Direct terminé le 20 janvier 2025 à 20h00 TU
Direct démarré le 20 janvier 2025 à 6h30 TU

Israël libère 90 Palestiniens dans le cadre de la trêve

Israël a relâché lundi 90 prisonniers palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, quelques heures après que trois otages israéliennes ont été libérées par le Hamas, dans le cadre du cessez-le-feu entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza.
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Une prisonnière palestinienne en fauteuil roulant est accueillie après avoir débarqué d'un bus suite à sa libération d'une prison israélienne, dans la ville de Beitunia en Cisjordanie, lundi 20 janvier. AP/ Leo Correa.

Une prisonnière palestinienne en fauteuil roulant est accueillie après avoir débarqué d'un bus suite à sa libération d'une prison israélienne, dans la ville de Beitunia en Cisjordanie, lundi 20 janvier. AP/ Leo Correa.

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14h10
bande de gaza

Le Hamas affirme que Gaza se "relèvera" après les destructions israéliennes

"Gaza, avec son grand peuple et son inébranlable volonté, se relèvera pour reconstruire" ce que les bombardements israéliens ont détruit, a affirmé le Hamas dans un communiqué, au premier jour de la trêve avec Israël.

Le mouvement islamiste palestinien a ajouté que ces efforts se poursuivraient "jusqu'à ce que l'occupation soit vaincue et un Etat palestinien établi avec Jérusalem comme capitale", alors que la bande de Gaza est aujourd'hui anéantie après plus de 15 mois de bombardements israéliens.
 

12H28
États-Unis

"Make Israel normal again" : ces Israéliens qui attendent beaucoup du retour de Trump

"Ramenez-les tous à la maison" : en Israël, le retour à la Maison Blanche du président élu américain, Donald Trump, suscite de grandes attentes, notamment pour la libération des otages retenus captifs à Gaza.

Depuis une dizaine de jours, tous ceux qui viennent prendre un café ou faire leurs courses à Sarona, quartier commerçant de Tel-Aviv, ne peuvent pas manquer l'immense panneau publicitaire lumineux.

On y voit Donald Trump l'oreille en sang et le poing levé après la tentative d'assassinat l'ayant visé, et cette injonction en lettres capitales : "Relâchez-les tous avant le 20 janvier ou le feu de l'enfer va s'ouvrir".

Une référence directe à un message du président élu américain début décembre sur sa plateforme Truth Social, dans lequel il promettait l'enfer au Hamas s'il ne libérait pas avant son investiture les otages retenus captifs à Gaza.

Le républicain a remis plusieurs fois la pression depuis, dans des termes similaires, et son retour à la Maison Blanche est très attendu par le collectif "Forum de l'espoir", qui regroupe des proches d'otages opposés à des négociations avec le Hamas et qui a financé l'affichage.

"Le Hamas doit comprendre que les règles au Proche-Orient vont changer et qu'il est temps de rendre les otages maintenant", affirme le Forum dans un communiqué, suivant l'affichage.

A près de 10.000 km de Washington, Donald Trump est très présent dans les rassemblements organisés chaque samedi dans les grandes villes d'Israël pour demander la libération des otages.

À travers des déguisements, des casquettes rouges "Arrêtez cette put*!n de guerre", inspirées de celles portées par les militants trumpistes, ou des pancartes l'appelant à intervenir : "Trump, merci de régler ça"; "Président Trump, ramenez-les tous à la maison"; "Make Israel normal again".

"Je suis persuadée que les choses vont changer quand il reviendra au pouvoir. Je ne sais pas dans quelle mesure en revanche", témoigne une jeune manifestante à Jérusalem, Gaya Omri. "Mon seul espoir est qu'il puisse mettre fin à la guerre. C'est tout ce que l'on demande".

Donald Trump aura été au cours de son premier mandat (2017-2021) l'un des présidents américains les plus favorables de l'histoire à Israël avec Lyndon B. Johnson dans les années 1960.

11H14
Arrivée de camions

L'aide humanitaire entre dans la bande de Gaza

Dès les premières heures de la trêve hier, l'aide humanitaire a afflué dans le territoire palestinien en ruines, où 630 camions sont entrés dans la journée, selon l'ONU, dont 300 destinés au nord de la bande de Gaza.

Dès que les armes se sont tues, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route hier dans la bande de Gaza, au milieu d'un paysage apocalyptique de ruines et d'immeubles éventrés.

"Nous sommes finalement chez nous. Il n'y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c'est notre maison", a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.

Même scène à Rafah, tout au sud. "Nous n'avons même pas pu trouver l'emplacement exact de nos maisons" en raison de "l'ampleur des destructions", a raconté Maria Gad El Haq, déplacée elle aussi par la guerre comme la quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de Gaza.

03H35
libérations

Près de Ramallah, larmes de joie et embrassades pour les Palestiniens libérés par Israël

Embrassades, chants et larmes de joie : les 90 premiers prisonniers palestiniens relâchés par Israël ont été accueillis par une foule en liesse à Beitunia, en Cisjordanie occupée.

Les bus des prisonniers libérés sont arrivés à 02h00 lundi (00h00 GMT) dans cette banlieue de Ramallah habituellement tranquille. À l'ouverture des portes, les centaines de personnes à attendre leur retour ont rompu le calme avec des larmes de joie, des chants, des embrassades et des feux d'artifice.

La journaliste palestinienne Bouchra al-Tawil, emprisonnée en mars 2024, fait partie de ce premier contingent.

Quelque 1 900 Palestiniens doivent être libérés au total au cours des 42 prochains jours de cessez-le-feu, contre 33 otages israéliens retenus à Gaza par le Hamas.

"L'attente était extrêmement difficile. Mais grâce à Dieu, nous étions certains qu'un jour nous serions libérés", souffle Bouchra al-Tawil, dont le transfert avait commencé à 03h00 du matin dimanche.

Son père "est encore prisonnier", rappelle-t-elle. Avant d'ajouter : "Mais je viens de recevoir la bonne nouvelle qu'il sera relâché dans le cadre de cet accord".

23H43
Trêve

Israël annonce avoir libéré 90 prisonniers palestiniens

Israël a annoncé dans la nuit avoir libéré 90 prisonniers palestiniens dans le cadre du premier échange de prisonniers prévu par l'accord de trêve avec le Hamas, après la libération par le mouvement palestinien de trois otages israéliennes qui étaient retenues à Gaza.

Une foule en liesse a acclamé lundi peu après 01h30 du matin (23h30 GMT dimanche) le passage de bus transportant des dizaines de détenus palestiniens libérés de la prison israélienne d'Ofer, en Cisjordanie occupée, selon des journalistes AFP sur place.

Ce premier contingent de Palestiniens libérés est composé en grande majorité de femmes et d'enfants, selon les informations publiées par le Service des prisons israélien avant leur élargissement.

Parmi les prisonniers qui devaient être libérés figure Khalida Jarrar, figure du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), mouvement d'obédience marxiste classé "organisation terroriste" par Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne.

Figuraient également sur la liste deux soeurs de Saleh al-Arouri, haut dirigeant du Hamas tué par une frappe attribuée à Israël à Beyrouth en janvier 2024.

Simultanément à l'arrivée des bus à Beitunia, d'autres prisonniers ont été libérés et conduits par les autorités israéliennes chez eux, à Jérusalem.

21H18
Cessez-le-feu

L'accord de trêve prévoit l'exil pour 230 Palestiniens condamnés par Israël

L'accord de trêve entre le Hamas et Israël entré en vigueur dimanche prévoit que plus de 230 Palestiniens, condamnés à perpétuité et devant être libérés dans le cadre de l'échange avec 33 otages israéliens, seront exilés.

Israël a publié une liste comportant les noms de 734 détenus (sur un total annoncé de 737) libérables pendant la première phase de l'accord de cessez-le-feu négocié grâce à la médiation du Qatar, avec l'aide des Etats-Unis et de l'Egypte, en vue de mettre fin à plus de 15 mois de guerre à Gaza.

Qui anime ce direct ?

AFP