Trump félicité par Israël pour ses sanctions prises contre la CPI

Les États-Unis annoncent avoir approuvé la vente de bombes, munitions et missiles d'une valeur totale de 7,4 milliards de dollars à Israël, qui a utilisé des armes américaines dans la guerre dans la bande de Gaza. Ce contrat d'armement comprend la vente de bombes, de kits de guidage et de fusées pour un montant de 6,75 milliards de dollars, ainsi que de missiles Hellfire pour 660 millions de dollars, selon l'Agence américaine de coopération en matière de défense et de sécurité.

Des centaines de Palestiniens dont de nombreux combattants du Hamas ont participé dans la bande de Gaza aux funérailles de Marwan Issa, le numéro deux de la branche armée du mouvement palestinien tué par Israël. Masqués et brandissant des fusils d'assaut, des membres de la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, déployés en nombre, ont accompagné le cortège funèbre dans les rues étroites du camp de Bureij, dans le centre du territoire palestinien.

En mars 2024, l'armée israélienne avait affirmé avoir tué dans une frappe le même mois dans la bande de Gaza Marwan Issa, présenté comme "l'un des organisateurs du massacre du 7 octobre" 2023.

Un otage israélien récemment libéré, Yarden Bibas, exhorte le Premier ministre Benjamin Netanyahu de ramener sa femme et ses deux enfants de Gaza, où ils sont retenus depuis le 7 octobre 2023 et dont le sort est inconnu. "Malheureusement, ma famille n'est pas encore revenue", dit-il dans sa première déclaration publique depuis sa libération le 1er février par le mouvement palestinien Hamas. "Tout ici n'est qu'obscurité (...) Aidez-moi à ramener la lumière dans ma vie", ajoute-t-il alors que les noms des trois otages israéliens, des hommes, devant être libérés samedi ont été publiés. 

Israël va libérer samedi 183 prisonniers palestiniens en échange de trois otages qui doivent être relâchés par le Hamas à Gaza, annonce le Club des prisonniers palestiniens, une ONG en charge du dossier.  Il s'agit de "18 prisonniers condamnés à mort, 54 condamnés à de lourdes peines et 111 arrêtés à Gaza après le 7-Octobre", indique Amani Sarahneh, porte-parole du Club. 

La présidente de la Cour pénale internationale a condamne les sanctions à l'encontre de l'institution par le président américain Donald Trump comme des "attaques graves" contre l'ordre international. "De telles menaces et mesures coercitives constituent des attaques graves contre les États parties à la Cour, l’ordre international fondé sur l’état de droit et des millions de victimes", déclare Tomoko Akane dans un communiqué.

Donald Trump dit que son projet pour Gaza, qui verrait les Etats-Unis prendre le contrôle du territoire palestinien vidé de ses habitants, pour y développer des projets immobiliers, n'était "pas pressé". "Ce n'est absolument pas pressé" déclare le président américain, qui avait créé une onde de choc internationale en exposant cette idée.

Israël confirme avoir reçu une liste de trois hommes otages à Gaza, dont un Israélo-Allemand, qui doivent être libérés demain contre des prisonniers palestiniens, pour le cinquième échange de ce type depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 19 janvier. Or Levy, 33 ans au moment de sa capture le 7 octobre 2023, Eli Sharabi, 51 ans, et l'Israélo-allemand Ohad Ben Ami, 55 ans, doivent en principe rentrer chez eux, a confirmé de son côté le Forum des familles d'otages. 

Le Hamas accuse Israël d'empêcher l'entrée dans la bande de Gaza d'équipements lourds pour nettoyer les décombres, des engins nécessaires selon le mouvement palestinien pour extraire les corps d'otages israéliens. "Empêcher l'entrée des équipements lourds et des machines nécessaires pour retirer 55 millions de tonnes de débris (...) va sans aucun doute affecter la capacité de la résistance à extraire les (otages) morts", affirme Salama Marouf, un porte-parole du bureau des médias du Hamas, à Gaza. 

Les autorités israéliennes indiquent "attendre" la liste des nouveaux otages libérables demain à Gaza en échange de prisonniers palestiniens, alors que le doute commençait à planer sur un possible blocage dans les discussions avec le Hamas.

Interrogé par l'AFP si ce cinquième échange depuis le début de la trêve à Gaza allait effectivement se produire, Omer Dostri, porte-parole du Premier ministre a répondu : "c'est le projet". Benjamin Netanyahu a dit dans un communiqué qu'il suivrait le processus depuis les États-Unis où il se trouve en visite.

Le Premier ministre néerlandais Dick Schoof a déclaré que son pays chercherait à s'assurer que la Cour pénale internationale (CPI), qui siège à La Haye, puisse continuer à fonctionner malgré les sanctions américaines annoncées. "Bien sûr, en tant que pays hôte, nous avons la responsabilité de garantir le fonctionnement sans entrave de la cour pénale à tout moment. Et nous continuerons à le faire", déclare Dick Schoof lors de sa conférence de presse hebdomadaire.

Le général Michael Kurilla, chef du Commandement central américain (Centcom), s'est entretenu cette semaine avec l'état-major israélien de la "situation régionale stratégique", selon l'armée israélienne. À la tête de l'organisme supervisant les opérations militaires américaines de la Corne de l'Afrique à l'Asie centrale, le général Kurilla a discuté des moyens de "faire face aux menaces au Moyen-Orient" et les "divers scénarios possibles sur les fronts proches et éloignés", selon un communiqué militaire.

Israël et le Hamas doivent procéder à un nouvel échange de prisonniers ce weekend, mais l'absence d'informations sur le processus fait planer un doute alors que l'avenir de la bande de Gaza est en suspens après le tollé provoqué par la proposition du président américain, Donald Trump.

Plusieurs otages israéliens, enlevés lors de l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, sont censés être libérés demain contre des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, conformément à l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le mouvement islamiste entré en vigueur le 19 janvier.

Mais rien n'a été diffusé sur cet échange. "Nous n'avons aucune information" sur la liste des otages libérables samedi, indique un porte-parole du Forum des familles d'otages, principale association des proches d'otages, qui a de nouveau exhorté vendredi le gouvernement à accélérer leur libération.

La Cour pénale internationale (CPI) a condamné, vendredi, la décision du président américain Donald Trump de sanctionner la juridiction et s'est engagée à continuer de rendre justice dans le monde.

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"La CPI condamne la publication par les États-Unis d'un décret visant à imposer des sanctions à ses fonctionnaires et à nuire à son travail judiciaire indépendant et impartial", a déclaré la CPI dans un communiqué.

"La Cour soutient fermement son personnel et s'engage à continuer de rendre justice et de redonner espoir à des millions de victimes innocentes d'atrocités à travers le monde, dans toutes les situations dont elle est saisie", a ajouté la CPI.

Le ministre israélien des Affaires étrangères a "félicité" vendredi le président américain, Donald Trump, pour les sanctions imposées à la Cour pénale internationale (CPI), dont il a qualifié les actions "d'immorales" et illégitimes. 

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"Je félicite vivement le président Trump", a déclaré Gideon Saar sur le réseau social X. "La CPI poursuit de façon agressive les dirigeants élus d'Israël, la seule démocratie au Moyen-Orient", a-t-il ajouté, estimant qu'elle n'avait aucune légitimité dans la mesure où "Israël et les États-Unis ne sont pas parties au Statut de Rome et ne sont pas membres de la CPI".