuit.

De son côté, le Hezbollah a revendiqué vendredi des tirs de roquettes contre six bases de l'armée israélienne, en représailles à des frappes israéliennes sur le sud du Liban, en pleine montée des tensions après la vague d'explosions d'appareils de radiomessagerie du mouvement islamiste libanais qui ont fait 37 morts et près de 2.931 blessés en deux jours au Liban.

Le Hezbollah a diffusé vendredi différents communiqués indiquant avoir tiré "des salves de roquettes Katioucha" vers six "quartiers généraux" et bases de l'armée israélienne, notamment une "importante base de défense aérienne". Israël n'a pas commenté les explosions mortelles d'appareils de radiomessagerie au Liban.

Qui anime ce direct ?

AFP